Supprimer le vin autour du malade alcoolique, un bon ou un mauvais choix.

Bonjour,
En début d'abstinence, que je situe entre l'après cure et l'année qui a suivi,
il n'était pas question d'avoir d'alcool chez moi, ni sur mon lieu de vacances.
Chez moi je craignais "le coup de moud qui fait consommer", et à l'endroit
où je passais mes vacances à cette époque c'était quasi pavlovien... donc
pas de risque inutile!

Ensuite, et toujours aujourd'hui, il n'y a toujours pas d'alcool chez moi, et
pas de réserve pour les amis qui passent, pour d'autres raisons

- il n'y a plus de place dans mon espace mental pour de l'alcool, donc je ne
vois pas pourquoi il y en aurait dans mon espace matériel de vie.

- j'ai depuis le début été contente de pouvoir dépenser, pour des trucs bien, 
"l'argent de l'alcool", et aujoui'hui encore je n'achète jamais d'alcool.

Quand je reçois, les gens apportent ce qu'ils aiment, et repartent avec.
J'aime bien sentir les vins, d'ailleurs je repère tout de suite s'il est bon
ou pas, et j'aime aussi me souvenir des goûts des différents vins rien
qu'en sentant.

Cela arrive qu'une bouteille soit à demeure quand c'est quelqu'un qui vient 
souvent, mais jamais les alcools forts que je buvais moi. 
L'odeur m'est devenue peu supportable, et quelqu'un trop bourré chez moi
c'est impossible ça me dégoûte.

Je ne pense pas que "alcool ou pas d'alcool chez soi " soit un indice de boulot
qui a été fait ou pas.

Toi, vivant avec un amateur, je comprends ton point de vue. Car il y a 
vie et espace communs. Ta maladie n'a pas à empiéter sur sa vie à lui,
c'est normal et tu le vis bien, c'est cool.

Je suis du même avis. 
Diabétique et malade alcoolique,  c'est  pour ma santé  morale et surtout aussi  physique que j'ai choisi de ne plus boire, et de ne plus consommer de sucre enfin différemment. 
Jai décidé  de vendre ma cave que j'avais constitué au fil du temps,  des foires aux vins,  visites de caves forts nombreuses,  bref j'ai TOUT  vendu,  pour m'acheter des fleurs et arbres.  Enfin presque tout,  il me restait de très grands crus , plus fort que moi j'ai pas pu. J'en conservais précieusement 15, j'ai décidé à Noël puisque ma fille a acheté sa maison de les lui donner.  Je me suis dit, va savoir  un jour pas fait comme les autres...même  si je  m imagine la joie de ma cinglée,  donc de suite je me suis recadree !!! Plutôt crever.
Donc, plus rien,  les amis et relations sont prévenus, ils apportent leurs alcools. Sauf, que 9 fois sur 10, personne ne le fait.  Sans doute  par respect ?
J'ai beau  leur  dire que ça ne me dérange aucunement,  bon... tant pis ou tant mieux pour eux.
Je peux leur cuisiner un super gâteau bien sucré,  encore que c'est  plus dans ma nature.  Ils savent tous que je prépare des salades de fruits pas possible...
Quand aux personnes alcoolisées  ou les fumeurs, je part, ou ils sont priés d'aller fumer dehors

Je copie-colle lolo. J'ai ma Julie qui arrive pour les w ends avec son vin, et qui repart avec la bouteille entamée,  et c'est parfait ainsi. Moins le singe a de prise sur moi, mieux c'est. Surtout ces temps-ci avec la pilule que j'ai a avalé concernant ma santé, ma patience est à l'épreuve :-)

A bien y réfléchir,  j'ai la chance d'avoir un ami qui fait partie des 10% de personnes qui n'aiment pas le vin. Le problème ne se pose même pas. 
Mais si chaque jour, à chaque repas il boit son " petit verre de vin" à force je pense qu'on aurait une explication sur sa façon de consommer,  épicurien oui, guère plus. 
Je deviens sans doute comme pour le tabac,  ça m incommode.

Ca va de soit que pour moi c'est beaucoup trop tot pour avoir de l'alcool a demeure .
Voir quelqu'un en cossommé ne me dérange pas plus que ça .
trop risqué d'en avoir chez moi pendant longtemps je pense .

bonnr  fin de journée

Pour ma part, il y a une chose que je ne comprends pas dans mon comportement. Mon mari aimant le bon vin, mais n'étant pas un grand buveur, il y a des jours où il ne boit pas de vin à table. Et bien ce jour-là, je supporte mal qu'il ne prenne pas un verre de vin, comme si c'était ma faute, alors que je ne le lui ai jamais interdit… C'est aussi comme si on me privait de ce verre de vin par procuration...C'est une drôle de sensation, j'ai eu mal à me l'expliquer, si vous y voyez plus clair que moi, allez y, dites-moi...

Si je peux ... j'ai l'impression que c'est plutôt parce que ça t'enlève un
élément de "ré-assurance"

1/ ré-assurance sur le fait que ta maladie n'empêche personne de vivre, que tu es comme les
autres et non à prendre en compte comme une malade qu'on préserve de la vue de l'alcool.
Le verre à table prouve que c'est vrai.
Pas de verre fait référence aux MA fragiles que les autres préservent, et ça te met
mal à l'aise malgré toi même si tu sais qu'il n'en n'est rien.
Mais le vérifier c'est mieux.

2/ pour ton hors alcool
Le fait de ne pas être dérangée par la présence d'alcool et consommation d'alcool dans ton quotidien/ ton entourage  est important pour toi (tu en parles beaucoup).
C'est une des "preuves" pour toi que tu es guérie, que "le boulot a été fait", etc
Ne pas avoir cet élément de preuve quotidienne t'empêche de le vérifier.

En fait, le verre de ton mari, c'est un peu ton TOC de MA sortie d'affaire depuis
longtemps! Il faut qu'il le boive, lui. 
(je plaisante, mais il doit y avoir un peu de ça, en plus subtil)

Oui,cela flatte un peu ton ego,  effectivement cela veut bien dire" moi je suis vraiment guérie.  
Un jeune abstinent te tiendra un bien autre discours,  pour lui c'est évident,  aucun produit chez lui.
Yves t'a justement répondu. 

Et puis, pourquoi vouloir comparer le diabète et l'alcool. 
L'un est considéré comme une maladie qui peut même être un problème à la naissance,  diabète de type 1par exemple. 
Alors que l'alcoolisme c'est un " vice même si c'est problème psychologique à la base"...enfin c'est un autre débat.

Vous avez peut-être raison. Dans ce que tu écris Lolo, il y a pas mal de choses qui font tilt...J'ai de quoi réfléchir...  Merci à vous...