Les enfants de parents alcooliques

L'adjectif décliné du produit qui désigne  la maladie de ma femme la maman de nos enfants ne qualifie ni ne résume en rien nos enfants et les jeunes adultes qu'ils sont devenus
avoir vécu  aux cotés d'un parent addict cette spirale infernale laisse des traces et des vulnérabilités dont nos enfants doivent être informés et surtout savoir qu'ils peuvent en parler ouvertement et faire appel à des professionnels pour répondre à leurs questionnements et les accompagner.
mais attention à ces raccourcis de  qualificatifs stigmatisants qui ne font que nourrir et répercuter des tabous des non-dits et de la co-souffrance.

j'écris je milite  je témoigne au quotidien  pour changer l'image de ces maladies les addictions 
j'étais l'aidant de la femme malade qui partageait ma vie, nous étions un couple des parents une famille aimante et aidante avant pendant la maladie et encore  aujourd'hui
Notre histoire d'amour commune est la richesse et l'héritage qui restera a nos enfants au-delà de la souffrance et de la perte de leur maman  partie bien trop jeune.

Jai écris et publier ces mots là pour dire notre parcours d'une autre façon :

Votre maman est malade, cette maladie est difficile à comprendre mais il y a quelque-chose dont il ne faut pas douter : votre maman vous aime.

Elle fait tout son possible pour se soigner et vous le savez.

Quand la maladie prend le dessus et qu’elle boit elle ne maitrise plus rien et nous sommes démunis face à son comportement et malheureux.

Mais dès qu’elle va mieux elle prend soin de nous.

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Tu as raison de défendre ta famille, mais tu parles d'un cas particulier, le texte que j'ai mis concerne l'ensemble des enfants de parents alcooliques, c'est une généralité. C'est donc forcément différent.....

Mais dès qu’elle va mieux elle prend soin de nous.

heu, pas vraiment en fait ,quand ma mère allait mieux, elle prenait soin d'elle surtout   
Comme le dit Shale, il ne faut pas faire une généralité d'une seule famille ,ma mère était centrée sur elle et sur son couple, les enfants, c'était parce qu'il fallait en faire et qu'il fallait s'en occuper ,si elle avait pu vivre seule avec son mari(mon père donc) ,elle l'aurait fait. Quand elle buvait, elle etait inaccessible parce qu'elle etait dans un autre monde qu'on ne comprenait pas et qu'on ne pouvait atteindre mais quand elle allait mieux, elle voulait revivre en tant que femme et là,c'etait aussi un autre monde où ses enfants n'avaient pas leur place,on sentait bien qu'on la gênait . Je ne dis pas que ma mère ne nous aimait pas, elle nous aimait mal parce qu'elle ne savait pas aimer ,sa mère étant aussi MA et ne l'ayant pas acceptée non plus.
Il existe sans doute des mères aimantes qui font tout pour retrouver leur enfants quand elles vont mieux ,on en a plein sur le forum mais ce n'est pas une généralité non plus

C'est bouleversant de lire cette liste...
Heureusement qu'il existe, dans certaines villes du moins, des centres de thérapie
familiale liés aux addictions.

Ils reçoivent le parent malade (soigné ou non), avec l'enfant, pour bien séparer
le produit du parent et le parent.
(on parle par exemple de "l'alcool de papa-et/ou-maman")
Cela a pour but de mettre le produit, et la partie de la personnalité parentale 
touchée par le produit, à l'extérieur.

C'est fait dans le sens parent malade- enfant qui en souffre, mais aussi
pour les enfants touchés par une addiction et leurs parents qui ont besoin de se
faire aider.

Je crois qu'il est très difficile pour ceux qui n'en sont pas, d'imaginer la vie d'un enfant de malade alcoolique. Il est coincé dans un conflit de loyauté infernal, il ne sait plus quoi faire pour aider ses parents et en même temps, il leur en veut si fort......

on a surtout une très grande culpabilité de ne pas pouvoir enlever le mal du parent ,on est aussi persuadés que c'est de notre faute et on se sent délaissés et pas aimés . Ce qui me faisait le plus peur, c'était ses yeux et aujourd'hui encore, les yeux d'une personne ivre me terrorisent  On ne peut parler à personne de la maladie du parent et surtout pas nos amis, on ose plus les inviter de peur d'avoir honte de nos parents .A partir d'une certaine heure, il n'était plus possible d'avoir du monde à la maison