rural...

J'y regarderai, merci. Mais ce que tu cites ici me rappelle des expérimentations que j'ai déjà faites : ce qu'on trouve en ligne ou édité s'adresse surtout aux "bien-portants", qui ont un petit minimum de pré-requis ordinaires.

Dans mon cas, c'est comme demander à un aveugle de naissance de se représenter des couleurs... Il y a sans doute quelque chose à construire, mais par moi-même, seul, c'est peine perdue. Distinguer l'angoisse de la colère, avec pour seul indice le nœud dans les tripes, ben... Ou alors avec la pioche, mais en société c'est plus compliqué

rur@lcoolique a écrit:Dans mon cas, c'est comme demander à un aveugle de naissance de se représenter des couleurs... Il y a sans doute quelque chose à construire, mais par moi-même, seul, c'est peine perdue. Distinguer l'angoisse de la colère, avec pour seul indice le nœud dans les tripes, ben... Ou alors avec la pioche, mais  en société c'est plus compliqué

Alors la Roue des émotions ?
Tiens, encore une Roue, on en sort pas. 

[ltr]Etape 4 : Utilise le vecteur corporel[/ltr]

[ltr]Notre corps est une antenne réceptive à tous les stimulis extérieurs. Nos 5 sens nous permettent de nous connecter avec le monde tangible, c’est aussi un vecteur de bien-être.[/ltr]


Reconnaître ses sensations physiques est en général plus simple, car palpable, réel (par exemple : j’ai froid, j’ai faim, je suis fatiguée, etc.). Tu peux commencer par là si mettre des mots sur tes émotions est encore trop compliqué.


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Va chercher ces ressentis en pratiquant des activités bien-être (un bain chaud, un massage, des étirements, etc.). Il existe aussi des techniques plus avancées, comme la flottaison en isolation sensorielle. L’état de relaxation généré par les ressentis du corps vont aider corps et esprit à fusionner. Les sensations physiques agréables vont se répercuter sur notre mental en lui envoyant des signaux (et donc, des émotions) positifs.
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Arrives tu a voir la Roue ? Pas la Roue de la fortune ni la Roue de Bip, mais la Roue des émotions ?


Si tu penses que c’est pour des gens dits « normaux », évidemment ça ne va pas te convenir non plus. 
Je comprends ce que tu veux exprimer, mais j’ai du mal à me mettre à la place d’une personne alexithymique. 
Ou alors des groupes de paroles de personnes ayant la même problématique ? 


La pioche devrait être remboursée par la Sécurité sociale. 


Bonne soirée, Fred. 

cristal a écrit:

je voulais être capable d’être une adulte responsable et non un enfant, presque un bébé, qui pleure au lieu de résoudre ses problèmes à bras le corps

je ne pense pas que pleurer empêche d'être un adulte responsable, pleurer ne veut pas dire qu'on est un bébé ,pleurer, c'est l'expression d'un mal être, d'un chagrin ou d'une douleur ou même d'une joie ,une émotion forte qui entraine une réaction physiologique, un trop plein qui se déverse et NON, on est pas faible quand on pleure, on est juste humain. S'empêcher de pleurer c'est aller contre la nature humaine et donc contre soi 

Hello cristal,

Oui, bien sûr, vu sous cet angle….. 
Pourtant j’ai du mal avec cela. Ma mère pleurait tout le temps. Alors, je la consolais, je la prenais dans mes bras si elle le désirait. Mais lorsque moi je pleurais, sa réaction était de pleurer aussi. 
Je fais un peu un blocage envers cela. Ayant souffert de cela, de cette réaction de ma mère et du trouble que cela amenait en moi, j’ai (in)conscience de ne pas imposer cela à d’autre, ne serait-ce qu’une addictologue. Je ne ressens pas cela comme de la faiblesse, mais plutôt de la gêne. 

SHALE a écrit:[...]
Il m'arrive quelque chose qui devrait provoquer une émotion chez moi, et là, en général, je ne ressens rien, ça me passe au-dessus de la tête. Par contre, un ou deux jours après, parfois plus, je me sens tout à coup très mal, avec envie de pleurer apparemment sans raison. Or il y a bien une raison, mais elle est à chercher quelques jours en arrière.

Bonjour.

Il y a beaucoup de ça chez moi sauf que les émotions se manifestent sur le moment, physiquement (tension, rythme cardiaque, digestion-excrétion etc.) mais sans aucune indication de la cause de ces désagrément. Puis elles se répercutent "moralement" avec un long retard (plusieurs jours voire semaines), donc sans pouvoir fournir d'indication utile sur l'origine des phases de dépression, tristesse, anxiété...

Jusqu'à tout récemment je subissais quotidiennement au moins un effondrement intérieur, toujours imprévisible, une minute environ de totale détresse, de sentiment de submersion, inexpliqué et irraisonnable, que j'étais totalement impuissant à évacuer. Avec évidemment manifestations physiques associées et impossibilité de l'extérioriser.

Et un réflexe (acquis !!!) de "ne pas m'apitoyer sur moi-même" et de me "botter le cul" parce qu' "il y a à faire", bref, d'être le "bon fils" qui endure tout sans se plaindre et surtout sans jamais tenir compte de lui-même. Parce que "Les filles c'est plus..." et que je ne suis qu'un garçon, après tout.

C'est un joli cadeau de ma toxique.




P.S. : j'espère enfin avoir enfin accès à une formation que je demande constamment depuis 2018, sur les D.I. et T.A.S. mais qu'on me refuse régulièrement malgré mon "profil en adéquation" juste parce qu'il y a beaucoup de demandes et je ne suis pas médico-social. Sauf que je travaille régulièrement en milieu spécialisé avec des handicapés D.I. dont de très nombreux avec traits autistiques...

J'espère de tout coeur que tu vas avoir cette formation qui serait importante pour toi, et sans doute très intéressante. 
Tout ce que tu dis au sujet de tes émotions, révèle là aussi une typicité Asperger, c'est pour ça que je pensais que tu l'étais. Tu m'as dit que non, mais malgré tout, j'ai de gros doutes à ce sujet. Tu as un comportement tellement proche des Aspis, que c'est troublant.
Pour les émotions, je ne les ressens pas physiquement, par contre je suis très mal psychologiquement quand tout à coup, elles envahissent mon esprit. Le problème, c'est aussi que je ne peux jamais prévoir quand elles vont le faire. Par contre, d'avoir compris ce processus m'aide à les repérer et à les rattacher à mon mal-être, ça me permet aussi de diminuer leur intensité.
Bonne journée à toi..

rur@lcoolique a écrit:
Bonjour.
Et un réflexe (acquis !!!) de "ne pas m'apitoyer sur moi-même" et de me "botter le cul" parce qu' "il y a à faire", bref, d'être le "bon fils" qui endure tout sans se plaindre et surtout sans jamais tenir compte de lui-même. Parce que "Les filles c'est plus..." et que je ne suis qu'un garçon, après tout.

C'est un joli cadeau de ma toxique.

P.S. : j'espère enfin avoir enfin accès à une formation que je demande constamment depuis 2018, sur les D.I. et T.A.S. 

Bonjour,

C’est quoi exactement les D.I. et T.A.S. ?

Et bien justement, un exercice proposé est que « il y a à faire » pour toi aussi, bordel de chiourme.  C’est à dire t’accorder du temps pour toi, sans lire, sans travailler, sans internet, sans ton rôle de prof, sans ton chantier, sans forum, sans recherche psychologique dans tous les sens. Je te jure , moi, qu’avoir un gamin dans les pâtes 24 h 24, ça relativise. 

Et bien sûr que ta toxique a raison, (sans deconner ),  « les femmes, c’est plus …. » et de loin. Et tu n’es qu’un « garçon ». Pauvre malheureux ! Je te plains de tout mon cœur. Être né garçon, quelle tare injuste ! Toute ma famille paternelle, du reste, pensait de même que ta toxique. 

Ahhhhhhhh, heureusement pour moi que je suis née « fille ». 

C'est gentil, merci, mais je n'ai pas attendu pour essayer tout ça, sans grand résultat. Aucun, même...

DI : Déficience Intellectuelle
TSA : Troubles du Spectre Autistique

Quant au stigmate c'est "non fille" et pas "non femme" : la manière dont j'ai réagi à ton interprétation a le mérite de souligner combien dans son système débile le genre est dissocié de la sexualité. Elle vit d'ailleurs dans le regret permanent d'une enfance absolument fantasmée, comme en témoignent ses "mémoires" (que j'ai lues, hélas).

P.S. elle me reproche (indirectement) d'être né, déjà, en me rappelant souvent, pour rire (?), que je suis un accident. Et en prime de ne pas être fille, ce qui a construit un stigmate négatif, en creux.

rur@lcoolique a écrit:C'est gentil, merci, mais je n'ai pas attendu pour essayer tout ça, sans grand résultat. Aucun, même...

DI : Déficience Intellectuelle
TSA : Troubles du Spectre Autistique

Quant au stigmate c'est "non fille" et pas "non femme" : la manière dont j'ai réagi à ton interprétation a le mérite de souligner combien dans son système débile le genre est dissocié de la sexualité. Elle vit d'ailleurs dans le regret permanent d'une enfance absolument fantasmée, comme en témoignent ses "mémoires" (que j'ai lues, hélas).

P.S. elle me reproche (indirectement) d'être né, déjà, en me rappelant souvent, pour rire (?), que je suis un accident. Et en prime de ne pas être fille, ce qui a construit un stigmate négatif, en creux.

Hello Fred,

Après la naissance de son quatrième garçon (mon cousin), ma grand-mère a dit à son fils : « tu ne dois probablement pas être en mesure de concevoir autre chose que des garçons ». 
Dans les non dit de ma famille paternelle, les filles étaient adulées et pas les garçons. 
Dans cette famille, toutes les femmes étaient adulées, ………. sauf ma mère qui était malade mentale. Il est vrai que les filles ont toutes fait des études supérieures. Les femmes (sauf maman) étaient des maîtresses femmes. Étant un vilain petit canard, ma grand-mère m’adorait néanmoins. « S….. joue moi encore cet air d’harmonica ». 
Moi aussi, j’aimais cette grand-mère, bien que je sache qu’elle ait été grandement toxique pour ses fils. Qui sont devenus violents, pervers et violeurs ensuite. Inceste familial. 
Ma grand-mère et sa sœur religieuse étaient des perverses narcissiques. Elles cochent toutes les cases. Si je détestais ma grand tante religieuse, j’aimais néanmoins ma grand-mère. 
Va comprendre. 

Les bagages du passé...

W.E  de m..., ici, état gripal démarré jeudi après-m'. Pas trop de tonus, on se demande bien pourquoi.

rur@lcoolique a écrit:Les bagages du passé...

W.E  de m..., ici, état gripal démarré jeudi après-m'. Pas trop de tonus, on se demande bien pourquoi.

Bagages du passé pour toi également.

Heureusement que tu n’es pas devenu un violent ni un homme incestueux. Un alcoolique, oui.
Mais tu n’as commis d’atrocités envers personne (que je sache).

Héritage du passé…..

Du repos,, des boissons chaude et pas de prise de tête, voilà le cocktail idéal pour sortir d'un état grippal 

Ne pas oublier le Doliprane, mon médicament miracle !!! 

Allergique au paracétamol (avant ma période alcoolo), je vais soigneusement l'éviter, au contraite.

Ah bon, on peut être allergique au paracétamol ? Je l'ignorais, comme quoi, on en apprend tous les jours. Tu prends quoi en cas de fièvre alors ?

Oui, mais le corps médical a tendance à minimiser le problème de ce médicament ”à tout faire". C'est lié au foie (pour ça que j'ai précisé "avant") et la prescription devrait être particulièrement prudente chez les alcooliques.

Donc aspirine, pour moi. Et là la toubibette m'a donné de l'ibuprofène. Absolument incompatible avec l'aspirine, même à distance. Donc j'ai mal au crâne avant la prochaine prise... :/

Oui il faut se méfier du doliprane, on ne le dit pas assez, de l'ibuprofène aussi d'ailleurs  Mais bon, pour faire baisser la fièvre, il n'y a pas vraiment d'autres solutions si ce n'est de laisser faire le corps combattre. Mais pas facile de rester avec de la fièvre sans réagir   La fièvre est un processus physiologique qui tue les bactéries, elles n'aiment pas le chaud mais bon, c'est pas agréable et faut pas que ça monte trop haut non plus
Bon courage en tout cas 

rur@lcoolique a écrit:Allergique au paracétamol (avant ma période alcoolo), je vais soigneusement l'éviter, au contraite.

Pauvre garçon,
Décidément, la vie ne te fait pas de cadeau.
Aaaaaah, de la malchance d’être né garçon.
Les garçons chopent plus facilement les virus et les bactéries,
Parce qu’ils croient que ce sont des entités de sexe opposé.
Il faut plaindre amèrement les garçons.

Heu... j'suis pas trop d'humeur, là...

C’est de l’humour plus noir que noir, cher olibrius. 
Tu sais ou ne le sais peut-être pas,
Les femmes enceintes, en cas de grippe, n’ont le doit à rien.
Ni Doliprane ni aspirine. 

Je ne demande même pas de prendre soin de ta petite personne, je sais que tu le fais, avec toutes ces bonnes fées qui se penchent sur ton berceau, il faut bien dans le lot une méchante sorcière. 

   

Trop la tête dans le c... pour goùter la provoc', Cruella 

Bonjour.

Parfois il faut chercher là où on ne s'y attend pas. Je suis sorti du CMP, ce matin, avec un os à ronger. Et pour le moins étonné...

Quant à savoir si je trouverai une ou des réponses... en tout cas chercher c'est déjà avancer. Installé dans la sobriété c'est infiniment plus facile de ne pas réagir puis de se poser.
Pour regarder la question pour ce qu'elle est, sans s'arrêter à ce qu'elle remue ni poser de jugements hâtifs (dont on n'est jamais sûr qu'ils n'aient pas été "appris").

Reconstruire par ici et carrément construire dans dnautees coins ; je comprends ce que Louvaji disait de la patience...

Prenez soin de vous.

rur@lcoolique a écrit:Bonjour.

Parfois il faut chercher là où on ne s'y attend pas. Je suis sorti du CMP, ce matin, avec un os à ronger. Et pour le moins étonné...

Bonjour,

Quel os à ronger ? Et pourquoi étonné ? 

Désolée, Fred.

Bise

Trouver un nouvel os à ronger, ce peut être très intéressant, dans la mesure où tu ne l'avais pas encore vu celui-ci..

Un nouvel os à ronger, c'est bien si tu as fini de ronger les autres  Il ne faudrait pas te remettre une couche si tu es déjà mal avec les anciennes  A voir si tu te sens apte à aller plus loin mais ce serait plutot positif sinon 

Pas sûr, mais il y a peut-être là une clef pour déverrouiller certains conditionnements hérités de mon "éducation'"...

En tout cas sa question nest pas un traumatisme, je l'envisage de façon tranquille, on a tout de même déblayé, déjà.

Quant à entrer dans le détail, il y faudrait de nombreuses pages, désolé. Comme dans toute progression, on stagne longtemps entre deux "sauts", probablement pour que ça mûrisse, donc pour résumer les épisodes précédents...