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Alcoolisme et abstinence
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Alcoolisme et abstinence
Quand le malade alcoolique retrouve l'abstinence, il se trouve devant un temps libre qui représente un vide énorme et souvent il ne sait pas quoi faire de ce temps, ce qui nécessite un grand travail pour se le réapproprier
Il découvre aussi dans un état conscient, les conséquences du produit sur lui et son entourage ce qui va renforcer son sentiment de culpabilité.
Quand le produit était devenu l’objet essentiel de sa maladie , on pouvait constater que
le temps s’embouteillait et que la dépendance devenais alors un travail à temps plein.
Les rites familiaux et sociaux de chaque journée et de l’année ne se comptaient plus et n'avaient plus de sens, l’alternance du jour et de la nuit ne structurait plus le temps.
C’est la consommation d’alcool et le manque d’alcool qui donnaient le tempo.
Exemple : notre malade ne dit plus il est 8h, mais : c’est l’heure du blanc.
Il ne dit plus qu’il est midi, il dit que c’est l’heure du Ricard, à telle heure c'est le moment de rejoindre les copains de bistrot pour continuer à boire avec eux. C'est souvent le seul moment de convivialité faussée que connaît le malade alcoolique
Il parlait de ses journées aussi en fonction de l'alcool:" je fais la journée avec une bouteille ou encore une bouteille me fait deux jours."
Ainsi la bouteille devenait la mesure du temps !
L’espace et le temps étaient alors définis par l’absence du produit.
Comme l’infini et le vide, le temps est une notion abstraite, il se définit selon les nécessités.
Il y avait aussi tout le temps que nous prenions pour cuver cet alcool. Nous buvions et nous nous écroulions pour dormir, incapables de tenir debout ou de faire autre chose. Il y avait aussi le temps nécessaire pour faire ses réserves d'alcool, pour les gérer, pour les cacher...Quand on parle de travail à plein temps, on est proche de la réalité. Le temps de boire et le temps de se remettre de chaque alcoolisation, comme celles-ci sont de plus en plus fréquentes, et bien tout notre temps libre est occupé.
Ainsi plus l’alcool prend de place dans la vie de l’alcoolique, plus ses repères sociaux et affectifs vont être altérés voir perdus.
Quand on arrête l'alcool, il faut faire face à tout ce temps libre et ne pas en être paniqué mais au contraire trouver ce que nous pourrions en faire d'intéressant...Les idées ne manquent pas, rassurez vous
Il découvre aussi dans un état conscient, les conséquences du produit sur lui et son entourage ce qui va renforcer son sentiment de culpabilité.
Quand le produit était devenu l’objet essentiel de sa maladie , on pouvait constater que
le temps s’embouteillait et que la dépendance devenais alors un travail à temps plein.
Les rites familiaux et sociaux de chaque journée et de l’année ne se comptaient plus et n'avaient plus de sens, l’alternance du jour et de la nuit ne structurait plus le temps.
C’est la consommation d’alcool et le manque d’alcool qui donnaient le tempo.
Exemple : notre malade ne dit plus il est 8h, mais : c’est l’heure du blanc.
Il ne dit plus qu’il est midi, il dit que c’est l’heure du Ricard, à telle heure c'est le moment de rejoindre les copains de bistrot pour continuer à boire avec eux. C'est souvent le seul moment de convivialité faussée que connaît le malade alcoolique
Il parlait de ses journées aussi en fonction de l'alcool:" je fais la journée avec une bouteille ou encore une bouteille me fait deux jours."
Ainsi la bouteille devenait la mesure du temps !
L’espace et le temps étaient alors définis par l’absence du produit.
Comme l’infini et le vide, le temps est une notion abstraite, il se définit selon les nécessités.
Il y avait aussi tout le temps que nous prenions pour cuver cet alcool. Nous buvions et nous nous écroulions pour dormir, incapables de tenir debout ou de faire autre chose. Il y avait aussi le temps nécessaire pour faire ses réserves d'alcool, pour les gérer, pour les cacher...Quand on parle de travail à plein temps, on est proche de la réalité. Le temps de boire et le temps de se remettre de chaque alcoolisation, comme celles-ci sont de plus en plus fréquentes, et bien tout notre temps libre est occupé.
Ainsi plus l’alcool prend de place dans la vie de l’alcoolique, plus ses repères sociaux et affectifs vont être altérés voir perdus.
Quand on arrête l'alcool, il faut faire face à tout ce temps libre et ne pas en être paniqué mais au contraire trouver ce que nous pourrions en faire d'intéressant...Les idées ne manquent pas, rassurez vous
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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