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Alcoolisme et culpabilité.
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Alcoolisme et culpabilité.
L'alcoolisme est une maladie c'est une évidence maintenant, mais tellement empreinte de morale que les MA s'enfonce vite dans la culpabilité. Il faut dire que le regard porté sur les alcooliques par l'extérieur n'est pas tendre.
A cause de ce sentiment négatif, l'arrêt de l'alcool est difficile et les réalcoolisations sont fréquentes. On compte toujours sur l'alcool pour effacer notre honte, et ça, hors de toute logique.
Cette culpabilité peut ne pas s'arrêter avec l'abstinence et devenir une souffrance, qui laisse la place à 4 options
La première, continuer à naviguer entre arrêts et réalcoolisations, avec tout le découragement que celà peut entraîner, la perte de confiance en soi, le sentiment de nullité. On continue donc notre vie cahin-caho avec l'alcool, en essayant de contrôler l'incontrôlable. Et en général, un jour c'est la catastrophe.
La deuxième, rester dans cette sensation de culpabilité,avec un niveau élevé de risque par rapport à l'alcool et ressentir ainsi une souffrance qui peut devenir une bataille quotidienne pour ne pas reboire, nous sommes loin de l'abstinence heureuse, l'abstinence qui doit être un commencement et non une fin. L'alcool hante toujours notre vie, même si on a admis qu'il ne pouvait rien pour nous. On a du mal à ne pas revenir vers ce produit, souhaitant toujours retrouver le bien être qu'il a pu nous procurer, même si à ce stade, on sait que c'est impossible.
La troisième, consiste à essayer d'oublier en totalité cette période de sa vie et faire comme si elle n'avait jamais existé . C'est en fait revenir à un déni de notre alcoolisme. Mais la vigilance doit être constante car on vit sans alcool mais pas hors alcool.On passe son temps à éviter les situations à risque jusqu'au jour où un défaut de vigilance ou un ras le bol de ce contrôle sur nous même, nous mène à la rechute.
La quatrième, c'est regarder en face cette réalité, car rien ne peut effacer ce passé dans l'alcool, mais apprendre à l'accepter sans que cela pèse douloureusement sur notre vie.
L'humour peut nous aider à arrive à cette étape. Un travail sur soi et sur les causes de notre alcoolisme est une aide importante pour arriver à ce stade.
L'important est de pouvoir se regarder en face, sans honte, sans culpabilité, en étant même fier de soi.
Cette position nous amène vers une vie hors alcool, la plus confortable et celle vers laquelle on doit tous aller.
Mais cela nous permet aussi de ne pas oublier notre vécu avec l'alcool et d'en tirer une force et des connaissances nécessaires pour continuer à avancer
Notre passé d'alcoolique nous permet aussi de comprendre ce que vivent les autres MA et de pouvoir les aider à franchir les différentes étapes.
A cause de ce sentiment négatif, l'arrêt de l'alcool est difficile et les réalcoolisations sont fréquentes. On compte toujours sur l'alcool pour effacer notre honte, et ça, hors de toute logique.
Cette culpabilité peut ne pas s'arrêter avec l'abstinence et devenir une souffrance, qui laisse la place à 4 options
La première, continuer à naviguer entre arrêts et réalcoolisations, avec tout le découragement que celà peut entraîner, la perte de confiance en soi, le sentiment de nullité. On continue donc notre vie cahin-caho avec l'alcool, en essayant de contrôler l'incontrôlable. Et en général, un jour c'est la catastrophe.
La deuxième, rester dans cette sensation de culpabilité,avec un niveau élevé de risque par rapport à l'alcool et ressentir ainsi une souffrance qui peut devenir une bataille quotidienne pour ne pas reboire, nous sommes loin de l'abstinence heureuse, l'abstinence qui doit être un commencement et non une fin. L'alcool hante toujours notre vie, même si on a admis qu'il ne pouvait rien pour nous. On a du mal à ne pas revenir vers ce produit, souhaitant toujours retrouver le bien être qu'il a pu nous procurer, même si à ce stade, on sait que c'est impossible.
La troisième, consiste à essayer d'oublier en totalité cette période de sa vie et faire comme si elle n'avait jamais existé . C'est en fait revenir à un déni de notre alcoolisme. Mais la vigilance doit être constante car on vit sans alcool mais pas hors alcool.On passe son temps à éviter les situations à risque jusqu'au jour où un défaut de vigilance ou un ras le bol de ce contrôle sur nous même, nous mène à la rechute.
La quatrième, c'est regarder en face cette réalité, car rien ne peut effacer ce passé dans l'alcool, mais apprendre à l'accepter sans que cela pèse douloureusement sur notre vie.
L'humour peut nous aider à arrive à cette étape. Un travail sur soi et sur les causes de notre alcoolisme est une aide importante pour arriver à ce stade.
L'important est de pouvoir se regarder en face, sans honte, sans culpabilité, en étant même fier de soi.
Cette position nous amène vers une vie hors alcool, la plus confortable et celle vers laquelle on doit tous aller.
Mais cela nous permet aussi de ne pas oublier notre vécu avec l'alcool et d'en tirer une force et des connaissances nécessaires pour continuer à avancer
Notre passé d'alcoolique nous permet aussi de comprendre ce que vivent les autres MA et de pouvoir les aider à franchir les différentes étapes.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
addict a l'alcool
ca me parle beaucoup ce que tu ecrits en tt cas tu as tt JUSTE SHALE :!: :!:
lindy- Super Tchatcheur
- 10/03/2009
Re: Alcoolisme et culpabilité.
Le travail et le temps qu'on aura mis pour sortir de l'alcool nous auras permis d'aller bien au delà de la maladie en nous faisant grandir et en nous permettant d'avoir une vraie nouvelle vie dans laquelle nous sommes maitres de notre destin et de nos choix
Jeannot- Assidu
- 19/11/2009
Re: Alcoolisme et culpabilité.
La quatrième, c'est regarder en face cette réalité, car rien ne peut effacer ce passé dans l'alcool, mais apprendre à l'accepter sans que cela pèse douloureusement sur notre vie.
L'humour peut nous aider à arrive à cette étape. Un travail sur soi et sur les causes de notre alcoolisme est une aide importante pour arriver à ce stade.
En prime pas mal de personnes se "plaisent" à rappeler les alcoolisations passées ce qui n'aide pas franchement à sortir de la culpabilité.
Relativiser avec humour, c'est pas mal du tout
Néanmoins, il n'est pas facile de repenser à ce passé sans culpabiliser, il y a des situations où quand j'y repense j'ai comme le sentiment de recevoir un uppercut dans le plexus
Mais heureusement, c'est loin d'etre la situation la plus fréquente
hoedic- Admin
- 02/01/2009
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