Comment provoquer le déclic ?

Bonjour,

Je suis en couple avec mon copain depuis 9 mois environ. Nous sommes encore jeune, 28 et 30 ans.
Quelques mois après m'être mise en couple avec lui, j'ai réalisé, lorsque je passais du temps avec lui la journée, qu'il était alcoolique. Problème qu'il n'a jamais voulu admettre.

Une heure ou deux après le réveil, il commençait à boire. Durant ses pauses au travail, il buvait également. Et en sortant du travail aussi jusqu'à ce qu'il s'endorme. Et le lendemain, rebelotte.
Un de ses amis m'a confié qu'il avait perdu beaucoup de ses jobs à cause de ça. D'ailleurs, ses deux derniers patrons l'ont viré pour ce motif.
Mais aussi... Il a également des problèmes d'argents à cause de cette addiction. Et il est aussi addict à la cigarette.

J'ai conscience que mon copain, en plus d'être dans l'addiction, est dans l'auto-destruction totale.
Cela fait huit mois que j'essaie de lui ouvrir les yeux sur son problème mais il continue à se mettre des œillères et boire comme un trou. De plus, il n'a pas peur de mourir ni de la maladie : " Il faut bien mourir de quelque chose", dit-il. Propos que je retrouve d'ailleurs chez tous les addicts.

Ma question est la suivante. Comment puis je provoquer un déclic chez lui pour qu'il arrête enfin de se détruire à petit feu ?
Il est si jeune, il a tellement de belles choses à vivre encore... Et moi j'ai vraiment peur pour lui... Peur pour sa santé et de le retrouver mort un jour...

Il a beaucoup de pb de mémoire et fait beaucoup de malaises... Je pense que sa situation ne va pas s'arranger.

Aidez moi à stopper ça de toute urgence, s'il vous plaît...

Merci.

bonjour et bienvenue,

Le déclic je ne sais pas si c'est toi qui va lui faire entendre. De ce que tu dis il est obtus, et prêt à aller au bout. Je ne pense pas qu'il t'écoute

Un médecin s'il pouvait lui faire comprendre.

Car de ce que tu dis il commence à avoir de sérieux troubles liés à l'alcool. 

Le déclic devrait venir de lui, car lui seul sait s'il est déterminé à stopper ou pas.

Bonjour tortue et bienvenue sur onsaide
nous allons t'aider à y voir plus clair même si ce que nous allons te dire ne va pas forcément te plaire mais c'est une réalité qu'il faut entendre malheureusement: On ne peut pas aider un malade Alcoolique(MA) qui ne veut pas arrêter de boire   Tu ne pourras pas provoquer un déclic si il ne voit pas de lui même que l'alcool lui fait du mal.Toute l'aide que tu mets en place là ne sert à rien,tout ce que tu dis,il ne l'entend pas,tes cris,tes peurs,tes menaces,tes supplications n'ont aucun impact sur lui,ça va juste renforcer la mauvaise image qu'il a de lui et le pousser à boire encore plus.
Un MA a en plus besoin d'un bouc émissaire pour évacuer sa colère,il n'est pas rare loin de là que la conjointe soit le punching ball du MA  
Tu ne peux pas raisonner un MA qui a une logique totalement faussée.
La seule chose que tu peux faire Tortue,c'est te protéger toi de cet alcool,de cette maladie qui n'est pas la tienne et qui pourtant t’entraîne dans le noir toi aussi.
Il sait qu'il peut se soigner,il a la capacité de téléphoner pour trouver de l'aide,ce n'est pas à toi de le pousser vers les soins,c'est à lui de le vouloir.

Mais on va reparler de tout cela,tu dois avant tout bien connaitre la maladie pour comprendre pourquoi tu ne peux rien faire pour l'aider,je vais te mettre un texte pour que tu connaisses la MA;

par contre,il va falloir que tu reprennes ta vie en main et que tu vives en dehors de l'alcool,que tu sortes,que tu te fasses des plaisirs même sans lui,tu as une vie à vivre et tu n'as pas à subir les conséquences de son alcool.
Mais ça aussi on va en reparler,lis un peu les témoignages et tu vas mieux comprendre comment tu dois réagir 

quelques textes si tu as le temps de lire

 

[size=12]Aider un proche à sortir de l'alcool

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[size=12]Lettre d'un alcoolique à ses proches...

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L'ALCOOL:une drogue dure (infos sur la dépendance et la THP)

Tout d'abord merci d'avoir prit le temps de répondre à ce message.
Je vous avoue que je me sens encore plus désemparée... J'aimerais tellement qu'il soit heureux... Si moi je ne peux rien faire, j'ai peur que lui ne puisse pas le faire et que ca n'arrive jamais. C' est terrible, il se condamne lui même comme ça.

Alors, une autre question me vient à l'esprit.
Les personnes ici présente ayant un problème avec l'alcool, quel a été le déclic pour vous ?

Dans les histoires que j'ai lu, les liens copiés collés ci dessus, il est marqué que la seule chose à faire pour moi est de prendre de la distance et de me détacher de ce comportement. D'accord. Mais, pour suivre cette directive, quelle est la meilleure manière de reagir lorsque je suis en sa présence et qu'il part en vrille ? C'est à dire, changement de comportement, malaises, etc...

Parfois quand il a un coup de trop, il pense que les gens se foutent de lui et par la suite sa colère monte et il devient violent. Il a envie de frapper les personnes qu'ils croient coupables et devient violent verbalement. Pas d'insultes, mais plutôt dans sa manière de parler.

Je ressens une grande colère en lui et un grand désespoir aussi parfois. Il est né avec un trouble. Il est schizoïde. Et parfois les troubles de la personnalité génèrent des addictions.

Je te raconterai mon déclic plus tard,je dois partir bosser mais pour comment réagir face à ton ami qd il a bu,tu dois tourner les talons,ne pas discuter avec lui,va dans une autre pièce,sors de la maison,va ailleurs mais ne discute pas avec l'alcool.

Mon déclic,je l'ai eu quand un matin,j'ai vu que mon fils de 3 ans avait une balafre sous l'oeil,il se l’était faite la veille mais je ne me souvenais de rien  je me suis dit que je devenais un danger pour mon fils ou que je n’étais plus apte à le protéger à cause de l'alcool et ça m'a été intolérable.Il y a eu aussi avant des problèmes au boulot,des problèmes avec mon conjoint,le ras le bol de ne plus rien contrôler mais j'ai eu surtout très peur de perdre la garde de mon fils,ma vie se fait autour de mes enfants et je ne pouvais plus supporter cette vie de dépendance

Pour ton ami,quand il a bu,tu l'ignores,il faut qu'il remarque une différence d'attitude quand il est sobre et quand il boit,tu dois tourner les talons,partir de la maison,aller voir tes copines,n'importe quoi pour t'eloigner de l'alcool.La discussion avec un MA alcoolisé ne sert à rien si ce n'est augmenter sa colère.Le raisonner est impossible alors la seule solution,fuir l'alcool.

Mon déclic à moi à été quand j'ai vu ma vie de couple partir en vrille et ma santé aussi.

Hyper tension etc.. etc...

Et quand j'ai vu que je n'étais qu'une larve dans mon canapé.

Tu vois le déclic vient de nous les malades alcooliques.

Mon conjoint me disait mais je n'écoutais rien. (comme tout malade alcoolique)

J'étais marié avec la bouteille si je puis dire.

Alors au vu de mon expérience de malade alcoolique, hélas personne ne peux déclencher ce déclic sauf le malade lui même.

Je sais c'est dur à entendre mais je pense que c'est la réalité.

Ben au moins vous avez eu des declics vis à vis de votre entourage et de votre santé.

Je peux pas en dire autant de lui. L'autre jour il avait mal au genou, il s'est mis à boire de la vodka en disant que ca le soulagerait de la douleur. Alors que je lui proposait des dolipranes. Et avant ça il avait bu tout l'après midi.

Et lorsque l'on boit un verre tranquillement dans un bar ? Je tourne aussi les talons et je m'en vais ? Quand y'a pas d'abus ça va. Mais quand y'en a et que nous sommes à l'extérieur ?

Le déclic doit venir de lui donc... A vrai dire l'alcool c'est le sujet principal de notre vie de couple. De disputes surtout. C'est toujours le même problème pour lequel on se dispute.

J'aime cet homme à en mourir mais je transpire le désespoir je vous avoue...
L'espoir que ca s'arrange un jour commence à partir peu à peu. Je m'épuise.

Si tu veux le persuader de se soigner, tu vas effectivement t'épuiser physiquement et moralement....Il faut que tu pratiques le détachement, je vais te mette le texte, il est en haut du forum entourage, mais je vais le coller sur ton post, tu pourras mieux y réfléchir.

Le détachement...

Je voudrais préciser ici le sens précis de ce mot en alcoologie. Nous l'employons souvent pour l'entourage des malades alcooliques mais il peut être mal compris.

Dans ce cas, il a un sens très particulier. Le détachement, c'est le contraire de l'indifférence. Etre détaché ce n'est pas ne plus aimer, c'est aimer différemment, en prenant de la distance vis à vis du comportement, non de la personne. Il ne s'agit pas d'abandonner l'alcoolique mais simplement de ne plus se laisser entraîner dans les crises qu'il a suscitées, de ne plus faire les choses à sa place, qu'il s'agisse de payer ses dettes, de l'aider à ne pas perdre son boulot en mentant pour lui, de réparer ses bêtises, mais au contraire de le considérer comme responsable de sa conduite et de la manière dont il doit gérer sa maladie.
C'est reprendre notre liberté pour lui laisser la sienne.

Ce n'est pas facile, il ne faut pas se laisser submerger par la colère, le ressentiment ou les illusions. Ne pas être dupes de ses mensonges et le lui faire savoir mais sans manifester de reproches, en le laissant dans sa maladie. Il faut aussi énormément se protéger car c'est quelque chose de très dur à assumer, on se sent très vite coupable, mais il faut vous dire que c'est le seul moyen d'aider votre proche malade alcoolique à toucher son fond et à avoir enfin envie de s'en sortir. C'est aussi le seul moyen de ne pas vous laisser entraîner avec lui dans sa maladie et de ne pas devenir co dépendant.


Je te propose d'y réfléchir et de nous dire ce qui te vient en tête à cette lecture, les questions que tu te poses....

Je trouve ce texte très censé.
Merci pour votre aide.

En temps normal, j'ai beaucoup de mal à me détacher et prendre de la distance mais c'est ce que je suis en train d'essayer de faire en ce moment. Il va falloir tenir bon.

Je vous avoue aussi que ma plus grande peur c'est qu'il me quitte si je ne suis plus autant présente en sachant faire la différence entre se protéger de l'abus et refuser de le voir.

Je me sens moi-meme co-dependante de cette situation. Parfois j'ai l'impression de participer à ses vices. Lorsqu'il me demande de le dépanner pour un verre ou un cigare. Mais je ne le ferais plus. Comme chaque personne qui aime son conjoint j'ai peur des conséquences aussi.

Il n'a pas de passe temps dans lequel se réfugier. Lorsqu'il se retrouve sans argent il s'isole car la seule chose qu'il fait c'est aller se noyer dans les bars, avec ses amis qui ont tout autant de vices et de problèmes. Il n'a pas d'activité pour lui même. Ni d'autres personnes plus saines dans son entourage. Un vrai désastre. Et ils s'entraînent les uns les autres dans cette galère. Pour ma part j'ai arrêté de les fréquenter. Ce groupe d'amis est un vrai trou noir.

L'aider en me détachant, c'est le plan et je pense que je n'ai pas le choix. Meme si j'ai peur de perdre son amour. Mais je n'ai pas d'autres solutions entre les mains. J'ai déjà tout essayé.

Tu sais en tant que ancien malade alcoolique, le déclic doit venir de toi le malade.

Courage

Je suis MA depuis 30 ou 35 ans,j'ai aimé Ét perdu de nombreux compagnons à cause de la boisson. Mais malgré tout l'amour que j'ai pu leur porter c'était toujours le poison qui est sorti vainqueur. 
Sauf mon dernier compagnon, j'ai essayé de faire une cure par amour pour lui et ma fille. Mais je n'avais pas fini moi mon histoire d'amour avec l'alcool, trop confiante de mon abstinence j'ai replongé.
 Il a compris, il ne m'a rien dit, sauf il n'y a QUE TOI qui pourra t'en sortir. Il est resté avec moi pour les bons moments où je n'étais pas trop mal, Ét les moins bons il allait vivre sa vie avec ses amis , sa famille, ses envies de sorties. Tant qu'il ne m'empêchait pas de boire tout se passait bien.
C'est le diabete qui m'a rattrapé Ét qui m'a fait prendre conscience de mon problème, Voila ce qu'a été mon déclic. Quand je suis partie seule faire mes soins , je n'ai pas voulu qu'il vienne me voir, il a respecté mon choix. 
Maintenant on a enfin retrouvé une vie sereine, avec une grande indépendance, mais surtout avec un amour profond .
Tu es jeune, prend de la distance, du recul , du détachement, .prends soin de toi. Ce n'est pas ta maladie, Ét tu n'y es pour rien. Protége toi. 

la plus grande peur des co dépendants,c'est évidemment de perdre leur amour mais ne crois tu pas que l'amour est déjà perdu? le lien qui vous unit aujourd'hui est l'alcool,comme tu le dis,tout est basé sur ça et ce n'est pas une vie
Il va falloir y aller étape par étape parce que ta vie sans l'alcool va bouleverser ton univers,celui que tu t'es crée peu à peu à cause de la maladie de ton conjoint.Sans t'en rendre compte,tu es toi aussi devenue dépendante à l'alcool,pas à celui que tu bois mais à celui que tu subis et on ne quitte pas d'un coup un monde dans lequel on a vécu si longtemps.

Pour le moment,tu dois absolument te recentrer sur toi,sur ce que tu aimes faire,sur tes amis ou ta famille,tu dois refaire le lien avec toi même parce que tu t'es totalement oublié ces derniers moi et tu n'existes plus 
Donc,tu fuis l'alcool et OUI,à l'extérieur aussi.Tu ne dois plus subir les conséquences des alcoolisations de ton conjoint et tu dois retrouver une vie digne de toi.
Tu vas commencer par ça,retrouver certains plaisirs de la vie et faire blocage face à l'alcool.Tu mets ça en place et on verra ensuite pour le reste 

C'est un peu le sentiment que j'ai, effectivement, de ne plus exister. Car son addiction occupe toute ma pensée. Je ne me sens jamais sereine.

c'est la première chose à faire,trouver au moins quelques minutes où tu n'y penses pas puis tu rallongeras les minutes qui deviendront des heures où tu pourras te libérer de sa maladie.ça peut etre chez le coiffeur,durant un repas avec des amies,au cinéma,chez l'estheticienne... mais te donner les moyens et la liberté de ne pas y penser un moment.
As tu un moment dans la journée qui n'appartient qu'à toi?

Je n'ai que ça des moments à moi... Mais en plus d'être inquiète pour lui, je ne sais pas prendre soin de moi non plus. J'ai un autre soucis d'addiction: le portable. C'est un autre problème.

Tu peux nous en parler de cette addiction au portable ??? Ce peut-être important pour t'aider à dépasser tout ça....

Je pense avoir développé cette addiction durant mes études. Possiblement durant ma dépression.

L'époque dans laquelle on vit n'aide pas non plus il faut dire... Le sentiment d'ennuis face à l'information qui devient immédiate.
Mais au niveau relationnel, recevoir un message equivaux pour moi à recevoir une décharge de bien être, jusqu'à ce que ca gâte dans le temps et que je recommence à angoisser.

On se surprend à décrocher en pleine lecture lorsqu'on se remet à lire un livre. On a plus la même attention qu'avant à cause des smartphone, sans être addict pour autant.
Nous avons accès à tout. Facebook, instagram, WhatsApp, Twitter... Toutes ces applications sont des poisons pour tous le monde et détruit notre attention à petit feu. Avant j'adorais lire. Maintenant quand je lis je décroche et je m'en rend compte quelques minutes après. Je lis un livre... Puis ma pensée s'évade et pense à autre chose parce que mon attention ne se fixe plus sur une histoire. Et lorsque je m'en rend compte il est déjà trop tard. Je remet les yeux sur les phrases en réalisant que mes yeux ont lu dans le vide en tournant les pages.

J'ai conscience que je m'enfonce mais j'essaie aussi de trouver une solution pour moi. J'essaie de la mettre en œuvre.
Cette addiction est devenu un réel problème pour moi car je suis sur mon portable du réveil au coucher et je ne fais rien d'autre. Cela freine ma recherche d emploi et mon accomplissement personnel. C'est un enfer.

Pour ma part, j'ai limité volontairement les heures où j'ai mon portable avec moi....Je ne l'allume pas le matin avant 10 ou 11h, je l'éteins le temps du repas et je l'éteins vers 17h, sinon c'est invivable...Alors essaie de l'éteindre le plus souvent possible. Quand tu prends un livre, mets toi dans un endroit tranquille, bien assise, avec une boisson chaude ou non et tu te replonges dans ton bouquin sans penser à autre chose, sachant que ton portable est éteint....

Oui mais il y a un hic. Le portable sert aussi de réveil le matin :/ en fait il a prit le dessus sur tout. Satanée machine ! Voilà qu'on ne peut plus rien faire sans...

est ce que tu as ou as eu un suivi psy? ça peut aider pour les addictions aux portables aussi et puis tu as besoin d'être aidée par rapport à ton ami aussi,ce serait coup double
peut etre qu'en faisant du sport,tu reprendrais gout à la vie réelle 

J'ai pris un abonnement au sport. Je m'y étais mise parce que ça me faisait beaucoup de bien. J'y allait régulièrement. Mais comme je ne suis pas dans un bon mood j'ai un mis ca entre parenthèse. Il est temps que je reprenne une vie normale.

J'avais parlé à mon médecin de mon addiction et j'ai pas vraiment été aidée. J'attendais une réponse de sa part qui soit à la hauteur... Et au final non. Pas vraiment de proposition sérieuse.

Mais je réfléchis beaucoup. En ce moment même d'ailleurs, à une idée de stratagème à adopter pour me debarasser de ça.
Racheter un réveil. Pour ne plus garder le portable allumé toute la nuit et le regarder dès le réveils et ce, pendant plusieurs heures.
Prendre un téléphone plus ancien sur lequel on ne peut que taper des SMS pour ne pas être distraite par l'information qui passe par Google, Facebook et instagram.
Enfermer mon Android sans un coffre avec un cadenas à chiffres, pour avoir la flemme de le récupérer tellement ça risque d'être long, pour enfin passer une journée sans et faire autre chose que de le regarder.
Peut être racheter une montre, pour éviter de regarder le portable pour connaître l'heure.

En fait ça passe par décomposer les fonctions du portables qui font qu'il est devenu indispensable jusqu'à être nocif.

Pour les addictions,il faut un spécialiste,il saura te faire arrêter cette dépendance en douceur et mettre en place des stratagèmes pour ne pas en souffrir.Mais tu commences à en prendre conscience et c'est déjà le début du soin