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A propos du déclic...
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roseeleanor
tulipe noire
SHALE
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A propos du déclic...
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Ce déclic qui nous pousse enfin à trouver une solution pour arrêter l'alcool, tout le monde en parle mais il est très dur à définir, étant très différent pour chacun.
Si vous voulez parler du moment ou du pourquoi vous avez eu ce déclic ce peut être encourageant pour ceux qui ne l'ont pas encore eu.
Je mets un texte du docteur Gonnet qui en parle, en introduction à ce débat:
"En fait, un jour, un évènement va se produire dans la vie du sujet qui va mettre à bas d'un seul coup la complexe construction défensive élaborée pour pouvoir vivre avec sa dépendance. Le fragile château de cartes s'effondre. C'est le "déclic" de certains, le "toucher son fond" d'autres.
Quoi qu'il en soit, c'est un moment crucial, dramatique, mystérieux.
- crucial car à partir de là tout ce qui œuvrait dans la compulsion de répétition va être mis à bas. C'est comme si, parvenu au fond de lui, le sujet pouvait enfin trouver une assise stable sur laquelle il allait pouvoir construire.
- dramatique car bien souvent, ce n'est que lorsqu'il aura tout perdu qu'il ne pourra que gagner. Le sujet se déteste tellement qu'il va pouvoir enfin commencer à s'aimer : "soit tu te balances par la fenêtre, soit tu changes tout, mais tu ne peux plus continuer comme cela". Tout le problème, le seul et l'unique, se résume à cela: pourvu que la mort omniprésente dans l'addiction, n'empêche pas ce rendez-vous !
- mystérieux car les pires pertes, parfois, ne déclenchent aucune prise de conscience, alors qu'un incident, en apparence anodin, peut avoir cette fonction. C'est un évènement "signifiant" qui a du sens pour le sujet, et pour lui seul. Il est imprévisible pour le thérapeute et défie parfois toute analyse. Sans doute cet évènement parle-t-il parfois dans des zones très profondément refoulées de l'inconscient du sujet.
Quoiqu'il en soit, et c'est en cela que l'addictologie moderne est une des spécialités médicales les plus efficaces, lorsqu'il en est arrivé à ce stade, quelle que soit la durée, parfois le nombre de rechutes, un processus de vie d'une force fabuleuse s'est mis en marche. Il va être le moteur de tous les changements d'une vie, d'abord sans alcool, vers une vie ultérieure hors alcool où jamais l'alcool (ou tout autre produit ou comportement), le deuil en étant fait, ne sera et n'a jamais été médiateur.
Cette expérience, désormais reléguée dans son passé, l'aura grandi.
Docteur Gonnet
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: A propos du déclic...
II.5.2. LES RAISONS MENANT AU SEVRAGE Il existe peu d’étude de forte puissance et de grande qualité méthodologique : peu d’inclus, biais de sélection, population pas toujours représentative, difficulté de définir les termes, questionnaires pas toujours adaptés, multiplicité des échelles d’évaluation… Cependant les résultats principaux semblent concorder. Il semble qu’il existe trois grandes causes de sevrage : 26 - les problèmes de santé - les problèmes sociaux et économiques - la perte de contrôle (i) La santé est évoquée dans la plupart des études sur la motivation et les addictions. Les patients évoquent leur préoccupation pour la santé future plutôt que l’actuelle) [33] . Il semblerait que les conséquences néfastes de l’alcool sur la santé mais également l’envie de sentir mieux physiquement ou psychiquement poussent les patients à se sevrer [30] . Il peut s’agir d’une cascade d’évènements négatifs comme d’un événement « déclic » [20] (annonce d’une maladie grave, décès d’un proche) ou simplement la prise de conscience des dégâts produits par l’alcool. La santé mentale inquiète également les patients [32] . Cette préoccupation de la santé est non seulement retrouvée dans l’alcool [34, 30] . Mais aussi pour le tabac [33, 35] et les drogues [36] comme l’héroïne [37] . (ii) Les problèmes sociaux et économiques Cette catégorie fait référence notamment à la pression familiale, la stigmatisation et le regard social, les effets sur les autres, la grossesse (responsabilité d’un autre être)… Certaines données font penser que les inquiétudes sociales pourraient prendre encore de l’importance : dans le tabac par exemple, 70% des fumeurs admettent que les autres ont fait pression ou font pression pour qu’ils arrêtent de fumer. La responsabilité envers les autres est souvent abordée [33] . La pression de l’entourage peut ainsi constituer une source de motivation : stigmatisation sociale, pression du conjoint ou de la famille, mais aussi décision de justice [5,38,40,41] . Avec cependant plusieurs études montrant que ceux arrêtant suite à des pressions extérieures sont moins susceptibles de rester abstinents[33] . L’entourage et la peur de perdre l’épouse ou les enfants, la peur de perdre son travail (perte à la fois du lien social, de la source de rémunération et de la place dans la société) sont également retrouvés dès les premiers écrits sur les raisons menant au sevrage [38, 39] . Là encore il peut s’agir d’une cascade d’évènements négatifs (perte d’emploi besoin d’argent prostitution violences) [31] qui mènent parfois à des sevrages spontanés ou à des demandes de traitements. Ce concept de cascade négative est évoqué sous le terme populaire « toucher le fond » qui pourrait pousser certains patients au sevrage. Il peut également s’agir d’évènements positifs : mariage, rencontre, grossesse, expérience religieuse (« révélation spirituelle », « force positive » [31] ). Ou encore d’un évènement déclic déclencheur (qu’il soit positif ou négatif). Le coût est également souvent évoqué par les patients [33] . (iii) La perte de contrôle Cette notion est souvent employée dans les publications sur la motivation et les addictions que ce soit pour l’alcool ou les autres drogues [31,37,42] . La peur de violences notamment envers l’entourage proche, la peur des problèmes avec la justice, de la prison ou simplement de la perte du permis de conduire sont évoquées par les patients [47] . 27 Les expériences de « bad trip » sont d’ailleurs à plusieurs reprises évoquées comme déclic [31] . La sensation d’être « prisonnier » de la drogue [37] ou l’envie de reprendre le contrôle [33] deviennent alors source de motivation. (iv) Les barrières au traitement et au sevrage Certains patients n’ont pas accepté leurs addictions et pense que leur consommation n’est pas un problème ou veulent régler leur problème seul et ne sont donc pas dans une démarche de demande de sevrage [43] . D’autres, sont dans la phase d’ambivalence (ou contemplation) et les barrières au sevrage peuvent être nombreuses : les facteurs de risques psychosociaux (victimisation, stress, anxiété, niveau social bas, ressources financières faibles), la stigmatisation sociale et familiale, la peur du traitement lui-même et enfin le manque d’information [44] . En 1996, Schober et Anis [44] constatent que les femmes regrettent le manque de prise en charge globale spécifique (elles sont en demande d’un endroit où l’on pourrait prendre en charge leur stress, leur problèmes sociaux et leur problème addictifs) et pensent que si les prises en charges étaient mieux adaptées les demandes et les réussites de sevrage seraient plus nombreuses. Dans une étude sur les sevrages spontanés [31] , les raisons invoquées pour ne pas demander une aide professionnelle étaient la fierté, l’envie de s’en sortir seul, la peur de la stigmatisation et de la morale, l’anxiété, l’inhibition, le manque d’information ainsi que le déni. Enfin des éléments pragmatiques comme le fait de côtoyer des addicts, de continuer à fréquenter les lieux de consommations [36] , la facilité à trouver la substance [45] peuvent freiner le patient au sevrage ou le pousser à la rechute.
Voici un extrait de cette thèse
Motivations au sevrage alcoolique parmi la population de l’essai Bacloville Amandine Rivoire Milliard To cite this version: Amandine Rivoire Milliard. Motivations au sevrage alcoolique parmi la population de l’essai Bacloville. Médecine humaine et pathologie. 2014. ffdumas-01146028f
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je l'ai lu et très intéressant page 25
Voici un extrait de cette thèse
Motivations au sevrage alcoolique parmi la population de l’essai Bacloville Amandine Rivoire Milliard To cite this version: Amandine Rivoire Milliard. Motivations au sevrage alcoolique parmi la population de l’essai Bacloville. Médecine humaine et pathologie. 2014. ffdumas-01146028f
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je l'ai lu et très intéressant page 25
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Déclic et prise de conscience vont ils de pairs?
A un moment donné, on se rend compte que notre consommation n'est plus normale pour la simple et bonne raison, que l'on continue à consommer à l'instant T car on ne maîtrise plus, on en veut encore et encore....Mais pourtant, on sait inconsciemment ou pas que c'est trop et destructeur.
Alors, nous avons la prise de conscience et le déclic, on sait.... On a perdu le contrôle, l'alcool est devenue drogue car on ne SAIT plus s’arrêter.
Plein de bon sentiment, on arrête de consommer, plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois ...
Et on recommence....
Malgré tout ces bons sentiments, on y retourne, pourquoi? il n'y a pourtant pas de dépendance physique, incontrôlable ,
du coup , en toute conscience ,peut on croire et aspirer à une vie sans alcool?
A un moment donné, on se rend compte que notre consommation n'est plus normale pour la simple et bonne raison, que l'on continue à consommer à l'instant T car on ne maîtrise plus, on en veut encore et encore....Mais pourtant, on sait inconsciemment ou pas que c'est trop et destructeur.
Alors, nous avons la prise de conscience et le déclic, on sait.... On a perdu le contrôle, l'alcool est devenue drogue car on ne SAIT plus s’arrêter.
Plein de bon sentiment, on arrête de consommer, plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois ...
Et on recommence....
Malgré tout ces bons sentiments, on y retourne, pourquoi? il n'y a pourtant pas de dépendance physique, incontrôlable ,
du coup , en toute conscience ,peut on croire et aspirer à une vie sans alcool?
roseeleanor- Super Tchatcheur
- 01/09/2019
Re: A propos du déclic...
il n'y a peut etre pas de dépendance physique mais il y en a une psychologique et le mécanisme est le même :la cerveau ne fonctionne plus normalement et contre cela,on ne peut rien si on arrête pas de boire.De cette dépendance psychologique découlera la physique puis s'ensuivra la mort.
On continue de boire parce qu'on ne peut pas faire autrement,notre corps réclame pour être bien,pour ne plus être mal surtout,pour calmer cette douleur au creux du ventre,ce trou que seul l'alcool peut combler.
Le déclic,c'est comme disait une onsaidienne,quand on en a marre d'en avoir marre.... un jour,on veut vivre et ne plus se dégouter,on veut aussi pouvoir enfin contrôler sa vie.
On peut vivre sans alcool,on ne peut pas vivre sans le Controle
On continue de boire parce qu'on ne peut pas faire autrement,notre corps réclame pour être bien,pour ne plus être mal surtout,pour calmer cette douleur au creux du ventre,ce trou que seul l'alcool peut combler.
Le déclic,c'est comme disait une onsaidienne,quand on en a marre d'en avoir marre.... un jour,on veut vivre et ne plus se dégouter,on veut aussi pouvoir enfin contrôler sa vie.
On peut vivre sans alcool,on ne peut pas vivre sans le Controle
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: A propos du déclic...
J'aime ta phrase Cristal"on peut vivre sans alcool,on ne peut pas vivre sans le Controle."
Merci....
Merci....
roseeleanor- Super Tchatcheur
- 01/09/2019
Re: A propos du déclic...
c'est du vécu Quand on y réfléchit,l'alcool n'est qu'une boisson,c'est vraiment dommage de perdre sa vie pour un liquide ...
Mais bon,je dis ça en étant hors alcool,ce n'est sans doute pas aussi évident en début d'abstinence
Mais bon,je dis ça en étant hors alcool,ce n'est sans doute pas aussi évident en début d'abstinence
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: A propos du déclic...
Ce n'est pas évident, certes.Mais à mon sens ta phrase fonctionne très bien en garde fou et en résumé du "Déclic".
roseeleanor- Super Tchatcheur
- 01/09/2019
Re: A propos du déclic...
Bonjour roseeleanor,
C'est chouette que tu trouves la phrase qui te fait tilt
J'aime beaucoup aussi "Le déclic,c'est comme disait une onsaidienne,quand on en a marre d'en avoir marre...." mentionné par Cristal.
Le déclic, ça peut être la peur aussi.
Pour ma part, ça a été à un troisième rendez-vous pris avec des médecins différents,
avec en main les analyses de sang.
Les deux premiers m'avaient dit que ça craignait, qu'il fallait absolument
arrêter, que ce n'était plus possible, mais bon, c'était devenu la routine
Et puis celle là m'a dit très clairement qu'au delà de 6 mois elle ne pouvait pas
s'engager à reprendre un rendez-vous parce que c'était la dernière ligne droite.
"Vous êtes sûre"?
"Oui, et encore quand je dis 6 mois c'est le maximum, dans votre état ça
peut aller jusqu'à 6 mois, mais après c'est fini".
Douche froide, "intrusion du réel" comme on dit.
Et j'ai pris la cure, parce que je ne pouvais décidément pas arrêter seule.
Comme quoi chacun est différent hein, il y a ceux qui peuvent encore réfléchir
assez pour prendre une décision, et ceux qui ont le cerveau tellement
plein de THP qu'il n'y a que l'instinct primal de survie qui va les arrêter,
avec la peur de disparaître pour de bon.
À ta question "Déclic et prise de conscience vont ils de pairs? "
Comme tu peux le lire plus haut pour certains la prise de conscience va rendre la
consommation insupportable, pour d'autres comme moi non.
On peut avoir conscience de plein de choses, mais être dans le déni de la gravité
et de l'urgence de son propre cas ("ça n'arrive qu'aux autres").
Le truc bien, c'est que la réussite de l'arrêt ne dépend apparemment pas du
degré de gravité physique auquel on est arrivé.
Et puis après, le foie n'étant pas rancunier si on le laisse tranquille,
on a le temps de s'occuper de soi et même, on se régénère:hearth:
C'est chouette que tu trouves la phrase qui te fait tilt
J'aime beaucoup aussi "Le déclic,c'est comme disait une onsaidienne,quand on en a marre d'en avoir marre...." mentionné par Cristal.
Le déclic, ça peut être la peur aussi.
Pour ma part, ça a été à un troisième rendez-vous pris avec des médecins différents,
avec en main les analyses de sang.
Les deux premiers m'avaient dit que ça craignait, qu'il fallait absolument
arrêter, que ce n'était plus possible, mais bon, c'était devenu la routine
Et puis celle là m'a dit très clairement qu'au delà de 6 mois elle ne pouvait pas
s'engager à reprendre un rendez-vous parce que c'était la dernière ligne droite.
"Vous êtes sûre"?
"Oui, et encore quand je dis 6 mois c'est le maximum, dans votre état ça
peut aller jusqu'à 6 mois, mais après c'est fini".
Douche froide, "intrusion du réel" comme on dit.
Et j'ai pris la cure, parce que je ne pouvais décidément pas arrêter seule.
Comme quoi chacun est différent hein, il y a ceux qui peuvent encore réfléchir
assez pour prendre une décision, et ceux qui ont le cerveau tellement
plein de THP qu'il n'y a que l'instinct primal de survie qui va les arrêter,
avec la peur de disparaître pour de bon.
À ta question "Déclic et prise de conscience vont ils de pairs? "
Comme tu peux le lire plus haut pour certains la prise de conscience va rendre la
consommation insupportable, pour d'autres comme moi non.
On peut avoir conscience de plein de choses, mais être dans le déni de la gravité
et de l'urgence de son propre cas ("ça n'arrive qu'aux autres").
Le truc bien, c'est que la réussite de l'arrêt ne dépend apparemment pas du
degré de gravité physique auquel on est arrivé.
Et puis après, le foie n'étant pas rancunier si on le laisse tranquille,
on a le temps de s'occuper de soi et même, on se régénère:hearth:
Dernière édition par lolo6 le 27/10/2019, 22:55, édité 1 fois
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: A propos du déclic...
Ta réponse me plaît, encore une remise en question constructive, merci Lolo6,
roseeleanor- Super Tchatcheur
- 01/09/2019
Re: A propos du déclic...
Tant mieux alors
C'est le gros chantier d'une vie, et ici il y a tous les outils
C'est le gros chantier d'une vie, et ici il y a tous les outils
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: A propos du déclic...
Le declic Je l ai eu il y a 1 an et Je me suis inscrite sur le forum. Je me suis dit Je suis alcoolique, Je bois seule et ça ce n est pas normal.
Malou 10 08 18- Super Tchatcheur
- 17/08/2018
Re: A propos du déclic...
Prise de conscience et Déclic sont propres à chacun. Je pense que la prise de conscience peut durer des années, avant de passer au déclic.
Boire seule le soir, c'est quand même pas un truc très normal, ça j'en ai conscience depuis 2 ans, et ça fait environ 3 que je fais ça.
Alors pendant sa prise de conscience, on commence à faire des efforts, on ralentit, on fait de plus en plus de pauses (enfin variable, dès fois ça fonctionne pas toujours) et progressivement, on élimine des choses et des situations dans lesquelles on sait très bien qu'on va s'embourber. Bref, on vivote, on s'en sort, mais au final, si le problème devient relativement maîtrisé, il est toujours présent. A chacun de voir, cela peut mener au déclic, ou non. Le Déclic, je n'y suis pas encore, mais je fais de plus en plus d'efforts. Néanmoins, en ce qui me concerne il y a 2 choses: avec l'âge, je suis de plus en plus fatiguée, et ça ça m'a déjà conduit à arrêter de fumer il y a 5 ans, avec le même processus, ras-le-bol pendant 1 an avant de décider d'arrêter. Je n'ai plus jamais retouché une cigarette. Je voulais retrouver ma santé. L'autre, c'est qu'au global, quand on est là-dedans, la vie elle ne change pas beaucoup, on est rentré dans une routine où il ne se passe rien, puisque la prise de décision est affaiblie. Et on voit les années passer, et se dire que cette vie, on l'aurait peut-être pas choisie forcément si elle nous avait été présentée. Voilà, c'est pour le mode tortue, je n'ai jamais été une rapide.
Boire seule le soir, c'est quand même pas un truc très normal, ça j'en ai conscience depuis 2 ans, et ça fait environ 3 que je fais ça.
Alors pendant sa prise de conscience, on commence à faire des efforts, on ralentit, on fait de plus en plus de pauses (enfin variable, dès fois ça fonctionne pas toujours) et progressivement, on élimine des choses et des situations dans lesquelles on sait très bien qu'on va s'embourber. Bref, on vivote, on s'en sort, mais au final, si le problème devient relativement maîtrisé, il est toujours présent. A chacun de voir, cela peut mener au déclic, ou non. Le Déclic, je n'y suis pas encore, mais je fais de plus en plus d'efforts. Néanmoins, en ce qui me concerne il y a 2 choses: avec l'âge, je suis de plus en plus fatiguée, et ça ça m'a déjà conduit à arrêter de fumer il y a 5 ans, avec le même processus, ras-le-bol pendant 1 an avant de décider d'arrêter. Je n'ai plus jamais retouché une cigarette. Je voulais retrouver ma santé. L'autre, c'est qu'au global, quand on est là-dedans, la vie elle ne change pas beaucoup, on est rentré dans une routine où il ne se passe rien, puisque la prise de décision est affaiblie. Et on voit les années passer, et se dire que cette vie, on l'aurait peut-être pas choisie forcément si elle nous avait été présentée. Voilà, c'est pour le mode tortue, je n'ai jamais été une rapide.
Marjokat- Arrivant
- 05/11/2019
Re: A propos du déclic...
Bonjour Majorka,
Bienvenue sur le forum, tu sais que tu peux ouvrir un post A ton nom Ét on te suivra dans ta démarche .
T'inquiète pas le déclic , c'est certain il viendra, d'abord par la détermination de vouloir se sortir de cette addiction destructrice de santé et de vie tout simplement . L'alcool ne ressoud rien, au contraire il ne fait qu'empirer les choses bien souvent.
Mais n'attends pas trop longtemps l'horloge de la vie tourne vite, et surtout ne te fais pas rattraper par la maladie .
Au plaisir de te lire
Bienvenue sur le forum, tu sais que tu peux ouvrir un post A ton nom Ét on te suivra dans ta démarche .
T'inquiète pas le déclic , c'est certain il viendra, d'abord par la détermination de vouloir se sortir de cette addiction destructrice de santé et de vie tout simplement . L'alcool ne ressoud rien, au contraire il ne fait qu'empirer les choses bien souvent.
Mais n'attends pas trop longtemps l'horloge de la vie tourne vite, et surtout ne te fais pas rattraper par la maladie .
Au plaisir de te lire
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Merci Tulipe pour tes bons mots. Peux-tu me dire dans quel partie du forum je dois ouvrir ce post? Merci.
Marjokat- Arrivant
- 05/11/2019
Re: A propos du déclic...
Je suis pas douée avec ma tablette, mais tu vas soit dans le forum visible au public ou sinon il n'y a un qui n'est visible que par les membres, tu choisis celui qui te plait.
Je t'aurai bien mis un lien mais je ne sais pas encore faire les copiers colles Ét dans le non visible il y a malades alcooliques je crois de mémoire
Alors A tout de suite de te lire
Je t'aurai bien mis un lien mais je ne sais pas encore faire les copiers colles Ét dans le non visible il y a malades alcooliques je crois de mémoire
Alors A tout de suite de te lire
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Tu vas d'abord dans forum principaux, puis malades alcooliques ou abstinents , soit le visible ou pas ok?
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Et puis si tu n'y arrives pas, continue ici cristal s'occupera de tout déplacer .
Plusieurs membres ont du mal à se repérer au début, c'est pas grave.
Déjà tu es en train de sortir du déni , sais tu que c'est une maladie et qu'il est bien plus difficile d'arrêter l'alcool que le tabac.
Tu consommes beaucoup, de temps en temps où tous les jours ?
Ici personne ne juge, on est tous des malades alcooliques. Ét on essaye tous à notre rythme à nous sortir de cette addiction
Plusieurs membres ont du mal à se repérer au début, c'est pas grave.
Déjà tu es en train de sortir du déni , sais tu que c'est une maladie et qu'il est bien plus difficile d'arrêter l'alcool que le tabac.
Tu consommes beaucoup, de temps en temps où tous les jours ?
Ici personne ne juge, on est tous des malades alcooliques. Ét on essaye tous à notre rythme à nous sortir de cette addiction
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Ok, c'est clair, je pense plutôt aller dans le "Invisible". Je pourrais en dire un peu plus sur mon ressenti, car sur le pourquoi j'en suis arrivée là, si j'ai des pistes, je n'ai aucune certitude. C'est ballot.
Marjokat- Arrivant
- 05/11/2019
Re: A propos du déclic...
Oui invisible je te comprends , si tu veux poses moi des questions je connais un peu sur le sujet. Il ciste des centres appelés CSAPA se sont des professionnels , moi j'y suis allee, puis j'ai decide de faire une cure dans un hopital où il y avait un service d'addictologie, mais il y a d'autres possibilités
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Je n'ai pas pris ma dès vision de suite, et puis j'ai été diagnostiqué diabétique et la j'y suis allee d'office.
Faire une cure de 2 semaines généralement c'est le mieux. Tu suis ?
Faire une cure de 2 semaines généralement c'est le mieux. Tu suis ?
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Regardes dans ma signature tu vas voir un lien tu cliques dessus et la tu trouves les adresses de CSAPA de France Ét il y en a plein sur Paris et banlieue
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
La certitude...mais ça va te changer la vie, tu vas renaître, revivre. Adieu les gueules de bois, les trous noirs, les disputes, la course pour chercher ton alcool , tous les problèmes de santé , ca c'est une sacrée certitude
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Prends ton temps, suis ton rythme, nous on est là pour t'aider parce qu'on est tous passé par la...vouloir être Libre et revivre
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
Majorka reste avec nous je vois cristal sur le forum...elle va t'ouvrir un post dans invisible au public
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: A propos du déclic...
bonsoir Majorka et bienvenue sur onsaide,tu peux ouvrir un post à toi dans la rubrique qui s'intitule "forum non visible d' l'extérieur" puis tu vas dans "malades alcooliques" et tu cliques sur "nouveau" pour ouvrir ton nouveau fil,si tu n'y arrives pas,tu me dis et je transférerai ton post là bas.
On est tous un peu perdu quand on commence sur le forum mais on s'y retrouve après
On est tous un peu perdu quand on commence sur le forum mais on s'y retrouve après
cristal- Admin
- 01/01/2009
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