Ma vie s'effondre ....

Dans notre toute petite enfance, il peut effectivement n'y avoir aucune situation impactante pour l'enfant, mais ce dernier a pu en vivre une comme un rejet... Pour moi, ça a été la naissance de ma petite soeur, toujours malade et qui a accaparée mes parents au point que je me suis sentie réjetée....

balou a écrit:Je ne sais pas si seul tu trouveras la solution.

Je pense qu'il te faut l'aide d'un professionnel avec qui tu te sentiras en confiance.

Je te recommanderai de voir avec un psy, la chose sérieusement.

Seul, non, tu as raison.

Je suis suivi par un psy régulièrement (1 fois par semaine) depuis 1 an environ: jusqu'à maintenant, je n'ai pas beaucoup progressé, mais il faut dire que l'alcool ne m'a beaucoup aidé, boire avant d'aller chez son psy comme ces dernier temps, c'est pas top  .

Nouvelle discussion avec mon père ce matin: il n'y a pas de secret de famille enfouie, pas de crise de couple, pour lui ils ont vécu normalement. Il reconnait à peine une surprotection, un dépendance de ma mère à SON enfant.
Pour lui, ils ont juste agit pour me donner le plus de chance possible et le maximum pour mon bonheur, ce qui est normal et ce que tous les parents devraient faire selon mon Père.
Il m'ont eu tard (vers 35 ans) et la seule chose que j'ai appris, c'est que c'était plutôt mon Père qui n'était pas prêt, et même s'il me dit que les raisons étaient uniquement matériel (ils habitaient un tout petit appartement dans Paris), je pense qu'il avait peur du changement.
Mais bon, je ne crois pas que je doive absolument me focaliser la dessus: mes parents sont agés, ce n'est pas la même génération, et on élevait pas les enfants de la même façon à l'époque, ils ont fait comme tous les parents, ce qu'ils ont pu, et je n'ai pas de reproches à leurs faire  .
Maintenant, comme me la dit mon père, regarder en arrière n'est pas le plus important, il faut que je regarde devant, je ne pourrais pas changer le passé, mais comme je lui ai répondu, il est important de savoir ce qui a pu m'amener à devenir alcoolique, ne serait-ce que pour comprendre, et s'il y a des choses que je dois changer, le faire, car les mêmes causes produisent les mêmes effets (en physique en tout cas).

tu sais comment j'ai su qu'il y avait un truc qui a cloché dans mon enfance? et bien en vivant normalement mon abstinence et en essayant de comprendre certaines de mes réactions violentes qui n'auraient pas du être aussi violentes.Un mot de quelqu'un,une situation qui me mettait très mal,une déprime non justifiée et je comprenais que quelque chose m'avait heurté et c'est à ce moment que j'essayais de comprendre pourquoi je l'avais si mal pris et souvent,j'ai compris et remis les choses dans le bon ordre mais je n'etais pas seule,j’étais avec une personne de confiance qui me pointait du doigt où ma réaction n'allait pas.C'est le role du psy justement.
Après, l'enfance peut être très heureuse mais le petit enfant peu avoir eu une interprétation faussée de ce qu'il a vécu.
J'ai eu aussi une enfance très protégée,trop car une fois adulte,je ne savais rien faire,mon père a toujours tout fait pour moi  il pensait bien faire mais bon,le fond du problème ne venait pas de là.
Ce que je veux dire,c'est que tu n'as pas besoin d'aller pêcher des infos pour savoir ce que tu as vécu,continue à vivre normalement ta vie sans alcool et si tu sens que quelque chose te mine,que tu es soudainement mal dans ta peau,essaye de voir ce qui a pu te rendre mal,c'est de cette façon que tu sauras qu'il y a une faille qui n'est pas résolue.Et pour la réperer,il suffit parfois juste de la repérer pour qu'elle se règle d'elle même,avec tes yeux d'adulte lucide 

Je me suis posée certaines questions
- a quel âge j'ai eu ma première cuite, 
- comment je buvais ? la fête était elle la vraie raison de ma consommation?
- à quoi correspondait les périodes ou je picolais
- quelles étaient mes frustrations? (travail famille)
-

J'apprends beaucoup grâce à vos interrogations et réponses sur l'enfance, je vous remercie. Ce forum est génial. Cela peut te paraitre inadéquat Le Chat que j'exprime ceci ici (car ce fil est ton appel à l'aide), mais le dialogue me sert aussi :-) Bravo à toi Le Chat, continue tes démarches d'abstinence ! :-)

ce qui fait la richesse d'un forum,ce sont justement ces échanges qui permettent parfois de faire tilt et d'enfin comprendre des choses qui restaient sans réponse.J'avoue que ce qui m'a le plus parlé,ce sont les histoires des autres,c'est à travers leur questionnement ou leur vision des choses que j'ai pu me comprendre aussi bien ,encore plus que sur mon propre fil

LeChat as-tu des frères et des soeurs et si oui, quelle est ta place dans la fratrie ?

SHALE a écrit:LeChat as-tu des frères et des soeurs et si oui, quelle est ta place dans la fratrie ?

Non, je suis fils unique, et petit fils unique (du moins du côté paternel, et c'est pour cela que ma grand-mère qui m'a profondément aimé a été importante pour moi).
Idem pour ma femme ....

On est content d'avoir eu 2 enfants (1 garçon, 1 fille en plus ), même si ma femme en ayant conscience de me problèmes d'alcool à l'époque, n'aurait certainement pas voulu prendre le risque d'avoir un 2ème enfant .... mais maintenant, elle très contente, et l'aime beaucoup, la petite princesse  )

J'avais l'impression que tu étais fils unique, mais je préfèrais le vérifier tout de même...tu n'as donc pas eu de rivalité pour partager l'amour de tes parents, mais pourtant il y a quelque chose qui s'est passé que tu as, toi, vécu comme un rejet ou un abandon, qui s'est même sans doute renouvelée plusieurs fois, pour tes parents c'était sans doute pour bien faire, pour toi tu ne l'as sans doute pas vécu de cette façon..Si quelque chose s'est passée c'était au niveau du sevrage, peut-être était-il trop rapide, mal vécu de ta part, bref il y a eu un conflit sans doute fantasmé pour toi mais qui a tout de même causé des dégâts...C'est une recherche qu'il faudrait faire mais avec un psy, pas tout seul...

Oui c'est clair, je vais rajouter ce sujet sur la liste des points à voir avec ma psy à la rentrée 

Ces derniers jours, j'ai un peu l'impression d'avoir le cerveau en ébullition, je passe par toutes les émotions, des projets commencent à émerger, des envies ...

Je commence à réfléchir à ma rentrée et ce que je dois faire: semaine de vacances avec mon fils (j'ai réservé des places pour le palais de la découverte, et je pense lui proposer d'aller visiter les catacombes, je ne l'ai jamais fait), examens médicaux, papier à renvoyer, voir commencer à identifier ce que je veux faire comme travail (les sociétés, s'il y a des postes ouverts intéressants ...).

Depuis hier, je commence aussi à regarder les appartements plus précisément, mais aussi, comme suggéré ici, sur une éventuelle post-cure en Octobre. Ca va être une période difficile et compliquée, cela peut-être aussi une bonne idée de se mettre à l'abris, de réfléchir après quelques moi d'abstinence et de faire le point.
J'ai même repéré un établissement à Fond-Romeux, qui me semble pas mal, plutôt sportif: je vais peut-être appelé demain pour avoir plus d'information....

Font Romeu et les alentours

LeChat a écrit:Oui c'est clair, je vais rajouter ce sujet sur la liste des points à voir avec ma psy à la rentrée 

Ces derniers jours, j'ai un peu l'impression d'avoir le cerveau en ébullition, je passe par toutes les émotions, des projets commencent à émerger, des envies ...

Je commence à réfléchir à ma rentrée et ce que je dois faire: semaine de vacances avec mon fils (j'ai réservé des places pour le palais de la découverte, et je pense lui proposer d'aller visiter les catacombes, je ne l'ai jamais fait), examens médicaux, papier à renvoyer, voir commencer à identifier ce que je veux faire comme travail (les sociétés, s'il y a des postes ouverts intéressants ...).

Depuis hier, je commence aussi à regarder les appartements plus précisément, mais aussi, comme suggéré ici, sur une éventuelle post-cure en Octobre. Ca va être une période difficile et compliquée, cela peut-être aussi une bonne idée de se mettre à l'abris, de réfléchir après quelques moi d'abstinence et de faire le point.
J'ai même repéré un établissement à Fond-Romeux, qui me semble pas mal, plutôt sportif: je vais peut-être appelé demain pour avoir plus d'information....

et interesse toi à la façon dont se passe la rentrée scolaire, les papiers, les fournitures... vois avec ta femme comment partager les responsabilités (pas pour la retrouver et l'aider mais pour faire ta part du "boulot")

Pour la rentrée scolaire (fourniture, inscriptions sports), c'est déjà fait, mais il y aura certainement d'autres choses à s'occuper !

Petit retour à la réalité ce soir.
Je regarde un film avec mon père (pas passionnant) quand d'un seul coup il se met à renifler. Il me demande "tu ne sens pas comme une odeur ?? Ça sent un peu comme le parfum), je lui répond que non, je ne sais rien.
Il tourne un peu, cherche d'où vient l'odeur et me demande: "Tu n'as pas bu au moins ? T'as pas craqué ?", Je lui répond que non, je n'ai pas bu, "Tu me le dirais ?", Oui mais je n'ai pas bu ... Je le sens contrarié ensuite.

Je suis monté chercher l'éthylotest que j'avais amené, je l'ai testé  1 ou 2 fois avant (il n'est pas très fiable, il indique parfois des valeurs faibles alors que je n'ai rien bu, je soupçonne la cigarette électronique de perturber son fonctionnement) puis je lui montre le résultat, pour lui dire qu'il ne doit pas y avoir d’ambiguïté: Il regarde et me dit "Excuses-moi, c'est pas que je ne veux pas avoir confiance, mais avec tout ce que tu m'as raconté", je lui répond que c'est normal, qu'il n'y a pas de soucis ...

Voilà, je ne lui en veux pas, c'est normal, on en peut pas effacer tous ses mensonges en 1 semaine ...

Et j'ai pensé aussitôt à ma femme, qui elle a vécu quotidiennement mon alcoolisme et mes mensonges, il faudra beaucoup de temps pour que la confiance revienne, si un jour elle revient et qu'elle arrive à dépasser ses angoisses d'une rechute.

Comme le rappelle la prière des AA: "Donnes moi la sérénité d'accepter que je ne peux changer, le courage de changer celle que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence".
Je ne peux changer la crainte et l’appréhension des autres, c'est à eux de le faire. Par contre je peux changer en ne prenant pas le premier verre... 

Étrangement, je me sens un peu apaisé

tu fais bien.

Mais ne faut il pars que tu rompre avec ta famille;

Il se peut et je ne suis pas psy, que justement cela gave ta femme.

Je me permet de te parler franco

car moi c'est qui m'a fait sortir de l'alcool tu as ta vie maintenant

tes parents sont des grands parents maintenant, sans plus ni moins


Je me permet de dire cela car je crois deviner que tes parents sont importants, et maintenant tu as as vie d'homme

balou a écrit:

Mais ne faut il pars que tu rompre avec ta famille;

Il se peut et je ne suis pas psy, que justement cela gave ta femme.

rompre... c'est un peu trop mais prendre la distance raisonnable!

(j'ai été marié à un fils unique et c'était terrible pour moi. Ses parents passaient avant notre construction de couple qui d'ailleurs ne s'est jamais construit pour cause de ménage à trois)

Étrangement, je me sens un peu apaisé

tu es enfin en accord avec toi même,tu n'as plus rien à te reprocher,tu es lucide sur tout et sans aucune culpabilité d'avoir bu,c'est énorme pour nous et ça nous donne un sentiment de liberté et un soulagement énorme

Mais ce qui nous colle à la peau durant longtemps,c'est ce soupçon de la part des autres qui nous ont si souvent vu alcoolisé,je me souviens d'une phrase de mon conjoint avec qui je suis séparée mais avec qui je suis restée très poche "tu as replongé?" tout ça parce que je vivais un moment très dur dans ma vie;il a automatiquement imaginé que j'avais repris l'alcool alors que cela faisait plus d'un an que je ne buvais plus  Mais ce qui compte,c'est ce que nous nous pensons de nous,être bien avec soi,être en osmose sans plus jamais avoir honte de soi,c'est un luxe que l'on savoure un peu plus chaque jour 

Bonjour à tous, 

Petit message du matin avant mon footing matinal 

Journée calme avec ses hauts et ses bas: Envie 0.
Moment de blues hier soir, à repenser à ma situation: certainement l'approche du retour et des "retrouvailles" Dimanche prochain...

J'avais peur de mal dormir, donc j'ai pris un demi valium qui traînait (ce qui fera 2 en tout en 10j): mauvaise nuit avec réveil à 4H30 et difficulté à me rendormir (avec la tête et mes pensées qui se remettent à tourner): je crois que le Valium ne m'aide pas du tout à regagner un sommeil calme 

Du coup, je gamberge dans mon lit, me mets à penser à la façon dont cela va se passer Dimanche, le retour, puis nécessairement un moment de discussion après ces vacances séparés. Je me fais 1000 scénarios, j'interprète, je sur-interprète, j'imagine ....
Ce n'est pas bon car d'expérience, rien dans ce domaine ne s'est passé comme je l'avais prévu 

J'essaye de me rendormir avec l'idée de lui écrire un message avant son retour pour poser à plat mes états d'âmes: je sais que c'est toujours plus difficile en tête à tête, l'émotion de la situation de mon côté, me bloque un peu et me limite dans ce que je veux exprimer.
Du coup, je me mets à réfléchir à ce que je pourrais écrire (et ça facilité pas mon endormissement ) et la façon de tourner mes mots:
- Ne pas parler de nous au sens couple, mais au sens famille en incluant bien les enfants (ce qui est vrai)
- Me recentrer sur mon état: je vais mieux, ce temps m'a permis de clarifier la situation et de parler à mes parents comme je ne l'avais fait, mes projets (même s'ils restent vaguent aller voir un pote à Stockholm)
- Ne pas parler pour elle, ne pas me projeter à sa place, elle me dira ce qu'elle ressent elle-même, si elle le souhaite
- Evoquer le fait que je souhaite d'avantage "m'impliquer" dans la famille: participer plus activement à la rénovation/choix sur la future maison (même si je ne suis pas dans son projet de déménagement), accompagner mon fils pour ses matchs de hand, proposer ma participation s'il y a sorties scolaires de ma fille ...
- Lui dire que si je n'ai pas appeler, ce n'est pas parce que je ne pensais pas à eux, mais parce que je souhaitais respecter son calme et ses vacances
- Lui demander de na pas répondre nécessairement à ce message

Ce matin, je me rends compte que c'est un peu brouillon, et peut-être trop tôt: de toute façon, si je fais quelque chose, je prendrai le temps de bien relire cette fois avant d'envoyer ....

Allez, il faut que je mette mes running !

Bonjour
Très bien tout ça . oublie pas de lui dire pour Tes soins, TA future éventuelle post cure...faut l'informer aussi et surtout de ce côté la tune penses pas?

gamberger, interpréter, visualiser... sur un retour que tu ne maîtrises pas... épuisant 

Lui écrire une lettre oui évidemment! Lui dire que tu respectes sa décision même si elle te fait mal. 

Oui il va falloir mettre de l'ordre dans tes idées, en pensant à toi d'abord et ensuite lui indiquer que tu veux t'impliquer dans la vie familiale pour réussir cette séparation pour tes enfants.

Après...

Oui c'est une bonne idée d'évoquer mon traitement et suivi !

D'ailleurs, plus j'avance et plus je me dis que l'idée d'une post-cure serait bien adapté dans mon contexte actuel.

je me pose quand même quelques questions...

A quel moment est-ce le mieux pour faire une post-cure ? Combien de temps après la cure ?

Dans ma situation, j'espère être toujours abstinent lors de l'entrée en post-cure: Est-ce que dans ce cas il faut viser certains établissements particuliers ?

Dans l'ordre de priorité, voici ce que je recherche:
- Qualité de l'encadrement, soins et suivi
- Activités sportives
- Cadre
- Hébergement

J'ai repéré plusieurs centres:
- Val Pyrennés à Font Romeu: site sympa, très axé sport (test de capacité, rando ...) mais je n'ai trouvé de retour sur les soins...
- Centre Alpha à Royan: approche PNL (apparemment on accroche et c'est génial ou on accroche pas ...), bien situé à côté de la plage, mais certains retours pointent une ambiance délétère et une direction un peu abrupte ...
- Saint Galmier: à priori, pas mal de bon retours ....

J'ai lu la section dans Base de données, mais si vous avez des propositions, je suis preneur !

@+

chiffounette a écrit:gamberger, interpréter, visualiser... sur un retour que tu ne maîtrises pas... épuisant 

Lui écrire une lettre oui évidemment! Lui dire que tu respectes sa décision même si elle te fait mal. 

Oui il va falloir mettre de l'ordre dans tes idées, en pensant à toi d'abord et ensuite lui indiquer que tu veux t'impliquer dans la vie familiale pour réussir cette séparation pour tes enfants.

Après...

Oui je suis d'accord avec toi, c'est épuisant ...

En théorie, tu as raison et je comprends, mais pour le moment, soyons franc, je n'arrive pas à faire le deuil de la rupture, cela aussi prends du temps. J'arrive parfois à accepter la séparation physique, mais au fond de moi-même, pas la rupture ou le divorce.

Peut-être qu'à son retour elle va enclencher la procédure et ça me fera mal, peut-être pas ... on verra.

J'essaye autant que je suis capable de dissocier l'arrêt de l'alcool et la rupture, l'alcool je suis à être acteur et à décider, la rupture ne dépend pas que de moi .... C'est difficile d'accepter les choses qu'on ne peut PAS changer ... sa demande du temps, et je suis encore bien jeune dans ma nouvelle vie ...

J'essaye aussi autant que possible de ne penser qu'au moment présent, et à ne faire que des projets dont je suis seul "décideur".... pas facile non plus.

Je comprends que de courir plusieurs lièvres à la fois peut-être néfaste, inutile et contre-productif..
Mais une chose devient certaine pour moi: quelque soit l'évolution de l'histoire, l'alcool ne m'aidera pas, donc je vais essayer de rester abstinent.
Mais situation n'est pas facile à vivre, mais d'autres l'ont vécu avant moi et s'en sont sortis, d'autres la vivront certainement un jour et j'espère qu'il s'en sortiront !

Bonjour Le Chat, je vois que ta tête vrombit et c'est très fatigant. Comme tu le dis si bien tu pourras bien imaginer tous les scénarios possibles cela se passera encore autrement. Il y a des livres très intéressants sur Vivre le moment présent. Cela peut sembler possible mais c'est très difficile (à mon avis). Tu peux lire aussi les 4 accords Toltèques. En fait tu as déjà découvert naturellement ce qui te faisait du bien : t'occuper de ton corps. Se recentrer sur son corps, sa respiration, ses sensations aident à arrêter le mental.
Mon mari a fait une post cure à Virac en Ardèche. Il n'en a pas été mécontent même si cela montait et descendait au niveau de sa motivation. De toute façon le travail c'est toi qui le fera sur toi même. 
En ce qui concerne ton épouse, l'éloignement a du lui faire du bien et il n'est pas impossible que vous puissiez entamer dans quelques temps une nouvelle histoire. La confiance revient avec le temps. Ce sont les actes qui compte. Pour l'instant la priorité c'est TOI. 
Ecrire est une bonne solution car on peut peser ses mots et la personne en face peut relire. 
Je te sens, fatigué, certes, mais dans une dynamique de changement et de rencontre avec toi même. Je suis très optimiste.

N'essaie pas d'imaginer ce qui va se passer, tu ne sais pas lire l'avenir, alors ne te prends pas la tête, attends et tu verras bien...Essaie de faire de la relaxation quand le petit vélo se met à tourner dans ta tête....
Pour les centres de post cures, pour ma part, j'ai fait ma cure et post cure dans le même centre au SHALE. Ce centre n'existe plus mais il y en a deux autres semblables :le Calme à Illiers et l'autre Calme à Cabris, dans le sud...Par contre le suivi psy est au top, mais il n'y a pas d'activité sportive...

LeChat a écrit:Oui c'est une bonne idée d'évoquer mon traitement et suivi !

D'ailleurs, plus j'avance et plus je me dis que l'idée d'une post-cure serait bien adapté dans mon contexte actuel.

je me pose quand même quelques questions...

A quel moment est-ce le mieux pour faire une post-cure ? Combien de temps après la cure ?

Dans ma situation, j'espère être toujours abstinent lors de l'entrée en post-cure: Est-ce que dans ce cas il faut viser certains établissements particuliers ?

Dans l'ordre de priorité, voici ce que je recherche:
- Qualité de l'encadrement, soins et suivi
- Activités sportives
- Cadre
- Hébergement

J'ai repéré plusieurs centres:
- Val Pyrennés à Font Romeu: site sympa, très axé sport (test de capacité, rando ...) mais je n'ai trouvé de retour sur les soins...
- Centre Alpha à Royan: approche PNL (apparemment on accroche et c'est génial ou on accroche pas ...), bien situé à côté de la plage, mais certains retours pointent une ambiance délétère et une direction un peu abrupte ...
- Saint Galmier: à priori, pas mal de bon retours ....

J'ai lu la section dans Base de données, mais si vous avez des propositions, je suis preneur !

@+

euh une post cure a pour but de consolider une abstinence ... le j'espère n'a pas lieu d'être!! le "je vais essayer de rester abstinent"

Alors là je fais sonner toutes les alarmes du forum!!!


Tu es en train de préparer une rechute. On a tellement l'habitude qu'on voit, sent les défaillances arriver.

ALORS PRIMO TU N AS PAS FAIT TOUT CE CHEMIN POUR TOUT GACHER. 
DEUXIO : tu te décevrais 
TERTIO : y a pas de tertio tu ne bois pas et tu t'accroches au forum à chaque instant, il y aura quelqu'un!!!


oui c'est dur de tenir mais tu n'as pas le choix! un verre et tu reviens au point de départ. 


Tu as la trouille du divorce, normal, mais une vie cela se reconstruit, et tu as tes gamins.

D'autre part depuis quand exactement tu n'as pas bu? J'ai l'impression que tu arrives à un moment d'abstinence compliqué à passer parce que tu n'as pas fabriqué suffisamment d'endorphine pour compenser celles apportées par l'alcool. Ton écriture est celle d'une personne en pleine déprime.

Je n'ai pas fait de cure et de post cure mais d'après les témoignages, la post cure suit souvent immédiatement la cure. Mais la post cure est urgente là
A mon sens il faut être un peu "cortiqué" pour adhérer à la PNL. Je pense que cela peut le faire pour toi.

Coucou Vmarguerite, tu es tellement bienveillante et en particulier pour ton mari, que vous avez pu reconstruire. Le problème c'est que toutes les femmes n'ont pas ta patience. Alors je serais plus modérée sur les possibilités du futur du couple.

Courage on t'accompagne

@VMARGUERITE: Merci pour ton message qui apporte un brin d'optimisme. Il serait plus sain d'admettre la rupture/divorce et d'avoir une bonne surprise que le contraire, mais actuellement, ça fait du bien à entendre. Je reste focaliser sur le MOI.

@SHALE: Je crois qu’effectivement il faudrait que je re-pratique les exercices de relaxation appris en cure. J'ai aussi entendu grand bien des centres CALME, ils sont sur ma liste. De toute façon, j'en discuterai avec ma psychiatre du CAPSA, mais je ne la revois pas avant début Septembre (vacances en ce moment ...à

@Chiffounette: J'ai utilisé le verbe "espérer" car je reconnais ma faiblesse devant l'alcool, mais ça ne représente pas ma motivation et détermination . Cela fait exactement 3,5 mois d'abstinence, dont 20 jours en dehors de la cure. J'en suis à 2 semaines sur mon lieu de résidence, et c'est la première fois en plus de 10 ans d'alcoolisme que je n'ai pas consommé (pourtant, comme d'habitude, j'aurai pu...): je dois reconnaître que j'en tire une petite fierté  . Mais je reste vigilant et humble devant l'alcool, après ma 1ère cure, j'avais fait preuve de trop de confiance et pas mis les outils nécessaires en place.
Par contre, je reconnais la déprime: elle n'est pas lié au manque d'alcool, elle est liée à la rupture/divorce possible, et oui j'ai la trouille ! J'ai peur de me retrouver seul, j'ai peur de ne plus vivre avec elle, j'ai peur qu'elle trouve quelqu'un d'autre (je suis franc), bref, je suis dans l'angoisse.
Je sais qu'elle ne m'oubliera jamais car on a passé 30 ans ensemble, que je reste le père de ses enfants, et qu'elle tient à moi, même si ce n'est plus de l'amour.
Je sais que cette attitude est dangereuse, certains se sont mis à boire après une rupture alors pour un alcoolique, mais je n'arrive pas à me contrôler sur ce sujet: j'aimerai pouvoir tourner la page et me concentrer uniquement sur moi, mais je n'en suis pas capable actuellement, je peux juste reconnaître que je ne suis pas assez fort ... Donc je vis avec, le temps fera certainement son effet, mais pour le moment c'est ce point qui est dur à vivre...