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De nouveaux risque, dur période

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Message  mamy_riri 14/5/2009, 23:03

Bien le bonjour à tous, et aussi à tex qui j'ai vu m'a demandé lundi comment j'allais.

En ce moment rien ne va bien mais je m'accroche. J'ai réussi à parlé à ma psychologue de ces souvenirs qui remontent, de pourquoi ils remontent maintenant( pour ceux qui saurais pas tout, après l'alcool je suis tombé dans une dépendance affective qui c'est terminée il n'y a pas si longtemps que ça). A chaque nouveau souvenir qui remonte c'est comme si je le revivais une 2ème fois. Certains souvenirs sont vraiment très lourd au point de souhaité n'avoir jamais existé ni réussi à sortir des dépendances. Au point aussi dès fois de m'en vouloir presque d'avoir été de boire. Et cette fameuse phrase qu'on connait tous:"juste un verre sa peut pas faire de mal, allez juste un!" Ces souvenirs sont tous traumatisant et ceux qui ne le sont pas sont écœurant et douloureux, dont la scène( je vais pas trop m'y étalé) ou j'ai sauté dans les bras de mon père et été engueuler, grondé et menacer d'être puni si je recommençais. Mon père est handicapé, mais sa ne justifie rien. Ils auraient du m'expliquer la situation ou me dire: attend que ton père soit assis pour te jeté dans ses bras ou vas-y plus doucement. Au lieu de ça on m'a traité comme un danger malsain pour mon père.

J'arrive à parlé de tout mais le sujet le plus dure à aborder avec ma psychologue a été ma 2ème personnalités. C'était plus dur car ça revenait à avoué mes envies de meurtres, les autres envies ou j'ai voulu prendre un couteau descendre dans la rue et tué tous ceux qui croisaient ma route avant de m'auto-poignardé. Ce qui était dure était d'enlevé ce terrain:" je en dis rien ou cas ou sa déraperai". J'ai pu enlevé définitivement ce ou cas ou. Avec ma mère je me comporte toujours autant hypocrite mais pas pour elle, pour tout bêtement évité les reproches de la famille qui sont je trouve déplacé et pas toujours gentil. Je l'ai appelé pour lui souhaité bonne fête des mères mais j'en avais aucune envie. J'ai découvert sur mon passé, que mes sœurs n'ont apparemment aucune conscience de ce qu'il ce passait réellement à la maison ni de la maltraitance que j'ai eu. De plus ma mère a tenté de me "formaté" à l'image qu'elle se faisait de la petite fille parfaite dès ma naissance voir même lorsqu'elle était enceinte et dépressive. Je me dis que lors de la préméditation de mon suicide datant de 3ans maintenant, je serais morte sans savoir complètement pourquoi je me sentais si mal ni pourquoi je mourrais. J'ai relu en partie ma " lettre d'adieu" qui est un vrai roman de plusieurs cahiers écrits à la main. Le plus flippant c'est que je ne parle pas de ma mère, seulement d'une certaine vérité qui doit être su, de sacrifice et de "mon propre meurtre" qui est la manière dont je parle de mon suicide. Je n'utilise jamais ce mot, et je vais encore plus loin. Sachant que je m'ouvrirais les veines j'ai même écrit ce que je penserais en mourant et ce que je ressentirais en regardant mon sang se vidé. Assez étrange comme truc.

Suite a la remontée de souvenir, mon interactivité déborde. Je peux à peine la contenir et j'ai toujours des problèmes de santé qui me rendent dingue à ne pas vouloir guérir. Ma concentration me lâche régulièrement. Mes notes en Anglais s'effondrent mais elles se maintiennent pour les autres matières alors c'est pas la grande catastrophe. Mes impulsivités qui vont avec l'hyperactivité débordent, mais je contiens et garde encore le contrôle. Je suis toujours célibataire et ça commence à me peser. On s'intéresse à moi mais mon cœur est incapable d'aimer qui que ce soit. Ma confiance en moi qui avait été ébranlé suite a la rupture amoureuse-dépendance, est maintenant inexistante. Je n'ai plus confiance en moi pour presque tout. La seule confiance qui me reste est scolaire. J'ai confiance en ma réussite scolaire. De plus les examens approchent à grand pas( fin des cours la semaine prochaine, début des examens, celle qui suivra )ce qui n'est pas bon du tout. Ma concentration est fragile et m'abandonne pour un rien.

Et par dessus tout ça , je repense continuellement aux drogues que j'aurais voulu touché et qu'on m'a empêcher de le faire, ainsi qu'à l'alcool. Ces souvenirs sont pénibles, et j'ai choisi de les partager qu'avec ma psy et mon meilleur ami. Je refuse d'en parlé à ma famille car je sais la réaction que ça aura: toute la famille se divisera en 2: ceux qui me traiteront de mythomane, et ceux qui me croiront et rejetteront ma mère avec dégout. La plupart me traiteront de mythomane, j'en suis presque convaincu et je veux pas de ce genre de conflits là. Ces souvenirs sont tellement horrible et les problèmes s'accumulent suite à cette remontée de souvenir, ce qui réconforte le " mais pourquoi tu n'irais pas prendre de la cocaïne, fumer un join ou encore mieux: acheté une bouteille d'alcool fort. Elle est pas belle la vie?T'es majeur personne va te retenir à aller en acheter."

S'ajoute encore à ça d'autres soucis: les rendez-vous de médecins manqué. Ce mois ci j'ai du en manqué plus de 4. Mon père râle et je le comprends, c'est lui qui paye de sa poche mes bêtises de ce genre. Non seulement je rate des rdv que j'ai noté et tout fait pour pas oublié, mais j'ai fait pire: aller a des rdv que j'avais pas parce que je m'étais " trompé de date". Chaque fois que ça m'arrive je me sens comme la plus grosse des merdes, j'ai envies de boire pour me sentir moins null, envie de pleuré et d'hurler de rage. A ce que je sache c'est déprimant de ce rendre compte qu'on a manqué un rdv, mais au point d'en pleuré et d'en passé une mauvaise semaine ça m'étonnerai.

En classe je m'occupe de mon travail personnel. Juste à titre indicatif je voudrais posé une question sur ce forum, en fait deux: lesquels sont hyperactifs et si ils ont ou ont eu des problèmes avec leur mère ou manque de mère( orphelin)? Je vous remercie d'avance. Pas besoin de précision bien sûr, juste dire, ceux qui le sont s'ils ont eu ou ont des problèmes avec la mère, pas besoin de précision!

Dur dur de contenir tout ça, mais pour le moment j'y gère plutôt bien.
pfff Je dors peu la nuit ce qui m'arrange rien. Vivement les vacances d'été qui m'angoissent dans les 2 cas. Cas un: la coop ( magasin alimentaire très répandu en suisse) m'engage pour un mois entier cet été, cas 2: elle ne m'engage pas. Dans un cas comme dans l'autre ça m'angoisse. Je recevrais un courrier fin Mai qui me certifiera s'ils me prennent ou pas. L'avenir des 2 mois à venir n'est vraiment pas réjouissant mais je pense y survivre. Enfin voilà j'arrive au bout. Gros bisous à ceux que je connais coeur sauteur Et aussi à ceux que je ne connais pas encore coeur sauteur
mamy_riri
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Message  Invité 15/5/2009, 12:09

Very Happy

En classe je m'occupe de mon travail personnel. Juste à titre indicatif je voudrais posé une question sur ce forum, en fait deux: lesquels sont hyperactifs et si ils ont ou ont eu des problèmes avec leur mère ou manque de mère( orphelin)? Je vous remercie d'avance. Pas besoin de précision bien sûr, juste dire, ceux qui le sont s'ils ont eu ou ont des problèmes avec la mère, pas besoin de précision

Very Happy
mamy-riri

Ma mère est morte en janvier 2007, un blocage entre nous a toujours existé. Jusqu'au dernier moment, ni elle ni moi n'avons réussi à briser la glace et pourtant nous en avions tellement besoin

Nous sommes 8 enfants, 3 garçons et 5 filles. Mon père ramenait l'argent à la maison et ma mère régentait sur sa tribut, reproduisant ainsi le schéma de sa propre mère, ma grabd mère.

Elle ne faisait confiance et ne prenait conseil qu'auprès de ses filles. En plus, j'ai un frêre jumeau et je suis arrivé au plus mauvais moment en 6ème position, ça faisait beaucoup pour elle à cette époque

J'ai donc été considéré un peu, soit comme le bébé de mes soeurs, soit comme le canard boiteux, d'autant que mon frêre jumeau est beaucoup plus costaud physiquement que moi.

Enfance perturbée, très vite j'ai connu le pensionnat et les collonies de vaccances quand les autres passaient leur vaccances en famille.

J'ai toujours été homo depuis mes premiers souvenirs d'enfance et conscient de ne pas être comme les autres

Puis il y 25 ans, après une vie tumultueuse et bien remplie et sans alcool dépendance, je me suis mis en couple avec un ami et nous sommes toujours paccés de puis l'instauration du pacs.

Ma mère avait un rapport d'intimité avec mon ami comme elle n'en n'a jamais eu avec nous, les frêres et soeurs.

Il fait dire qu'il l'a fait beaucoup voyager en Russie, en Allemagne ou pourtant elle avait juré de ne jamais mettre les pieds ayant beaucoup souffert lors de l'exode

Mais malgré cette intimité, ça n'a rien changé au malaise relationnel entre ma mère et moi.

Je trouvais cette famille étouffante, ma période de MA à été particulièrement culpapilisante par rapport à cette famille

Vers la fin de sa vie, aux fêtes de fin d'année 2006/2007, j'avais proposé à ma famille d'organiser un repas de fin d'année dans la maison familliale, voyant la fin de ma mère approcher. Refus poli de la famille de me voir ainsi prendre une initiative, moi le MA

Ma mère s'est donc retrouvée seule pour ces fêtes dans sa maison de retraite avec son azeimer

Du coup,et ne voulant pas affronter une polémique, j'avais loué un gîte en Bretagne où l'on s'est retrouvés entre amis pour ces fêtes.

C'est donc au cours du mois de Janvier 2007 qu'elle est morte sans avoir pu me confier ses secrets et moi les miens.

J'ai fait ma cure au CRAP en Juin 2007. Depuis, toujours abstinent, j'ai fait le deuil de ma mère et de l'alcool, mes relations familliales se sont normalisées et tout va beaucoup mieux

Invité
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Message  hoedic 15/5/2009, 12:51

Mamy Riri,,

Beaucoup de choses se rejouent tant que les blessures initiales ne sont pas clairement identifiées et solidement mises en place dans l'histoire de vie cligner

Plus tu en parleras avec la psy, plus tu pourras reconstituer le puzzle de ton enfance.

A+
hoedic
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Féminin 02/01/2009

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Message  cristal 15/5/2009, 16:18

Avant de vouloir aimer les autres mamy riri,il faut que tu t'aimes toi même cligner
la personne qui est importante dans ta vie,c'est TOI alors fais en fonction de toi et peu importe ce qu'en pense les autres OK??

Concentre toi sur tes etudes d'une part et sur ton travail psy d'autre part,c'est là que se construit ton avenir Very Happy

Ne cache rien a ta psy,ce serait comme le cacher a toi même et je ne vois pas l'interet Crying or Very sad
Tu avances mamy riri,tu passes un cap difficile où tout se melange un peu dans ta tete mais il faut en passer par là pour remettre tout a sa place baiser

nous restons a tes cotés ma belle baiser petits coeurs
cristal
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Féminin 01/01/2009

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Message  Lisa 15/5/2009, 20:39

En classe je m'occupe de mon travail personnel. Juste à titre indicatif je voudrais posé une question sur ce forum, en fait deux: lesquels sont hyperactifs et si ils ont ou ont eu des problèmes avec leur mère ou manque de mère( orphelin)? Je vous remercie d'avance. Pas besoin de précision bien sûr, juste dire, ceux qui le sont s'ils ont eu ou ont des problèmes avec la mère, pas besoin de précision!

Si je me souviens bien, tu as arrêté tout traitement pour ton hyperactivité. Pourquoi? A te lire, il me semble qu'un traitement pourrait encore t'aider.

Je suis hyperactive aussi, je prends le Strattera (Atomoxetine) depuis environ 5 mois. Je dois dire que ça m'a changé la vie! Et si je dois le prendre encore pendant de nombreuses années, ça ne me dérangerait pas du tout au vu du bien-être que j'ai trouvé! smiles
Chez moi l'hyperkinésie n'est pas très marquée, par contre les aspects impusivité et déficit de l'attention sont très présents.
Quand tu parles de tes RDV manqués, je ne peux que compatir... c'était mon quotidien aussi. C'est très perturbant, d'autant plus que les autres ne comprennent pas, ils pensent qu'on se paie leur poire ou qu'on n'a qu'à "faire plus attention", qu'on n'a qu'à "faire un effort" Crying or Very sad

Les addictions sont fréquentes chez les hyperactifs, surtout le tabac, l'alcool, le Cannabis. C'est une sorte d'auto-médication en fait.
Lorsque l'hyperactivité est traitée et bien contrôlée, cette tendance aux addictions diminue, ce qui est logique. Et ça, j'ai pu le constater sur moi-même. Etant moins nerveuse et mois agitée, je fume moins, et "l'alcool calmant" ne me tente plus.
Ces substances sont encore plus nocives pour les hyperactifs que pour le reste de la population, car nous avons une chimie du cerveau différente. Nous sommes d'ailleurs sujets à ce qu'on appelle les "réactions paradoxales", comme par exemple être complètement "speed" après avoir pris un calmant.

Tu sais, des problèmes avec notre mère, je pense qu'on en a tous eu dans une plus ou moins grande mesure... et je ne vois pas de lien avec l'hyperactivité qui a des causes essentiellement neuro-biologiques (déficit en noradrénaline et/ou dopamine).
Des problèmes avec ma mère, j'en ai eus... mais pas énormément je pense.
Ma mère est une "femme-enfant" qui a très peu confiance en elle, est de nature angoissée, timide, etc. D'où sans doute ma propre tendance à angoisser assez facilement.
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Message  mamy_riri 16/5/2009, 00:48

Merci à tous pour vos réponses.
Par rapport à Lisa, je dois me renseigner sur l'hyperactivité et la plus grande question encore irrépondue:on "l'attrape" ou on l'a de naissance. Dès affirment une chose, d'autre le contraire. Dès parlent d'un événement traumatisant chez le bébé-très jeune enfant( par exemple pour moi j'ai eu un accident de voiture à l'âge de 2ans et j'en garde quelques souvenirs), un problème dans la relation avant la mère qui daterais probablement lors de la grossesse de la mère( dans mon cas sa ce vérifie, ma mère était complètement dépressive lorsqu'elle était enceinte de moi), d'autre comme toi affirment que c'est biologique, donc de naissance et que rien n'y aurait fait et qu'il n'y a aucun lien de ce genre, j'ai encore pu entendre l'aspect de survie psychologique( et dans mon cas aussi sa pourrai être ça, ma mère a voulu me "formaté" à son image de la petite fille parfaite et en étant hyperactif je rendais tout formatage absolument impossible),ect... Il y a des masses de théorie. L'intérêt de ma question c'est de savoir si tous on a eu des problèmes graves dans la relation avec la mère mais toi tu me prouves assez que le problème pourrait être encore d'ailleurs ou biologique.
Merci pour les rdv manqué, sa fait plaisir de savoir que je suis pas la seule. Le plus dur en étant hyperactif c'est pas de l'être je trouve, mais l'impossibilité de compréhension du reste du monde.
Un livre de psychologie que j'ai lu dit:"tout éducation est mauvaise, mais certaines le sont plus que d'autres"
A propos de la Ritalin c'est moi qui l'a arrêté volontairement lors de mon changement d'école privé. L'école pour " attardé" ou j'étais ne convenait plus. J'avais toujours la meilleure moyenne et m'ennuyait. J'ai demandé à changer d'école, mes parents ont acceptés et on a regardé et choisi ensemble l'école. A ce moment là j'avais 12-13ans.De la même décision qui ne leur laissaient pas le choix, j'ai déclaré refusé de prendre la Ritalin plus longtemps. Ils auraient voulu me forcer je l'aurais pas mordu( je suis incapable d'avaler les médicaments suite à encore d'autres traumatismes, du coup je le croque et avale les morceaux.)Aussi étonnant que sa puisse paraître mes parents m'ont dit:"On est d'accord". Ils savaient aussi que quand j'avais décidé quelque chose plus rien n'avait de l'effet, même pas la violence de ma mère ne marchait. Au début j'ai galéré. J'étais abonné en retenue, j'en manquais aucune. Mes notes étaient une catastrophe ambulante et j'avais réussi à rendre le pire prof de l'école rouge devant mes fautes d'orthographe. Cet école privé là, n'étais pas pour le niveau" attardé", mais correspond à un niveau au dessus du public. La marche était énorme. Et ce qui m'a permis d'y arrivé est stupide. Un *** de ma classe avait dit aux autres( je l'avais entendu) " c'est cool elle passera jamais l'année on l'aura plus dans notre classe l'année prochaine". Juste pour l'embêter j'ai passé l'année, et l'année suivante j'ai eu un déclic scolaire. Je travaillais moins pour les mêmes moyennes, j'ai même été jusqu'à ne presque jamais travaillé pour avoir des bonnes notes, depuis le niveau est presque toujours resté le même. Aussi étonnant que sa puisse paraître, je ne supporte pas l'idée d'être dépendante de quelque chose. Dur à croire qu'avec un caractère pareil je suis devenue toxico. Je prenais la ritalin avec cet aspect de drogue. Je voulais m'en sortir sans, et en plus le goût est vraiment dégoutant.

cristal: c'est pas par hasard que j'ai tout lâché et continue de tout dire. Je ne veux plus de cette vie là. Sauf que pendant que je relâche et parle, tout remonte et c'est normal. Mais les envies d'alcool elles aussi remontent: évidement. ça rouvre une plaie. C'est comme si on plantais le couteau dans une plaie pour pouvoir la guérir ensuite. Durant un moment la plaie est pire et grande ouverte. Un peu comme une opération pour sauvé la vie ou la santé futur de la personne. C'est essentiel pour tout soigné mais pas forcément évident ni agréable. Je sais bien quelles doivent être mes priorités. Je me fiche de ce que ma famille( du côté de ma mère, celle du côté de mon père ne c'est jamais mal passé, comme par hasard) peut pensé de moi, sauf qu'ils sont insupportables et se mêlent de tout. Je préfère appelé ma mère pour lui souhaité bonne fête alors qu'elle ne représente plus rien ou presque à mes yeux, que de me faire reprocher pendant plusieurs mois mon attitude. Du côté de ma mère, j'ai pas juste une tante ou un oncle, mais je dois avoir au moins 5,6 oncle tante sans compter leur mari-femme. Et leur enfants( mes cousins-cousines). Je te laisse facilement imaginé le défilé auquel j'ai le droit, et franchement je préfère un peu d'hypocrisie( ils le sont tous de toutes manières) à une pluie torrentiel de reproche. La pluie torrentiel de reproche est plus compliqué à géré que prendre sur soi pour faire plaisir à ma mère et qu'on me laisse tranquille. En sachant ça, il faut imaginé si je parle de ce qu'il c'est passé avec ma mère les conséquences. En faisant ça je met la priorité à moi et à mon bien être. Cet hypocrisie ne me dérange pas et je ne me mens pas à moi même. J'ignore si c'est par instinct ou autre, mais ma mère ne me pose jamais la question:" tu m'aimes". Lorsque je raccroche au téléphone, elle me dit toujours:"bisous je taime" et moi je répond"tcha tchao". Si elle venait à me posé la question, là je ne mentirais pas. Mais elle ne le fait pas, aussi étonnant que sa puisse paraître. J'ai l'impression qu'elle n'attend pas d'amour de ma part, du moins pas comme toutes les mamans que je connais, qui restent soucieuse que leurs enfants les aiment quand même un minimum. Essayant chez leurs ados d'extirper cette dure phrase: je t'aime maman.

Jeannot: Merci de ton témoignage. Il m'a beaucoup touché. Contrairement à toi par contre, je ne cherche plus le lien avec ma mère et ma seule peur concernant le jour où forcément comme tout le monde, elle mourra, n'est pas les non dits ou autre, juste la peur qu'à l'enterrement je ne puisse plus jouer l'hypocrisie et qu'on remarque à quel point je suis insensible à sa mort, voire soulagée. C'est triste d'en être arrivé là quand je pense à ceux comme toi qui n'ont pas eu le temps de réussir cette relation, de se confier,etc.. et que maintenant il est juste trop tard. La vie dès fois tombe mal, d'autre fois bien. Je connais aussi ce coté, dans ma famille c'est semblable: tiens la grande malade va mieux,etc...Elle organisé quelque chose alors qu'elle arrive pas à prendre sa vie en main?Et dès que je me démontre capable de quelque chose ils sont limite choqué. Ma grand mère en revenait pas que je sache faire à manger et des trucs bons( j'ai 19ans mais quand même, c'est pas 14!), ma mère refusait de croire que j'étais capable de coudre mes ourlets des pantalons. Vu mon interactivité ça ce comprend. Au début j'avais toujours les doigts en sang à la fin. Maintenant, en un pantalon entier je me pique que 3,4 fois, et le travail de couture est droit et impeccable. Ce coté"Lui/elle capable?" m'agace donc je comprend bien ce que tu as pu ressentir. Du moins si j'ai bien compris ton écrit.
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Message  Lisa 16/5/2009, 04:06

Demoiselle Mamy_riri, je crois que tu fais fausse route en cherchant dans ton passé ce qui aurait pu causer ton hyperactivité.
C'est de naissance effectivement, et peut-être héréditaire.
Le meilleur conseil que je peux te donner, c'est de retourner voir un spécialiste qui connaît bien l'hyperactivité.
Moi je suis suivie par un pédo-psychiatre (comme les enfants, LOL).
Ma scolarité a été normale, mais dès l'enfance j'avais déjà les caractéristiques du TDA-H.
Mon quotidien sans traitement est un vrai "bordel" : j'oublie plein de choses, je m'énerve pour un rien, mes émotions suivent les montagnes russes, je suis extrêmement impatiente, je commence 10 choses à la fois sans en mener aucune à terme, mes idées partent dans tous les sens, il m'est impossible de me concentrer sur quelque chose surtout lorsqu'il y a des distractions, en voyage en avion il faut que je me lève souvent parce que j'ai "besoin de me dégourdir les jambes", etc.
Je parle à tort et à travers parfois, et je bouillonne intérieurement lorsque quelqu'un prend son temps pour "accoucher". Au volant de ma voiture, j'insulte tout le monde et parfois je suis à deux doigts d'en venir aux mains.
Tu te reconnais sans doute dans ce que je décris... cligner

Le traitement de l'hyperactivité n'est pas une drogue, il n'y a ni dépendance ni accoutumance. C'est au contraire une molécule qui te permet de fonctionner mieux et de te sentir mieux.
Je t'encourage donc de tout coeur à revoir ton spécialiste et à reprendre ton traitement.
Cela va aussi t'aider à te concentrer cligner
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Message  mamy_riri 16/5/2009, 15:24

Justement on ignore s'il vient de naissance ou autrement. On sait juste qu'il y a cet aspect neurobiologie, comment le soulager,etc.. Des chercheurs affirment des choses, et d'autres d'autres choses. Pour mon travail de diplôme je dois resté au courant des dernières recherches, donc je te l'affirme: ils sont sûr de rien. Je sais que les médicament sont comme un aide mais je refuse cet aide tant qu'elle n'est pas nécessaire. Je veux pas passé ma vie à compter sur les pharmacies. Quand j'ai arrêté la Ritalin ça a été dur, mais après j'ai eu plus de facilité en tout que je n'en avais jamais eu même avec le médicament. Quand j'étais sous Ritalin et que soudain on pensait qu'on avait oublié d'aller en chercher( ma mère surtout)pour moi c'était une monstrueuse crise d'angoisse car je me sentais incapable d'y arrivé sans. Le spécialiste que tu vois est apparemment accroché l'hypothèse qu'on vient au monde avec ce syndrome, mais sache que beaucoup d'autre spécialiste affirment le contraire.
En effet dans les comportements que tu décris je suis semblable, mais comme je suis extrêmement timide je l'exprime moins. Si on m'énerve en cours j'aurais à mort envie d'insulté l'autre mais ma timidité m'en empêche. Ils font vraiment qu'on aille loin de l'énervement pour que ça sorte. Du coup on me vois comme quelqu'un de calme et posé, le genre sage qui a jamais fumé et encore moins " se bourré la geule" Cet image me fait tellement rire et m'amuse tellement. Quand je dis que j'ai fumé pendant 2années de ma vie les autres sont choqués.
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Message  Lisa 16/5/2009, 18:36

Effectivement le pédopsy qui me suit part de l'hypothèse que c'est de naissance. Mais c'est une hypothèse, et tu as raison de le souligner, on n'est sûr de rien!
Et que ce soit de naissance ou pas, je pense que l'environnement a son rôle aussi, en ce sens qu'il peut exacerber ou atténuer certains aspects.

Tu sais, moi aussi on me voit comme quelqu'un de calme et posé, alors qu'intérieurement c'est tout le contraire. Il n'y a que ceux qui me connaissent vraiment bien et depuis longtemps qui se rendent compte de la réalité...
Beaucoup de mes sautes d'humeur et colères sont inhibées et ne sont presque pas visibles extérieurement.

Pour ma part, le Strattera m'aide beaucoup. J'ai vu un changement assez phénoménal dès le moment où je l'ai pris à la dose efficace.
En fait je le prends dans le cadre d'une étude d'efficacité menée par la firme pharmaceutique qui produit ce médicament.
Maintenant depuis 1 mois, il est possible que je sois sous placebo, je ne peux pas le savoir et mon toubib non plus (étude en double aveugle). Mais même si je suis sous placebo, je "fonctionne" mieux qu'avant le traitement, car grâce au traitement j'ai pu apprendre et mettre en place certains réflexes qui me permettent de contrôler en partie l'hyperactivité.

La fille d'une de mes amies est hyperactive elle aussi, elle a presque 18 ans. Elle est traitée par Rilatine (ou Ritalin, méthylphénidate, la dénomination varie d'un pays à l'autre). Elle se repose beaucoup trop, je trouve, sur la médication, en ce sens qu'elle fait peu d'effort personnel pour corriger son hyperactivité. La Rilatine l'aide, oui, mais elle doit aussi s'aider elle-même.
A mon sens, un traitement médicamenteux nous donne les moyens de fonctionner mieux, mais ensuite c'est à nous de mettre en place les réflexes utiles et d'expérimenter de nouveaux comportements plus efficaces.
Lisa
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Féminin 02/01/2009

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