Dure période qui commense à s'éternisé

Bonjour à tous.
Ceux qui ont lu mon post savent que je passais une dure période, et la période en question a empiré.

L'hyperactivité doit bien être le seul truc qui n'a pas empiré depuis la dernière fois. J'ai toujours autant de peine à tout géré. Chez moi je m'énerve vite ,à l'arrêt de bus ou même dans une fils au magasin je ne tiens pas en place, j'ai de la peine à me concentré,etc... Comme je suis en période d'examen tout empire même si je sais qu'en faisant 2 à tous les examens je passe l'année( nos notes suisses vont de 1 à 6, 4 est la moyenne pour passé l'année), pourtant je stresse, j'ai toujours envie de me surpassé, gros soucis je suis incapable de révisé les examens avant la veille et même dès fois la veille j'y passe que 1heure ce qui est insuffisant. Évidement quand je réussi mal un seul exercice dans l'examen sa me hante même si je sais que tout le reste est complètement juste. En physique j'ai trouvé un avion airbus 360 qui décolle à 98km/h et en math j'ai mi trop de temps à comprendre un problème sur la tour de Pise que j'ai compris 1minutes avant le ramassage des examens. Toutes mes copines et amis , j'ai même l'impression casiment toute l'école à laissé blanche la page de ce problème. Tout le reste est juste mais ces deux problèmes me hantent.

Côté coeur rien de changé, le grand désert. Étonnement ça ne me pèse pas tellement.

Coté famille, déprime et alcool grosse dégradation. J'en peux plus de cette hypocrisie et de m'en rendre complice continuellement. Pour ceux qui le savent pas, je n'aime pas ce mot même si je le sais juste, j'ai été battu par ma mère mais personne, pas même mes soeurs le savent. J'ai eu un picknick de famille le weekend dernier, et j'ai même passé un bon moment, mais en rentrant j'étais plus mal qu'avant d'y allé. J'ai pas arrêté de pensé continuellement ce qu'il arrivait si je disais pour une fois la vérité. Je les aime tous quelque part, et parler leur ferait du mal à tous. Je les connais trop bien. Une partie sera du côté de ma mère me traitant de mytoman, l'autre de mon côté, mais je pense pas qu'un milieu soi possible. Une seule personne dans ma famille pourrai être au milieu, une tante à qui je tiens énormément. J'en ai marre de ne pas parlé par peur des conséquences qui dans le fond ne sont pas de ma faute mais celle de ma mère, et le soucis de la déchirure que ça provoquerais car je les aime bien tous. En rentrant je me suis sentie écrasé d'hypocrisie, et bien sûr je parle pas du fait que je fais semblant d'aimer ma mère. Ma plus grande peur du moment c'est qu'elle meurt, car à l'enterrement je le sais je pourrais pas pleurer et je ne feindrais pas la tristesse non plus et le masque tombera.

Autre problème, le jeu pokémon pour nintendo Ds est sorti. Apparemment ce n'est pas un problème sauf que je ne connais pas de limite. J'y joue jusqu'à 2,3h du matin une veille d'examen, ce qui est grave je trouve d'être incapable de s'arrêté à ce point. Ce n'es pas par hasard que j'achète uniquement des jeux " finissable" autrement je risquerais vite d'en devenir dépendante.

Point de vue santé j'en ai marre aussi. Par moment je me dis que mourir sa réglerais ces problèmes là et coûterais bien moins cher à mon père et à la société. Mon corps entier est un élevage à bactérie et champignons. Et je parle d'infection et bactéries qui existent que ou presque, chez les femmes. C'est tellement douloureux que après être allé aux toilettes je ne peux même pas m'essuyé, j'essaye mais crie de douleur. Tout ça me mine le morale encore plus. Comme j'essaye de toujours prendre le positif je me dis qu'au moins ce serait quasi impossible que je me fasse violé. Mais ce n'est qu'un minime remonte moral.

Point de vue nourriture je suis à un repas par jour. Je fais mon maximum pour remanger mais j'ai pas faim. Je regarde l'heure et vais mangé à l'heure de mangé. La faim je ne la ressens plus. Aujourd'hui par exemple je me suis efforcée de prendre un goûter. J'ai mangé 3 minuscules cœurs en chocolat et j'en pouvais plus. Même le chocolat a de la peine à passé. Je fais mon maximum mais comme toujours dans ces cas là, c'est insuffisant.

Point de vue alcool c'est ce qui empire le plus et le plus rapidement possible. Le plus gros étant mon père qui n'aide pas. Hier j'étais très déprimé et mon père depuis sa rentré du travail n'arrêtait pas de raller car je n'avais pas mit la lessive en route, la cuisine était en bordel, la table n'étais pas essuyée,etc... Quand je sors de ma chambre à 21h( et oui le temps passe et sans la faim c'est dure de vérifié l'heure pour ça) j'ai le droit à des reproches comme quoi on mange pas à des heures pareil, qu'après c'est pour ça que je suis malade, que mon rythme de vie c'est n importe quoi etc... Si bien que hier, quand j'ai vérifié l'heure j'ai vu 21h je me suis dit: bon ce soir j'essaye même pas de mangé. Dès que je sors de ma chambre c'est toujours des reproches du moins lorsqu'il est 21h et que je n'ai pas encore mangé. ça n'arrange pas le fait que je ne mange plus. Hier j'avais légerment faim, et ben je me suis couché avec cette légère faim. Il râlait déjà derrière la porte( et oui ma porte à beau être fermé il continu à râlé tout seul) ça m'a complétement découragé de sortir. Bien sûr certain diront: ben dis le lui que ça t'agace quand il râle c'est déjà fait. Mais il me dit t'avais toute la journée pour faire 3 truc et t'es pas fichu d'en faire un seul. Je sais qu'il a raison mais j'arrive pas à y faire tout comme être à l'heure, ne pas raté les rdv de médecins, révisé avant la veille d'un examen. Je peux pas c'est aussi simple que ça. Par rapport à l'alcool il dit dès fois des trucs qui ne m'aident pas. Je pourrais lui dire que j'ai à nouveau des envies ou que je me sens déprimée, sauf que dès ce moment là il ce sent triste, croit tout faire mal, est inquiet, me colle,etc...
Souvent en rigolant il me dit: Si tu prenais un peu d'alcool fort sa pourrai pas te faire de mal ça tuerais toutes ces bactéries. Rien que ce soir il m'a énervé 3 fois avec ça, au pick nick de famille j'y ai eu le droit aussi. Qui ne prend pas d'alcool, et ma mère se croyant maligne site mes cousins-cousines dont la plus âgée à 4ans et moi. Une personne de la famille veut prendre ma défense:Mais voyons Evelyne, elle est majeur, elle peut décidé toute seule si elle en veut ou pas. Comble de l'ironie on vient vers moi: alors t'en veut ou pas?( seuls ma mère, mes sœurs, mes cousines et une tante le savent pour l'alcool) Dure de dire non merci, quand on a qu'une envie de descendre la bouteille en entier. Ce soir avec mon père on a mangé ensemble des Hamburger( avec les pâtes le seul repas que je cuisine qu'il aime bien mangé avec moi). Je lui demande tu bois quoi? Mon rosé. Comme il est en chaise roulante je dois souvent lui faire des verres ou du moins lui passé le verre et la bouteille. Et là il commence à me faire tout un cours sur quel rosé est bon, lequel a bon gout, pourquoi il a bon goût. Au final ça m'a agacé et j'ai sorti: pourquoi savoir ça vu que je pourrais jamais en boire? En général il répond à ça mais pourquoi tu dis ça? alors qu'il sait très bien. Beaucoup de gens comprennent pas que reprendre une goute du oins une gorgée sa réactiverais une dépendance. Mon père en fait parti malheureusement. Aujourd'hui j'y ai pas eu le droit j'ai eu le droit à "on sait jamais". Un peu plus tard, devant son émission de Boris Vian, tout content il me dit:" Viens voir y a la chanson de l'alcoolique" je lui répond depuis ma chambre, que sa m'intéresse pas, et lui tout seul au salon se met à chanté tout content" je bois...."

Seul point positif, j'ai été engagé cet été pour bossé 3semaines comme aide consierge, je commence fin juin. Je vais passé la panosse dans les écoles vides. C'est bien d'avoir réussi à être engagé mais pourrais-je vraiment faire mon boulo avec une infection, pourrais-je vraiment y allé le ventre vide et ne pas partir dans les vapes? Malheureusement j'en doute. Je croyais mes problèmes de santé parti. En général j'ai que 1mois de tranquillité avant que ça revienne et là j'avais tenu2,3mois sans infection ou champignon. Encore une illusion. Combien de fois j'ai pu pensé que c'était enfin fini. Combien de temps encore mon corps survivra à ces bébêtes. On m'a déjà donné tellement de médicament puissant, du genre ceux qu'on donne aux femme de 30-40ans qui ont des infections grave ou à répétition. Pas ceux qu'on donne aux jeunes de moins de 30ans pour pas fragilisé leurs défenses.
La nuit encore plus évident: je dors pas. 2,3h du mat les meilleures nuits et ça peu importe l'heure de levé le lendemain. Pire encore, quand je peux dormir jusqu'à 16h si je le veux, je me réveil vers 6h ou 8h. Des nuits courtes et pas reposantes la plupart du temps. Par contre mes cauchemar d'examen semblent être partis.( Je rêvais la veille de chaque examen de m'être trompé de branche de l'examen, j'arrive pour les maths et en fait c'était français,etc...)

Bref la chose qui me mine le plus le moral c'est la santé. Pi j'ai tant combattu et pour avoir tout ce que j'ai maintenant, j'ai la vie dont j'aurais toujours rêvé sauf l'amour qui manque un peu. A l'école je suis entourée d'une bande d'amis géniaux( j'ai jamais connus ça, j'avais toujours une amie voir 2 dans le meilleur des cas sur toute l'école), j'ai ma chambre à moi avec ma TV à moi(j'en ai rêvé longtemps), je fais les études qui me plaisent et j'ai de la facilité. Je vis avec mon père proche de l'école. Mais depuis la remonté de ces souvenirs où j'ai tout compris la vérité, rien ne tourne plus rond. Même mes problèmes de santé même si je souffrait physiquement ça me démoralisait pas. Je restais au lit et regardait Naruto, et comme je rigolais devant Naruto les journées pliées de douleurs passaient relativement vite. MA seule joie est de passé de temps en temps aux pauses à l'école ( mes amis en 1ère année ont encore les cours normaux). Seule joie maintenant révolu, depuis vendredi ils sont en période d'examen comme moi. Tous mes amis de 3ème sauf 1 passent l'année c'est à dire ne seront plus là en Septembre. Ils sont quasiment la moitié de ceux avec qui on traine. Ce sera vide l'an prochain......

Hello,

Cela faisait un bon moment il me semble que je ne t'avais lue

Si je comprends bien, pas grand chose de bouge....

Je ne me souviens plus, excuse-moi, qu'as tu comme suivi actuellement :?:

A+

Je vois toujours la même psychothérapeute, autrement je vois une diététicienne depuis quelques mois mais j'ai remarqué aucune amélioration pour mes problèmes alimentaires.

A quelle fréquence vois tu la psychothérapeute ?

As-tu été hospitalisée pour faire un bilan complet physique et psychologique??? Il me semble que ce serait une bonne chose de prendre le problème dans son ensemble.
Bisous

Actuellement c'est complétement impossible. Je suis en période d'examen. Biens sûr avec un CM je pourrais repassé les examens plus tard mais ça ne vau pas la peine. Je vois aussi mal l'intérêt et quel hôpital prendrait tout en charge, c'est à dire le physique et psychologique, à ma connaissance dans mon Canton(= département) il n'y en a pas. En plus je supporte mal l'hospitalisation. Et oui je suis hyperactive, resté dans un lit toute la journée c'est un cauchemar pour moi. La fois ou j'ai failli être opéré je me baladais souvent. Ce qui est possible heureusement, mais quand on ne fume pas on a pas d'excuse pour quitté son lit. Ma vie n'est pas an danger jusqu'à preuve du contraire.
Avec ma psy je parle, je raconte les souvenirs, accepte la remise en questions,etc... mais c'est long et je n'ai pas pu la voir la semaine dernière. J'en peux plus de l'hôpital et à Genève ils sont sauvent paume ( me faire 4 teste de grossesses en moins d'un mois en sachant que j'avais eu aucune rapport depuis 4 mois)
Je m'accroche à ce que je peux. Je n'ai aucune envie de mourir ni de rechute, mais je dois lutté pour ne pas avoir envie. Souvent je préférerais être comme vous alors que j'ai eu une chance que la plupart n'ont pas eu. Mon alcoolisme à été prit en charge contre ma volonté à l'âge de 16ans. J'aurais préféré me retrouver dans le fond et arrêté par choix. J'aurais préféré à d'autre moment ne jamais être arrêté et y être encore aujourd'hui. Je ne peux pas dire comme certain: j'ai gâche 10ans de ma vie. Moi je n'ai pas eu le temps de gâché quoi que ce soit. Du moind dans ce sens là. J'ai perdu 2ans à l'hôpital.

Je la vois une fois par semaine.

Je sors de la douche je me motive en criant g mal pour avoir moins mal, ça ne marche qu'à moiter. Chaque douche est douloureuse mais pire, me permet de savoir l'ampleur des dégâts, et chaque soir c'est doublement pire. Hier j'ai commencé le traitement pourtant. Si ça empire je devrais retourner voir le gynécologue ou carrément l'hôpital. Je pète un câble.
Pourquoi ça ne me laisse pas enfin tranquille, les souvenirs, interactivité, la famille, les examens c'est déjà assez lourd. Je ne craque pas pour un rien je suis solide mais là ça fait beaucoup trop d'un coup. J'en ai marre.
J'essaye de tout faire pour ne pas y pensé. Une bonne douche devrait me détendre c'est pire. Une bonne tisane, elles n'ont jamais eu aucun effet sur moi. Je pense aller me coucher et pour faire quoi? jouer à la console ce qui ne me changera pas les idées, regardé un film qui n'arrivera pas à capté mon attention, ou encore réfléchir à voix haute devant mon chat et boire quelques gorgée d'eau à chaque bouffé de douleur physique ou psychique ou d'écœurement.

Ma vie ne ressemble juste à rien.

Mamy_riri, tu n'as pas un "tranquillisant" sous la main pour apaiser tes pensées, la cogitation de ces agitations ?

Bien sûre que j'en ai, mais désolé de parlé comme ça, ça n'enlèvera pas la douleur des problèmes de santé contrairement à l'alcool. Mes pensées ne cogitent pas. Par rapport à l'exemple du film, je serais ailleurs comme toujours pacque je peux rarement me concentrée sur quelque chose a part mes examens en ce moment. Tout es plus lié à l'hyperactivité d'autre chose au final. Ce raz le bol ne partira pas. Et en prenant un calmant je serais debout demain à 13h, on peut pensé une bonne nuit de sommeil, oui et l'examen pour lequel j'ai rien révisé encore?
Plus rien ne tourne rond. Vivement lundi que je vois ma psychologue.

Enfin bref, je vais regardé pokémon. Un film aussi idiot ne risque plus de me faire pensé à l'alcool ou a la douleurs, sauf que je vais étalé le traitement(pommade) et que ça risque de brûler comme hier. Après ça devrait se calmer en position allongé avec mon chat sur le ventre.

Tiens :

Merci pour le courage