L'espoir fait vivre

" Il faut lui donner cet espoir et l'associer au projet. Il est recommandé qu'il soit acteur de l'accompagnement psychologique à long terme."


Extrait de la « charte entourage » à confronter à la réalité du comportement des responsabilités médicales qui gèrent les parcours de soins en addictologie.

Son compagnon je l’ai été pendant 24 ans. Notre vie commune était un choix assumé par amour « pour le meilleur et pour le pire » et j’ai fait tout mon possible pour le faire savoir.  J’étais à ses côtés pendant les 9 ans de sa maladie jusqu’à sa mort.

Tout le système tient l’entourage à distance des soins. Tout le système ferme les yeux sur la réalité du parcours de vie au mépris même parfois de la sécurité du patient et de son entourage.

Mes propos sont surement dérangeant, mais je ne crois pas être le seul à avoir vécu cela.

Pour faire bouger les choses, pour faire tomber les murs, les associations devraient le dire haut et fort.

Pour me lire : www.fh3g.net

Bonjour
Toutes mes condoléances pour ton épouse ce sont des drames injustes et terribles... toujours...
je te souhaite de trouver la paix et t envoie toute ma chaleur mon soutien à distance.
Je ne défendrai pas l une ou l autre méthode je pense juste que dans certains cas il a été efficace de laisser le malade toucher son fond seul. Mais en expliquant bien sûr et non pas en abandonnant:
Je ne suis pas du tout experte juste j observe beaucoup et j essaie moi aussi de comprendre cette maladie/
Je pense que les soignants conseillent parfois aux aidants de se protéger quand ils plongent aussi/ quand le niveau de dépression des proches est avéré mais il n’y a pas de solution miracle.
La maladie la dépression c est toujours de grandes souffrances pour les malades et leurs proches.
Moi je pense aussi qu il faudrait changer le regard de La société sur ces malades qui sont toujours dénigrés méprisés. On parle d ailleurs de sale alcolo
Jamais de sale diabétique :(
Bien à toi
Mina

il est évident que l'entourage du MA n'est absolument pas pris en charge dans le processus de soins du MA et ce n'est pas faute de le répéter aux soignants!!L'entourage est peut être encore plus malade que le malade lui même parce que ce n'est pas leur maladie et ne peuvent donc pas la combattre correctement.
Oui,il faut laisser le MA se débrouiller pour chercher à se soigner,prendre ses rdv seul,prendre son traitement seul,gérer ses soucis dus à l'alcool seul,le conjoint peut par contre être là pour encourager,soutenir,féliciter ou rassurer,il est évidemment un moteur pour le MA qui veut se soigner MAIS le conjoint doit lui aussi se faire aider,il faut qu'il se sente compris et qu'on l'accompagne dans ce parcours de soins car il est partie intégrante de la maladie.

Je pense que cette phrase est dans l'idéal mais rarement mis en pratique,en tout cas pas assez  un MA qui se soigne et qui sort de l'alcool ne sera jamais le même et le conjoint doit le savoir et y être préparé.Le conjoint qui se trouve avec un MA qui ne se soigne pas doit aussi être entendu,on doit lui expliquer la maladie et le comportement qu'il doit avoir pour ne pas sombrer avec sa moitié
Tu as bien raison de crier ta colère car il y a vraiment un gros manque là et c'est en en parlant et en dénonçant qu'on pourra enfin faire bouger les choses.

Bon courage pour la suite Ybel,j'espère que tu arrives à remonter la pente,tu as toute la place ici si tu as besoin de parler