SE NOYER AUSSI

Marguerite, tu as super bien agi et réagi sur tous les plans, tant avec tes filles qu'avec ton ex, et ton mari.

Eh oui, on prend parfois goût à la vie en solitaire, que certains redoutent, mais qui a pourtant ses avantages 
Mais ne t'en fais pas, si ton mari hors alcool est adorable et participe aux tâches ménagères, vous devriez pouvoir vous retrouver peu à peu et retrouver un chouette équilibre! 

Bravo marguerite, tu as très bien fait et vis à vis de ta fille et vis à vis de ton ex mari.

Prends soin de toi 

tu avais besoin de te retrouver seule mais lui aussi sans doute,vous allez pouvoir vous retrouver en étant plus serein l'un et l'autre 
Pour le fait de vivre seule,je suis célibataire depuis plus de 10 ans et j'avoue que j'aurais du mal aujourd'hui à partager mon espace vital!!! alors je comprends parfaitement ce que tu as pu ressentir 

Bravo en tout cas pour tout ce que tu fais pour toi,c'est une belle preuve d'amour 

Vous avez raison j'ai redécouvert les bienfaits de la solitude. J'avais perdu cela de vue en m'étant laissée entrainer dans la spirale de la maladie. Je suis une solitaire et je vois de par mon travail suffisamment de personnes pendant la semaine pour avoir un réel besoin d'isolement. Cela me permet aussi de réaliser, que vu ma nature solitaire, il faudra que je prépare mon départ à la retraite, prévue dans 3 ans, car n'ayant plus d'activité professionnelle il faudra que j'entretienne un peu de liens sociaux. Mais je suis contente de m'être refamiliariser avec moi même ce que j'ai trouvé très douloureux au départ. En fait je suis une sauvage sociable mais qui ne souhaite pas n'importe quel relationnel. Quelques amis fidèles me suffisent. J'ai eu pu envier ceux qui avaient une bande de copains mais je pense que ce n'est pas ma nature. Je préfère la profondeur des liens plutot que la superficialité. L'intime me convient mieux. En fait, rester seul permet de découvrir des pans de soi même qui vont parfois à l'encontre de ce que l'on croyait être. Je peux et j'aime aller au cinéma, au théatre, seule. Et puis j'ai consacré une grande partie de ma vie aux autres alors m'occuper de moi me fait un bien fou. Sortir de la co-dépendance est délicieux. Je trouve mon bonheur dans des petits moments ordinaires que je trouve extra-ordinaires. Je lache dans plein de domaine et cela m'allège. A moi de faire attention à mes émotions et à mes automatismes. Cela devient chaque jour un peu plus facile. Le silence de ma fille m'a beaucoup blessé au début et de jour en jour cela me libère. Cette crise avec elle a révèlé aussi que son père n'avait pas changé et que j'avais eu raison de le quitter. 
Il nous reste à mon mari et à moi à nous consolider après ces multiples tourmentes.

Marguerite, tu n'es pas une extraterrestre, moi aussi ma sociabilité a ses limites  Je connais beaucoup de gens, mais j'ai peu d'amis proches, et j'ai toujours préféré les petits comités aux grands groupes. Ce n'est pas une tare! Juste une préférence  Ou une façon de fonctionner si tu préfères.
Moi aussi j'ai besoin de mes moments de solitude, même quand je vivais en couple.
Et moi aussi je préfère la profondeur des liens et des discussions plutôt que la superficialité.
Enfin ceci dit je ne me prends pas pour un exemple hein!  Juste que chacun a sa manière de fonctionner, et qu'il faut se respecter au mieux.

Au travers de tout cela tu as appris à mieux te connaitre et c'est génial! 
Maintenant tu vas pouvoir continuer à faire en fonction de toi.

c'est fou comme parfois,de grosses crises peuvent finalement nous amener vers une liberté insoupçonnée   il faut parfois de grosses tempêtes pour nettoyer et reconstruire du neuf ou plutôt du mieux adapté 

En tout cas,tu es vraiment sur la bonne voie et ça fait vraiment plaisir à lire

J'ai une question à vous poser. Comment vivez vous le silence dans une relation humaine lorsqu'après une question de votre part l'autre fait comme si de rien n'était. 
Ce genre de situation s'est déjà posée avec mon mari et là se pose avec ma fille ainée.
J'ai beaucoup de mal à le supporter et trouve cela éminemment violent mais je pense que cela vient de moi. Quand j'ai un mur en face de moi, j'insiste car cela suscite beaucoup de colère chez moi. J'attends une réponse ou tout au moins une explication. Quand rien ne vient je me sens de plus en plus.
Qu'en pensez vous ?

Pour ma part, je lâche prise et je ne le prends pas personnel, si la personne ne me réponds pas. Tu ne peux pas contrôler comment l'autre personne reçoit cette question ou cette information. C'est que tu touches à quelque chose de sensible chez l'autre qu'il n'est peut-être pas prêt à toucher. 

Sa réaction ne t'appartient pas. Une phrase m'a été dite dernièrement et je te la partage ici : Ce ne sont pas les faits qui importent, mais ce que les faits nous font. 

Les faits te font quelque chose, mais à ta fille, les faits lui font autre chose. 

Tu as décidé de responsabiliser ta fille, alors qu'elle se fie sur toi depuis trop d'année. Elle doit voler de ses propres ailes, assumer ses décisions sans se fier qu'une personne viendra à sa rescousse si elle dérape. Tu lui offres le plus cadeau de sa vie, son autonomie. Elle doit devenir adulte avec les responsabilités qui viennent avec. Tant que tu l'aidais, tu la gardais enfant, il est plus que temps qu'elle prenne sa vie en main et qu'elle réalise que c'est à elle d'assumer ses responsabilités et non à ses parents de le faire. 

Tu l'aides d'une manière que tu ne peux pas imaginer. C'est difficile, parce que le cordon n'était pas coupé, mais là, tu as décidé que c'était assez et elle doit accepter la décision que tu as prise. Mais je le répète, c'est le plus beau cadeau que tu pouvais lui faire. Tu ne lui dois plus rien. Et tu ne dois pas te sentir coupable non plus, c'est ce qu'il faut faire. Les pousser en dehors du nid pour qu'ils apprennent à voler. 

Tu ne seras pas toujours là, si elle ne l'apprend pas maintenant, elle aura de la misère à faire face à la vie quand vous ne serez plus là. Elle n'aura pas appris à se responsabiliser, elle sera complètement démunie. Alors, attends, ta décision cause pas mal de brassage chez-elle, mais un jour elle saura te dire merci. Mais n'attends pas qu'elle le fasse pour vivre ta vie, tu as mis une limite et elle ne s'y attendait pas. Elle doit faire face elle-même, et elle ne devait pas penser que tu le ferais. 

Respecte son silence, et essaie de comprendre pourquoi ça t'atteint autant, alors que tu as fait ce qui aurait dû être fait depuis longtemps. 

Pour ma part, j'ai horreur qu'on ne me réponde pas alors je vais insister jusqu'à ce que j'ai une réponse....Si elle ne veut pas répondre, il faudra qu'elle me le dise et je lui demanderai alors qu'est-ce qui la dérange dans ma question, mais je ne la laisserais pas en paix tant que je n'aurai pas mes réponses... Mais bon, c'est mon caractère. Si vraiment la personne ne répond pas, je tourne les talons et je m'en vais.....

Merci Crystal_ine, je pense la même chose en ce qui concerne ma décision de ne plus intervenir pour ma fille mais comme Shale je déteste qu'on ne me réponde pas car cela me met en colère. De plus je sais que ma fille déteste quand on la laisse "dans le vent", sans réponse. Elle me renvoie ce qu'elle ne supporte pas elle même. Pour moi c'est violent. Mais je vais arrêter d'insister car cela me fait tourner en boucle sans issue. Je ne peux pas dialoguer seule. Alors je vais opter pour la rayer le temps qu'il faudra. Si elle tient à moi elle reviendra.

tu as raison de couper les ponts pour le moment,tu as besoin de repos et de positif,tout ce qui te contraries,tu mets de coté pour le moment.Pense à toi,à ton mari et à votre reconstruction et tu verras que ça ira beaucoup mieux 

je déteste aussi être dans le vent.... c'est frustrant... alors qu'une "simple" explication arrangerait tout le monde... c'est aussi un manque de respect...

enfin soit...tu ne peux rien faire de plus.... 

profiter de ces petits bonheurs re-trouvés....

gros bisous marguerite 

Merci Mammou, Cristal, Crystal_ine, Shale, Lisa. Grace à vous je me sens moins seule. Ma décision de ne pas quitter mon mari mais de m'en détacher a été très mal vécue par mes filles et certaines personnes de mon entourage. Le fait d'avoir vécu avec un mari MA m'a beaucoup isolée et l'éloignement de mes filles me blesse beaucoup car je m'étais déjà rudement battue lors de la séparation de leur père pour reconstruire et maintenir un lien avec elles. Maintenant si elles ne peuvent pas accepter que je viens de passer une grande période de tourmente où j'avais perdu pied, je ne peux rien y faire. Je croyais qu'elles étaient adultes vu leur age. Je trouve qu'elles ne me font aucun cadeau. Mais c'est sans doute le propre des filles avec leur mère. Elles sont beaucoup plus indulgentes avec leur père. Je ne suis pas parfaite, j'ai mes failles, je suis une maman aimante mais aussi une femme. Je n'ai pas à choisir. 
Je trouve quand même la facture lourde à payer d'avoir refait ma vie avec un mari qui a un problème d'alcool. Il ne se résume pas à son problème mais elles m'ont vue souffrir et rester et pour elles c'est impensable.

que tu restes et que tu souffres,c'est ton problème et ta vie,elles n'ont pas à t'en vouloir pour ça!!c'est une réaction bien enfantine et j'ai l'impression qu'elles n’ont pas grandi avec toi,peut être qu'elles sont retournées en arrière pour retrouver les moments qu'elles n'ont pu passer avec toi quand vous vous êtes séparés avec le papa.
Mais c'est à elles de mûrir et d'accepter celle que tu es , telle que tu es,les enfants veulent des parents à leur image mais ça n'existe pas :noooon:l'image des parents idéaux cesse logiquement à l'age adulte,pour certain,ça leur colle toute leur vie

Trouve l'attitude qui te correspond le mieux Marguerite,ne fais plus en fonction des autres mais en fonction de toi,c'est à eux de s'adapter maintenant,toi,tu l'as fait toute ta vie,un peu aux autres!!!

Merci Cristal pour tes propos. Oui le fait de ne pas avoir le quotidien avec elles pendant de nombreuses années après la séparation a un impact fort. J'ai choisi vu qu'elles ont choisi de rester avec leur père de refaire ma vie ce qui n'a pas été une mince affaire. Je me suis toujours intéressée à elles mais sans vivre leur quotidien. J'ai été à l'écoute, j'ai répondu à leurs demandes ce qui m'obligeait à faire de nombreux aller-retour ( 260 km) à intervalle très régulier. Le fait que je sois maintenant revenue à coté de chez elles les a sans doute ramené au passé. Elles ne voulaient pas laisser leur père seul, il avait été peu présent depuis leur naissance, et m'ont remplacée dans les taches ménagères. Leur père n'a pas été l'adulte référent, je l'ai bien compris sans pouvoir avoir de prise dessus.
Je ne peux que m'éloigner de cela et les laisser grandir et gérer leur passé.
Je ne rattraperai pas ce temps passé où j'ai bien longtemps culpabilisé. 
A moi la vie, quant à elles, elles savent que je les aime et que j'ai tjs été là pour elles. Je ne vais plus m'arrêter pour elles, elles sont grandes.
Nous avons notre vie avec mon mari.

J'ai compris avec les années que trop insister auprès d'une personne qui n'était pas prête à s'expliquer à la suite du conflit minait l'ambiance, et ça partait en vrille avec souvent des reproches sur des situations qui étaient réglées. Alors maintenant, je me retire, je laisse l'autre personne réfléchir et quand elle est prête, nous sommes en mesure de s'expliquer calmement. 

Car chaque personne réagit différemment, selon son caractère. Je préfère m'ajuster aux autres personnes pour que ce soit constructif   

Ça peut te sembler violent comme attitude, mais c'est peut-être que ta fille préfère se calmer, plutôt que de réagir à chaud et de dire des mots qu'elle ne pense pas. Nous ne sommes pas dans la tête des autres personnes, nous ne savons pas ce que nous leur demandons leur font en dedans d'eux-mêmes. Alors, même si c'est difficile, je crois que tu adoptes la meilleure attitude. 

Pour le moment, ton mari se fait soigner et tes enfants n'ont pas à approuver ou à désapprouver ton choix de vie. C'est qu'elles ne comprennent pas que l'alcoolisme est une maladie. Si elles ne supportent pas de te voir malheureuse, ça je peux le comprendre. Mais c'est possible que ce soit ton ex qui a dépeint un tableau non représentatif de toi et de ta vie à tes filles et elles ne se sont pas données la peine de connaître ton nouveau mari. Tu n'es pas la première qui vivrait ça et tu ne seras pas la dernière. 

Concentre-toi sur ton présent et avance un jour à la fois. Ta fille sait où te trouver en cas de besoin 

Ce que tu as accompli vis à vis de tes filles durant ces années, ces aller-retour, être présente (pas toujours besoin de l'être physiquement), il fallait le faire.... tout en leur laissant le choix.

Les enfants grandissent et ont leur propre vie, leurs propres choix, sur lesquels nous n'avons nous en tant que parent rien à "imposer", juste conseiller si ils le demandent....
L'important aujourd'hui, c'est toi et bientôt la vie au quotidien avec le retour de ton mari 

Tu as raison Crystal_ine nous ne sommes jamais dans la tête des autres. Je vais laisser ma fille ainée tranquille. Je sentais que depuis quelque temps je l'irritais car elle avait vraiment du mal à comprendre le fait que j'hésite à quitter mon mari alors que je vivais l'enfer. Je lui disais qu'il ne se résumait pas au produit mais elle me disait souvent : il ne s'en sortira pas, cela fait 10 ans qu'il fait cela. 
Elle est en stage dans un CSAPA surtout orienté toxico, je pense que tout ce que j'ai vécu cela va cheminer. Elle va réaliser que les MA, les toxicos ne sont pas que des menteurs, manipulateurs. Ce sont des personnes en souffrance. 
Mamou, j'ai compris depuis longtemps que les enfants ne nous appartiennent pas et font leurs choix en grandissant. Par contre en revenant habiter près de chez elles, j'étais contente qu'elles veuillent partager des moments avec moi. Malheureusement l'alcool de mon mari refaisant surface cela s'est avéré plus compliqué et je cachais qu'il avait replongé car je savais qu'elles allaient s'écarter. Mais elles ont saisi quand elles ont assisté à ses discours aberrant et se sont éloignées petit à petit et me voyant aller mal souhaitaient que je prenne la décision de le quitter. J'ai pris la décision de le quitter par le détachement mais cela c'est difficile à expliquer. 
Ca ne fait rien, malgré ma tristesse je reste prête à les recevoir quand elles le souhaiteront.

Marguerite, je partage vraiment ta tristesse 
Tu sais, un enfant n'est pas l'autre, et l'éducation ne fait pas tout. Je pense qu'il y a quelque chose d'inné aussi.
Mes parents ont toujours été dysfonctionnels, mon père alcoolique... et je me suis enfuie de chez eux quand j'avais 17 ans. Je ne les ai pas reniés pour autant, mais j'ai pris mes distances parce que c'était vital pour moi.
Je n'ai jamais profité ni de l'un ni de l'autre. Jamais voulu prendre parti non plus, parce que pour moi c'était leur histoire et  pas la mienne.
Ma soeur a eu une réaction toute différente : elle n'a pas osé les lâcher, elle est restée vivre chez eux jusqu'à ses 28 ans, à ménager la chèvre et le choux, comme si elle se sentait responsable de veiller sur eux afin qu'ils ne s'entretuent pas 
Je ne sais pas par quel miracle ma soeur et moi sommes restées quelque part "fidèles" à nos parents, chacune à  notre manière. Pourtant on pourrait considérer qu'ils ont tout fait pour nous faire fuir! 

L'éducation que tu as donnée à tes filles n'entre pas en ligne de compte, elles sont ce qu'elles sont, tout comme ma soeur et moi on est ce qu'on est, avec nos qualités et nos défauts.

Merci Lisa pour ton message. Je paie très cher le fait d'avoir été dans la co-dépendance et d'avoir voulu garder contact et avec mes filles et mon mari.
C'est vrai que maintenant je vais lacher et laisser faire le temps mais c'est avec de l'amertume et surtout de la tristesse.
Mon mari me dit de m'ancrer et que je me sentirai mieux. Facile à dire quand on s'est laissé emporter dans un tsunami. J'ai juste repris contact avec moi dans un climat calme et j'en avais réellement besoin. C'était vital. Maintenant je suis en vie mais très fatiguée aussi bien physiquement que moralement après avoir résisté de partout.
Je doute beaucoup de moi et je remets en cause mes valeurs. En fait, je chavire. C'est sans doute parce que j'ai enfin l'espace pour penser et realiser ce que j'ai vécu. Je n'en sors pas indemne. Cela ne se voit pas de l'extérieur mais je suis toute fissurée de partout. Le temps m'aidera sans doute à me réparer.

Ce "repli" sur toi était plus que nécessaire... c'est tout un cheminement de vie.... un moment en tête à tête où parfois nous rencontrons des parties de nous que nous ignorions avant....

C'est salutaire, ça te permet d'avancer 

c'est un mal pour un bien car tu peux enfin te regarder en face et voir tout ce qu'il y a réparer,à force de réparer la vie des autres,on ne s'occupe pas de la sienne et on souffre en silence 
aujourd'hui,tu te regardes,ce que tu vois ne te plait peut être pas mais tu as enfin l'opportunité de changer ce qui ne va pas 
Ton prochain rdv avec le psy va être riche,tu vas te soulager d'un gros poids et faire connaissance avec ta meilleure amie ,la seule qui ne t'a jamais lâchée: TOI 

Cristal, tes propos, si justes, me font pleurer. Tu as raison mon prochain rv avec le psy la semaine prochaine va prendre une autre tournure. Je n'ai fait que mettre des rustines depuis des années et j'ai voulu compenser en donnant aux autres ce que je n'ai jamais reçu, cela m'évitait sans doute de me confronter à moi même. Le chemin est long pour revenir à soi. Je ne vois surtout que mes défauts et ne crois pas encore en mes qualités. Je croyais avoir fait ce chemin mais à la rencontre de mon mari, je me suis arrêtée en route. Le fait qu'il ait un problème d'alcool m'a fait me reconcentrer sur lui et à nouveau dévier de moi. Les automatismes sont revenus sans que je ne m'en aperçoive. Les douleurs multiples m'ont amenée à me lacher. J'ai eu un parcours très suicidaire quand je me suis retrouvée seule sans mes filles. J'avais perdu le sens de ma vie, tout s'est écroulé. J'ai rebati petit à petit une vie en solitaire mais je n'avais pas assez consolidé la base quand j'ai rencontré mon mari. J'ai eu un vrai coup de coeur pour mon mari et quand j'ai découvert qu'il buvait j'ai eu honte de moi. Je voulais tant me prouver et prouver à mes filles que j'étais aimable. Tout a basculé et je me suis voulue de mon manque de discernement. Je voulais me prouver que je pouvais recommencer ma vie et en même temps m'édifier en modèle pour mes filles. En fait, je crois surtout que je ne me sens pas légitime à être vivante.

VMARGUERITE a écrit:Cristal, tes propos, si justes, me font pleurer. Tu as raison mon prochain rv avec le psy la semaine prochaine va prendre une autre tournure. Je n'ai fait que mettre des rustines depuis des années et j'ai voulu compenser en donnant aux autres ce que je n'ai jamais reçu, cela m'évitait sans doute de me confronter à moi même. Le chemin est long pour revenir à soi. Je ne vois surtout que mes défauts et ne crois pas encore en mes qualités. Je croyais avoir fait ce chemin mais à la rencontre de mon mari, je me suis arrêtée en route. Le fait qu'il ait un problème d'alcool m'a fait me reconcentrer sur lui et à nouveau dévier de moi. Les automatismes sont revenus sans que je ne m'en aperçoive. Les douleurs multiples m'ont amenée à me lacher. J'ai eu un parcours très suicidaire quand je me suis retrouvée seule sans mes filles. J'avais perdu le sens de ma vie, tout s'est écroulé. J'ai rebati petit à petit une vie en solitaire mais je n'avais pas assez consolidé la base quand j'ai rencontré mon mari. J'ai eu un vrai coup de coeur pour mon mari et quand j'ai découvert qu'il buvait j'ai eu honte de moi. Je voulais tant me prouver et prouver à mes filles que j'étais aimable. Tout a basculé et je me suis voulue de mon manque de discernement. Je voulais me prouver que je pouvais recommencer ma vie et en même temps m'édifier en modèle pour mes filles. En fait, je crois surtout que je ne me sens pas légitime à être vivante.

Waouw Marguerite ne dit pas des bêtises....bien sûr tu a le droit de vivre...heureux.  ce n'est pas parce que tu n'a pas encore trouvé ton équilibre et ton bonheur, il faut du temps pour ça.... ça ne vient pas de jour au lendemain parfois il faut du temps, le temps de panser ses blessures, courage je pense fort à toi

tu es trop dure avec toi même Marguerite,tu as fait ce que tu pouvais avec les outils que tu avais à l'époque,ce n'est pas facile d'être maman et maman solo encore plus   il faut être doux avec soi même Marguerite,l'amour de soi commence par là alors pardonne toi si il y a quelque chose à pardonner et fais la paix avec toi même,regarde devant toi,pas derrière   sauf pour te donner de nouveaux outils pour avancer encore mieux
tu es une personne bonne et juste,je suis sure que tu excelles dans ton métier et que tu ne t'arrêtes jamais,regarde un peu tes points positifs et tes valeurs au lieu de t’assommer  avec tes défauts,qui n'en a pas?? qui va te jeter la première pierre d'après toi??personne et tu en as fait bien plus que toutes tes connaissances réunies!
alors tu arrêtes la maltraitance de Marguerite et tu te fais du bien,tu verras,c'est beaucoup mieux