rémission spontanée - étude de recherche

Bonjour,

Je suis étudiante en troisième année de psychologie à Paris Descartes, et durant cette année nous devons mener un TER (Travaux d'étude et de recherche).
J'aimerai me pencher sur la problématique de l'alcoolisme, mon projet se précise peu à peu, mais pour se faire, il faudrait que je sache au préalable s'il m'est possible de trouver sur les forums, des personnes ayant connu une rémission spontanée, j'entends par là qui auraient crée et maintenu leur abstinence sans intervention thérapeutique ou médicamenteuse spécifique (que ce soit vous ou des personnes que vous connaissez qui accepteraient de participer à cette étude). Je ne pourrais mener les travaux auxquels je pense sans savoir si cette catégorie de personnes m'est accessible, ce qui explique pourquoi je vous sollicite aujourd'hui.

Pour ceux qui s'interrogeraient sur cette notion de rémission "spontanée" ou "naturelle" : sa définition étant assez compliquée, tantôt considérant les groupes de paroles comme une thérapie, tantôt non, j'utilise ici la définition la plus inclusive (celle qui admet qu'un sujet abstinent ayant eu recours à des groupes de paroles peut aussi être inclut dans cette catégorie)

En espérant ne pas vous avoir importuné, merci d'avance pour votre aide !! :)

Le problème que tu vas rencontrer c'est que la catégorie que tu décris n'existe que chez les alcooliques très peu dépendants psychologiquement et pas du tout physiquement, là pour eux c'est possible d'arrêter seuls et de maintenir cette abstinence en remplaçant l'alcool par une activité qui les occupe ou par autre chose....
Mais la plus part des malades alcooliques sont trop dépendants psychologiquement ou physiquement pour que ce soit possible...
Tu ne vas donc toucher qu'une toute petite frange des malades alcooliques, vraiment toute petite....

bonjour,
c'est un peu mon cas, je n'ai eu aucune aide médicamenteuse pour arrêter l'alcool à part la prise de magnésium et pendant près d'un an mon seul appui (mais ô combien précieux ) a été ce forum.
Ce n'est qu'au bout d'un certain temps que j'ai éprouvé le besoin d'entamer un suivi avec un professionnel.
Mais je suis certainement, comme le dit Shale, une exception sur ce forum....

Comme dit Shale une rémission tout seul à un certain niveau ça existe pas. On a besoin d'un certain soutient pour que cela puisse s'installer dans la durée, pour garder sa motivation.

Un peu le même cas. Je n'ai jamais touché aux cachetons.
Je me suis renseigner moi même, trouver des témoignages qui m'ont montré que j'étais pas seul dans ce cas quand j'ai commencé à admettre l'étendu du pb.
J'ai fait le sevrage physiques, les 10 premiers jours absolument sans soutien autre que moi même avant de découvrir ce forum.
Je n'avais pas non plus connaissance de ligne téléphonique comme écoute alcool ou autre pour être écouter/soutenu.

J'ai fait un carnet "alcool" qui m'a beaucoup aider, pour raconter mes moments difficiles du seuvrage, tout ce que je regrette à cause de l'alcool pour avoir un garde fou qui m'empeche de reboire et/ou d'idéaliser l'alcool.


Bien qu'utilisant de la thérapie sous forme détourné, notamment ce forum, le déclic et le choix d’arrêter complètement et immédiatement s'est fait tout seul pour moi (quoique le regard des autres qui a fait miroir m'a bien aidé (une sorte de thérapie?) ).

Les personne dans le cas d'une rémission plus ou moins spontané seront celle qui auront eu un déclic, qui seront tombé assez bas, vécut quelque chose d'assez fort, traumatisant pour rebondir. Quelque chose qui se grave dans leur tête et fasse garde fou, quelque chose qui leur fait savoir que "jamais" plus elle voudront de l'alcool.

Et j'ai actuellement un psy de l'anpa aussi que j'ai eu au bout d'env 2 mois d’arrêt (aussi une sorte de thérapie bien que l'on ne parle pas beaucoup d'alcool) (thérapie aussi ^^).

Si tu veux en savoir un peu plus : https://forumonsaide.forumactif.org/t5846-l-envie-de-vivre-sans-mon-declic
Et pour ton ter, n'hésite pas à me contacter en MP

Etienne c'est très clair ce que tu dis, mais il ne faut pas avoir un alcoolisme très grave avec dépendance physique et même dépendance psychologique importante, si tu avais été dans ce cas, tu n'aurais pas pu arrêter seul.
D'ailleurs il y a un risque à arrêter seul, c'est le sevrage qui est un moment justement à risques. Un sevrage peut très mal se passer et provoquer des crises d'épilepsie ou de délirium tremens...

SHALE a écrit:Le problème que tu vas rencontrer c'est que la catégorie que tu décris n'existe que chez les alcooliques très peu dépendants psychologiquement et pas du tout physiquement, là pour eux c'est possible d'arrêter seuls et de maintenir cette abstinence en remplaçant l'alcool par une activité qui les occupe ou par autre chose....
Mais la plus part des malades alcooliques sont trop dépendants psychologiquement ou physiquement pour que ce soit possible...
Tu ne vas donc toucher qu'une toute petite frange des malades alcooliques, vraiment toute petite....

Merci pour votre réponse. Oui j'en ai bien conscience, ce sont les impératifs de la recherche de toute façon... on observe souvent des petites franges de la population, parfois très petites, ce n'est en rien un problème, si ce n'est qu'on peut étendre nos résultats à tous.

etiennv a écrit:Comme dit Shale une rémission tout seul à un certain niveau ça existe pas. On a besoin d'un certain soutient pour que cela puisse s'installer dans la durée, pour garder sa motivation.

Un peu le même cas. Je n'ai jamais touché aux cachetons.
Je me suis renseigner moi même, trouver des témoignages qui m'ont montré que j'étais pas seul dans ce cas quand j'ai commencé à admettre l'étendu du pb.
J'ai fait le sevrage physiques, les 10 premiers jours absolument sans soutien autre que moi même avant de découvrir ce forum.
Je n'avais pas non plus connaissance de ligne téléphonique comme écoute alcool ou autre pour être écouter/soutenu.

J'ai fait un carnet "alcool" qui m'a beaucoup aider, pour raconter mes moments difficiles du seuvrage, tout ce que je regrette à cause de l'alcool pour avoir un garde fou qui m'empeche de reboire et/ou d'idéaliser l'alcool.


Bien qu'utilisant de la thérapie sous forme détourné, notamment ce forum, le déclic et le choix d’arrêter complètement et immédiatement s'est fait tout seul pour moi (quoique le regard des autres qui a fait miroir m'a bien aidé (une sorte de thérapie?) ).

Les personne dans le cas d'une rémission plus ou moins spontané seront celle qui auront eu un déclic, qui seront tombé assez bas, vécut quelque chose d'assez fort, traumatisant pour rebondir. Quelque chose qui se grave dans leur tête et fasse garde fou, quelque chose qui leur fait savoir que "jamais" plus elle voudront de l'alcool.

Et j'ai actuellement un psy de l'anpa aussi que j'ai eu au bout d'env 2 mois d’arrêt (aussi une sorte de thérapie bien que l'on ne parle pas beaucoup d'alcool) (thérapie aussi ^^).

Si tu veux en savoir un peu plus : https://forumonsaide.forumactif.org/t5846-l-envie-de-vivre-sans-mon-declic
Et pour ton ter, n'hésite pas à me contacter en MP

Rémission naturelle ne veut pas dire sans aide aucune, l'aide familiale ou celle trouvée sur les forums ne sont pas des critères d'exclusion de la définition de ce terme. Maintenant, comme pour de nombreux concepts, la définition est sujette à controverse d'après mes lectures. Les critères d'inclusion et d'exclusion reste encore à définir, j'ai donc libre arbitre sur la définition que je veux sélectionner parmi les déjà existantes pour mes travaux.
Ceci dit mon sujet a été validé par ma professeur, je vais donc pouvoir poursuivre ! Un grand merci pour vos réponses. Je reviendrai certainement vers vous dans quelques mois pour vous soumettre les liens des questionnaires (anonymes) que je ferais passer.
Encore merci !