Nouvelle

Bonjour,

Mon témoignage ne va pas être très long vu que je n'ai pas eu de consommation quotidienne d'alcool.
J'avais d'autres dépendances que celle-ci.

Jusqu'à hier où étant très mal et les médicaments ne me permettant pas de supporter les émotions qui me torturaient, j'ai craqué.

J'avais eu dans le passé un épisode d'une semaine où j'ai sciemment bu pour supporter ce que je n'arrivais pas à supporter.
Et puis j'ai cessé.
Une autre dépendance à pris le relais et m'a apaisé.

Cela ne date pas d'hier le problème que j'ai à faire face à mes émotions et mes angoisses.
Cela fait 20 ans que je suis suivie pour divers troubles, dont le trouble borderline, des tocs et phobies.

Ce qui m'a aggravé c'est le fait de divorcer et me retrouver seule.
Cela réveille en moi ma grande peur de l'abandon avec une angoisse que j'ai de la peine à gérer.

Je pense que je vais voir mon médecin pour qu'il me prescrive un médicament plus fort que celui que j'ai, qui ne me permet pas de faire bloc à mes dépendances qui sont plutôt d'ordre affective, sexuelle.

J'hésite à aller dans une association pour alcoolique de peur qu'on me regarde comme une personne qui n'a rien à faire là et aussi de peur de rencontrer des personnes que je connais...
Peut-être que je devrais tenter, cela m'aiderait déjà à casser la solitude qui me mine et faire face avec l'aide d'autres aux angoisses qui peuvent m'envahir par moments.

Voilà ce que je peux dire pour témoigner.

J'ai une tante qui m'était très chère qui est morte à cause de l'alcool, j'ai beaucoup de mal à m'en remettre, ça ne m'aide pas non plus...

Désolée si mon propos est décousu, je fais de mon mieux. C'est que je ne suis pas bien du tout... 

Je pense que la solitude dans laquelle je suis me mine fortement, d'autant plus que je suis dans l'incapacité actuelle d'aller à l'extérieur, je vis donc cloîtré quasi chez moi sauf pour faire le strict minimum... 

Mes seules sorties sont pour rencontrer des hommes rencontrées sur internet qui de toute façon ne cherchent qu'une chose, me feront mal, ou sont mal eux-même, et ne sauront pas m'aimer comme j'aimerai...

Enfin voilà pour mon témoignage...

J'espère m'en sortir un jour car même si c'est difficile et que je reviens de loin, je veux garder l'espoir que j'y arriverai...

Bonne journée à tous,

Aniko

bonjour Aniko
tu as utilisé et utilise donc de façon très ponctuelle comme anti douleur ou anxiolytique pour soigner ton mal être.
L'alcool peut en effet de façon très épisodique remplir ce rôle, mais, très vite il peut avoir l'effet inverse et devenir dépresseur si tu l'utilises régulièrement, ce qui ne semble pas être ton cas.
Il est des natures à devenir très vite dépendant et à multiplier celles ci, ou les enchainer...
Tu peux toujours essayer un MAB car je crains que , si tu trouves un réel réconfort quand tu bois, ceci ne devienne de plus en plus fréquent!
Tu dois avoir une bien moche image de toi pour rencontrer des types dragués sans doute sur internet dont tu sais par avance que tu n'attends rien!
C'est donc ton estime de toi qu'il faut travailler en premier!

Bonjour Pascal,

Merci pour le retour que tu fais, et l'analyse que tu fais de ma consommation.
Mais pas seulement aussi de m'expliquer dans quelle mesure l'alcool peut aider voir nuire sur le long terme.

Tu as vu juste, depuis peu, hier tout juste j'ai réalisé qu'il réussissait à m'anesthésier.
J'en avais grand besoin, car j'avais à supporter beaucoup de choses dont mon fils en vacances, il est petit et cela me stresse, sinon ma tante qui est morte dont je n'ai pas fait le deuil, mon père dont on soupçonne un cancer, mon petit ami dont je me suis séparée mais bon c'était compliqué, je pense qu'il s'est surtout servi de moi, et le fait d'être seule et ne pas réussir à sortir de chez moi, du coup le moral dans les chaussettes actuellement... 

Qu'est-ce qu'un MAB ?

Pour ce qui est de l'estime de moi, je confirme qu'il n'est pas au mieux, même si j'ai fait de grand progrès depuis des années maintenant mais j'ai encore beaucoup à faire pour en avoir une meilleure.

Pour ce qui est des hommes que je vais chercher, c'est pour apaiser l'insécurité que je ressens à être seule, l'angoisse qui m'envahit, j'en ai honte, vraiment honte mais je ne peux pas me retenir parfois.

Comme on dit : bienvenu en enfer... 

Même si j'ai connu pire puisque mon enfance n'a pas été facile, il n'empêche que ma situation ne m'aide pas et le pire c'est la solitude dans laquelle je suis et l'inactivité.

Merci pour le conseil que tu me donnes, je travaille mon estime de moi avec ma psy, mais bon tant que je n'arriverai pas à sortir de chez moi, je pense que c'est peine perdue...

Merci en tout cas d'être passé m'écrire, cela me fait chaud au coeur... 

Aniko

un MAB est un mouvement d'anciens buveurs (on ne peut citer leur nom ici) mais il y en a plein dans tous les coins de France, suffit juste de trouver le bon. Celà peut t'aider non seulement à te protéger contre l'alcool qui pourrait prendre plus d'importance dans ta vie mais aussi te permettre de te créer de nouveaux amis, de combattre ta phobie sociale, d'avoir des n° de tel que tu pourras appeler en cas de danger....ect
J'adore cuisiner et en cuisine je préfère toujours avoir du "peu" mais de la qualité que "beaucoup" mais pas terrible.
Ou je veux en venir dois tu te demander. Ben pour les mecs (ou les femmes) c'est pareil, mieux vaut en trouver un solide et bien dans sa tête que plusieurs , paumés et ne pensant qu'à une chose comme tu l'as écrit. Vvaut mieux un plan caresses qu'un plan c.... 

Merci Pascal pour l'information, je comprends mieux à présent.  

Très bonne idée, je vais tenter d'affronter ma peur et frapper à leur porte.
C'est clair que cela me permettrait de sortir de ma solitude qui me mine.
Ce serait un grand pas pour moi.
Parce que vivre entre 4 murs au bout d'un moment ça devient vite angoissant...

Super si tu aimes cuisiner, c'est aussi mon cas mais pas seule.

Je comprends très bien l'image que tu utilises qui m'aide à comprendre qu'en effet il vaut mieux parier sur la qualité que la quantité.
Je me fais l'effet d'être une mendiante d'attention et d'amour, tellement je suis en manque... 
Comme une personne dans le désert qui n'a pas bu depuis longtemps et se contente même d'une toute petite goutte tellement il est assoiffé...

Ah ça je confirme pour le plan caresses que le plan C...j'ai donné et malgré ça parfois je retombe dedans par manque tout simplement et surtout par solitude...

Là je sors d'une relation de 4 ans avec un homme marié...qui m'a mené en bateau en me faisant croire qu'il divorcerait...
Et moi naïve comme tout j'ai cru...
J'en étais follement amoureuse aussi, c'est aussi pour cette raison là que je n'ai jamais pu le quitter et dépendante affective aussi...

Je n'en suis pas fière du tout mais voilà c'est toujours pareil, lorsqu'on a rien et bien on devient mendiant d'amour... 

Je garde ton idée précieusement et j'espère réussir à vaincre ma peur d'aller au contact de personnes qui ont des problèmes comme j'en ai...

Merci pour ton message, cela me touche beaucoup... 

Aniko

Coucou Aniko,
Tout d'abord je te souhaite la bienvenue sur Onsaide :hello:.

Avant d'envisager d'aller dans un MAB (ce qui ne ne peut pas te faire de mal, mais qui risque de te décevoir ) il faudrait que tu nous en dises un peu plus pour que nous puissions t'aider en te connaissant mieux ........

Si j'ai bien compris, tu t'es ré-alcoolisée depuis hier, après un long temps de sobriété et d'addiction à d'autres produits ou comportements excessifs......? C'est bien ça ?

D’autre part tu as consommé de l'alcool pour son effet "remède" remède à tes angoisses et à ta solitude?
Je crois que tu es aussi suivie par une psy ?
Qu'as-tu bu et en quelle quantité, hier, as-tu continué aujourd'hui ?

Toutes questions dont les réponses nous seraient utiles non pas pour satisfaire une quelconque curiosité (la curiosité n'est pas de mise ici , le jugement non plus d'ailleurs) afin de t'aider efficacement.

Ce qui paraît évident, à priori, c'est que tu es une personne très sujette aux addictions quel qu'en soit l'objet !
Si tu veux bien nous répondre ça serait bien pour toi, en tous cas courage!

Bonsoir aniko,

Tout d'abord bienvenue à toi!!
Tu as très bien fait de venir sonner à la porte de ce forum... il ne "reste" plus qu'à t'y installer!
Tu auras très vite compris que le soutien ici est très important, il y a autant d'écoute, d'encouragements, de conseils, d'amitié et surtout pas de jugement!
Nous allons tous ensembles faire un bout de chemin avec toi!
A très bientôt

Isa

 

Bonsoir Luciole,

Merci de tout coeur de t'intéresser à ma personne et surtout à mon problème.

Merci aussi de m'accueillir aussi chaleureusement, cela me va droit au coeur...

Je vais tenter de répondre au mieux à tes questions.

Oui en effet, la dernière fois que j'avais bu c'était l'année dernière en vacances pensant 1 semaine, je buvais 1 verre de bière à midi et le soir.
Depuis plus rien.
Jusqu'à hier.

Sinon oui j'ai d'autres comportements de dépendances affectives et sexuelles.
C'est entre autre ce qui m'aident à lutter contre mes angoisses et ma solitude.

Si j'ai consommé hier l'alcool c'est pour m'anesthésier car je suis stressée actuellement comme à chaque fois que j'ai mon fils avec moi.
Mais pas seulement parce que je suis en séparation de mon ami avec lequel j'étais pendant 4 ans, ainsi que le deuil de ma tante et récemment j'ai appris que mon père aurait peut-être un cancer, beaucoup de stress que j'ai du mal à gérer...plus ma situation où je suis seule, pas d'amis, pas d'activités autre que chez moi, et de travail.

Oui je suis suivie par une psy qui pratique une thérapie comportementaliste et cognitive.
Sinon ça fait 20 ans que je suis suivie pour divers troubles.

Hier j'ai bu 1 verre de kir et 1 verre de vin rouge.
Je pense que j'aurai pu continuer aujourd'hui mais je n'ai pas d'alcool.

J'imagine bien et comprends que les questions que tu me poses sont là pour t'aider à mieux comprendre dans quelle mesure j'ai un problème avec l'alcool et comment m'aider. Je n'y vois aucune mauvaise intention de ta part. Sois rassuré.

Je confirme et ton analyse est juste, je suis une personne dépendante quelque soit l'addiction.

Merci en tout cas d'avoir pris le temps de me poser toutes ces questions et de t'intéresser à moi.

Passes une bonne soirée Luciole, ravie de faire ta connaissance, au plaisir de te parler,  

Aniko

Bonsoir Isa,

Merci de tout coeur pour ton accueil, j'en suis très touchée...

Merci de me conforter dans ma démarche de m'être inscrite ici.
Tout ce que tu me décris là m'y conforte davantage car c'est bien d'écoute, de soutien et de partages, d'amitié, dont j'ai besoin aujourd'hui sans jugement pour ne pas sombrer davantage.

Merci de tout coeur, tu peux pas savoir, ainsi que les autres, à quel point cela me touche, j'en ai les larmes aux yeux... 

Passes une bonne soirée, ravie de faire ta connaissance aussi et au plaisir de te parler,

Aniko

 
C'est "cocasse" car j'ai vraiment l'impression de revoir mes premiers écrits ici, quand j'ai moi même frappé à cette porte.... avec des réponses réconfortantes, et tant de larmes qui ont coulé, tellement je me sentais comprise!!
C'est ce qu'il faut te dire, tu n'es plus seule!
Quelles que soient la dépendance, ... médicaments, point de vue alimentaire, dépendance affective, drogue, alcool, et j'en passe, ..... tout traduit un mal être profond!!
Peux-tu dire ce qui t'angoisse quand tu te retrouves seule avec ton fiston?

 

Je vais te répondre à peu près la même chose que ce que je t'ai mis dans présentation, en le développant un peu plus.
Tu n'es pas vraiment ce qu'on appelle une alcoolique mais le problème c'est que tu te sers de l'alcool comme d'un médicament et ça, c'est ce qui conduit le plus vite à la maladie alcoolique. On prend tellement l'habitude quand ça ne va pas de prendre un verre d'alcool que peu à peu la dépendance s'installe et là, c'est vraiment la maladie alcoolique et l'enfer.
Tu n'en es pas là, tu réagis avant et c'est super.
Là, il va falloir que tu oublies l'alcool pour te déstresser, essaie des méthodes de relaxation, de sophrologie, du yoga ou un anxiolytique, ce n'est pas la panacée mais c'est tout de même mieux qu'un verre d'alcool.
Ta solitude, je ne suis pas sûre que ce soit les rencontres sur internet qui t'aide à la vaincre.
Tu ne peux pas t'inscrire dans des associations , artistiques, aide bénévole, ou un MAB, il y a le choix. Là, tu rencontreras des gens autour d'un thème qui vous intéressera tous et la rencontre , si elle se fait, sera moins ciblée que sur un site de rencontre justement...
Mais on va en reparler peu à peu.. 

Bonsoir Aniko,  
Ce que tu décris me touche beaucoup, et tu fais bien de parler de tout çà ici.
Tu parles de 3 problèmes importants: ton histoire d'amour avortée, l'alcool,
et les rencontres de passage.
Ton histoire d'amour, c'était de l'amour, déçu donc insupportable à vivre. Moi, je ne trouve
pas que ce soit un problème de "dépendance affective", çà sonne péjoratif alors que
c'est un beau sentiment!; tu étais amoureuse et c'est bien normal
de souffrir beaucoup vu la façon dont cela s'est passé.

L'alcool, les mecs "histoire de..", là oui, çà pose problème et çà entrave ta vie plutôt qu'autre chose.
C'est un peu raide de dire çà, mais les deux sont une histoire de pansement, de
remplissage, de consommation. Tu consommes, tu te fais consommer aussi...
et pour l'instant c'est toujours toi qui a la gueule de bois et qui ressent des manques qui alimentent
la boucle.

Le vide affectif, la peur de l'abandon, ce sont des choses que tu pourras sans doute apprendre à
gérer, mais pour çà on a besoin d'avoir les idées claires, et là, c'est l'alcool qui devient ton problème
numéro un pour l'instant, ton urgence.

Aller consulter, voir un Mab, parler ici, cela va t'aider à supprimer cette saloperie d'alcool qui
est un mur qui te sépare de tout ce que tu peux faire de bien pour toi.

Après, la pathologie borderline et tout ce qui va avec, tu pourras réussir à négocier avec.
Pour les rencontres (mecs ou pas d'ailleurs), apprendre peut-être à ne pas te mettre en entier
sur la balance à chaque fois, à trier "qui est là et pourquoi".
Mettre des priorités en sachant lesquelles...

Arrêter l'alcool ne règlera pas tout, mais au moins tu pourras choisir vraiment quels pansements choisir
et comment les utiliser pour ne plus souffrir de ta vie en bloc, comme c'est le cas aujourd'hui.

As-tu une ou des relations amicales? Quelqu'un à qui tu peux parler de tout ce que tu fais et
comment tu le vis?

çà te fait beaucoup à lire, tu n'es pas obligée de répondre à tout.
J'espère que tu vas te sentir à l'aise ici, courage!

Bonsoir Mamou,  

C'est intéressant que tu me dises que tu as l'impression de revoir tes 1er écrits. Cela veut t'il dire que tu vas mieux ?
J'en serais très heureuse pour toi.
En tout cas ton retour me redonne espoir car je me sentais bien seule face à mes problèmes et les forums où je suis allée je n'ai jamais vraiment reçu le réconfort ni l'attention dont j'avais besoin.
Souvent été déçu en fin de compte.

Oui tu as raison de me dire que je ne vais pas bien, c'est de longue date tu sais, depuis mon enfance et cela ne change pas même s'il y a nette amélioration avec les années et heureusement sinon je ne serais plus là pour vous parler.

Me dire que je ne suis plus seule c'est clair que cela m'aide car lutter contre, seule c'est quasi mission impossible...

Tu me poses un question intéressante, que je ne cesse de me poser et dont je parle avec ma psy.
Ce qui fait que je stresse avec mon fils c'est qu'en fait, j'aurai besoin de temps pour me reposer et que je n'arrive pas à le trouver.

Je suis en permanence angoissée par ma situation d'être seule, car elle réveille mon angoisse d'abandon.
Et cela me fatigue énormément.

Se rajoute dessus ma peur de faire les démarches à faire car les gens me font peur, peur de ne pas y arriver, j'ai un manque totale en mes capacités dans ce domaine et met parfois des années pour remplir ne serait-ce qu'une feuille administrative.

Je baisse totalement les bras dès que je suis fasse à un obstacle que j'imagine de taille.
Là dessus vient se rajouter mes déceptions amoureuses, séparations, plus des deuils de personnes chères à vivre, mon quotidien avec mon fils à gérer, le pire c'est lorsque ça ne va pas à l'école et qu'il faut aller voir la maîtresse etc...

Tout ça pour dire qu'en fin de compte je n'ai plus d'énergie au final et lorsque j'ai mon fils 24/24, même s'il est en âge de s'occuper seul, il me fatigue même par sa présence car je culpabilise de ne pouvoir lui donner plus que je ne peux, et c'est vraiment peu...

Par dessus le marché je culpabilise ce qui ne m'aide pas et me renvoi une mauvaise image de moi, en tant que mauvaise mère et là je deviens triste, triste de ne pouvoir l'être pour mon fils que j'aime de tout mon coeur...
Et c'est le cercle vicieux...car cela me fatigue d'autant plus d'avoir de telles pensées car quoi que je veuille faire, je n'y arrive pas...

C'est comme gravir l'Everest, je ne peux pas avec 1 tonne de stress sur les épaules...:(

Je ne sais pas si ma réponse pourra t'éclairer, si tu as besoin d'informations supplémentaires hésites pas, je me ferais un plaisir de t'éclairer.

En tout cas un grand merci de t'intéresser à moi, à mes problèmes, cela me touche beaucoup...

Bon courage à toi aussi si ça va pas et si ça va alors j'en suis très heureuse pour toi  

Aniko

Rebonsoir Shale,  

Merci de prendre le temps de me répondre.
Oui je comprends mieux au vu de ce que tu me dis, où se situe le problème.
Que je suis pas alcoolique mais que je pourrais le devenir.

En fait ma vie actuelle est en dent de scie, parfois je vais mieux mais très vite je suis rattrapée par telles ou telles difficultés et là plus d'énergie et je sombre...je met des jours et des jours pour récupérer si je le peux et ensuite ça remonte et c'est reparti pour un tour...

Merci de me faire un retour positif sur ma démarche mais aussi de m'alerter du danger.

La vache ça va être dur d'oublier l'alcool, parce que là j'ai vu l'effet bénéfique que cela m'apportait pendant un laps de temps j'ai pu décompresser et faire baisser la tension que j'ai en permanence.

Mais tu as raison, faut que j'oublie ce moyen là et que j'en trouve d'autres.

Mais je suis une telle boule de nerf à cause de ma situation que pas grand chose arrive à me détendre malheureusement.
Impossible de faire une sieste ou m'allonger tant je suis stressée.
Même mon anxiolitique n'est pas suffisamment fort pour m'aider à me détendre.
Va falloir que je demande à mon médecin un traitement de cheval si ça continue.

Tu as bien raison, les rencontres sur internet c'est comme l'alcool, c'est un ersatz d'amour mais cela ne comble pas ni m'aide en rien, voir pire cela me mine car cela ne fonctionne jamais...

Tu as d'excellentes idées pour ce qui est de m'inscrire dans des associations etc...
J'aimerais mais actuellement j'arrive à peine à sortir de chez moi pour faire des courses tu vois, j'ai une bonne phobie sociale, la peur des autres, qui fait que je ne sors que pour une question de survie et pour mon fils.
Et puis ma fatigue m'en empêche aussi, car faire face aux autres me demandent beaucoup d'énergie que je n'ai pas...

Je vais malgré tout me forcer un peu et me renseigner auprès d'associations car là je touche le fond, voir personne me mine énormément et ne rien faire de mes journées aussi...

Merci de tout coeur d'être là pour moi et m'aider à sortir la tête de l'eau...j'en suis très touchée Shale...

Passes une bonne soirée,

Aniko  

Dis toi aussi que sur Onsaide, tu as trouvé toute une bande d'amis qui feront tout pour t'aider, même si parfois ils te disent des vérités pas toujours agréables à entendre, c'est aussi le rôle des amis.
Le forum est ouvert quasiment jour et nuit, tu peux venir parler dés que ça ne va pas....  

Bonsoir Lolo6,

Ravie de faire ta connaissance :)

Merci pour le retour que tu fais de mon témoignage, j'en suis très touchée.
Merci aussi de m'encourager à m'exprimer ici.

Je vois que tu as bien analysé les problèmes auxquels je dois faire face aujourd'hui.

Pour l'amour, tu as raison, comme toute histoire d'amour qui cesse, il y a souffrance.
Et le terme dépendance affective est mal venu.
Je le vivais de cette façon car cet homme là m'a fait beaucoup souffrir et j'aurai dû le quitter de nombreuses fois sans succès.
Difficile de quitter quelqu'un dont on est follement amoureux même s'il nous fait du mal.
C'est la 1ère fois que j'ai été à ce point là amoureuse, d'où ma difficulté de me séparer.

Je comprends ce que tu me dis là concernant les hommes de passage et l'alcool.
Cela ne peut m'aider à aller bien au contraire.
C'est juste ce que tu dis, une façon de panser mes plaies mais au final ça empire.
Et l'idée de consommation est appropriée aussi, remplir ma vie, la consommer car au final elle est bien vide...
Une façon d'attendre de l'autre qu'il apporte de la vie dans ma vie qui est vide.
Mais c'est un leurre car moi seule peut lui donner de la vie.
C'est là toute ma difficulté étant donné que je n'y arrive pas pour l'instant.

J'ai toujours agi de cette façon, attendre des autres qu'ils me rendent heureuse.
Déjà enfant pour pouvoir supporter la violence dont j'étais victime je rêvais d'un chéri qui me permettait l'espace d'un instant de ne plus souffrir en m'évadant dans le rêve.
J'ai l'impression de continuer aujourd'hui...
Juste par peur de rentrer dans ce réel qui me fait si peur...
Car mon réel enfant a été emprunt de violences, donc la peur de revivre à nouveau les mêmes situations de violences...
Surtout que par la suite j'ai multiplié les situations de violences dans ma vie, harcèlement dans mon travail, violence psychologique avec mon ex-mari et j'en passe...

Les termes que tu énonces là je les connais bien, le vide affectif, la peur de l'abandon, sont mon quotidien.
J'espère réussir à les gérer un jour pour l'instant c'est mission impossible.

J'espère que je trouverai ici comme ailleurs des aides pour que j'aille mieux et que je ne rentre pas dans une spirale descendante.
D'autant plus que je ne suis pas seule, mon fils est là et je ne veux pas l'entraîner dans ce que j'ai moi-même connu enfant.

Je comprends le conseil que tu me donnes, apprendre à ne pas me donner entièrement aux personnes que je rencontre.
Faire le bon choix, ne pas me précipiter etc...
Et comme tu le dis si justement, mettre des priorités.

C'est vrai qu'arrêter l'alcool ne règle pas tout, c'est juste un symptôme, l'arbre qui cache la forêt comme on dit.

Si j'ai des relations amicales ?
Virtuelles oui mais peu et réelles personne.
Quelqu'un à qui parler ? non personne.

Comment je le vis ?
Très mal car du coup je suis seule face à mes problèmes...
Et lorsqu'une personne est disponible pour m'écouter, j'en ai les larmes aux yeux tant je suis touchée... 

Ne t'inquiètes pas pour le fait qu'il y ai beaucoup à lire, je suis profondément touchée de voir à quel point vous vous mobilisez pour m'aider et j'imagine aidez ceux qui sont là comme vous aidez aussi peut-être.

Merci en tout cas de me rassurer, c'est gentil comme tout.

Si je vais me sentir à l'aise ici ? bonne question, en tout cas en ce qui concerne l'accueil, c'est vraiment le cas et cela m'aide beaucoup...

Merci de tout coeur Lolo6 pour ton message qui me touche beaucoup,
Ravie de faire ta connaissance et au plaisir de te lire,

Passes une bonne nuit et à bientôt,

Aniko  

Rebonsoir Shale,

Merci pour ton message qui me fait chaud au coeur.  

Oui je comprends le principe des amis qui soutiennent et parfois peuvent dire des choses qui sont pas agréables à entendre.
Du moment que c'est dit dans le respect et avec tact, je suis prête à tout entendre.

Merci aussi de m'informer que le forum est ouvert jour et nuit, c'est une bonne nouvelle car parfois j'ai de la peine à dormir, alors je viendrais vous lire et écrire...

Merci en tout cas de m'y inviter, c'est gentil comme tout...

Bonne nuit à toi et au plaisir de te lire,  

Aniko

SHALE a écrit:Dis toi aussi que sur Onsaide, tu as trouvé toute une bande d'amis qui feront tout pour t'aider, même si parfois ils te disent des vérités pas toujours agréables à entendre, c'est aussi le rôle des amis.
Le forum est ouvert quasiment jour et nuit, tu peux venir parler dés que ça ne va pas....  

Si ici c'est ma maison, alors je vais écrire ce qui se passe dans ma tête pour que vous soyez informé mais aussi pour partager avec vous tout ce qui m'habite, mes joies et mes peines, mes questionnements, mes doutes...

Et ce soir je me sens comme cette louve, épuisée, vide, anéantie... 

Je pense que c'est le contre-coup de ma séparation, de plusieurs déceptions sentimentales qui me font très mal...

Récemment, un homme pour qui j'avais des sentiments m'a dit, alors que je pensais qu'il en avait pour moi, qu'il ne ressentait que de l'amitié pour moi...
Il n'a pas joué franc jeu avec moi, me disant qu'il avait peur de me perdre s'il me disait la vérité.
Mais avant il m'a dit qu'il en avait et était accroché à moi.
De quoi perdre son latin...

Du coup je suis déçue, triste, ça fait mal... 

2 déceptions successives, ça fait très mal...je me sens rejetée, pas aimé, ça me déprime fortement...

Mais je n'ai pas bu, je n'avais pas d'alcool à la maison même si l'envie s'est faite ressentir en soirée...

Je pense que c'est d'autant plus difficile que j'ai mon fils avec moi et que je ne peux me laisser aller, pleurer, laisser libre cours à ma tristesse...du coup je suis minée...

Enfin c'est comme ça, comme on dit chaque jour suffit sa peine, un pas après l'autre...

De plus une amie que je considérais comme telle n'a pas eu une très bonne réaction lorsque je lui ai dit que j'avais craqué.
Cela m'a profondément blessé.

Malgré tout le côté positif c'est que je vous ai trouvé, que je me sens ici chaleureusement accueilli et que cela me fait le plus grand bien...

Sinon j'aurai fait comme d'habitude, je serais allée sur des tchats pour trouver un homme et m'adonner à ma dépendance pour oublier...

Alors je vous dois beaucoup et je vous en remercie à l'avance...

Voilà pour ce soir, je n'en dirai pas plus, je sens la fatigue me gagner et le sommeil aussi, je vais tenter de dormir même s'il m'est difficile vu la tension que j'ai en moi...

Passez tous une bonne nuit et encore merci de m'accueillir parmi vous...

A demain,

Aniko

Bonsoir Aniko
Je comprends tes déceptions sentimentales.
Tu es dans une recherche à risque de désillusions de ce côté.
A lire tes échanges avec nos amis(es) tu en a conscience, et comme te l'as dit Pascal1   c'est comme en cuisine, mieux vaux manger peu et bon que beaucoup et MacDO  
Désolé pour cette image mais lâcher prise un peu ne fais pas de mal ici.
Je te laisse te reposer, tu dis être épuisée.
En tout cas bienvenue ici.
Bonne nuit

Bonsoir Pascal,  

Ravie de faire ta connaissance.

Merci pour ton retour en ce qui concerne ma recherche amoureuse désespérément malheureuse.
Je rejoins ton point de vue et j'en suis pleinement conscience.
C'est effectivement peine perdue que de rechercher une personne dans mes conditions et par ce biais là.

Tu me fais rire pour le Mac Do. Je vois très bien ce que tu veux dire par là.
Pas de soucis, rassures toi, je comprends que se gaver n'a jamais apporté du bon.
Même si on a peur de manquer, cela n'en vaut pas la chandelle.

Et lâcher prise si on peut ici alors tant mieux car c'est, je pense, très important d'avoir un endroit où l'on peut s'exprimer librement.
J'apprécie en tout cas.

Merci de me laisser me reposer même si je suis toute en tension donc difficulté à m'endormir.
Je vais tenter car sinon c'est le cercle vicieux...le fait de dormir peu rajoute de la tension aussi.
Pas évident...

Merci à toi aussi pour ton accueil, cela me fait chaud au coeur... 

Au plaisir de te parler et faire connaissance,

Aniko

J'espère que tu réussiras à te reposer un peu.  

Merci Nicky,  

J'espère aussi mais pas de suite car là je suis une vraie boule de nerf et lorsque c'est comme ça difficile de me coucher tôt.
Besoin de compenser ma difficulté à me pauser lorsque mon fils est là car je culpabilise de ne pouvoir m'en occuper davantage.

Alors je le fais lorsqu'il dort, c'est mon moment à moi mais du coup je le prends sur mon temps de sommeil.
C'est comme ça mais au moins je décompresse...

Demain soir mon fils retourne avec son père pour la semaine, je vais avoir du temps pour me pauser même si je sais que se sera de courte durée car l'angoisse de la solitude va reprendre le dessus...

Dur dur...

Mais bon depuis que j'ai trouvé ce forum, je me sens moins stressée et je sais que je serais plus seule.
Du coup j'angoisse moins à l'idée de me retrouver seule.

Merci Nicky d'être passé me voir et me souhaiter de me reposer, j'en suis très touchée,

Bonne nuit à toi aussi et au plaisir de te parler,  

Aniko

Ça me fait plaisir... d'abbord que tu sois bien.  

Bonsoir Aniko,
Il y a tout un tas de choses à développer, à creuser dans ce que tu dis. C'est très riche.
Et tu es tout sauf "vide"!!!!!

Et l'idée de consommation est appropriée aussi, remplir ma vie, la consommer car au final elle est bien vide...
Une façon d'attendre de l'autre qu'il apporte de la vie dans ma vie qui est vide.
Mais c'est un leurre car moi seule peut lui donner de la vie.
///
J'ai toujours agi de cette façon, attendre des autres qu'ils me rendent heureuse.
Déjà enfant pour pouvoir supporter la violence dont j'étais victime je rêvais d'un chéri qui me permettait l'espace d'un instant de ne plus souffrir en m'évadant dans le rêve.
J'ai l'impression de continuer aujourd'hui...
Juste par peur de rentrer dans ce réel qui me fait si peur...

Cette sensation de vide, c'est que tu ne vois pas ton "contenu", bien plein et foisonnant.
Tu te rappelles peut-être le poème: "et de leurs yeux de pierre ils regardaient sans voir..."
..eh bien pour toi c'est un peu pareil non? tu te regardes comme de l'extérieur, une enveloppe.
Pour en sortir ou la faire vivre, le rêve, l'idéal.

Sauf que là où tu te fais entrer, c'est dans un réel qui a de quoi te faire peur quand tu le regardes,
parce qu'il est façonné de telle sorte qu'il ne va rien en rester.
Ce réel là, il n'a d'existence qu'à travers le regard que les autres posent sur toi.
Si c'est çà, à la limite c'est bien parce que c'est "connu" comme problème.
(Le rapport aux autres, l'image de soi, les échappatoires, les leurres, l'éphémère instantané...)

Tu peux changer çà, l'apprivoiser, çà s'apprend en changeant petit à petit d'angle de vue, en
remettant les choses dans l'ordre (ici pour çà, tu auras vraiment de l'aide tu verras).

Car mon réel enfant a été emprunt de violences, donc la peur de revivre à nouveau les mêmes situations de violences...
Surtout que par la suite j'ai multiplié les situations de violences se sont multipliées dans ma vie, harcèlement dans mon travail, violence psychologique avec mon ex-mari et j'en passe...

Tu les a subies, ces situations, et tu as pris ta tangente à toi pour survivre. Tu t'es faite comme
"disparaître"à ta façon pour sortir de ces emprises néfastes.
Malheureusement la peur, çà reste, et avec, cette angoisse du vide, du rien, associée j'imagine
à un genre de panique du "trop" aussi (trop à faire, trop de responsabilités).

Tu as forcément toutes les cartes en main, et au fur et à mesure tu vas réussir à faire ton tri
pour en tirer le meilleur parti.  

Côté cuisine, je ne veux bien évidemment pas polémiquer sur les fast food avec les 2 Pascal (lol'!),
 ... mais moi je n'ai rien du tout contre les MacDo. On sait que çà ne nourrit pas et que
çà peut même donner des boutons à haute dose,
mais à défaut de bons petits plats maison, eh bien çà a le mérite de caler l'estomac pour finir
sa journée.  

Ne t'angoisse pas trop à l'avance sur ta future semaine sans ton fils, tu as un tas de
choses à faire pour toi toute seule, et en plus ici tu pourras en parler alors...  

bonjour Aniko et bienvenue sur onsaide   .

j'ai noté dans un de tes posts, que tu culpabilisais de ne pas lui donner autant d'attention ou d'affection que tu voudrais. dis toi que nous ne pouvons donner que ce que l'on a et chez certaines personnes, peu vaut beaucoup plus que beaucoup chez d'autres car c'est sincère et ça vient du coeur. même si tu as eu une enfance très difficile (relations avec les parents ou la famille), c'est ton passé qu'il faut comprendre et analyser, il faut admettre que ce n'est pas celui de ton fils et qu'il ne faut pas mélanger les 2 (j'ai moi-même mis du temps avant d'analyser correctement mon passé et admettre que l'histoire familiale que ma fille construit pour son avenir n'a rien à voir avec la mienne). le principal, c'est que tu travailles les noeuds un par un avec l'aide du psy en fonction de toi.

bonne journée