Arriver à dire non...

Le fait de ne pas pouvoir dire non nous a souvent conduit vers l'alcool pour réussir à "exister".
Je vous propose un débat sur ce "non" si dur à dire. Comment avez vous gérer ça, avez vous eu des problèmes avec ça, y arrivez vous maintenant sans alcool....

Pour ma part,je n'ai jamais reussi a dire NON et me suis donc souvent retrouvée dans des situations que je ne voulais pas vivre Pour reussir a les affronter,je me donnais un "coup de pouce "avec l'alcool,apres,cela me paraissait realisable.
J'ai aussi tjs vécu pour et en fonction des autres , il fallait que je sois tjs d'accord avec eux pour leur "plaire" alors un NON,n'etait pas pensable.
Arriver a dire NON,c'est etre sur de soi,avoir confiance en soi et cela m'etait impossible dans l'alcool

le non,je l'ai connu il y a peu de temps,du bout des lèvres parce qu'il a entrainé des desaccords et je ne suis pas habituée a en vivre et ne sait pas encore trop comment y faire face mais je sens que ça vient...doucement

Pour ma part, depuis toute petite je ne disais pas non pour ne pas être un poids supplémentaire pour mes parents qui avaient fort à faire avec ma soeur handicapée. Ensuite, ayant perdue toute confiance en moi, je ne disais pas non pour qu'on m'aime. Et puis le clou final, ayant honte de boire comme un trou, je ne disais jamais non pour qu'on oublie mon alcoolisme ou qu'on me le pardonne.
Depuis que j'ai cessé de boire, j'ai appris à dire non avec, je dois le dire , beaucoup de plaisir.
Au début, ce n'était pas facile, les vieilles habitudes ont la vie dure et peu à peu, l'habitude est venue de refuser ce que je ne pouvais pas accepter.
Souvent, quand on me demande quelque chose, j'ai une réponse toute faite qui me permet d'avoir le temps de réfléchir avant de dire oui ou non, je ne me retrouve plus coincée par la surprise et obligée de dire oui. C'est par exemple pour une invitation qui ne me plaît pas: "j'ai oublié mon agenda, je ne sais pas." ou alors tout simplement "je ne sais pas encore, je réfléchis et je donne ma réponse un peu plus tard". ça m'évite bien des regrets pour avoir dit oui alors que je pensais non.

Quand je pense que , dans l'enfance, on sait toujours dire non avant oui ...
Pour ma part il me semble que l'on n'ose pas dire "non" par crainte que l'autre ne nous aime plus . Et, en réfléchissant , lorsque l'on refuse un verre (d'alcool) on se met à l'écart d'une communauté , momentanée mais puissante, on se singularise . On apprend très vite d'ailleurs que la fête n'est pas gâchée pour autant , encore faut il avoir essayé une fois de dire non.
Et puis il y a le "non" incertain , le non qu'on met toute son énergie à prononcer et qu'on ne peut réitérer si l'autre insiste . Vis à vis de mes enfants j'ai dû apprendre à dire un non définitif (et c'est dur de résister aux supplications, aux larmes, aux colères, aux négociations, au charme ...) .
Un jour une amie m'a donné sans le savoir , un truc extraordinaire : sa mère lui a dit un jour , alors qu'elle s'efforçait de refuser un truc à son fils , "si tu sens que tu vas céder, cède tout de suite, tu gagneras du temps"
A présent lorsque je dois dire non à mes fils , je réfléchis une minute sur ma motivation (est-elle solide ? justifiée? lasse ? molle ?) puis je dis non (ou oui )
Et s'ils reviennent à la charge je leur dis " si j'avais pensé céder , je l'aurais fait tout de suite" . Ca cloue le bec à plus d'un asticot !(les asticots ont ils un bec ?) Depuis un NON de ma part ne donne plus lieu à discussions (sont quand même capable de rager, grogner, marmonner, pester mais ils n'y reviennent plus )
C'est très reposant !
On doit pouvoir adapter ça aux refus d'alcool .

APPRENDRE à dire NON ça fait partie de mes objectifs, j'y arrive de mieux en mieux, mais je vois bien l'étonnement des pers à qui je dis non, il faudra que ces personnes s'y fassent, je me rends compte que j'ai trop souffert de situations où je n'avais pas su dire non, donc à present que je reprends ma vie en mains ces NON sont primordiaux à ma liberté chérie, à laquelle je tiens de plus en plus.

c'est vrai josepha qu'il faut non seulement que l'on s'habitue a dire NON mais aussi que les autres s'y habituent parce que tres souvent ils tombent des nues Comment TOIIII tu dis NON
Il faut aussi savoir gerer leurs reactions qui peuvent parfois etre violentes ds les mots parce qu'ils sont destabilisés par notre nlle attitude.
je l'ai testé avec patpalà et la violence de sa reaction a ete telle qu'il a levé pour la 1° fois depuis 10 ans la main sur moi Il a juste levé le bras mais je n'ai pas cedé j'ai dis "vas y frappe!!!!"alors qu'avant je me serais fait tte petite...là,je ne l'ai pas quitté des yeux

Cela a ete tres dur pour lui comme pour moi mais j'ai reussi a dire NON et je m'y suis tenu...maintenant il me respecte et sait que je suis une personne a part entiere et que je peux exister et m'affirmer sans lui

Effectivement en tant que MA l'apprentissage du non n'est pas aisé.

Nous avons souvent dit oui pour les raisons évoquées plus haut et pour se faire aimer faisant que l'on acceptait des situations qui ne nous convenaient pas.

Quand j'étais môme j'ai eu le passage du non classique à tout enfant.

Chez moi il s'est prolongé car je me faisais rouster.

Je finissais donc par dire oui pour ensuite en faire qu'à ma tete, donc re rouste

Depuis ma cure, j'ai appris à dire non à nouveau, j'ai tatonné, j'avais bien sur peur des réactions.

J'ai donc commencé avec prudence sur des trucs pas trop importants pour m'entrainer et je suis passée à plus sérieux ensuite confortée par le fait que je constatais que je n'avais aucun risque à dire non.

J'ai appliqué ce que j'avais lu sur les forums concernant le non et quand quelque chose demandé ou proposé ne me convenait pas, j'ai pris l'habitude de procéder de la meme manière que Shale

Ca marche super bien :dans: :dans: :dans:

En conclusion, quel pied que de réussir à dire non :ri: :ri: :ri:

j'arrive à dire non dans mon cercle famillial, avec mes amis

c'est dans mon job que je ne sais pas le faire. Je vais toujours trop fort, trop loin et je me retrouve rincée, à bout en fin de semaine.

Je culpabilise si le boulot n'est pas fait à temps, j'anticipe, je vais au devant...bref, surbooking, surmenage...et surdose de fatigue.

si bien que le week end se passe plutot à dormir, à me reconstruire pour repartir à la charge pour le lundi suivant.

ce qui fait en tout une vie pleine de tracas, de devoirs, de soucis sans compensation ni récompense.
je vais droit dans le mur si je n'arrive pas à trouver un équilibre entre le travail et le reste de ma vie.
Mon job me bouffe et je n'ai pas vraiment le choix. Du moins, en ce moment, je ne sais pas comment trouver cet équilibre.

Diky,il faut savoir prendre du temps pour soi et apprendre a se faire plaisir.c'est aussi un long apprentissage :lol: .
tu sais,le boulot est important,certes,mais ce n'est pas lui qui t'apporte l'energie dont tu as besoin pour vivre,au contraire,il te le bouffe Alors il faut savoir dire STOP et amenager des plages ds ton travail pour reprendre des forces sinon,c'est comme tu dis: droit ds le mur

Alors c'est un NON aussi tres important et si le travail n'est pas fini,tant pis,il faut mieux que ce soit le boulot qui soit bancal que toi Travailles la dessus ma belle,c'est hyper important

Au boulot, j'ai aussi commencé à dire non

Je te dis pas la tete de la chef la première fois que je lui ai fait le coup, elle ne s'y attendait pas du tout

Et en fait, c'est très bien passé car une fois de plus je me retrouvais dans le meme cercle vicieux, plus toujours plus qui m'a été inculqué depuis mon plus jeune age.

Ben c'est terminé.

Personne n’a le pouvoir de vous faire sentir inférieur sans votre consentement.

Eleanor Roosevelt

HEIN MA CHRIS!!!!!!!

Diky, le boulot c'est un point important et sans doute un des endroits où c'est le plus dur de dire non. Là aussi, il faut ruser, trouver des astuces pour diminuer la charge de travail, déléguer, refuser avec diplomatie, reporter à plus tard avec une bonne raison.
Il faut savoir être ferme et se faire respecter en refusant qu'on nous impose une tâche qui va au delà de nos forces. Cette tâche c'est souvent nous qui la recherchons pour être bien vu par la direction, en fait, on se rend vite compte que ça joue très peu et que quelqu'un qui ne fait pas grand chose mais qui sait parler à la direction dans le sens que celle-ci attend est souvent mieux considéré qu'un qui se tue à la tâche.
Refuser un travail trop lourd pour de bonnes raisons amène plutôt le respect des chefs si à côté de ça, on remplit bien notre contrat.
Se tuer au boulot, là, il faut dire non, c'est vraiment vital. Tu vas tenir combien de temps à ce rythme là??? Tu sais l'alcool n'attend qu'une faille pour s'y introduire et les failles arrivent souvent avec la fatigue.
Ne pas hésiter à se faire arrêter si besoin est. Nul n'est indispensable, il faut bien se le dire...

Shale, tu ne dois pas connaitre le boulot exact de Diky si elle le souhaite te mettre au parfum sans nul doute qu'elle te le fera savoir.

Je pense que tu devrais te faire arreter Diky

Personne n'est indispensable quelque soit le poste occupé....

Un exemple, à l'hosto nous sommes restés près de 9 mois sans directeur, l'ancien avait été nommé ailleurs et le nouveau pas encore "choisi" donc loin d'arriver...

D'autres ont pris le relais et c'est passé comme une lettre à la poste

Côté boulot Diky, crois en mon expérience (récente) l'hyper implication ne sert à rien . L'an dernier lorsque je me suis brisé le genoux au ski je devais être arrêtée 3 semaines . Comme c'était un moment où j'avais un gros dossier sur les bras j'ai refusé mon arrêt de travail . Purement et simplement refusé ! J'ai passé 5 mois avec une attelle sur toute la jambe et des béquilles à courir partout . J'en ai vraiment bavé .
Résultat dans mes évaluations mon chef à notifié une "implication moyenne" (!!!!) et plein de fois m'a dit que je ne m'investissais pas dans mon travail, que j'arrivais tard (ouais c'est sûr j'ai 1h de métro le matin et 1 h le soir ...sans béquilles ...) .
Donc fais attention, il y a aujourd'hui une forme très perverse d'esclavage sans chaînes . C'est toi qui t'impose les choses et personne n'en est reconnaissant, absolument personne !
J'en connais des qui n'en foutent pas une rame et sont tout à fait reconnus ! C'est écoeurant mais c'est comme ça . Le danger s'est de se donner à soi même des injonctions dont tout le monde se fout et dont tout le monde profite .
Fais très attention à ça . Cherche pourquoi tu te laisses ainsi bouffer . Au bout du compte tu n'en tireras aucun bénéfice .