Le vivre au quotidien

Oui, ça va plutôt bien pour moi. Mon couple a un nouveau souffle, je me sens un peu moins concernée par son problème d'alcool, il me montre de l'attention et de l'intérêt, ce qui est très agréable. Et j'ai 2 projets sur lesquels je travaille en ce moment par les soirs et lors du dernier week-end, ça me tient occupée et ça me passionne. J'ai créé un blog pour la compagnie de mon conjoint, alors je dois y mettre le temps, mais j'adore ça. Et l'autre projet, c'est de lire et de corriger un manga que la fille d'une amie est en train d'écrire et de dessiner. C'est passionnant d'aider une jeune pour percer dans le monde de l'édition. Je mets mes compétences à profit, c'est un beau travail d'équipe et elle se sent soutenue.

Je revis, rédacteur/réviseur c'est une grosse partie de ma vie que j'avais mis en veilleuse, alors c'est l'étincelle que ça me prenait pour retrouver ma passion. Je me remettrai peut-être à l'écriture itou, qui sait.

La vie est belle, les nuages sont en train de laisser la place au soleil dans ma vie!!!! Disons que je profite de cette éclaircie pour m'en souvenir lorsqu'il arrivera une journée plus sombre, nuageuse ou pluvieuse

bonjour,
je partage ta façon de voir ta nouvelle vie, elle te va comme un gant,
persèvères ma belle, cela me fait plaisir de lire ce post
bonne journée

je partage entièrement votre vision de la vie les filles.

La vie est belle, les nuages sont en train de laisser la place au soleil
dans ma vie!!!! Disons que je profite de cette éclaircie pour m'en
souvenir lorsqu'il arrivera une journée plus sombre, nuageuse ou
pluvieuse

tu as tout compris

Dernière journée de boulot avant un week-end de 4 jours. Ça s'annonce bien, avec mon homme cette semaine ça se passe encore tranquillement, l'harmonie est au rendez-vous, je suis moins angoissée, je dors mieux, et je traverse les journées les une après les autres. Je continue à faire les activités qui me tentent sans me soucier de la présence de mon conjoint. Les réflexes de surveillance sont moins présents, depuis quelques jours, je me suis aperçue que je pouvais être quelques heures sans même penser qu'il peut être en train de boire un verre. Pour moi, c'est une petite victoire qui m'encourage. D'en parler m'aide aussi. Et le week-end dernier, j'avais enregistré le film L'amour ne suffit plus - Histoire de Lois Wilson et je l'ai regardé en entier. Le message qui passe dans ce film, c'est vrai que ça fait du bien d'en parler, ça rassure, ça aide à mieux comprendre de se sentir soutenue. Et ici, j'ai trouvé une force et une aide pour venir à bout de cette co-dépendance. Mes épaules sont moins lourdes de jour en jour. Je n'ai pas tout réglé, mais je continue de persévérer, je ne veux plus ça, je veux vivre pour moi enfin.

Ce week-end, nous serons très occupés, on refait les armoires de cuisine, un beau chantier de construction en vue pour les prochains jours. Beaucoup de plaisirs en perspective.

Mais je vais sûrement trouver quelques minutes pour venir me ressourcer sur ce forum.

bonjour,
je suis ravie por toi
VIVRE ET LAISSER VIVRE

le détachement fait son oeuvre,tu as enfin une vie propre ,c'est ça la liberté

Ce matin, je me suis réveillée et mon homme n'était plus dans le lit. Pour la première fois depuis bien longtemps, ça ne m'a pas dérangé, je n'ai pas cherché à savoir où il était ni ce qu'il pouvait faire de si bon matin. Aujourd'hui on sera pas mal occupé avec le vidage d'armoires et les enlever pour pouvoir poser les nouvelles demain. Je suis certaine que la journée va bien se passer.

Hier soir, on est allé au supermarché et lorsqu'on est arrivé dans l'allée des boissons alcoolisées, il me lance : Hum! pas bon ça, il ne faut pas passer là chérie, on a besoin de quoi d'autres? des pommes? de la viande? du chocolat? J'ai éclaté de rire et l'étalagiste le regardait en souriant!!! Les amis, les efforts qu'il fait depuis 2 semaines de ne pas acheter sa caisse de 24 bières, je ne croyais pas qu'il y arriverait et qu'il tiendrait bon. Il trouve ça difficile parfois, il me le dit : J'ai soif! C'est sûr que ce n'est pas évident, j'ai passé par là moi aussi, mais j'ai cessé de boire sans diminuer, j'ai tout arrêté du jour au lendemain. Tandis que lui, veut juste diminuer ce qu'il consomme, je dois respecter ça. Au moins, ça fait 2 semaines que je ne l'ai pas vu ivre ou complètement saoul et notre vie est beaucoup plus calme.

Il me demande encore pourquoi je ne suis pas avec lui au sous-sol à regarder la télé ou encore pourquoi je ne viens plus me voler des bisous, il me met la main sur le front et me demande : Est-ce que tu es malade chérie? Qu'est-ce qui se passe? Tu ne veux plus de bisous de ton amoureux? Moi je lui souris et c'est lui qui vient se les voler.

La dynamique du couple a changé. Tout n'est pas réglé, mais j'aime la transformation dans ma vie présentement. Il n'est pas parfait, moi non plus, mais on chemine ensemble, chacun à son rythme et on reprend nos vies, le contrôle de nos vies.

Haaaaa! je suis toute émotive ce matin, je suis fière des efforts qui sont faits!!!!! Je suis heureuse, vraiment heureuse et ce que j'ai lu sur un post plus tôt m'a toute retournée. J'aimerais ça que les choses s'arrangent avec ma mère et pouvoir avoir une vraie relation mère-fille.

Allez, assez le roman pour ce matin, passez une bonne journée!!!! Gros bisous à vous tous!

c'est un vrai bonheur de te lire crystaline

pour ce qui est de la relation mère/fille,tu peux vider ton coeur ici sans problème,cela soulage crois moi!!
et j'en ai aussi un paquet a dire sur cette relation fusionnelle et tellement destructrice

continue a penser a toi,tu es sur la bonne voie pour retrouver enfin ta vie

Aujourd'hui, journée seule à la maison après 3 grosses journées de travaux dans la cuisine. Je suis épuisée, mais le résultat est vraiment super. Ce que j'ai trouvé difficile pendant les 2 dernières journées de rénovation, la consommation d'alcool de mon conjoint. Le lâcher-prise a été une épreuve croyez-moi. Pas qu'il en a bu beaucoup, loin de là, même que je suis étonnée, il buvait de l'eau ou autre chose de désalcoolisé. Mais le bruit du bouchon de bière lorsqu'il en ouvrait une, me faisait frissonner de la tête au pied. D'un autre côté, je n'ai pas eu le réflexe de les compter au fur et à mesure, comme je le faisais avant que je commence à me détacher de son problème. Ça m'a tout pris pour me maîtriser et le laisser faire. J'ai un peu craqué hier soir, en lui faisant une remarque. Tout n'est pas réglé dans ma tête, je trouve ça difficile surtout quand on passe une journée complète ensemble et que d'habitude, les week-ends, il commençait à boire en après-midi.

Pourtant, nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler ensemble, mais je ne le suivrais pas une journée de plus dans la rénovation, c'est dur pour le corps oula!!!! Dire qu'il gagne sa vie ainsi, c'est vraiment un travail pour les hommes ;)

Le programme en ce lundi de congé, repos, lecture, regarder la télé, rester en pyjama toute la journée, les filles reviennent de chez leur père vers 16 h, donc la journée est à moi.

bonjour crystaline,

profites de cette journée pour reprendre des forces.

je te souhaite qu'il tombe bientôt pour qu'il puisse vraiment se soigner.

d'ici là je t'envoies pleins de courage

laurent

Merci Laurent, j'ai profité de la journée, mais pas comme je pensais, j'ai eu de la visite imprévue et tout a été chamboulée, mais je suis contente pareil.

Pour ce qui est que mon conjoint tombe, malheureusement, je n'y crois pas vraiment. Il est accroc et je ne pense pas qu'il veuille s'en passer définitivement. Peut-être en l'an 2024 qui sait?

Je fais un peu d'ironie, mais je ne veux pas baser ma vie sur sa peut-être possibilité de devenir 100 % sobre. Je vais continuer à travailler sur moi, pour me détacher le plus vite possible pour que ça arrête de m'atteindre. C'est vraiment dommage qu'il y ait ce fossé entre lui et moi, car nous sommes vraiment bien ensemble, nous avons plein de projets, nous formons une belle famille, nous sommes complices dans beaucoup de choses, mais je dois le partager avec la bouteille. Et ça ne fait pas longtemps que j'en ai pris conscience donc...

D'admettre que ça me posait problème n'a pas été évident. Maintenant, je fais en sorte que ce problème ne soit pas le mien et j'ai encore du chemin à faire pour y arriver, même si j'ai avancé, je ne suis pas au bout de mes peines. Je n'abandonne pas, je sais que je peux y arriver, je le veux vraiment, mais je préfère, pour le moment, me concentrer sur mon chemin, sur mes choix que sur ceux que mon conjoint pourrait faire pour lui. Il a admis qu'il avait un problème avec l'alcool, le reste, je ne peux rien y faire, même si je le voudrais, je l'ai compris, me reste à utiliser les bons outils pour apprivoiser la nouvelle vie que je désire. En ce moment, c'est mon combat et je me rends compte que je trouve ça aussi dur sinon plus que le jour où le médecin m'a dit que je ne devais plus consommer d'alcool pour ma santé.

Je trouve ça dur de voir qu'il ne peut pas s'en passer pour vivre. Que malgré ses journées où il ne consomme rien, il finit toujours par en reprendre une ou deux bouteilles pour relaxer de sa journée de travail, parce qu'il en aime le goût, parce que et c'est infini. C'est vraiment difficile de voir la personne qu'on aime avoir besoin de cette béquille pour avancer, je voudrais tellement qu'il se rende compte que même si on ne boit plus, la vie est belle, que les soucis, les épreuves, les mauvaises nouvelles, on peut les affronter sans se noyer dans l'alcool pour oublier... Mais j'ai lâché cette partie avec lui, ça été la plus facile. Le reste est un peu plus difficile, je sens que de vouloir jouer à la bouée de sauvetage n'est pas très loin, que je dois résister plus fort et faire comme s'il n'y avait pas de problème. C'est plus facile de suivre le courant que de ramer à contre-courant et c'est comme ça que je me sens en ce moment. Je dois ramer à contre-sens pour me détacher.

Tu dois surtout suivre le chemin de ta vie, sans t'occuper de ce qu'il fait de la sienne. Tout ça suppose que tu as des projets et que, quoiqu'il dise ou fasse, tu les mèneras au bout, car ce sont les tiens et que c'est important pour toi...
Tu as beaucoup avancé et tu as compris bien des choses....

c'est ça la maladie alcoolique crystaline,et il ne pourra se rendre compte de tout cela que lorsqu'il aura decidé de se soigner ....
pour le moment,fait ce que tu as dit,vis en fonction de toi et apprend a te detacher de plus en plus,c'est le seul moyen de reussir a vivre malgré la maladie de ton conjoint

bonjour,
j'avais aussi le sentiment de ramer à contre courant malgré tous les efforts déployés. le chemin vers l'acceptation a été long car je n'avais pas mis un nom sur la maladie de mon conjoint.
Au moment où j'ai compris que ce n'était pas à cause de moi qu'il buvait, j'ai fait sauter les verrous de la culpabilité,l'apitoiement, la peur, la honte.
J'ai accepté mon impuissance et mon rétablissement s'est en suite accelérée.
Tu as tous les outils en main pour retrouver la vie qui te correspond.
cela se fait par la douleur et une certaine souffrance mais au final quelle libération de retrouver un sens à sa vie,de grandir dans le sens noble du terme
Persévères, tu te trouves sur le chemin de l'acceptation,
bises

Merci pour vos encouragements. L'acceptation, c'est probablement le mot exact où je suis rendue. Pour les projets, c'est sûr que j'en ai et je veux penser un peu plus à moi, c'est certain.

Disons que je traverse une semaine un peu plus difficile. Au départ, j'étais supposée profiter des 4 jours de congé qui viennent de passer pour me reposer, sortir avec des amis, faire quelque chose pour moi, mais avec le projet des armoires de cuisine qui s'est précipité, les contrats qui se bousculent pour mon conjoint, nous n'avons pas vraiment eu le choix de le faire là. Sauf que, au lieu d'être reposée, je suis toujours aussi fatiguée. Je passe un contrôle sanguin demain pour vérifier si ma thyroïde n'est pas déréglée une millième fois, ce qui expliquerait mon état dépressif, défensif et la fatigue des 2 ou 3 dernières semaines. Je fais des montagnes pour pas grand'chose depuis 1 semaine.

Je devrais prendre contact avec une psychologue aujourd'hui, je dois juste me trouver quelques minutes pour lui jaser tranquille. Ce sera probablement plus facile de travailler avec une professionnelle afin de m'aider dans cette co-dépendance qui me brime pour aucune raison. Je fais confiance à mon conjoint pour tout, sauf pour l'alcool...

Ça me fait prendre conscience d'une chose... je devrais le dire à mon homme que ces jours-ci, je ne vais pas bien plutôt que d'essayer de lui montrer le contraire. J'ai besoin de sentir que je peux quand même compter sur lui, mon insécurité est à son maximum depuis quelques jours.

Est-ce le détachement qui fait se sentir comme ça? De réaliser qu'on ne peut rien contrôler me rend insécure? C'est certain que je n'aime pas ce sentiment!!!!

Allez, on se reprend, on retombe sur nos pattes et on avance et je prends le temps aujourd'hui d'appeler la psy et parler à mon conjoint. Je vous en reparlerai. Aujourd'hui j'agis!!!!!!!!

bonjour,
Reposes toi et prends le temps de déposer des bagages trop lourds
pour moi, cette illusion du contrôle me donnait l'impression d'exister, de maîtriser ma vie et surtout celles des autres. Quelle claque salutaire,car en laissant tomber le contrôle, j'ai vu que les choses fonctionnaient encore mieux que si j'en était à l'initiative, j'avais tout simplement lacher prise sur les choses. au début, je ressentais ce sentiment d'insécurité qui m'avait beaucoup destabilisé.
Mais en mettant en lumière son origine,j'ai pu travaillé dessus. L'aide professionnelle serait un plus pour toi, vas y fonces
tout mon soutien

salut,

tu fais bien d'aller chercher de l'aide au près d'un psy.

j'ai aussi ressenti cette sensation d'insécurité parce que je prennais tout ce que je ne voulais plus voir en pleine face.

prends du recul, reposes toi et surtout détends toi.

Ça me rassure de voir que vous avez vécu aussi l'insécurité, votre expérience est un plus pour moi.

Comme j'avais dit hier, j'ai contacté la responsable d'aide à mon travail, je dois l'appeler pour prendre rendez-vous, elle m'a parlé du livre que je suis en train de lire Vaincre la codépendance et elle me conseille les réunions dans un MAB. Je les ai aussi contacté pour prendre des renseignements, il me reste à voir si leurs rencontres conviennent à mon horaire et insérer ça à travers les cours des enfants et mes propres rendez-vous en soirée, mais sinon, je sais qu'il y a une possibilité de soutien en ligne ou téléphonique. J'ai aussi parlé avec mon conjoint. J'ai les émotions à fleur de peau et je suis trop fatiguée le soir pour m'endormir, je me lève le matin aussi fatiguée que quand je me suis couchée, c'est une belle galère.

Je devrais savoir d'ici à 10 jours si c'est ma glande thyroïde qui est en cause.

bonjour,
les groupes de parôle m'ont beaucoup permis d'avancer.
Sur le forum, nous ne citons pas de nom de MAB afin de ne pas favoriser un mouvement plus qu'un autre.Ce n'est pas grave car tu le savais pas.
Fais comme tu peux et en fonction aussi de ton biorythme . Le changement bouffe de l'énergie
reposes toi et hâtes toi lentement bisous

Oups! désolée pour le nom. J'aurais dû y penser, je n'ai jamais vu personne mentionné un de ces groupes. Je vais voir la psychologue mercredi prochain. Vivement que nous sommes vendredi, la semaine a été pénible et pour couronner le tout, mon frère m'appelle hier pour venir samedi, mais je n'ai envie de voir personne ces jours-ci. Il s'est fait très insistant, mon conjoint ne savait plus quoi lui dire, j'étais absente. À mon retour, je l'ai rappelé, mais je n'ai pas pu lui dire que je n'avais pas envie de le voir parce qu'à chaque fois, il est en état débriété et je n'ai pas envie de ça en ce moment, surtout qu'il l'était au téléphone. Résultat, je me suis un peu brouillée avec mon conjoint, il a un peu les nerfs à vifs cette semaine lui aussi.

Je ne me sens pas capable d'affronter la situation et mon conjoint ne l'a pas compris ainsi. En plus, je lui ai laissé entendre que je participerai probablement à une rencontre dans un groupe et il m'a dit : Si c'est ce que je pense, tu vas perdre ton temps. Mais je sais que j'ai besoin de me retrouver, comment je peux lui expliquer tout ça?

Vous avez abordez la question de ces rencontres comment avec vos conjoints? Je ne veux pas qu'il me juge, je veux qu'il comprenne que MOI j'en ai besoin pour retrouver un équilibre pas pour qu'il cesse de boire, ce n'est pas le but de ces rencontres-là de toute façon...

Je veux trouver les bons mots pour qu'il comprenne que ce n'est pas contre lui, il est sur la défensive autant que moi depuis quelques jours. On s'accroche sur des stupidités, c'est dur, la joie des dernières semaines n'y est pas.

Je vous lirai ce soir à mon retour du travail, bonne journée.

je pense que tu n'as nullement a te justifier, s'il te pose une question tu lui réponds que tu t'occupes de toi.

ne cherche pas trop a rentrer ds les details crystaline,tu as besoin de parler de ce que tu endures et tu as aussi besoin d'entendre d'autres personnes parler de leur vecu,tu ne veux plus vivre cela seule et cela va et faire du bien.
Ce n'est pas contre lui que tu y vas mais pour toi .
si il ne le comprends pas,tant pis pour lui mais tu as besoin de t'entourer de personnes qui comprennent parfaitement ce que tu vis,c'est nécessaire pour ton bien être et pour te prouver que tu n'es pas seule ds cet enfer.
rien ne empêche de venir avec toi d'ailleurs,tu peux lui proposer même si il est evident qu'il refusera,au moins,tu lui ouvres une porte,tant pis si il ne l'utilise pas.

ne te prend pas la tete avec ce que tu dois lui dire pour le menager,tu as besoin de ces groupes et c'est tout ok??

gros bisous et ne lache pas surtout,c'est ta vie qui est en jeu et tu as besoin d'etre soutenue par des gens comme toi

D'accord, je comprends ce que vous dites. Je lui répondrai seulement que je le fais pour moi, s'il m'en reparle.

Prise de conscience, encore. En continuant ma lecture du livre Vaincre la codépendance hier, j’ai pris conscience de tout ce que j’avais mis en plan pour l’obsession que j’ai développé sur la consommation de mon conjoint. J’ai fait comme l’auteure suggérait et j’ai écrit 10 buts à atteindre à court, moyen et long terme. Il me reste à faire l’exercice pour les signes de la codépendance, ceux qui me correspondent.
De partager sa vie avec un homme qui a comme maîtresse la bouteille, n’est pas facile. Probablement que je vais aller à la rencontre pour « les nouveaux » lundi soir dans un MAB. C’est ce que la personne du regroupement m’a conseillé, même si elle m’a dit que ce n’était pas obligatoire, que j’aurais de l’information plus appropriée pour le début de mon cheminement à reprendre le contrôle de ma vie et pour comprendre. C’est un peu plus loin de chez moi, mais je pense que ça vaut le coup d’y aller.
Je ne m’en sortirai pas toute seule. J’ai beau avoir la meilleure volonté du monde, je n’arrive pas à décrocher de certains réflexes. Ce n’est pas évident de ne pas pouvoir parler de ce que je ressens, de ce que je vois, de ce que je vis. Mes amis disent me comprendre, mais ils ne le vivent pas au quotidien. Je suis épuisée et surtout tannée des espoirs déçus. Je vous dis ça parce que la caisse de 24 est rentrée à nouveau et sa tentation est plus forte évidemment. En lisant le passage sur la colère du livre, j’ai compris que je rageais par en-dedans. Alors oui, je vais me rendre à cette rencontre MAB pour entendre ce que vivent les autres et apprendre à gérer avec la situation qui est devenue mon poison.
Aujourd’hui, je vais magasiner avec une amie, sa fille et les 2 miennes. J’ai l’intention de me louer un film de filles aussi.
Au moins, je sors ce que j’ai dans la tête, un coup tapé, les mots s’effacent de ma mémoire et j’arrête d’y penser. Écrire a toujours été mon exutoire depuis que j’ai 15 ans. J’ai même mis mes textes sur un blog, un de mes buts est d’y remettre du temps pour continuer à les copier à cet endroit. J’aimais recevoir les commentaires des gens.

Je vais avoir une belle liste de buts à atteindre finalement

bonjour,
je suis heureuse pour toi.Quelle beau travail d'introspection que tu entames là
Moi aussi, j'ai du chercher au plus profond de moi ce que j'amais vraiment dans la vie. J'aime danser, faire du théatre, faire du sport sans chercher la performance, dîner entre amis, aller au ciné.Je suis quelqu'un de très sociable mais l'alcool et la codépendance m'ont entraîné dans un certain isolement dont je suis responsable.
J'ai laissé ma joie de vivre pour m'occuper corps et âme de mon ancien MA. Je me suis rendue compte que j'étais aigrie par mon malheur et qu'il me fallait me sortir de ce chaos.
Persévères, vas aux réunionx, tu n'as rien à perdre.Tu n'es pas obligé de parler la première fois, écoutes seulement ce qui se dit .
Ces groupes ont été et demeurent pour moi un véritable caisse de résonnance.Dans chaque témoignage, je m'identifie.
vas y fonce