mon sentier follet 2

c'est gentil de venir nous voir Anna,je suis heureuse d'avoir de tes nouvelles

je te parlerais bien de ton "statu quo" mais je sens que tu n'es pas prête à entendre alors je veux juste que tu retrouves ici ta famille,tes amis et on reparlera du petit singe quand tu seras prête

gros bisous

Je t'aurais écrit les même choses que Cristal, pour le moment pense à toi, essaie de te sentir bien, on verra plus tard, quand tu seras mieux comment faire pour quitter l'alcool....

bisousbisous anna !!!

Contente de vous lire !

Oui, je ne suis pas prête, c'est vrai... et pourtant... j'aimerais tellement... quoi, au fait ?... mon rapport au vin, au boire, me "gêne aux entournures"... J'ai beau ne plus me laisser aller comme je l'ai fait pendant de si longues années, je sens bien, si je suis honnête, que ma relation à l'alcool n'est pas "saine", simple, "naturelle" (?) ni sans danger...
Je bois de temps en temps, irrégulièrement (ça, c'est ma petite fierté...), et en quantités raisonnables (par rapport à avant).
Pourtant, ça ne me convient pas pour de vrai.
Parce que je suis obligée de rester sur le qui-vive, de rester méfiante vis-à-vis de moi-même. (Je sais, c'est exactement ce que vous me disiez en début d'année : je reste prisonnière...).
Et re-pourtant : je ne suis pas du tout prête à lâcher définitivement le vin. Ben non... toujours pas...
Voilà où j'en suis de mon "statu quo"...

Aujourd'hui, j'entame une semaine de sobriété, parce que j'en ai envie, parce que je veux me prouver que je peux encore en être capable (?!!!!!?!!...), et parce que je me rappelle très bien comme c'est agréable de se lever le matin en songeant : "rien bu hier, nananananèreu !", l'esprit clair (cela dit, je ne bois pas assez pour le sentir physiquement le lendemain), et aussi parce que depuis un moment je ne tiens pas 4 jours sans boire un verre !...
Et ça, ça suffit.

Voilà. Je verrai bien...
(je veux bien que vous "me fassiez la morale"... )

Anna , il n'y a aucune morale à te faire. Tu fais tes expériences et tu jugeras par toi même.
Je peux juste de dire ce qui va se passer dans les mois qui viennent. Tu as déjà du mal à tenir 4 jours sans un verre, bientôt tu ne tiendras pas trois jours , puis pas deux et....Je ne te fais pas un dessein.
Pour le moment tu es dans le contrôle mais tu te rends compte que ce contrôle c'est fastidieux à tenir et qu'il faudrait peu de chose pour mettre en l'air les quelques barrières que tu as péniblement mises.....Mais là aussi, tu auras fait ton expérience comme Paco et comme tant d'autres auront pu la faire....
Il vaut mieux vivre par vous mêmes ce que nous vous conseillons, c'est plus profitable, alors, je ne te dis même pas d'arrêter, tu le feras de toi même quand ton corps t'y obligera d'une manière ou d'une autre....
Gros, gros bisous

Aujourd'hui, j'entame une semaine de sobriété

aujourd'hui,tu entames une journée de sobriété Anna,pourquoi aller trop loin??
demain,tu verras bien et peux être effectivement que tu arriveras à ta semaine de sobriété qui sait?et même que peut être,ça te plaira tellement que tu feras une semaine et un jour et peut être même deux et .....

un jour à la fois Anna,il n'y a qu'aujourd'hui qui se vit
et pour ce qui est de ne pas être prête,tu l'es ma belle sinon, tu ne serais pas là a nous en parler

alors aujourd'hui je ne bois pas ....

que te dire anna ?????? je pense te comprendre ,mais n'est ce pas dangereux !!!!!!!!!!!!! j'ai eu il y a pas logtemps ,cette envie d'essayer de POUVOIR SAVOIR BOIRE !!!!!! mais j'ai réussi à passer le cap ,grâce à ce forum ,et à rapide retour dans mon passé pour m'enlever cette idée de ma tête !!! je souhaite que tu puisses arriver à trouver ton équilibre ,mais sois prudente !!!!!!

Les ami(e)s... je m'enfonce doucement mais sûrement.
Je ne sais trop quoi dire.
Je coule gentiment. Voilà.
Bonne soirée à vous.

Tu ne coules pas, tu te laisses couler parce que ça te paraît la solution la plus simple, ce qui est faux.
Tu vas finir par atteindre le fond, et là tu feras quoi? Je ne pense pas que tu aies envie de finir en HP ou en hôpital avec une maladie grave liée à l'alcool, tu vaux mieux que ça...
Alors tu peux aussi essayer de remonter doucement, marche après marche, de venir nous rejoindre pour avoir un soutien moral et surtout de croire en toi.
Essaie de nous dire un peu plus précisément ce qui se passe Anna, je n'aime pas te lire comme ça!!!

bonsoir anna,a mon avis,si tu es là c'est que tu n'as pas envie de couler!!!

alors accroche toi a nous et remonte parc equ'en bas,il fait froid et noir et c'est pas beau du tout

alors en douceur,tu reviens ici et tu nous parle de toi ok??

tu as plein de mains tendues ici qui n'attendent que ta main pour pouvoir t'aider alors lève le bras et laisse toi aider d'accord??

prend ton temps et lorsque tu seras prête,laisse les mots te guider

gros bisous

anna2 a écrit:Les ami(e)s... je m'enfonce doucement mais sûrement.
Je ne sais trop quoi dire.
Je coule gentiment. Voilà.
Bonne soirée à vous.

si tu sais quoi dire justement !!! au secours !!!!!! et l'on te dira ,nous sommes là !!!!

Bonjour, toutes les trois,et tout le monde.
Décidément, l'alcool est dépressogène, je l'ai (encore) vérifié hier.

Depuis que j'ai recommencé à boire en janvier, le rythme (comme prévu) s'est bien accéléré. Pendant environ 3 à 4 mois, ç'a été un verre de temps en temps ; depuis avril, la fréquence ET les quantités augmentent. J'en suis aujourd'hui à boire en moyenne un jour sur deux, tantôt 2 verres, tantôt plus. Ce mois-ci, j'ai déjà pris deux cuites véritables - la dernière avant-hier soir, d'où l'affreuse journée d'hier, bien sûr.
Oh j'avais de "bonnes" raisons... un horrible rendez-vous entre mes psychiatre et psychologue et l'homme et moi. Où l'on met à plat la situation "de couple", pour constater que celui-ci n'existe quasiment plus (pour faire court).
Quoi de plus facile, en effet, que de glisser sur la pente, boire en compagnie de l'homme, histoire de faire comme si on était encore capables d'être ensemble, 7 ou 8 verres de blanc (évidemment pas fichue de savoir précisément le nombre).
Évidemment encore, hier soir, à l'eau et jus de fruit - facile.
Mais ce soir ?
Peut-être encore capable de m'en tenir à l'eau.
Mais demain ?
L'idéal serait que je me décide à arrêter ça POUR DE BON.
Je ne suis pas encore assez amochée, sans doute : je ne parviens pas à prendre cette décision.
J'oscille entre la culpabilité, la honte, la rébellion, l'espoir idiot (je peux boire raisonnablement !)...
Et le temps passe.

Merci d'être toujours et encore là.

tu sais que pour s'arreter de boire,il ne faut jamais penser à demain Anna,c'est le seul moyen d'y arriver

Alors "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas" et les jours deviennent des semaines et des mois

ne te dis pas "je commence aujourd'hui a être sobre pour de bon" dis toi tout simplement "aujourd'hui je serai sobre",pas la peine d'en rajouter

toutes las raisons sont bonnes pour boire Anna,les psy,ton homme ou même le petit oiseau qui est tombé de son nid ou la fourmi que j'ai écrasé,tout et n'importe quoi pour se donner l'illusion que l'on a raison de boire

pour ce qui est de ton couple,je ne pense pas que tu ais envie d'entendre mes commentaires,de toute façon,tu les connais et tu penses sans doute la même chose que moi à ce sujet d'où le paravent alcoolique

tu sais que tu n'as pas le choix Anna mais la décision t'appartient.

Nous restons tout près de toi et nous t'aiderons comme les autres fois à traverser cette épreuve

Anna je pense que tu connais toutes les réponses à tes questions, mais tu n'es pas prête à les affronter. Il va pourtant falloir t'y mettre, tu ne vas pas gâcher ta vie longtemps encore... tu perds de belles années là et ces années, j'en sais quelque chose, on ne les retrouve jamais....
Alors oui, comme te le dit Cristal, pas la peine de chercher plus loin, aujourd'hui tu ne bois pas...
Pour les autres problèmes tu seras bien plus à même de les règler sans alcool!!!

SHALE a écrit:tu perds de belles années là et ces années, j'en sais quelque chose, on ne les retrouve jamais....

Je ne peux que confirmer...j'en ai perdu une vingtaine et je n'ai que 40 ans tu peux attendre Anna, le temps lui n'attend pas.
Reprend ta pleine liberté Anna

Bonjour,
Je vais essayer...
Je pense prendre un rendez-vous la semaine prochaine avec mon généraliste, qui pratique la TCC (thérapie cognitive et comportementale, si je ne me trompe). Car il me semble que la lutte va être bien plus difficile encore que l'année dernière.
Je suis... très déçue de moi.
Même si j'ai espéré (apprendre à savoir boire "normalement"), je savais, au fond, que je n'y réussirais pas.
Voilà. C'est prouvé. En 5 mois.
Ça me rend triste.
Mais je suis obligée de me soumettre à l'évidence, à la réalité.

Allez. C'est reparti. Je vais essayer de me soigner.
Sans enthousiasme. Sans joie. Juste par obligation.

Bon week-end à vous.

Allez. C'est reparti. Je vais essayer de me soigner.
Sans enthousiasme. Sans joie. Juste par obligation.

tu sais anna,lorsque l'on commence sa lutte,on est rarement dans l'euphorie

alors ne reflechis pas et fais le,jour après jour et tu verras que chaque jour sans alcool te donnera la force de vivre le jour suivant avec encore plus de forces

tu n'as pas à t'en vouloir de quoique ce soit Anna,tu ne peux pas arrêter de boire sans aide,tu ne peux pas boire modérément,tu ne peux plus boire d'alcool parce que tu es malade et que tu n'as aucun pouvoir sur cette maladie sans traitement

la volonté ne pourra rien pour toi,seule la détermination à te soigner peut te sauver.
alors met autour de toi toutes les aides possible et bat toi une nouvelle fois contre ce démon

Pour toi quelle est l'obligation qui te pousse à arrêter l'alcool??? J'aimerais bien connaître ta réponse, ça m'interpelle....

SHALE a écrit:Pour toi quelle est l'obligation qui te pousse à arrêter l'alcool??? J'aimerais bien connaître ta réponse, ça m'interpelle....

Merci, Shale, pour cette question. Drôlement intéressante...
J'essaie donc de répondre.

Cette obligation n'est pas d'ordre médical, pas tout à fait. (Certes, l'alcool ne fait pas bon ménage avec ma maladie PMD, mais je n'en suis pas à être obligée d'arrêter de boire pour cette raison.)
Je suis obligée d'arrêter si je veux réussir à avoir un peu d'estime de moi.
Voilà. Par fierté. Peut-être. Pour ne plus me décevoir.
Pour avoir le plaisir de me sentir contente de moi.
Le plaisir de savoir que je peux me faire confiance.
Que je peux compter sur moi.
Or si je continue sur la route que j'ai prise il y a 5 mois, je perdrai... beaucoup, et d'abord le peu d'estime que j'ai pu gagner jusqu'à présent.
Voilà encore.
Je suis au jus de framboise, délicieux.
Je ne sortirai pas m'acheter de l'eau pétillante. (Risque de m'arrêter au café, peut-être.)
L'eau plate m'ira très bien.

CRISTAL a écrit:tu sais anna,lorsque l'on commence sa lutte,on est rarement dans l'euphorie

Cristal, l'année dernière, j'étais très remontée, très déterminée, j'avais une bataille à mener, qui recouvrait toutes sortes de défis, d'espoirs à regagner. Cette année, rien de tel. Juste une triste constatation, une lutte à reprendre, sans l'aiguillon excitant de l'année passée.
C'est ce que je voulais dire.
Encore merci à vous tou(te)s. Je ne le dirai jamais assez.

Les obligations que tu cites sont importantes c'est dommage que tu vives ça comme des obligations!!!! Ce peut être un objectif, un but mais une obligation, on sent la notion de devoir, c'est dur à vivre ça...

tu emplois le terme "obligation" comme tu aurais employé le terme "punition",tu prends cette sobriété pour une punition et tu ne te vois plus que comme une personne hors norme qui ne peux faire comme les autres et tant que tu raisonneras de cette façon,tu vivras mal ton abstinence à l'alcool

Il faut que tu comprennes que la prison,c'est la vie dans l'alcool et non pas l'inverse,je crois que tu n'as pas encore accepté le fait que tu sois malade alcoolique et que tu n'ais plus le choix

pour ce qui est de ta determination,elle est là,quelque part mais recouverte par une dépression qui envahit tout
sans alcool,tes traitements seront plus efficace et le brouillard que tu as devant les yeux s'effacera doucement.C'est à ce moment que tu retrouveras la hargne et la force de te battre,tu comprendras alors pourquoi tu as décidé de recommencer .

il faut juste commencer Anna et le jus de framboise,c'est effectivement délicieux

J1 Anna,ça commence toujours comme ça

Oui, je ressens l'arrêt de l'alcool (la privation d'alcool) comme une contrainte, une obligation pénible, à laquelle je ne peux pas couper puisque je fais partie des gens qui ne sont pas capables de boire raisonnablement, modérément.
Peut-être un jour viendra où cette obligation deviendra un objectif, un but agréable... qui sait ?...
Vrai, Cristal, à l'instant, c'est le mot "punition" qui m'est venu...

Anna n'hésite pas à venir nous écrire que tu aies bu ou pas, il ne faut pas que tu restes seule pour rêver une vie qui ne peut pas exister avec l'alcool. Il faut que nous en parlions ensemble, que ça fasse son chemin, que tu pèses le pour, le contre, que tu finisses par te convaincre toi même que c'est ce que tu veux, une vie sans alcool et qu'elle ne pourra qu'être plus belle.
Pour moi, il m'a fallu une cure pour m'en convaincre. Je suis entrée en cure persuadée qu'il m'était impossible de me passer d'alcool, même de vivre sans alcool, j'en suis ressortie en ayant fait un tel travail , grâce aux professionnels que l'alcool m'était devenu indifférent et que la vie me paraissait merveilleuse. Je suis d'ailleurs toujours dans le même état d'esprit 13 ans après!!
Alors il faut y croire, il suffit parfois de peu de choses pour avoir le déclic et là, l'arrêt devient une évidence...

je fais partie des gens qui ne sont pas capables de boire raisonnablement,

ce n'est pas une question d'aptitude Anna mais une question de maladie!!!
tu te rends coupable d'une chose que tu ne peux pas maitriser!!!

Crois tu que le diabétique se sente un incapable parce qu'il ne peut manger du sucre modérément???

il faut que tu changes ton état d'esprit vis a vis de la maladie alcoolique Anna,tu ne peux pas boire,c'est comme si tu t’empêchais de manger alors que tu meurs de faim,il arrivera un moment où tu te jeteras sur la nourriture,c'est physiologique et tu n'y peux rien,c'est le cerveau qui commande pas ta volonté

Il faut que tu te mettes ça dans la tête Anna,tu as une maladie qui t'empêche de boire de l'alcool mais tu peux boire autre chose d'aussi bon tout en gardant le controle

ça va venir Anna,il faut comme le dit Shale,que tu exteriorises tout cela

Bonjour,
J'ai entamé le jour 2.
Pour l'instant, évidemment, c'est facile
On verra ce soir.
Il s'agit d'éviter les "occasions qui font le larron".
Maintenant, je pars à la plage avec l'homme
Bon dimanche à vous