lutte contre l’alcool
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 40 utilisateurs en ligne :: 4 Enregistrés, 0 Invisible et 36 Invités :: 1 Moteur de rechercheBretagne 1963, Mel85, Olive, SHALE
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 265 le 11/6/2012, 17:08
mon sentier follet
+7
béatrisse1
JOSEPHA
liberte544
SHALE
miminne-soleil
Discus
cristal
11 participants
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
mon sentier follet
et voilà, c'est chose faite... !
ç'a demandé un énorme effort à ma pauvre imagination tarie, vous n'imaginez pas.
Il fait beau, une ipomée a fleuri ce matin, je lis un livre extraordinaire qui me fait un bien fou - décidément la folie me cerne de toutes parts, mais les médicaments me protègent.
Et moi-même, je me protège aussi, du mieux que je peux - ou guère, c'est selon.
Vous avez raison, c'est agréable, plein de légèreté, d'ouvrir une nouvelle page.
Merci à vous tou(te)s qui m'avez posté des petits mots pendant ces quelques jours de silence.
Depuis hier, ma morne plaine grisâtre se vallonne un peu, le ciel bas s'éclaire un chouïa, le tout grâce à ce livre, conseillé par ma psychologue, connu de mon psychiatre. Il s'agit du témoignage d'une psychiatre souffrant de psychose maniaco-dépressive. Le fait qu'elle soit à la fois malade et psychiatre donne un éclairage très intéressant, instructif. Vous n'imaginez pas comme cela me fait du bien de constater que des symptômes apparemment flous ou purement psychologiques sont en fait exactement les mêmes chez des personnes aussi différentes ! J'avais beau le savoir, la description noir sur blanc d'impulsions violentes, sexuelles, morbides identiques aux miennes, venant pourtant d'une parfaite inconnue, me soulage indiciblement.
Mais. Ben oui, toujours un mais... Mon travail sur l'alcool, le vin, est bien fragile... ! Le sentier est étroit, escarpé - tiens, un sentier de chèvres, et moi, suis aussi têtue, butée qu'une chèvre, parfois... J'ai beau savoir qu'un verre en entraîne un autre, puis un autre, et trop, inévitablement, je bois un verre "de temps en temps"... Suis pas fière. Suis pas contente de moi, non, pourtant la tentation est grande de songer : "allez anna, un verre par-ci par-là, ce n'est pas dangereux, si tu sais t'en tenir à ça - or, tu VAS t'en tenir à ça !" Pourtant, je sais aussi bien ce que je vais m'entendre dire : "tout MA l'est pour le restant de sa vie, jamais il ou elle n'apprendra la modération, un verre par-ci par-là signifie la rechute obligatoire, la seule solution est de ne plus jamais avaler une goutte..."
Pourquoi est-ce que je ne parviens pas à m'en convaincre ? Pourquoi est-ce que je lutte contre la seule chose qui peut me sauver - me sauver à tous points de vue, puisque l'abus d'alcool met directement en danger mon traitement, donc ma santé mentale ? Qu'est-ce que je ne veux pas lâcher ? Est-ce que je refuse d'admettre que je ne serai jamais "comme tout le monde", à double titre - alcool ET maladie mentale ? Une belle aporie que v'là...
Concrètement, j'ai bu 1/2 verre de blanc avec des amis le dimanche 13 ; 1 verre de rouge, seule, le dimanche 20 ; 2 verres de rouge pendant un dîner arrosé, le mardi 22 ; et un verre de rosé (pas bon !) mercredi 23, pendant un dîner où les autres ont bu raisonnablement. Le reste du temps, je m'applique à m'offrir toutes sortes d'eaux, plates, à bulles, parfumées, toutes sortes de boissons autres que caféinées... et j'en éprouve du plaisir, la plupart du temps. Je crois que seul le verre de graves du 20 m'a été agréable - et encore, pas en entier ; autrement, j'ai bu pour "faire comme les autres", ne pas me démarquer lors de ces dîners où, bien sûr, les bouteilles de vin sont sur la table...
Comment faites-vous pour sembler si heureux de NE PAS boire ? Qu'est-ce qui vous fait plaisir dans cette abstention ?
Pour ma part, je n'y vois qu'une privation, un empêchement, certes pour mon bien, pour celui de l'homme que j'aime (puisque les implications de mes beuveries sont désastreuses pour moi comme pour lui), pourtant il s'agit bel et bien de m'empêcher de, me soumettre à, me restreindre à, obéir à une interdiction... Quel plaisir en retirer ?
Dites-moi, vous voulez ?
Sans doute faut-il changer l'angle de vue, mais comment ?
Je n'y arrive pas - pas pour l'instant.
Pourtant, je me rappelle très bien les situations dégradantes dans lesquelles l'alcool et la maladie conjugués m'ont vautrée... Alors quoi ! Que me faut-il de plus ?!!!
Comme d'hab', je vous fait confiance pour m'apporter un peu de vos lumières, fortes et douces à la fois.
ç'a demandé un énorme effort à ma pauvre imagination tarie, vous n'imaginez pas.
Il fait beau, une ipomée a fleuri ce matin, je lis un livre extraordinaire qui me fait un bien fou - décidément la folie me cerne de toutes parts, mais les médicaments me protègent.
Et moi-même, je me protège aussi, du mieux que je peux - ou guère, c'est selon.
Vous avez raison, c'est agréable, plein de légèreté, d'ouvrir une nouvelle page.
Merci à vous tou(te)s qui m'avez posté des petits mots pendant ces quelques jours de silence.
Depuis hier, ma morne plaine grisâtre se vallonne un peu, le ciel bas s'éclaire un chouïa, le tout grâce à ce livre, conseillé par ma psychologue, connu de mon psychiatre. Il s'agit du témoignage d'une psychiatre souffrant de psychose maniaco-dépressive. Le fait qu'elle soit à la fois malade et psychiatre donne un éclairage très intéressant, instructif. Vous n'imaginez pas comme cela me fait du bien de constater que des symptômes apparemment flous ou purement psychologiques sont en fait exactement les mêmes chez des personnes aussi différentes ! J'avais beau le savoir, la description noir sur blanc d'impulsions violentes, sexuelles, morbides identiques aux miennes, venant pourtant d'une parfaite inconnue, me soulage indiciblement.
Mais. Ben oui, toujours un mais... Mon travail sur l'alcool, le vin, est bien fragile... ! Le sentier est étroit, escarpé - tiens, un sentier de chèvres, et moi, suis aussi têtue, butée qu'une chèvre, parfois... J'ai beau savoir qu'un verre en entraîne un autre, puis un autre, et trop, inévitablement, je bois un verre "de temps en temps"... Suis pas fière. Suis pas contente de moi, non, pourtant la tentation est grande de songer : "allez anna, un verre par-ci par-là, ce n'est pas dangereux, si tu sais t'en tenir à ça - or, tu VAS t'en tenir à ça !" Pourtant, je sais aussi bien ce que je vais m'entendre dire : "tout MA l'est pour le restant de sa vie, jamais il ou elle n'apprendra la modération, un verre par-ci par-là signifie la rechute obligatoire, la seule solution est de ne plus jamais avaler une goutte..."
Pourquoi est-ce que je ne parviens pas à m'en convaincre ? Pourquoi est-ce que je lutte contre la seule chose qui peut me sauver - me sauver à tous points de vue, puisque l'abus d'alcool met directement en danger mon traitement, donc ma santé mentale ? Qu'est-ce que je ne veux pas lâcher ? Est-ce que je refuse d'admettre que je ne serai jamais "comme tout le monde", à double titre - alcool ET maladie mentale ? Une belle aporie que v'là...
Concrètement, j'ai bu 1/2 verre de blanc avec des amis le dimanche 13 ; 1 verre de rouge, seule, le dimanche 20 ; 2 verres de rouge pendant un dîner arrosé, le mardi 22 ; et un verre de rosé (pas bon !) mercredi 23, pendant un dîner où les autres ont bu raisonnablement. Le reste du temps, je m'applique à m'offrir toutes sortes d'eaux, plates, à bulles, parfumées, toutes sortes de boissons autres que caféinées... et j'en éprouve du plaisir, la plupart du temps. Je crois que seul le verre de graves du 20 m'a été agréable - et encore, pas en entier ; autrement, j'ai bu pour "faire comme les autres", ne pas me démarquer lors de ces dîners où, bien sûr, les bouteilles de vin sont sur la table...
Comment faites-vous pour sembler si heureux de NE PAS boire ? Qu'est-ce qui vous fait plaisir dans cette abstention ?
Pour ma part, je n'y vois qu'une privation, un empêchement, certes pour mon bien, pour celui de l'homme que j'aime (puisque les implications de mes beuveries sont désastreuses pour moi comme pour lui), pourtant il s'agit bel et bien de m'empêcher de, me soumettre à, me restreindre à, obéir à une interdiction... Quel plaisir en retirer ?
Dites-moi, vous voulez ?
Sans doute faut-il changer l'angle de vue, mais comment ?
Je n'y arrive pas - pas pour l'instant.
Pourtant, je me rappelle très bien les situations dégradantes dans lesquelles l'alcool et la maladie conjugués m'ont vautrée... Alors quoi ! Que me faut-il de plus ?!!!
Comme d'hab', je vous fait confiance pour m'apporter un peu de vos lumières, fortes et douces à la fois.
Invité- Invité
Re: mon sentier follet
il y a tant de chose a dire apres avoir lu ton post ma belle Anna :
d'abord,ce que tu dis par rapport a ton livre,je l'ai ressenti par rapport a l'alcool: comment des personnes si differentes de moi,des personnes que je ne connais ni d'eve ni d'adam peuvent ressentir les memes douleurs,souffrances,comment peuvent elles vivre presqu'exactement la meme chose que moi??
tout simplement parce que nous sommes atteind de la meme maladie c'est le meme chose avec la PMD a te lire
pour l'autre partie de ton post,il va bien entendu y avoir reaction
dejà cette phrase :
j'ai bu pour "faire comme les autres", ne pas me démarquer lors de ces dîners où, bien sûr, les bouteilles de vin sont sur la table...
NON Anna,tu as bu parceque tu avais besoin d'alcool POINT.
tu te demandes pourquoi tu n'arrives pas a etre abstinente??tout simplement parce que tu n'es pas prete Anna,je ne pense aps que tu ais fait ce sevrage reellement pour toi d'où cette sensation de frustration et de privation.
Tu te demandes comment nous pouvons etre heureux face a cette "interdiction",tout simplement parce que ce n'est pas un interdiction pour nous,c'est une nouvelle façon de vivre
ce qui nous rend heureux de ne pas boire???l'enorme joie et fierte d'etre LIBRE et de ne plus etre enchainé a un poison qui dirigeait notre vie.Ne plus avoir a vivre avec Une epée de Damocles au dessus de la tete,ne plus se lever le matin avec des remords,des doutes,des deteriorations physiques.
Lorsque tu auras compris que l'alcool pour TOI ne seras plus jamais un plaisir mais un moyen de t'amener vers le cahos total,alors tu te soigneras POUR TOI et là tu comprendras enfin ce quie l'abstinence heureuse signifie.
si ne pas boire te torture et t'obsède a longueur de journée c'est qu'il y a un grios pb mon Anna et qu'il faut absolument aller en parler avec une personne competente dans ce domaine precis.
ENCORE FAUT IL QUE TU VEUILLES REELLEMENT TE DEBARRASSER DE CE POISON .... es tu vraiment prete Anna??
je t'embrasse bien fort ma belle et espere avoir un peu repondu a tes questionnements
d'abord,ce que tu dis par rapport a ton livre,je l'ai ressenti par rapport a l'alcool: comment des personnes si differentes de moi,des personnes que je ne connais ni d'eve ni d'adam peuvent ressentir les memes douleurs,souffrances,comment peuvent elles vivre presqu'exactement la meme chose que moi??
tout simplement parce que nous sommes atteind de la meme maladie c'est le meme chose avec la PMD a te lire
pour l'autre partie de ton post,il va bien entendu y avoir reaction
dejà cette phrase :
j'ai bu pour "faire comme les autres", ne pas me démarquer lors de ces dîners où, bien sûr, les bouteilles de vin sont sur la table...
NON Anna,tu as bu parceque tu avais besoin d'alcool POINT.
tu te demandes pourquoi tu n'arrives pas a etre abstinente??tout simplement parce que tu n'es pas prete Anna,je ne pense aps que tu ais fait ce sevrage reellement pour toi d'où cette sensation de frustration et de privation.
Tu te demandes comment nous pouvons etre heureux face a cette "interdiction",tout simplement parce que ce n'est pas un interdiction pour nous,c'est une nouvelle façon de vivre
ce qui nous rend heureux de ne pas boire???l'enorme joie et fierte d'etre LIBRE et de ne plus etre enchainé a un poison qui dirigeait notre vie.Ne plus avoir a vivre avec Une epée de Damocles au dessus de la tete,ne plus se lever le matin avec des remords,des doutes,des deteriorations physiques.
Lorsque tu auras compris que l'alcool pour TOI ne seras plus jamais un plaisir mais un moyen de t'amener vers le cahos total,alors tu te soigneras POUR TOI et là tu comprendras enfin ce quie l'abstinence heureuse signifie.
si ne pas boire te torture et t'obsède a longueur de journée c'est qu'il y a un grios pb mon Anna et qu'il faut absolument aller en parler avec une personne competente dans ce domaine precis.
ENCORE FAUT IL QUE TU VEUILLES REELLEMENT TE DEBARRASSER DE CE POISON .... es tu vraiment prete Anna??
je t'embrasse bien fort ma belle et espere avoir un peu repondu a tes questionnements
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: mon sentier follet
J ai retourné ton post aussi dans tous les sens et je séchais à vrai dire pour y répondre de manière structurée et pertinente.
Cristal a tout dit
Discus- Super Tchatcheur
- 13/03/2009
Re: mon sentier follet
Bizoux Anna
Contente d'avoir de tes nouvelles
Contente d'avoir de tes nouvelles
miminne-soleil- Super Tchatcheur
- 18/06/2009
Re: mon sentier follet
"je ne pense aps que tu ais fait ce sevrage reellement pour toi", dis-tu, Cristal. C'est intéressant, vraiment : car mon sevrage a eu lieu "tout naturellement", uniquement parce que j'étais à l'hôpital pour soigner ma maniaco-dépression (ou bipolarité). En somme, je n'ai pas consciemment consacré un temps particulier à me sevrer, ça s'est fait, voilà tout... Peut-être que ça ne m'aide pas à m'approprier mon "abstinence"... Bien que j'aie désiré ardemment me débarrasser de ma consommation excessive de vin, lorsque ça s'est produit, j'étais absente à moi-même, internée dans un sale état... Sans doute ça ne me facilite pas les choses aujourd'hui...
Tu dis aussi :
"si ne pas boire te torture et t'obsède a longueur de journée c'est
qu'il y a un grios pb mon Anna et qu'il faut absolument aller en parler
avec une personne competente dans ce domaine precis.
ENCORE FAUT IL QUE TU VEUILLES REELLEMENT TE DEBARRASSER DE CE POISON .... es tu vraiment prete Anna??"
La pensée de "ne pas boire" ne me "torture" ni ne "m'obsède à longueur de journée", non. Simplement en soirée lorsque nous devons dîner dehors, en compagnie, je me pose la question d'un verre ou deux - et les deux fois je m'y suis autorisée... en me sentant coupable par rapport à mon engagement de ne plus boire - engagement vis-à-vis de moi-même et de mon compagnon.
Aujourd'hui, je ne peux dire que : je voudrais me débarrasser de mon rapport pathologique au vin, je voudrais être sûre que je ne me soûlerai plus jamais. Non, je ne suis pas prête, décidément, à dire : je veux ne plus jamais boire une goutte d'alcool. Je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à le souhaiter.
Je ne comprends pas bien moi-même pour quelle raison je m'obstine ainsi...
Oh oui, vous allez me dire : parce que tu es MA, parce que tu es sevrée physiquement, mais pas psychologiquement - ou même, vous seriez capables de m'affirmer que les 4 verres et 1/2 bus, en 7 semaines et 2 jours, prouvent que je suis encore dépendante physiquement ! (n'est-ce pas ? ) (Mais j'avoue que, là, j'aurais du mal à vous croire... )
Quoi qu'il en soit, je vois un addictologue mardi prochain ; c'est un rendez-vous en 3 étapes qui va durer approximativement 3 heures (!!) : pas du chiqué, hein ?!
Je suis curieuse d'apprendre où j'en suis, pour de bon, et de me sentir devoir avoir une démarche active, enfin.
Seigneur, vous devez me trouver bien têtue... mais je n'y peux rien...
je vous tendrement
Tu dis aussi :
"si ne pas boire te torture et t'obsède a longueur de journée c'est
qu'il y a un grios pb mon Anna et qu'il faut absolument aller en parler
avec une personne competente dans ce domaine precis.
ENCORE FAUT IL QUE TU VEUILLES REELLEMENT TE DEBARRASSER DE CE POISON .... es tu vraiment prete Anna??"
La pensée de "ne pas boire" ne me "torture" ni ne "m'obsède à longueur de journée", non. Simplement en soirée lorsque nous devons dîner dehors, en compagnie, je me pose la question d'un verre ou deux - et les deux fois je m'y suis autorisée... en me sentant coupable par rapport à mon engagement de ne plus boire - engagement vis-à-vis de moi-même et de mon compagnon.
Aujourd'hui, je ne peux dire que : je voudrais me débarrasser de mon rapport pathologique au vin, je voudrais être sûre que je ne me soûlerai plus jamais. Non, je ne suis pas prête, décidément, à dire : je veux ne plus jamais boire une goutte d'alcool. Je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à le souhaiter.
Je ne comprends pas bien moi-même pour quelle raison je m'obstine ainsi...
Oh oui, vous allez me dire : parce que tu es MA, parce que tu es sevrée physiquement, mais pas psychologiquement - ou même, vous seriez capables de m'affirmer que les 4 verres et 1/2 bus, en 7 semaines et 2 jours, prouvent que je suis encore dépendante physiquement ! (n'est-ce pas ? ) (Mais j'avoue que, là, j'aurais du mal à vous croire... )
Quoi qu'il en soit, je vois un addictologue mardi prochain ; c'est un rendez-vous en 3 étapes qui va durer approximativement 3 heures (!!) : pas du chiqué, hein ?!
Je suis curieuse d'apprendre où j'en suis, pour de bon, et de me sentir devoir avoir une démarche active, enfin.
Seigneur, vous devez me trouver bien têtue... mais je n'y peux rien...
je vous tendrement
Invité- Invité
Re: mon sentier follet
Anna, tu n'es pas dépendante physiquement, pour le moment tout au moins, mais psychologiquement, c'est une autre histoire. Tu trouves plein de bonnes explications pour boire des verres qui ne te font même pas plaisir, on se demande alors pourquoi tu les bois?? Et bien parce que tu en as besoin? C'est une dépendance psychologique et sociale.
Tu pourrais rester comme ça, en espérant que tu arrives à contrôler sur le long terme, mais tu as déjà vu que ce n'était pas possible, un jour ou l'autre, tu vas replonger et te retrouver dans des situations insupportables. Ensuite, il faudra que tu ais la chance d'échapper à la dépendance physique, là, c'est une autre histoire.
Mais le plus grave c'est qu'avec ton traitement, tout alcool doit être proscrit et que là, ce n'est pas le cas....
Pour moi, rester abstinente ne me pose aucun problème, je n'ai jamais eu envie d'alcool depuis ma cure, ce produit m'indiffère complètement, alors ce n'est pas une privation, loin de là, c'est de la joie de voir que je peux rester sans boire tout en étant très heureuse..
Gros bisous à toi!
Tu pourrais rester comme ça, en espérant que tu arrives à contrôler sur le long terme, mais tu as déjà vu que ce n'était pas possible, un jour ou l'autre, tu vas replonger et te retrouver dans des situations insupportables. Ensuite, il faudra que tu ais la chance d'échapper à la dépendance physique, là, c'est une autre histoire.
Mais le plus grave c'est qu'avec ton traitement, tout alcool doit être proscrit et que là, ce n'est pas le cas....
Pour moi, rester abstinente ne me pose aucun problème, je n'ai jamais eu envie d'alcool depuis ma cure, ce produit m'indiffère complètement, alors ce n'est pas une privation, loin de là, c'est de la joie de voir que je peux rester sans boire tout en étant très heureuse..
Gros bisous à toi!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
mon sentier follet .
Bonjour Anna,
Même si je te connais peu, j'ai lu en entier ton histoire . J'en suis émue .
Je suis contente de te relire avec un autre titre choisi par toi .
J'aimerais pouvoir te répondre, comment faire pour vivre une abstinence heureuse, ce que je peux te dire , est que sachant que je suis MA , je n'ai plus le droit d'absorber une seule goutte d'alcool . C'est un fait que j'ai compris et accepté dans ma maladie . Je ne me bat plus contre l'alcool, sachant qu'il est plus fort que MOI . A partir de ce moment là , je n'ai preque plus souffert de manque .
J'ai mis (visualisé , l'alcool à côté de moi ), sachant que je n'en ai plus besoin pour vivre .) je vis ma vie avec mes petits plaisirs, fiére de ma liberté retrouvée sans ce produit, et j'ai mis l'alcool en parallélle avec ma vie de maniére à ce que nous ne nous rencontrions plus : ( l'alcool et Moi ), afin que l'alcool me devienne indifférent , inutile .
Voilà ce que je peux te dire me concernant, si cela peut t'aider, je serais contente .
Je sais que tu as bcp de courage, et que tu feras ton possible pour y arriver .
Ne te culpabilise pas, continues à faire de ton mieux.
bisous Anna .
Même si je te connais peu, j'ai lu en entier ton histoire . J'en suis émue .
Je suis contente de te relire avec un autre titre choisi par toi .
J'aimerais pouvoir te répondre, comment faire pour vivre une abstinence heureuse, ce que je peux te dire , est que sachant que je suis MA , je n'ai plus le droit d'absorber une seule goutte d'alcool . C'est un fait que j'ai compris et accepté dans ma maladie . Je ne me bat plus contre l'alcool, sachant qu'il est plus fort que MOI . A partir de ce moment là , je n'ai preque plus souffert de manque .
J'ai mis (visualisé , l'alcool à côté de moi ), sachant que je n'en ai plus besoin pour vivre .) je vis ma vie avec mes petits plaisirs, fiére de ma liberté retrouvée sans ce produit, et j'ai mis l'alcool en parallélle avec ma vie de maniére à ce que nous ne nous rencontrions plus : ( l'alcool et Moi ), afin que l'alcool me devienne indifférent , inutile .
Voilà ce que je peux te dire me concernant, si cela peut t'aider, je serais contente .
Je sais que tu as bcp de courage, et que tu feras ton possible pour y arriver .
Ne te culpabilise pas, continues à faire de ton mieux.
bisous Anna .
liberte544- Super Tchatcheur
- 22/08/2009
Re: mon sentier follet
ANNA,SANS doute que le fait que tu ne t'aies pas approprié ton abstinence, ayant été sevrée par hospitalisation suite à ta bipolarité, est pour bcp dans le fait que tu ne ressentes pas ton abstinence comme aboutie, il te manque qqchose, un déclic qui n'est pas venu du plus profond de toi même. Maintenant tu es sevrée certes mais ta dépendance psychologique est latente. Alors Anna, sois tu continues tes expériences et tu vois venir, et c'est dangereux, soit tu mets à profit ton RV de mardi avec l'addicto pour affirmer haut et fort ce que tu veux exactement pour toi, pour te libérer totalement. Tu es libre Anna, mais tu le seras encore plus, une fois cette étape franchie.
Bisous Anna et sans jugement bien sûr.
Bisous Anna et sans jugement bien sûr.
JOSEPHA- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: mon sentier follet
Changer d'angle dis tu ....et tu ajoutes que tu ne sais pas le faire .
Mais si tu sais ! Relis ton post Anna. Tu ne veux pas te dire que tu es MA : pas toi, pas Anna. Anna elle veut être infiniment libre et parvenir à cet équilibre extraordinaire : pouvoir boire et pouvoir s'arrêter . Ne pas être comme les autres ...MA. Faire mieux que les autres, repousser la frontière du possible .
Et puis, changement de focale , tu as bu pourquoi ? Pour faire comme les autres , ceux qui ne sont pas MA (ce dont tu penses qu'il ne le sont pas ). Ben oui quoi ? Pourquoi eux ils peuvent et pas toi ?
La seule chose qui te bloque c'est que tu ne veux absolument pas être MA.
Tu veux bien être M, tu supportes (mal, mais tu supportes) d'être A ...mais pas les deux . Pas cette affligeante banalité de l'abstinence. Tu es allergique à ce mot , c'est un gros mot .
Dans MA tu lis AA , avec ce que ça comporte de tellement humiliant .
Moi je ne crois pas à la liberté de la dépendance tu vois.
Et plus j'avance, moins je vois ce que ça m'a apporté de boire . Une énorme expérience que je ne renie pas, ça oui. Mais quoi d'autre ?
Un sentiment de puissance et d'invincibilité ? Oui sûrement, sauf qu'il y avait toujours un lendemain à ce sentiment .
Une impression de maîtriser , une ivresse , la mesure de l'insoutenable légéreté de l'être ? Et ??? Rien quoi, de la bonne grosse blague à se faire cruellement à soi même. L'observation terrifiée de ce chemin de déchéance tellement évident, tellement sans surprise .
Non pour moi être libre c'est précisément dans l'abstinence que je peux l'être . Et le bonheur c'est en plus .
Voilà.
Mais si tu sais ! Relis ton post Anna. Tu ne veux pas te dire que tu es MA : pas toi, pas Anna. Anna elle veut être infiniment libre et parvenir à cet équilibre extraordinaire : pouvoir boire et pouvoir s'arrêter . Ne pas être comme les autres ...MA. Faire mieux que les autres, repousser la frontière du possible .
Et puis, changement de focale , tu as bu pourquoi ? Pour faire comme les autres , ceux qui ne sont pas MA (ce dont tu penses qu'il ne le sont pas ). Ben oui quoi ? Pourquoi eux ils peuvent et pas toi ?
La seule chose qui te bloque c'est que tu ne veux absolument pas être MA.
Tu veux bien être M, tu supportes (mal, mais tu supportes) d'être A ...mais pas les deux . Pas cette affligeante banalité de l'abstinence. Tu es allergique à ce mot , c'est un gros mot .
Dans MA tu lis AA , avec ce que ça comporte de tellement humiliant .
Moi je ne crois pas à la liberté de la dépendance tu vois.
Et plus j'avance, moins je vois ce que ça m'a apporté de boire . Une énorme expérience que je ne renie pas, ça oui. Mais quoi d'autre ?
Un sentiment de puissance et d'invincibilité ? Oui sûrement, sauf qu'il y avait toujours un lendemain à ce sentiment .
Une impression de maîtriser , une ivresse , la mesure de l'insoutenable légéreté de l'être ? Et ??? Rien quoi, de la bonne grosse blague à se faire cruellement à soi même. L'observation terrifiée de ce chemin de déchéance tellement évident, tellement sans surprise .
Non pour moi être libre c'est précisément dans l'abstinence que je peux l'être . Et le bonheur c'est en plus .
Voilà.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: mon sentier follet
Aujourd'hui, je ne peux dire que : je voudrais me débarrasser de mon rapport pathologique au vin, je voudrais être sûre que je ne me soûlerai plus jamais. Non, je ne suis pas prête, décidément, à dire : je veux ne plus jamais boire une goutte d'alcool. Je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à le souhaiter.
Je ne comprends pas bien moi-même pour quelle raison je m'obstine ainsi...
Oh oui, vous allez me dire : parce que tu es MA, parce que tu es sevrée physiquement, mais pas psychologiquement - ou même, vous seriez capables de m'affirmer que les 4 verres et 1/2 bus, en 7 semaines et 2 jours, prouvent que je suis encore dépendante physiquement ! (n'est-ce pas ? ) (Mais j'avoue que, là, j'aurais du mal à vous croire... )
Dans cette maladie, il y a des étapes. L'acceptation du "plus jamais" en est une, une des dernière avant de pouvoir en terminer avec ce produit.
Cette étape, tu es en plein dedans, tu l'écris toi-même ! un verre c'est pas grand chose, 4 verres en tant de jours, tant de minutes, de secondes (parce qu'on n'oublie pas de compter hein ) c'est pas ce qui va faire rechuter
L'alcool modéré, ce n'est pas pour moi, j'ai passé un temps inimaginable à y croire et y croire encore. Tu n'as sans doute pas essayé ou bien tu n'es pas convaincue, peu importe, tu le feras ou pas, mais n'oublies pas Anna, que lorsque l'on touche son fond, c'est aussi la mort qui peut être au bout.
Sur tous les verres qui peuvent être sur cette terre, un seul est dangereux pour moi, le premier
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
mon sentier follet.
Re bonjour ANNA,
Deux question à laquelle tu peux répondre à TOI-MEME.
- As tu bien compris que tu es MA,?
- As tu "accepté" que tu es MA ?
Soit franche face à toi -même Anna, et tu auras la réponse pour t'en sortir ( de cette
maladie : M.A.)
Je te souhaite bcp , bcp de courage Anna,
Un bon dimanche,et des gros bisous
Deux question à laquelle tu peux répondre à TOI-MEME.
- As tu bien compris que tu es MA,?
- As tu "
Soit franche face à toi -même Anna, et tu auras la réponse pour t'en sortir ( de cette
maladie : M.A.)
Je te souhaite bcp , bcp de courage Anna,
Un bon dimanche,et des gros bisous
liberte544- Super Tchatcheur
- 22/08/2009
mon sentier follet
Re bonjour Anna.
Excuse moi, dans mon post précédent, je n'ai pas voulu barrer "accepté", mais j'ai voulu le souligner
je te ré écrit ma question que TOI SEULE peut répondre avec franchise .
-As tu accepté ta maladie MA?
Courage , avec des gros bisous
Excuse moi, dans mon post précédent, je n'ai pas voulu barrer "accepté", mais j'ai voulu le souligner
je te ré écrit ma question que TOI SEULE peut répondre avec franchise .
-As tu accepté ta maladie MA?
Courage , avec des gros bisous
liberte544- Super Tchatcheur
- 22/08/2009
Re: mon sentier follet
Bonjour !
Oui, vous êtes plusieurs à poser le doigt à l'endroit exact qui pose souci :
non, je ne me vois pas en Malade Alcoolique, je ne le conçois pas, je ne l'accepte pas... !
Pourquoi est-ce si difficile
Alors que mon psychiatre me l'a dit, ainsi que l'interne ? Et une amie, aussi.
Certes, mais mon compagnon se moque de moi quand j'avance cette hypothèse, il la démonte aussitôt... et je m'engouffre dans cette faille.
Pourtant, je lui faisais remarquer ce matin même que pendant des années j'ai été incapable de supporter une seule soirée sans qu'une bouteille au moins soit présente sur notre table, chaque soir... Il me répond qu'il ne s'agit que d'une "mauvaise habitude", dont on se débarrasse assez facilement - "la preuve", dit-il ! Oui, il a raison là-dessus, pas une seule bouteille n'entre à la maison depuis environ 2 mois, et ça n'est pas difficile (plus - si je suis honnête)
Alors quoi ? la tête me tourne de ne plus-pas savoir à quel saint me vouer !
On en parlait ce matin, car j'essayais de déterminer ce qu'il boit et à quel rythme ; il est sorti hier soir, rentré très tard : 5 verres. Mais il semble dorénavant capable de ne pas boire pendant plusieurs jours d'affilée... C'est étonnant. Car il buvait beaucoup, lui aussi, et n'est passé par aucune période de sevrage ! Je crois qu'il s'appuie sur sa propre expérience pour nier (et "m'aider" à nier) la mienne - qui bien sûr n'est pas la même !
Ce que je ne veux pas perdre en refusant d'être MA ? La liberté de boire ET de ne pas boire, comme disent Béatrisse et Malau (qui parle d'alcool modéré). Je m'y accroche si désespérément... ça, je ne me l'explique pas. Je ne sais qu'une chose : ma personnalité, mon tempérament ?, veut que je ne supporte pas d'être contrariée - comme une sale môme, une sale môme gâtée... Eh bien, voilà qui me met de sacrés bâtons dans les roues...
Malau, tu parles du temps que ça t'a pris avant d'accepter que la modération n'était pas pour toi : quel a été le déclic, pour toi ? Comment t'es-tu dépêtrée de cette obstination ?
Bon, de toutes façons, peut-être aurai-je des débuts de réponses pendant mon rendez-vous de mardi prochain ! Je l'espère ! Là, je serai face à un spécialiste hyper spécialiste, avec toute l'autorité que confère la compétence au beau milieu d'un service d'addictologie hospitalier - pétard, va bien falloir que ça m'en mette plein la vue !
Merci à vous toutes pour votre patience, votre bonne volonté... incommensurables !
Oui, vous êtes plusieurs à poser le doigt à l'endroit exact qui pose souci :
non, je ne me vois pas en Malade Alcoolique, je ne le conçois pas, je ne l'accepte pas... !
Pourquoi est-ce si difficile
Alors que mon psychiatre me l'a dit, ainsi que l'interne ? Et une amie, aussi.
Certes, mais mon compagnon se moque de moi quand j'avance cette hypothèse, il la démonte aussitôt... et je m'engouffre dans cette faille.
Pourtant, je lui faisais remarquer ce matin même que pendant des années j'ai été incapable de supporter une seule soirée sans qu'une bouteille au moins soit présente sur notre table, chaque soir... Il me répond qu'il ne s'agit que d'une "mauvaise habitude", dont on se débarrasse assez facilement - "la preuve", dit-il ! Oui, il a raison là-dessus, pas une seule bouteille n'entre à la maison depuis environ 2 mois, et ça n'est pas difficile (plus - si je suis honnête)
Alors quoi ? la tête me tourne de ne plus-pas savoir à quel saint me vouer !
On en parlait ce matin, car j'essayais de déterminer ce qu'il boit et à quel rythme ; il est sorti hier soir, rentré très tard : 5 verres. Mais il semble dorénavant capable de ne pas boire pendant plusieurs jours d'affilée... C'est étonnant. Car il buvait beaucoup, lui aussi, et n'est passé par aucune période de sevrage ! Je crois qu'il s'appuie sur sa propre expérience pour nier (et "m'aider" à nier) la mienne - qui bien sûr n'est pas la même !
Ce que je ne veux pas perdre en refusant d'être MA ? La liberté de boire ET de ne pas boire, comme disent Béatrisse et Malau (qui parle d'alcool modéré). Je m'y accroche si désespérément... ça, je ne me l'explique pas. Je ne sais qu'une chose : ma personnalité, mon tempérament ?, veut que je ne supporte pas d'être contrariée - comme une sale môme, une sale môme gâtée... Eh bien, voilà qui me met de sacrés bâtons dans les roues...
Malau, tu parles du temps que ça t'a pris avant d'accepter que la modération n'était pas pour toi : quel a été le déclic, pour toi ? Comment t'es-tu dépêtrée de cette obstination ?
Bon, de toutes façons, peut-être aurai-je des débuts de réponses pendant mon rendez-vous de mardi prochain ! Je l'espère ! Là, je serai face à un spécialiste hyper spécialiste, avec toute l'autorité que confère la compétence au beau milieu d'un service d'addictologie hospitalier - pétard, va bien falloir que ça m'en mette plein la vue !
Merci à vous toutes pour votre patience, votre bonne volonté... incommensurables !
Invité- Invité
Re: mon sentier follet
Anna,je crois qu'il y a une chose que tu oublies c'est que tu ne peux pas maitriser l'alcool parce que ton corps en a BESOIN pour vivre.
Tu n'es pas accro a l'alcool,NON,plus maintenant,tu es accro a la THP,une molecule qui a desormais remplacé ta dopamide naturelle.C'est physiologique Anna et non plus une question de volonté
c'est comme l'essence ds une voiture,elle en a besoin pour avancer,tu as besoin de' l'alcool pour que le corps fabrique la THP qui t'est devenue INDISPENSABLE pour vivre.c'est une drogue dure Anna,comment veux tu dire a un heroinomane "non,soit fort,aujourd'hui tu ne prends pas ta dose"c'est inconcevable et bien pour l'alcool,arrivé a un certain stade,c'est la meme chose.
bien sur le cerveau qui est un petit malin et qui te connais par coeur va te faire croire que tu gères,tout cela pour t'amener a prendre ce fameux"petit verre qui n'est rien".Il a gagné car il a eu ce qu'il voulait: sa drogue pour continuer a vivre
voilà ce qui a ete MON declic,connaitre cette histoire de THP,drogue dure,machine a tuer qui se remet en route avec le 1°verre Pour arreter la machine infernale,il faut arreter de l'alimenter.Il faut 3 mois pour que la dopamide naturelle se fabrique a nouveau et qu'il n'y ait plus trace de THP.
Tu peux te faire tout les discours que tu veux,toutes les promesses,essayer toutes les explications pour savoir le pourquoi du comment,la chose REELLE c'est que TU ES INTOXIQUEE.
peut etre que tu auras une vision autre de ta MALADIE,pour ce qui est du traitement qui existe bel et bien,on en reparlera lorsque tu auras compris ce phenomène physiologique(cf"alcool,une drogue dure: la THP dans tout ce qu'il faut savoir)
bisou ma belle
Tu n'es pas accro a l'alcool,NON,plus maintenant,tu es accro a la THP,une molecule qui a desormais remplacé ta dopamide naturelle.C'est physiologique Anna et non plus une question de volonté
c'est comme l'essence ds une voiture,elle en a besoin pour avancer,tu as besoin de' l'alcool pour que le corps fabrique la THP qui t'est devenue INDISPENSABLE pour vivre.c'est une drogue dure Anna,comment veux tu dire a un heroinomane "non,soit fort,aujourd'hui tu ne prends pas ta dose"c'est inconcevable et bien pour l'alcool,arrivé a un certain stade,c'est la meme chose.
bien sur le cerveau qui est un petit malin et qui te connais par coeur va te faire croire que tu gères,tout cela pour t'amener a prendre ce fameux"petit verre qui n'est rien".Il a gagné car il a eu ce qu'il voulait: sa drogue pour continuer a vivre
voilà ce qui a ete MON declic,connaitre cette histoire de THP,drogue dure,machine a tuer qui se remet en route avec le 1°verre Pour arreter la machine infernale,il faut arreter de l'alimenter.Il faut 3 mois pour que la dopamide naturelle se fabrique a nouveau et qu'il n'y ait plus trace de THP.
Tu peux te faire tout les discours que tu veux,toutes les promesses,essayer toutes les explications pour savoir le pourquoi du comment,la chose REELLE c'est que TU ES INTOXIQUEE.
peut etre que tu auras une vision autre de ta MALADIE,pour ce qui est du traitement qui existe bel et bien,on en reparlera lorsque tu auras compris ce phenomène physiologique(cf"alcool,une drogue dure: la THP dans tout ce qu'il faut savoir)
bisou ma belle
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: mon sentier follet
Je remets ici un résumé succinct de ce qu'il est dit dans "tout ce qu'il faut savoir" sur la THP : sachant qu'après environ 3 mois d'abstinence les endorphines naturelles reviennent.
"tétrahydropapavéroline"
"plus on boit, mieux on supporte l'alcool".
On imagine dès lors que si un sujet utilise l'alcool à d'autres fins, du fait de la tolérance, il sera amené à augmenter les doses pour continuer d'obtenir le même effet.
Chez certains sujets (8% de la population) - à revoir le pourcentage pour moi ( TEX ) - cette augmentation progressive des doses, du fait de la tolérance, va aboutir à l'accumulation dans le cerveau du premier dérivé de l'alcool qu'est l'acétaldéhyde qui va se combiner avec les substances chimiques du cerveau pour aboutir au bout d'une dizaine d'années en moyenne à la mise en place d'une usine chimique qui à partir de ces deux matériaux va se mettre à produire des substances chimiques pour le moins bizarres, sources de la dépendance.
Ces substances chimiques ont été isolées autour des années 1970 et ont été dénommées endorphines "like" (T.H.P.V. ou tétrahydropapavéroline notamment).
Ce sont de véritables produits morphiniques.
Ces endorphines '"like" vont bloquer les endorphines naturelles du sujet (produit morphinique que fabrique tout mammifère et indispensable à la survie).
La conséquence inéluctable est que le corps de ce sujet va dépendre pour sa survie d'endorphines venues de l'extérieur, via l'alcool.
Il fonctionnera avec l'alcool comme une voiture fonctionne avec l'essence, c'est la dépendance physique : qu'il n'apporte plus d'alcool et ce sera le manque, expérience éminemment douloureuse que seuls peuvent connaître les drogués.
Un sujet en manque n'a plus qu'une seule activité possible : chercher à combler ce manque, c'est-à-dire se remplir à nouveau d'alcool.
Plus rien d'autre ne compte.
Le sujet est devenu toxicomane, mais c'est un toxicomane qui s'ignore.
Chaque fois qu'il sera obligé de combler son manque, il trouvera un prétexte pour le faire, puis une justification pour se l'expliquer sans trop se culpabiliser. Et se faisant, il pourra pendant des années ignorer l'expérience du manque qu'il vit vingt à cinquante fois par jour.
A ce stade ultérieur, tolérance, dépendance vont aller s'accentuant au fil des années, ce qui va obliger le sujet à augmenter perpétuellement les quantités d'alcool ingérées en une spirale sans fin, jusqu'au moment où le corps, se dégradant de plus en plus, va devenir intolérant : période difficile pour l'alcoolique apparaissant au bout de vingt à trente ans (s'il n'est pas décédé préalablement) où il dépend d'un produit pour sa survie que son corps ne supporte plus.
"tétrahydropapavéroline"
"plus on boit, mieux on supporte l'alcool".
On imagine dès lors que si un sujet utilise l'alcool à d'autres fins, du fait de la tolérance, il sera amené à augmenter les doses pour continuer d'obtenir le même effet.
Chez certains sujets (8% de la population) - à revoir le pourcentage pour moi ( TEX ) - cette augmentation progressive des doses, du fait de la tolérance, va aboutir à l'accumulation dans le cerveau du premier dérivé de l'alcool qu'est l'acétaldéhyde qui va se combiner avec les substances chimiques du cerveau pour aboutir au bout d'une dizaine d'années en moyenne à la mise en place d'une usine chimique qui à partir de ces deux matériaux va se mettre à produire des substances chimiques pour le moins bizarres, sources de la dépendance.
Ces substances chimiques ont été isolées autour des années 1970 et ont été dénommées endorphines "like" (T.H.P.V. ou tétrahydropapavéroline notamment).
Ce sont de véritables produits morphiniques.
Ces endorphines '"like" vont bloquer les endorphines naturelles du sujet (produit morphinique que fabrique tout mammifère et indispensable à la survie).
La conséquence inéluctable est que le corps de ce sujet va dépendre pour sa survie d'endorphines venues de l'extérieur, via l'alcool.
Il fonctionnera avec l'alcool comme une voiture fonctionne avec l'essence, c'est la dépendance physique : qu'il n'apporte plus d'alcool et ce sera le manque, expérience éminemment douloureuse que seuls peuvent connaître les drogués.
Un sujet en manque n'a plus qu'une seule activité possible : chercher à combler ce manque, c'est-à-dire se remplir à nouveau d'alcool.
Plus rien d'autre ne compte.
Le sujet est devenu toxicomane, mais c'est un toxicomane qui s'ignore.
Chaque fois qu'il sera obligé de combler son manque, il trouvera un prétexte pour le faire, puis une justification pour se l'expliquer sans trop se culpabiliser. Et se faisant, il pourra pendant des années ignorer l'expérience du manque qu'il vit vingt à cinquante fois par jour.
A ce stade ultérieur, tolérance, dépendance vont aller s'accentuant au fil des années, ce qui va obliger le sujet à augmenter perpétuellement les quantités d'alcool ingérées en une spirale sans fin, jusqu'au moment où le corps, se dégradant de plus en plus, va devenir intolérant : période difficile pour l'alcoolique apparaissant au bout de vingt à trente ans (s'il n'est pas décédé préalablement) où il dépend d'un produit pour sa survie que son corps ne supporte plus.
TEX- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: mon sentier follet
Tu parles d'une liberté de boire Anna ...
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: mon sentier follet
Béa a raison, quand on est MA, on a perdu justement la liberté de ne pas boire, c'est ça qui est grave, alors ne me dis pas que tu te sens libre, prisonnière sans doute, dans le contrôle sans doute, mais libre non!!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: mon sentier follet
zut, je n'avais pas vu vos réponses !!! et je n'ai pas le temps d'écrire maintenant
mais, déjà, merci pour le résumé, Tex, pour votre présence, toujours, Shale, Béatrisse, Cristal... !
à vite
mais, déjà, merci pour le résumé, Tex, pour votre présence, toujours, Shale, Béatrisse, Cristal... !
à vite
Invité- Invité
Re: mon sentier follet
Malau, tu parles du temps que ça t'a pris avant d'accepter que la modération n'était pas pour toi : quel a été le déclic, pour toi ? Comment t'es-tu dépêtrée de cette obstination ?
Je m'étais aperçue à ce moment là que je buvais de plus en plus alors j'ai réduit, réduit, réduit............... et il n'y a pas eu un seul jour sans que je pense au produit que je ne consommais pas, il n'y a pas eu un seul jour sans que je regarde cette p....n d'horloge qui allait me permettre de boire.
Je me suis interrogée, comment cela se faisait-il que j'ai ces pensées là, c'était pas normal. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'en ai parlé à ma toubib de l'époque, elle m'a dit que j'étais dépressive et que je prenais de l'alcool parce qu'il agissait immédiatement, il était anti-dépresseur et moi je suis sortie de son cabinet en me disant, c'est bon je ne suis pas alcoolique, super je peux boire alors
Le fait qu'elle me dise que je n'étais pas alcoolique mais dépressive ça m'a arrangée, j'étais dans une forme de déni, (elle aussi surement) et je me suis engoufrée dans la brêche. Ca me permettait de ne pas voir ce que je ne voulais pas accepter au fond de moi, tu comprends ?
Réduire l'alcool m'a demandé une énergie incroyable, j'étais épuisée et je peux dire que j'ai été dans une très grande souffrance, je le revois encore, je me revois tous les jours me dire, penser, etc demain, je boirais demain, là non c'est trop tôt j'ai déjà bu hier. Faut pas, c'est pas bien.
Tout ce temps passé à penser à l'alcool, toute cette énergie mise à ne pas boire, à repousser pour finalement le jour "permis" me jeter sur le verre, l'engloutir pour être apaisée et le jour "permis" je buvais encore plus.
Dis Anna tu ne crois pas qu'on a mieux à faire quand on est pas alcoolique qu'à calculer les verres qu'on a bu ??
Quelqu'un qui n'a pas ce problème et bien il ne le fait pas, tout simplement
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: mon sentier follet
Tu vois Malau, ton témoignage est vraiment très puissant. Ce matin je pensais à vous, j'expliquais à Bill le post de Tex , avec les différentes phases . Et je me disais en même temps que Anna s'épuisait sans doute totalement dans le mécanisme du déni (j'ai failli écrire délit ) . Exactement comme tu le décris Malau.
Le fait de s'arcbouter dans l'idée que l'on n'est pas MA , qu'on peut réussir à se modérer , ça mobilise une énergie énorme .
Alors Anna, je vois ça comme une torture qu'on s'impose en imaginant que l'on fait "bien" de lutter ainsi contre soi. Mais l'ennemi alors est doublement puissant , il y a l'alcool et il y a le déni. C'est vraiment se battre sur deux fronts avec une chance zéro , ou infinitésimale, d'en sortir "victorieux". (oui oui Anna, je sais que tu te sens dans le cas de figure "infinitésimalement victorieuse" ...j'suis pas tombée de la dernière pluie ).
Je crois que tous mes essais d'arrêt antérieurs à cette année ont échoué à cause de ça. Ca demandait trop de "volonté" croyais je . A l'époque je ne savais d'ailleurs rien de précis de la dépendance physique, c'est ici, avec vous que j'ai compris ce qu'était la MA.
J'en reviens à ce que je disais , tu ne seras libre que lorsque tu auras conscience de tes liens à l'alcool . Sans cette conscience là tu pars perdante . Enfin, c'est ce que je pense profondément.
Le fait de s'arcbouter dans l'idée que l'on n'est pas MA , qu'on peut réussir à se modérer , ça mobilise une énergie énorme .
Alors Anna, je vois ça comme une torture qu'on s'impose en imaginant que l'on fait "bien" de lutter ainsi contre soi. Mais l'ennemi alors est doublement puissant , il y a l'alcool et il y a le déni. C'est vraiment se battre sur deux fronts avec une chance zéro , ou infinitésimale, d'en sortir "victorieux". (oui oui Anna, je sais que tu te sens dans le cas de figure "infinitésimalement victorieuse" ...j'suis pas tombée de la dernière pluie ).
Je crois que tous mes essais d'arrêt antérieurs à cette année ont échoué à cause de ça. Ca demandait trop de "volonté" croyais je . A l'époque je ne savais d'ailleurs rien de précis de la dépendance physique, c'est ici, avec vous que j'ai compris ce qu'était la MA.
J'en reviens à ce que je disais , tu ne seras libre que lorsque tu auras conscience de tes liens à l'alcool . Sans cette conscience là tu pars perdante . Enfin, c'est ce que je pense profondément.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: mon sentier follet
on ne peut se liberer que si l'on sait qu'on est enchainé
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: mon sentier follet
Bon, allez, je pose ma question idiote (3 en une) :
pourquoi certaines personnes boivent-elles de l'alcool sans devenir MA
pourquoi, puisque l'alcool induit obligatoirement un mécanisme qui produit une drogue dure, la THP notamment, certaines personnes réussissent-elles à ne pas se faire piéger par ce mécanisme (Je parle de celles et ceux qui boivent "raisonnablement", de temps en temps : est-ce pour cette raison, précisément - l'irrégularité de leurs prises d'alcool - qu'ils échappent à la dépendance )
Donc, ce serait parce que j'ai trop bu "un jour" (sur une période assez longue) que je suis devenue dépendante à la THP, et que si je bois je boirai toujours trop ? C'est bien ça ?
Seigneur, je ne me considère pas comme une fille hyperrationnelle, et pourtant j'ai besoin de comprendre profondément tous les mécanismes de ce cercle pervers !
Ma mémoire me joue des tours pendables : j'avais imprimé cet été toutes sortes de textes trouvés ici et là, entre autres dans "Tout ce qu'il faut savoir", et tout est à relire aujourd'hui...
En tout cas, force est de constater que, depuis que je m'autorise de nouveau à boire un verre "par-ci par-là", les verres se font plus rapprochés les uns des autres... Avant-hier, j'ai même bu un verre de vin rouge presque sans m'en apercevoir - où est mon "plaisir", là-dedans... ? Faut bien reconnaître que c'est louche, pour le moins...
Ce qui me met la puce à l'oreille : je n'apprécie guère les vins que je bois (sauf les quelques premières gorgées d'un verre de graves il y a une semaine)...
Par contre, je ne me fais pas à l'idée que je suis (serais) désormais une non-buveuse d'alcool... ! ça me dérange, j'ose avouer avec honte que mes a priori me freinent... Je suis envahie de clichés stupides... "Les gens qui ne boivent pas sont mortellement ennuyeux, sérieux, rabats-joie... manquent de fantaisie..." et tout à l'avenant.
J'ai pourtant la preuve du contraire ici même ! Ne sais comment m'y prendre pour chasser ces idées toutes faites de mon cerveau. (D'autant que je déteste les idées toutes faites...)
Voilà. Pas fière, la anna... (et parfaitement consciente qu'elle est chiantissime...)
allez, j' vais faire un tour du côté des Zaventures de Béa, ça va me faire du bien !
pourquoi certaines personnes boivent-elles de l'alcool sans devenir MA
pourquoi, puisque l'alcool induit obligatoirement un mécanisme qui produit une drogue dure, la THP notamment, certaines personnes réussissent-elles à ne pas se faire piéger par ce mécanisme (Je parle de celles et ceux qui boivent "raisonnablement", de temps en temps : est-ce pour cette raison, précisément - l'irrégularité de leurs prises d'alcool - qu'ils échappent à la dépendance )
Donc, ce serait parce que j'ai trop bu "un jour" (sur une période assez longue) que je suis devenue dépendante à la THP, et que si je bois je boirai toujours trop ? C'est bien ça ?
Seigneur, je ne me considère pas comme une fille hyperrationnelle, et pourtant j'ai besoin de comprendre profondément tous les mécanismes de ce cercle pervers !
Ma mémoire me joue des tours pendables : j'avais imprimé cet été toutes sortes de textes trouvés ici et là, entre autres dans "Tout ce qu'il faut savoir", et tout est à relire aujourd'hui...
En tout cas, force est de constater que, depuis que je m'autorise de nouveau à boire un verre "par-ci par-là", les verres se font plus rapprochés les uns des autres... Avant-hier, j'ai même bu un verre de vin rouge presque sans m'en apercevoir - où est mon "plaisir", là-dedans... ? Faut bien reconnaître que c'est louche, pour le moins...
Ce qui me met la puce à l'oreille : je n'apprécie guère les vins que je bois (sauf les quelques premières gorgées d'un verre de graves il y a une semaine)...
Par contre, je ne me fais pas à l'idée que je suis (serais) désormais une non-buveuse d'alcool... ! ça me dérange, j'ose avouer avec honte que mes a priori me freinent... Je suis envahie de clichés stupides... "Les gens qui ne boivent pas sont mortellement ennuyeux, sérieux, rabats-joie... manquent de fantaisie..." et tout à l'avenant.
J'ai pourtant la preuve du contraire ici même ! Ne sais comment m'y prendre pour chasser ces idées toutes faites de mon cerveau. (D'autant que je déteste les idées toutes faites...)
Voilà. Pas fière, la anna... (et parfaitement consciente qu'elle est chiantissime...)
allez, j' vais faire un tour du côté des Zaventures de Béa, ça va me faire du bien !
Invité- Invité
Re: mon sentier follet
Je répondrai à tes questions par :
Parce que nous ne sommes pas égaux.
Chacun son parcours.
Pourquoi y a-t-il sur terre des centaines de millions de gens qui meurent de faim ?
etc.
Liberté, égalité, choucroute quoi...
Parce que nous ne sommes pas égaux.
Chacun son parcours.
Pourquoi y a-t-il sur terre des centaines de millions de gens qui meurent de faim ?
etc.
Liberté, égalité, choucroute quoi...
TEX- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: mon sentier follet
ça promet... : j'ai mis des années à accepter que je suis maniaco-dépressive...
combien de temps ça va me prendre pour la maladie alcoolique...?
combien de temps ça va me prendre pour la maladie alcoolique...?
Invité- Invité
Re: mon sentier follet
Donc, ce serait parce que j'ai trop bu "un jour" (sur une période assez longue) que je suis devenue dépendante à la THP, et que si je bois je boirai toujours trop ? C'est bien ça ?
Oui Anna, c'est bien cela, mais après trois mois d'abstinence plus de THP le labo est fermé.
Que cherchais-tu au plus profond de toi dans cet alcool que tu buvais?
Cet alcool auquel tu t'es progressivement habituée pour en arriver à ne plus pouvoir le quitter et qui ensuite te tenait si fort.....si fort, qu'il te donne l'illusion d'être indispensable dans ta vie....
Ce n'est pas un ami, je te l'assure mais un ennemi mortel.
Comme te le dit Tex, nous ne sommes pas égaux dans la maladie (entres autres...) tu vois moi je ne suis pas diabétique, ni cardiaque....et bien d'autres pathologies que je n'ai pas, mais je suis bien MA... enfin en rémission depuis 10 ans!
Moonia- Admin
- 01/01/2009
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» mon sentier follet 2
» mon sentier follet 2
» mon sentier follet 2
» mon sentier follet 2
» mon sentier follet 2
» mon sentier follet 2
» mon sentier follet 2
» mon sentier follet 2
» mon sentier follet 2
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|