mon sentier follet 2

le problème anna c'est que tu n'es pas dans la lutte mais dans la resistance et ça,c'est juste de la torture

pour être dans le combat,il faut le vouloir et surtout être convaincue du bien fondé de cette bataille...je pense que c'est là qu'il y a un gros problème

mais je peux me tromper

nous sommes tous avec toi

Oui, dès le premier verre, vendredi, j'ai noté dans mon petit carnet ce à quoi j'ai pensé, comme me l'a demandé le médecin.
C'est le "si" de ta dernière phrase qui me paraît le plus important...
Je crois que je ne veux pas comprendre, que je refuse d'admettre que l'arrêt total est la seule solution pour moi...
Peut-être finirai-je par y arriver un jour, malgré tout...
Ce soir, comme hier, je ne bois pas. Donc, je crains fort pour demain.
et cætera...

Cristal, je viens de lire ton mot : vrai, c'est exactement le problème... hélas.

un jour après l'autre anna,aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas

il faut que tu ais envie de lutter sinon,le petit singe a toute la place pour passer,si tu n'eriges pas de barrières,comment veux tu l'empêcher de passer???

commence déjà par ne pas être en contact avec de l'alcool,est ce que tu en as a la maison??
tu peux commencer par des petites barrières puis en amener d'autres petites qui les rendront de plus en plus solides mais si tu souhaites boire,alors,ça va être très dur de mettre des barrières ,parce qu'elles ont toutes une porte ouverte

est ce que tu te souviens de ton bien être lorsque tu as été sobre ces longs mois???il te faut des motivations pour y arriver alors on va les chercher et trouver le moyens de te convaincre que l'alcool,c'est pas bon du tout

ne perds pas courage,tu vas y arriver j'en suis sure

Cristal... ça ne va pas... J'ai trouvé un prétexte pour sortir, tout à l'heure (à 20 h, l'envie était devenue trop forte), et j'ai bu 2 verres de vin blanc au café.

Cristal a écrit:est ce que tu te souviens de ton bien être lorsque tu as été sobre ces longs mois???il te faut des motivations pour y arriver

Justement... Au début, je ressentais une immense fierté de réussir à ne pas boire, je ressentais aussi les bienfaits de cette sobriété : pas de fatigue récurrente, un plus joli teint, des journées plus constructives... Et puis, peu à peu, je n'ai plus ressenti que la frustration, l'empêchement, quasi-punition... Or ces derniers souvenirs sont très inscrits, fortement, hélas...
Ainsi, ça ne m'aide pas à souhaiter m'arrêter de nouveau !...
Franchement, je ne sais pas, je ne sais pas comment je vais réussir à m'en sortir !

Anna le plus gros problème est que tu es en train de devenir de plus en plus dépendante, le fait de chercher un café tout à l'heure pour boire deux verres de blanc, le montre bien. Cette dépendance ne peut aller qu'en augmentant, c'est à dire que dans quelques temps tu ne contrôleras plus rien, il te faudra de plus en plus souvent de l'alcool et en quantité de plus en plus grande...
Si tu n'y arrives pas seule, as-tu penser à faire une cure? As-tu déjà vu un alcoologue???
J'ai l'impression qu'il commence à y avoir une certaine urgence là...

reprend-tu du Rèvia Anna???????je viens de lire au début de ce (ton post) post que l année dernière a cette époque,quand tu avait décider (redécider) d arreter de boire que ça t avait aider,,,,,vu que ça agit sur le moyen terme ,,ne pourrait-tu pas pour commençer en reprendre,,,,,,,,j ai peur de comprendre que tu attend une catastrophe pour te remotiver à l arret d'alcool!!!si tu passait directement à l étape suivante,,,,,,,l arret!!!!,,,,,,,,en plus Shale à raison,,,là,,,tu commence à redevenir dépendante,,,,c est plus toi qui controle mais l alcool(vu que t as des envie iresistible),,,,relis la boite à outil et ce qu il faut faire quand on as une énorme envie de boire et éssaye de te l appliquer!!!
pense à la balance,,,,,,,met les pour d un coté et les contre de l autre,,,avec OBJECTIVITé et tu vas vite te rerendre compte que l alcool n aporte rien de bon si ce n est une illusion d etre bien!!
arrette de savoner le haut de la pente un peu plus tous les jours,,n oublie pas qu on est jamais sur de pouvoir remonter du ravin de la dépendance,,,,RESAISI-TOI!!!!!!!!!!bordel de nom de dieu!!!!!!!tu vas aller acheter des vitamine ,du magnésium,i pack de volvic,evian,contrex,cristaline,,DES sirops,du thé,du coca,de l oranginat,et quand tu as envie de boire de l alcool,,,,,gateaux,grand verre d eau,DOUCHE,,,,,ET TU VIENS PARLER SUR LE FORUM,,,,,si ça t aide à pas boire ne serai-ce qu une journée sur la semaine,,,,c est un commençement!!!!!!!!!!COURAGE ANNA!!!!!

. Au début, je ressentais une immense fierté de réussir à ne pas boire,
je ressentais aussi les bienfaits de cette sobriété : pas de fatigue
récurrente, un plus joli teint, des journées plus constructives...

c'est a ça qu'il faut te raccrocher Anna parce que ce sera encore ça cette fois et si,je dis bien si,tu sens que tu retombes dans le négatif,alors on réagira avant que tu ne te laisses emporter par le gouffre.
tu sais très bien où se situe le problème anna comme tu sais également la vraie raison qui t'empêche de t'arreter.
Anna,vis pour TOI et le reste suivra si ça doit suivre ou passera si ça ne te correspond pas.

tu t'empêches d'être toi même et ça devient de pire en pire car tu as gouté a la liberté d'être enfin la vraie Anna et tu es tiraillée entre vouloir le redevenir et la peur immense de perdre ton ancienne vie.

ce n'est plus seulement une question de liberté là,c'est une question de santé aussi alors n'attend pas et bouge toi.
l'alcool va te tuer Anna,les mots sont crus mais ils sont réels

un jour après l'autre sans penser à demain: aujour'dhui je ne bois pas et je met tout en œuvre pour y arriver.

fais toi aider Anna,tu as besoin d'encore plus de soutien,
tu sais bien que la volonté ne peut rien pour cette maladie

reste avec nous aussi,ça motive de ne pas se sentir seule

Bonjour...
pour mes silences..., mes "fuites"... (je sais que je n'ai pas à m'excuser auprès de vous - au bout du compte, que vous importe !?! - mais plutôt auprès de moi-même, pour mes découragements et dérobades divers...)
Bref. Passons.

Bonjour,

Ça commence à aller mieux. Et pour cause.
Entre début juin et le 16, je me suis laissée dégringoler. Le 16 juin, j'ai bu... quoi ?... 6 verres (2 blancs et 4 rouges)... mais c'était trop, beaucoup trop, après ce que j'avais recommencé à boire un jour sur deux. Donc, couchée vers 4 h, me suis levée, déterminée, détraquée moche mais fermement déterminée, à 8 h pour aller à mon deuxième rendez-vous avec le médecin TCC, le vendredi 17 juin.
Puis, en rentrant, j'ai pris mon premier demi-Esp*ral.
Depuis le 17, je prends chaque matin de l'Esp*ral (plus souvent 1/2 que 1 entier), et j'ai tenu 6 jours sans alcool.
Jeudi, j'ai bu 3 verres de blanc - "pour voir l'effet que ça fait, avec le médicament" (j'ai vu !!!) -, hier vendredi soir, un demi-verre de rouge - parce que j'ai été prise "par surprise" (proposition imprévue).
Aujourd'hui, je ne boirai pas.
Je me rabats sur le jus de tomate (j'en raffole) et l'eau (plate ou pétillante).
Et je travaille avec "le TCC". Qui me fait du bien. C'est idiot... j'ai l'impression qu'il a de l'estime pour moi - alors que je viens le voir pour mon alcoolisme !! - et ça me... gratifie... ? m'encourage, en tout cas.
Quoi qu'il en soit, je n'ai pas envie de baisser les bras.
Même si je ne parviens toujours pas à penser à un arrêt définitif, je trouverai une solution, la mienne, pour me libérer de cette emprise affolante, dégradante, désespérante, si pénible... ! C'est sûr.
JE N'EN VEUX PAS.
Petite lumière joyeuse : l'homme a envie de m'aider, et je vois bien ses efforts , même s'ils sont... laborieux, parfois.
D'ailleurs, lui continue à boire, je vois bien qu'il regrette ma démarche ("[bouh...] je bois tout seul, maintenant !...") et en même temps l'encourage - parce qu'il a (enfin !!!) compris à quel point c'est vital pour moi.
Curieusement, mes souris m'aident (! eh oui !!) : c'est tout simple, il est bon pour elles d'être sorties en balade chaque jour ; or, les chats adorés rôdent... si je suis ivre, je fais courir un danger mortel à mes deux minuscules princesses souris - et jamais je ne pourrais me pardonner un accident. 2e or : les souris sont nocturnes, je les sors donc principalement le soir - moralité : je ne peux pas boire...
Bon. Ça ne tiendrait pas longtemps, ce type d'argument, si je décidais de me laisser aller ; mais comme je bataille, elles m'aident, mes minuscules beautés !
Voilà où j'en suis aujourd'hui.
Betti, je te réponds avec bien du retard : je n'ai jamais arrêté le Rev*a ni l'A*tal, d'ailleurs (ah ! sauf, c'est vrai, interruption de Rev*a pendant une bonne semaine autour du 5 juin dernier - n'en avais plus). Et voilà que j'y ajouté l'Esp*ral.
Non de non, je vais y arriver... un jour.

Je vous embrasse
Merci d'exister

je suis contente de te revoir ma belle diva

c'est bien que tu tentes l'espéral,ça peut avoir des effets miracles sur des MA et apparement,ça marche bien sur toi
vas y un jour après l'autre Anna sans jamais te dire plus jamais parce que c'est inconcevable pour le moment.

Plus tu seras sobre et plus cette notion s'intègrera en toi sans effort mais on en reparlera en temps voulu

pour le moment,tu vis au jour le jour,et pourquoi pas avec l'aide des souris,c'est une bonne raison de ne pas boire

accroche toi et ne lache pas ma belle,nous restons tout près

cristal a écrit:Plus tu seras sobre et plus cette notion s'intègrera en toi sans effort mais on en reparlera en temps voulu

Justement, j'ai peur que non... L'année dernière, je n'ai pas bu pendant 6 mois, et au bout de 4 ou 5 mois, c'est devenu de plus en plus dur (c'est bien pour ça que j'ai rechuté). En fait, j'ai peur de devoir désormais lutter toujours, jusqu'à la fin de ma vie...

Il faut parfois plusieurs rechutes pour se sentir enfin bien dans son abstinence... Un beau jour, notre corps nous fait comprendre qu'il ne veut plus d'alcool et notre esprit suit, ou ça peut aussi être le contraire....
En tout cas bravo pour ta détermination. Le positif c'est que ton ami semble avoir compris que tu ne pouvais pas boire, ensuite tu es une des rares personnes pour qui l'espéral marche bien, mais ne t'amuse pas à prendre de l'alcool avec, ça peut être mortel, en plus de te rendre malade comme un chien!!!
La TTC est aussi une aide importante pour certaines personnes, je pense que là, tu utilises de nouveaux outils (et je ne parle pas des souris!!!! ) et que ces nouveaux outils vont t'aider peut-être plus que les autres....
Gros bisous et tiens bon!!!

Merci, Shale, tu m'as fait rire !

Bonjour...
Raté... ça fait 3 soirs de suite que je bois un peu (3 verres de blanc/1/2 verre de rouge/2 verres de blanc)... malgré l'Esp*ral... D'ailleurs, j'en ressens les effets (pas avec le demi-verre, mais les autres, oui !) : cœur qui s'emballe - très pénible -, essoufflement, impression de brûler de l'intérieur...
Pourquoi ?... parce que le soir j'ai envie de boire... Juste ça ?... envie ?... ou besoin ? (masqué par cette "envie")...
Bref. Pétard. Comment faire ?!!
Décider que non. Décider !
Me rappeler sans cesse pourquoi je ne veux pas.
Y compris le soir !
Pauv' fille, va...
Ah oui !... elle se dit : "oh... 1 ou 2 verres, qu'est-ce que ça peut faire ?..." en évitant soigneusement de regarder plus loin que le bout de son nez (qu'elle a pas très long)...
Parce que "1 ou 2 verres, qu'est-ce que ça peut faire", eh bien, ça peut faire (ça FAIT) qu'elle passe vite à 2 ou 3 puis 4 ou 5, et ce chaque soir, jusqu'à LA cuite qui la dégoûte - et rebelote. Indéfiniment. Jusqu'à la mort.

Pardon. Je viens me déverser ici... Aucun intérêt... Excusez-moi.

Juste... je tourne en rond... Ces "petits" verres des 3 derniers jours me... découragent.
Peut-être, je pourrais doubler la dose d'Esp*ral (1 au lieu d'1/2), voire la tripler ou quadrupler. Ça me dissuaderait peut-être... sans doute, même : trop peur de mourrir tout de suite...
Oui... c'est peut-être ce que je vais faire...
Voilà, c'est une position à prendre dans ma tête, et que je n'arrive toujours pas à prendre... ! "Tu ne bois plus. Du tout."
Je sais... un jour après l'autre... Mais je ne peux plus me leurrer...

Pardon. J'arrête mes jérémiades.
Vais essayer de me gérer toute seule.

Bon dimanche à vous

Mais ne t'excuse pas, nous sommes là pour t'aider, tu ne nous ennuies pas et ce ne sont pas des jérémiades. C'est simplement la difficulté que tu as à arrêter l'alcool.
Par contre ne joue pas avec l'espéral, si tu dois boire, n'en prends pas, si tu en prends un, tu en prends un entier et tu ne bois pas du tout, car ce que tu ressens avec un demi, sera plus que doublé avec un entier si tu prends de l'alcool.
Je ne sens aucune motivation en toi pour arrêter, rien qui te pousse à te libérer de ces verres qui ne vont qu'augmenter...
La dernière fois, on te sentait déterminé, pas là ... Tu sembles ne plus avoir d'espoir dans ta vie....
Tu prends un anti dépresseur en plus de tes médicaments pour la PMD???
Tu es déprimée, l'alcool te déprime encore plus et c'est le cercle vicieux, tu tournes en rond là dedans, et tu n'en sors pas....
Viens parler, il faut que tu évacues tout ce mal être, peut-être retrouveras-tu ensuite cette petite flamme qui t'aidera à redémarrer....

je ne te sens pas non plus motivée pour te battre Anna et tu sais que pour y arriver,il faut être convaincue du bien fondé de ses soins

as tu envisagé une hospitalisation pour te remettre d'aplomb?? c'est juste une question anna mais je te sens si mal dans ta peau que peut être,si tu etais entourée par des professionnels,cela te redonnerait espoir et envie de te battre

il n'y a jamais de jéremiades ici anna,juste de la souffrance et la tienne est palpable et si forte que nous aimerions pouvoir t'aider plus Mais cela doit venir de toi d'abord,nous ne pouvons qu'encourager TON travail ..

en tout cas,nous sommes tous auprès de toi et vide ton coeur et ton mal être ici,le forum est fait pour cela tu le sais

Bonjour, les fidèles, les indécrottables, les tenaces, les courageuses, bonjour, toutes les deux !

Vous posez le doigt à l'endroit exact - encore !!!

Vrai, je ne suis absolument pas déterminée (comme je l'étais, si fermement, l'année dernière) mais lasse, découragée... je me laisse ballotter en résistant mollement...
Je ne crois pas être déprimée. D'ailleurs, oui, je suis sous antidépresseur (depuis longtemps, maintenant), mais j'aborde depuis quelques semaines une phase d'"hypomanie dystonique" (dixit mon psychiatre), et celui-ci a baissé de moitié la dose d'antidépresseur. (Tout en rajoutant un médicament pour freiner mon "emballement" - je prends 14 comprimés par jour depuis lundi dernier !...)

Au MAB où je vais, ils me parlent aussi de sevrage en hôpital (8 jours) suivi d'une cure (ou post-cure ? ; 3 semaines).
Mais je ne suis pas convaincue... : "moi... sevrage et cure... ? avec le "peu" que je bois ces temps-ci... ? est-ce que j'y ai ma place ?... est-ce que ça me conviendrait vraiment ?... est-ce que ce n'est pas réservé aux "grands" malades alcooliques ? (sous-entendu : ce que je ne suis pas - encore - ? : parce que, après tout, qu'est-ce que c'est qu'un "grand" malade alcoolique ?...)
Quoi qu'il en soit, je pourrai essayer tous les outils, de toutes sortes, ça ne fonctionnera pas tant que je ne serai pas profondément habitée par le DÉSIR d'arrêter - ce qu'on appelle justement la détermination, la motivation...
Mais comment la/le retrouver ?!!!...
Le faire renaître ?
J'ai encore un peu d'espoir dans le travail que je fais avec ce médecin TCC... je me dis qu'avec lui, peut-être, je vais enfin comprendre et démonter certains mécanismes... et finir par me libérer... peut-être...

Merci pour votre patience, toutes les deux, votre persévérance, votre tolérance...
Merci Onsaide

P-S : Hier soir, je n'ai rien bu, et pour cause : ne suis pas sortie... Ce matin, j'ai pris 1 Esp*ral entier. Je n'y crois pas... plus... ?... encore... ? (Une telle indécision !... Juste : "Assez !...")

D'abord avec un espéral entier, tu ne bois rien de rien, il y a des risques Anna, je ne plaisante pas....Pas une goutte!!!!
En tout cas tu t'es protégée pour la journée, c'est déjà une bonne chose. Personne ne t'y obligeait et tu l'as fait, c'est donc que quelque part, tu en as assez de subir l'alcool, même si tu as moins envie de te battre...
C'est vrai qu'avec ta maladie, les traitements ne doivent pas être facile à gérer, mais apparemment, tu y arrives tout de même à peu près.
Maintenant j'ai l'impression que lorsque tu bois, tu n'y trouves pas non plus de plaisir, mais peut-être que je me trompe, tu me le dis...

je crois que tu recherches dans cette "punition alcool" quelque chose dans laquelle tu as toujours vecu et que tu ne veux pas perdre parce que sans cela,tu te sentirais jetée dans le vide sans filet de protection.

je peux me tromper mais il me semble qu'en faisant quelque chose que tu sais mauvais pour toi sans même y trouver du plaisir et pire,en te forçant presque a boire parce que c'est mauvais pour toi et interdit,tu recheches un état,un environnement,une sensation sans laquelle tu te sens très mal parce que tu ne maitrises pas la joie,le bien être ou la douceur de vivre .

je ne suis peut être pas très explicite là disons qu'en te faisant du mal,tu te retrouves dans un milieu que tu connais et qui est finalement sécurisant pour toi parce que justement tu connais

lacher un mode de vie est une chose mais devoir découvrir un monde complètement différent,un inconnu si vaste peut être tellement terrifiant que l'on fait tout pour rester dans son monde aussi destructeur soit il

as tu peur Anna de la sobriété et de qu'elle va impliquer dans ta vie??

anna2 a écrit:Au MAB où je vais, ils me parlent aussi de sevrage en hôpital (8 jours) suivi d'une cure (ou post-cure ? ; 3 semaines).
Mais je ne suis pas convaincue... : "moi... sevrage et cure... ? avec le "peu" que je bois ces temps-ci... ? est-ce que j'y ai ma place ?... est-ce que ça me conviendrait vraiment ?

Il n'y a pas que des grands malades qui y vont
Ils acceptent aussi des gens comme toi ou des qui veulent renforcer leur abstinence

Fin de journée, enfin !... Il y a un quart d'heure que j'ai fini un boulot. Avant, j'ai dîné - 2 jus de tomate, 2 Perrier (facile ! avec cette chaleur, et l'Espéral entier...). Avant, 4 heures de répétition - j'étais dans un sale état (de tension, d'angoisse, d'impossibilité de me concentrer...) et j'ai mal travaillé... mais n'ai bu que du Coca.

Quand je bois du vin... je prends un peu de plaisir - pas trop le goût (bof...), mais plutôt... l'attitude, la "posture de celle qui boit"...

Tout ce que tu dis, Cristal, résonne très fort pour moi. Dès les première lignes je comprenais ce que tu disais.
De quoi réfléchir...
Ne pas perdre mes repères, "mon monde"... Joie, bien-être, douceur de vivre... ??? Inconnus au bataillon. Dans ma vie, on souffre, on se bat, on résiste, on apprend à supporter (la douleur, les revers, les déceptions...) ; de temps en temps, on est très heureuse, très exaltée, inspirée, c'est rudement bien, et puis on retourne dans la bataille, on encaisse, et on est fière parce qu'on vit malgré tout.
Bon, je schématise... mais il y a de ça...

Bref, de quoi réfléchir...
vraiment

Merci, Carmin, pour tes précisions ; à moi de me renseigner plus avant, maintenant - si pas trop peur.
Bah oui, peur - de quitter ce que je connais si bien... notamment...

Bonne nuit tout le monde

bonsoir anna ,car je vois que tu es aussi connectée ! oui je confirme ce que dis carmin ,car moi je l'ai fait ! je suis allée en cure pour consolider mon abstinence que je pensais en danger !! et ça a marché !!! bisous bisous

Bonjour, Michèle,
Je sais que tu n'es pas trop disponible en ce moment (profite bien ! ), mais pourrais-tu me dire s'il y a un endroit, un post..., où tu parles plus en détail de cette cure de consolidation ? Histoire que je me fasse une petite idée de comment ça peut se dérouler... ?
Merci, en tout cas, d'avoir pris le temps de me laisser ce petit mot

Tu peux lire mon témoignage sur ma cure au Shale, centre qui fait cure et post cure...Il y a beaucoup de posts cures, toutes fonctionnent souvent très différemment. Je te conseille d'en choisir une où le travail psy est important...

tu sais anna ,le principe ,est surtout ( pour moi ) sur l'affirmation et l'estime de soi !! car comme je me sentais diminué ,et il a bien fallu ,que je rentre dans ma petite tête ,que tous ce que l'on pouvait dire de moi ,n'était pas forcément la réalitée !!! à l'époque ,j'étais trop sensible ,et susceptible ,trop sous l'emprise des gens !!! donc il a fallu surtout travailler sur ça !! et je te jure que c'est éfficace !! un peu trop pour la famille ,qui ne comprennet plus rien ! finis la petite femme ,qui obeis tout le temps !! hihiii !! mais quand m^me ne pas tomber dans l'extrème !! bisous ! oui je suis peu ,ici ,car je me fais un retour en arriére dans mon adolescence !!

fais nous un petit coucou anna