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article sur l'alcoolisme et les nouveau traitement dans le FIGARO de ce jour
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Re: article sur l'alcoolisme et les nouveau traitement dans le FIGARO de ce jour
Le Figaro du 12 juin 2012
L'Alcover (ici en fabrication), du laboratoire français D & A, sera bientôt mis à la disposition des centres d'addictologie.
Les labos s'attaquent au traitement de l'alcoolisme
Par Armelle Bohineust - le 08/06/2012
Avec l'arrivée de nouveaux médicaments, le marché pourrait décoller d'ici trois à cinq ans.
«D'ici à deux ans, de nouveaux traitements efficaces seront disponibles », a indiqué jeudi Michel Reynaud, chef du département d'addictologie à l'hôpital Paul-Brousse, en marge d'un congrès d'addictologie. Trois d'entre eux, en particulier, pourraient lutter contre ce fléau croissant qui entraîne des détériorations physiques, psychologiques et sociales. L'Alcover, du laboratoire français D & A, sera bientôt mis à la disposition des centres d'addictologie. Fabriqué à partir de la molécule du GHB, une drogue connue - et décriée - pour ses effets amnésiques, l'Alcover est «potentiellement actif dans le traitement des addictions», mais cela doit être validé par des études sérieuses, estime la société française d'alcoologie. «Ce traitement, utilisé en Italie depuis plus de quinze ans, a démontré son efficacité. Mais des essais cliniques approfondis doivent être finalisés avant une commercialisation élargie en Europe», confirme Patrice Debrégeas, président de D & A Pharma.
À l'horizon 2020, le petit laboratoire spécialisé dans l'addiction à l'alcool et aux drogues pourrait dégager un chiffre d'affaires annuel de 700 millions d'euros pour ce traitement vendu 10 à 20 euros par jour et conseillé pour une période allant de six mois à un an.
Le Selincro (nalmefene) de Lundbeck ne vise pas, lui, l'abstinence totale. «Notre traitement supprime l'envie irrépressible de boire après quelques verres», explique Nicolas Giraud, DG du laboratoire en France. Lundbeck a déposé le dossier fin 2011 auprès de l'Agence européenne du médicament (EMA). Il espère obtenir un agrément à la fin de l'année et le vendre en 2013 en Europe, au prix de 2 à 3 euros par dose quotidienne. Les ventes de Selincro pourraient atteindre 300 millions de dollars, beaucoup plus si les oppositions à cette méthode qui ne vise pas le sevrage total s'atténuent. Les réticences sont fortes aux États-Unis, l'Europe entrouvre timidement la porte à ce type de produit.
15 millions de clients en Europe
Le Baclofène, utilisé pour la sclérose en plaques, constitue un autre espoir, tout en suscitant la polémique. Sa popularité a explosé en 2008 avec le livre d'Olivier Ameisen, un cardiologue devenu alcoolique qui raconte comment, en s'administrant ce médicament, il a supprimé son envie de boire. «L'efficacité de ce produit dans la prise en charge de l'alcoolo-dépendance n'a pas été démontrée», a rappelé en avril l'Agence française du médicament, tout en acceptant des prescriptions «au cas par cas».
Grâce à ces pistes, le marché de la dépendance à l'alcool pourrait exploser. Le chiffre d'affaires des médicaments actuels (Antabuse, etc.), prescrits pour réduire les risques de rechute après le sevrage mais assez peu utilisés, est de l'ordre de 150 millions de dollars.
Loin des ventes supérieures à un milliard d'euros pronostiquées à l'horizon 2020 pour les nouveaux traitements. Une étude estimait il y a dix ans que le coût social de l'alcool, qui touche 15 millions de personnes en Europe, s'élevait à 125 milliards d'euros, soit 1,3 % du PIB. Mais 10 % seulement des alcooliques entament une démarche pour en sortir. «La plus utilisée est la thérapie comportementale cognitive. Elle complète les traitements et le soutien apporté par les associations de patients, de type alcooliques anonymes», rappelle le patron de D & A
Vous remarquerez qu'ici le MA est secondaire, il est surtout question de "marché"
L'Alcover (ici en fabrication), du laboratoire français D & A, sera bientôt mis à la disposition des centres d'addictologie.
Les labos s'attaquent au traitement de l'alcoolisme
Par Armelle Bohineust - le 08/06/2012
Avec l'arrivée de nouveaux médicaments, le marché pourrait décoller d'ici trois à cinq ans.
«D'ici à deux ans, de nouveaux traitements efficaces seront disponibles », a indiqué jeudi Michel Reynaud, chef du département d'addictologie à l'hôpital Paul-Brousse, en marge d'un congrès d'addictologie. Trois d'entre eux, en particulier, pourraient lutter contre ce fléau croissant qui entraîne des détériorations physiques, psychologiques et sociales. L'Alcover, du laboratoire français D & A, sera bientôt mis à la disposition des centres d'addictologie. Fabriqué à partir de la molécule du GHB, une drogue connue - et décriée - pour ses effets amnésiques, l'Alcover est «potentiellement actif dans le traitement des addictions», mais cela doit être validé par des études sérieuses, estime la société française d'alcoologie. «Ce traitement, utilisé en Italie depuis plus de quinze ans, a démontré son efficacité. Mais des essais cliniques approfondis doivent être finalisés avant une commercialisation élargie en Europe», confirme Patrice Debrégeas, président de D & A Pharma.
À l'horizon 2020, le petit laboratoire spécialisé dans l'addiction à l'alcool et aux drogues pourrait dégager un chiffre d'affaires annuel de 700 millions d'euros pour ce traitement vendu 10 à 20 euros par jour et conseillé pour une période allant de six mois à un an.
Le Selincro (nalmefene) de Lundbeck ne vise pas, lui, l'abstinence totale. «Notre traitement supprime l'envie irrépressible de boire après quelques verres», explique Nicolas Giraud, DG du laboratoire en France. Lundbeck a déposé le dossier fin 2011 auprès de l'Agence européenne du médicament (EMA). Il espère obtenir un agrément à la fin de l'année et le vendre en 2013 en Europe, au prix de 2 à 3 euros par dose quotidienne. Les ventes de Selincro pourraient atteindre 300 millions de dollars, beaucoup plus si les oppositions à cette méthode qui ne vise pas le sevrage total s'atténuent. Les réticences sont fortes aux États-Unis, l'Europe entrouvre timidement la porte à ce type de produit.
15 millions de clients en Europe
Le Baclofène, utilisé pour la sclérose en plaques, constitue un autre espoir, tout en suscitant la polémique. Sa popularité a explosé en 2008 avec le livre d'Olivier Ameisen, un cardiologue devenu alcoolique qui raconte comment, en s'administrant ce médicament, il a supprimé son envie de boire. «L'efficacité de ce produit dans la prise en charge de l'alcoolo-dépendance n'a pas été démontrée», a rappelé en avril l'Agence française du médicament, tout en acceptant des prescriptions «au cas par cas».
Grâce à ces pistes, le marché de la dépendance à l'alcool pourrait exploser. Le chiffre d'affaires des médicaments actuels (Antabuse, etc.), prescrits pour réduire les risques de rechute après le sevrage mais assez peu utilisés, est de l'ordre de 150 millions de dollars.
Loin des ventes supérieures à un milliard d'euros pronostiquées à l'horizon 2020 pour les nouveaux traitements. Une étude estimait il y a dix ans que le coût social de l'alcool, qui touche 15 millions de personnes en Europe, s'élevait à 125 milliards d'euros, soit 1,3 % du PIB. Mais 10 % seulement des alcooliques entament une démarche pour en sortir. «La plus utilisée est la thérapie comportementale cognitive. Elle complète les traitements et le soutien apporté par les associations de patients, de type alcooliques anonymes», rappelle le patron de D & A
Vous remarquerez qu'ici le MA est secondaire, il est surtout question de "marché"
Carmin- Super Tchatcheur
- 09/01/2009
Re: article sur l'alcoolisme et les nouveau traitement dans le FIGARO de ce jour
Bonjour Carmin, il y a bien longtemps que l'humain n'est plus pris en compte dans notre société, nous sommes tous des consommateurs donc des revenus potentiels pour tel ou tel article.
laurent- Admin
- 11/07/2011
Re: article sur l'alcoolisme et les nouveau traitement dans le FIGARO de ce jour
Et bien les labos ont trouvé une nouvelle manière d'augmenter leur bénéfice, quand vous regardez les prix des doses à prendre quotidiennement, c'est pas donné...
La maladie alcoolique n'est jamais traitée dans son ensemble, on ne voit que le côté médical, alors que les produits ne vont traiter que les symptômes, et encore s'ils marchent, pas la cause. La maladie alcoolique demande une prise en charge globale, ce qui est rarement précisé!!!! Evidemment, les MAB , les CCAA, les forums, ne rapportent rien aux labos pharmaceutiques, donc aucun intérêt!!!!
La maladie alcoolique n'est jamais traitée dans son ensemble, on ne voit que le côté médical, alors que les produits ne vont traiter que les symptômes, et encore s'ils marchent, pas la cause. La maladie alcoolique demande une prise en charge globale, ce qui est rarement précisé!!!! Evidemment, les MAB , les CCAA, les forums, ne rapportent rien aux labos pharmaceutiques, donc aucun intérêt!!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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