Abstinence ou modération...

pour ce qui est des alcoolisations a heure fixe le soir ,c'est effectivement typique du MA,du moins tant que l'on est pas dans la dépendance physique.
On se retrouve le soir face a soi même,sans le travail ou les occupations de la journée autour pour nous masquer la vue,et c'est le fait de se retrouver seul face a soi même qui déclenche ce processus de "protection": boire pour sortir de la réalité qui nous est intolérable!!! on boit aussi plus facilement le week end,là aussi,les occupations sont moins présentes

La dopamine est un neurotransmetteur, je pense qu'on en trouve dans les neuroleptiques, mais la molécule qui donne surtout la pêche c'est la sérotonine, les endorphines jouent aussi un rôle important.
Il y a des médicaments, notamment pour soigner les reflux œsophagiques qui inhibent la dopamine, à vérifier sur la notice, si tu as un côté dépressif, ne pas prendre ces médicaments..

Bonjour SHALE,
J'espère que tu vas bien. Moi, je vais plutôt bien. L'abstinence se poursuit sans grande difficulté, pour l'instant. Il faut dire que je n'ai pas de stress particulier, actuellement ... Je suis très fière de moi ... sans trop de prétention, bien sûr ...
A propos des médicaments contenant de la dopamine, en existe-t-il qui aident au sevrage, autres que AOTAL ou équivalent ?
Le sulfate de Mg aide aussi, apparemment et l'orotate de lithium ???
Que peux-tu me dire là dessus ?

[On se retrouve le soir face a soi même,sans le travail ou les occupations de la journée autour pour nous masquer la vue,et c'est le fait de se retrouver seul face a soi même qui déclenche ce processus de "protection": boire pour sortir de la réalité qui nous est intolérable!!! on boit aussi plus facilement le week end,là aussi,les occupations sont moins présentes [/quote]

Bonjour Cristal,

Oui, cela me parle ... S'est difficile de se trouver en face à face avec soi-même ...
Mais, le cercle vicieux, c'est que moins on s'aime, plus on boit et plus on boit, moins on s'aime ...
C'est affreux, quand on y pense ...
Un truc tout bête aussi mais qui n'est pas anodin : je me tirais souvent la langue devant le miroir ... en me disant, de vive voix, "t'es moche", "t'es nulle", ...
Eh bien, je ne le fais plus depuis quelques jours ... Je me fais maintenant un petit clin d'oeil ... C'est quand même plus sympa !
Je dois apprendre à m'aimer, c'est sûr ... c'est pas si facile que çà, je trouve ...
BABOU

Le magnésium, notamment le chlorure de magnésium est efficace et souvent utilisé dans les sevrages. Le lithium est plutôt réservé aux malades bi polaires.
Autre que l'aotal, qui agit surtout sur la dépendance physique, il y a le révia qui agit lui sur la dépendance psychologique et depuis peu le baclofène. Mais je ne connais pas bien ce dernier, juste par le bouche à oreille. Tu peux tout de même en parler à ton médecin.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je suis très fière de moi ... sans trop de prétention, bien sûr ...

il n'y a aucune prétention dans ta fierté babou,elle est largement méritée!!!

tu luttes contre toi même et ce n'est pas une mince affaire et même si tu ne ressens pas de difficulté particulière,il y a tout un processus qui est entrain de se former en toi et qui va radicalement changer ta façon de vivre et de penser.

tu vas déjà ressentir les changements physiques et enfin réussir a te regarder dans la glace sans honte et sans grimacer.

Puis tu verras enfin les beauté de la vie,ces petits bonheurs que l'on ne pouvait pas voir sous alcool:le chant des oiseaux,la couleur du ciel,les bourgeons des arbres.
j'ai enfin vu les couleurs ,les senteurs de la vie lorsque je me suis arrêtée de boire,c'est tout bête mais c'est là que j'ai compris que j'avais un énorme brouillard devant les yeux alors que le bonheur de vivre est là,a portée de main [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Apprendre à s'aimer ce n'est pas facile quand on a considéré toute notre vie que nous étions nulle...
Néanmoins on y arrive en changeant notre angle de vision. A chaque fois que tu penses que tu es nulle, essaie de voir pourquoi tu penses ça et si ça correspond à une réalité ou à une idée qui t'a été inculquée, tu verras, que très souvent ce n'est pas la réalité, loin de là..... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

"Orotate de lithium et maladies alcooliques Le Dr Nieper a constaté qu’à dose de 138 mg quatre à six fois par semaine, l’orotate de lithium était efficace dans le traitement de cas de dépression, de maux de tête et de migraines, d’épilepsie et même d’alcoolisme. Une étude5 plus récente est venue confirmer ces observations. Quarante-deux patients alcooliques ont été traités avec de l’orotate de lithium pendant six mois au cours d’un programme de désintoxication en clinique. En plus de leur problème d’alcoolisme, ces patients se plaignaient d’une multitude de troubles incluant notamment un dysfonctionnement du foie, des maux de tête, de l’hyperthyroïdie ou des troubles affectifs. Trente-six des quarante-deux patients avaient déjà été hospitalisés au moins une fois pour contrôler leur alcoolisme.

150 mg de lithium leur ont été donnés avec une alimentation pauvre en hydrates de carbones simples et contenant des quantités modérées de graisses et de protéines. En plus, de l’orotate de calcium, de l’orotate de magnésium, de la bromelaine, des phospholipides essentiels leur ont été administrés lorsque c’était nécessaire, accompagnés de mesures de soutien. L’orotate de lithium s’est montré utile comme principal agent pharmacologique dans le traitement de l’alcoolisme.

Dix patients n’ont pas rechuté pendant plus de trois ans et jusqu’à dix ans, treize patients n’ont pas fait de rechute pendant un à trois ans et les douze restants ont rechuté six à douze mois après. Le traitement s’est révélé sûr et les effets secondaires notés mineurs.
Les doses utilisées dans le traitement de patients alcooliques ne représentaient qu’une petite fraction de celles employées dans les cas de troubles maniaco-dépressifs. Le Dr Nieper a rapporté que 5 mg de lithium sous forme d’orotate étaient pratiquement aussi efficaces que 100 mg de carbonate de lithium."


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C'est toujours resté confidentiel

Un truc tout bête aussi mais qui n'est pas anodin : je me tirais souvent
la langue devant le miroir ... en me disant, de vive voix, "t'es
moche", "t'es nulle", ...
Eh bien, je ne le fais plus depuis quelques
jours ... Je me fais maintenant un petit clin d'oeil ... C'est quand
même plus sympa !

c'est rigollot car j'ai écrit mon post du dessus sans avoir lu ce que tu avais ecris comme quoi!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

tu vas apprendre a t'aimer babou mais tu vas surtout apprendre a te connaitre,a savoir ce que tu veux et surtout ce que tu ne veux pas

l'une des choses les plus dures a mettre en place,c'est réussir a dire NON (aux autres,a l'alcool,a ce que tu ne veux pas)et pourtant,c'est ce NON qui va te faire retrouver ta liberté [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Merci SHALE,
Le chlorure de magnésium donc .. J'ai un bouquin sur le remède magique ... C'est bon pour plein de choses, en fait ..
Je n'ai pas très envie de prendre des médicaments ... Si je peux m'en passer, j'aime autant, à vrai dire ..

cristal a écrit:pour ce qui est des alcoolisations a heure fixe le soir ,c'est effectivement typique du MA,du moins tant que l'on est pas dans la dépendance physique.
On se retrouve le soir face a soi même,sans le travail ou les occupations de la journée autour pour nous masquer la vue,et c'est le fait de se retrouver seul face a soi même qui déclenche ce processus de "protection": boire pour sortir de la réalité qui nous est intolérable!!! on boit aussi plus facilement le week end,là aussi,les occupations sont moins présentes

je crois aussi que c'est une réminiscence de la période "lune de miel" avec l'alcool : pendant longtemps c'est le moment de l'apéro soit le moment de la détente.
quand je suis en famille c'est le moment ou je suis enclin à baiser la garde , à écouter le petit singe qui me tente .
ce qui commence à me faire réfléchir avant la prise d'alcool c'est la certitude que je vais rapidement perdre mes moyens et que la seule issue sera de continuer de boire et que le lendemain...

Carmin a écrit:

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C'est toujours resté confidentiel

ça a l'air intéressant et
étonnant que ce soit resté confidentiel!

quand je suis en famille c'est le moment ou je suis enclin à baiser la garde , à écouter le petit singe qui me tente .
ce qui commence à me faire réfléchir avant la prise d'alcool c'est la certitude que je vais rapidement perdre mes moyens et que la seule issue sera de continuer de boire et que le lendemain.

c'est cette minute là où le combat fait rage pietje,ce laps de temps n'est pas très long mais il est d'une puissance inouie.Si tu arrives a refuser ce verre,alors tu es sauvé parce que tu n'en boiras pas d'autre.

Concentre toi sur ces qqs minutes où tu reflechis avant la prise d'alcool et lutte de toute tes forces pour dire NON et te concentrer sur autres chose.
c'est cela le combat contre l'alcool,juste arriver a contrer ce 1er verre

cristal a écrit:c'est cette minute là où le combat fait rage pietje,ce laps de temps n'est pas très long mais il est d'une puissance inouie.Si tu arrives a refuser ce verre,alors tu es sauvé parce que tu n'en boiras pas d'autre.
Concentre toi sur ces qqs minutes où tu reflechis avant la prise d'alcool et lutte de toute tes forces pour dire NON et te concentrer sur autres chose.
c'est cela le combat contre l'alcool,juste arriver a contrer ce 1er verre

c'est vrai et passé la demi heure ou le quart d'heure fatidique le désir se dégonfle
ce qui est positif dans mon cas c'est que passé ce cap je me sens infiniment mieux que si j'avais pris ce sacré premier verre!

ce qui est positif dans mon cas c'est que passé ce cap je me sens infiniment mieux que si j'avais pris ce sacré premier verre!

c'est ce qu'on appelle la victoire sur soi même cette victoire est très improtante pour retrouver la confiance en soi,et plus tu vivras de victoires de ce genre,plus tu auras de force pour poursuivre cette lutte

alors dis "NON" Pietje,lutte ce petit quart d'heure pour retrouver une vie entière

Comment lutter contre la consommation régulière d'alcool?
Lu sur un journal
Le danger, ce n'est pas seulement de boire trop - c'est aussi de boire trop souvent. Cette pratique est dans le colimateur de la nouvelle campagne de l'INPES. Que pensez-vous de ce message?

"Boire un peu trop tous les jours, c'est mettre sa vie en danger", c'est le slogan de la nouvelle campagne de l'INPES sur la sensibilisation à l'usage régulier et excessif d'alcool. La secrétaire d'Etat chargée de la santé, Nora Berra, la présente ce jeudi à 12h. Le directeur général de la Santé et la directrice générale de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) seront également présent. La diffusion de la campagne débutera à partir du 13 mars à la télévision.

5% des hommes de plus de 40 ans ont une consommation régulière d'alcool excessive. Parmi les plus de 40ans, plus du quart d'entre eux boivent de l'alcool quotidiennement et 15% d'entre eux ont une consommation régulière excessive, selon des chiffres du Baromètre Santé 2010 (lire le pdf ici) publiés ce jeudi.
La consommation quotidienne d'alcool est presque inexistante avant 40 ans (3,4% des 15-39 ans). Elle concerne en revanche 16,6% des 40-75 ans : plus d'un quart des hommes (25,1%) et moins d'une femme sur dix (8,7%).

Parmi les hommes de plus de 40 ans, 15% ont une consommation régulière excessive, un niveau bien supérieur à celui des femmes (3,2%). Ils gardent par ailleurs des habitudes de consommation ponctuelle : 45% des hommes de plus de 40 ans déclarent avoir bu au moins une fois 6 verres ou plus en une même occasion au cours des 12 derniers mois (contre 15% des femmes).

Et vous, quelle est votre consommation d'alcool?
Jugez-vous qu'elle soit dangereuse?
Cette campagne sera-t-elle efficace?
Trouvez-vous le slogan pertinent?
Si, non, par quel slogan le remplaceriez-vous?

J'ai trouvé sur un autre forum:
L'alcool ce n'est pas un problème, c'est juste une (très mauvaise) solution

Pour moi, les consommations d'alcool étaient -encore récemment, puisque je suis tout juste abstinente - intimement liées au moment de la journée ... Tout se déclenchait vers 19 heures le soir, comme si j'étais réglée comme du papier à musique ... Je n'ai jamais ressenti le besoin de consommer dans la journée, par exemple ... C'est bizarre ... Y-a-t-il une explication biohimique à çà ?

*******************

Bonjour,

J'ai lu ce post et je me retrouve parmi les exemples donnés. Mon alcoolisme commence le soir en rentrant et le week aussi. Ça me bouffe car j'étais abstinente durant + 1an et puis en vacances j'ai repris un verre et puis et puis..........Voilà aujourd'hui je me sens mal, je me dégoutte car j'ai repris du poids en fait je suis dans le cercle vicieux dont on parle : Je ne m'aime pas

Je me dis "tu a été capable d'arrêter pourquoi tu n'y arrive plus?". Chaque fois que j'ai des émotions fortes je me réfugie dans l'alcool. En plus j'apprécie et je suis entourée de personnes qui aiment faire la fête et aiment boire un coup.

Bref Je veux m'en sortir,

Help me

Bonjour aso, tu peux ouvrir une dicussion dans "témoignages" pour qu'on puissse te répondre et voir tes problèmes ensemble

Carmin a raison, si tu peux ouvrir un post à ton nom dans "témoignages alcool", ce sera plus simple pour te répondre. Ici, c'est plutôt pour débattre de sujets divers liés ou non à l'alcool.
je pense qu'on peut t'aider à sortir la tête de l'eau, surtout que tu as déjà été abstinente, en t'appuyant sur ces mois sans alcool, tu devrais pouvoir repartir d'un bon pied.
Mais on va en reparler dans l'autre partie du forum, c'est à dire "témoignages".

bonsoir Aso,j'aimerai te connaitre mieux pour pouvoir t'aider,ouvre toi un post a toi dans "temoignage",si tu ne sais pas comment faire,tu nous le dis ok??

courage,tu n'es plus seule nous allons t'aider [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

SHALE a écrit:Beaucoup se posent des questions sur leur consommation, essaie de la réguler, de la diminuer, de la rendre normale, pourrait-on dire.
En fait ça revient à se poser la question suis-je alcoolique ou non. Si je ne suis pas alcoolique, je peux effectivement modérer ma consommation, ne pas boire quand je le souhaite, boire un peu, beaucoup ou pas du tout, tous les choix me sont permis dans la mesure où ils n’entraînent pas de risques pour moi et les autres (conduire par exemple)
A partit du moment où on se pose des questions sur sa consommation et qu'on essaie de la diminuer car on est conscient qu'elle dépasse les limites et nous met dans des situations impossible, là on sait au fond de nous que, oui, nous avons un problème avec l'alcool, mais nous voulons encore le nier en envisageant divers moyens pour réduire cette consommation. Autant vous dire que dans ce cas là, c'est peine perdue.
La meilleure définition de l'alcoolisme que je connaisse c'est "ne plus avoir la liberté de ne pas boire", et cette liberté , quand nous l'avons perdue, il n'y a plus de questions à se poser, nous sommes bel et bien des MA...

Il m'arrive parfois de me demander si je pourrais avoir une consommation modérée, juste comme ça, sans envie, pour savoir.
Je n'en prendrais certainement pas le risque !

et moi aussi ,je me suis souvent posée cette question ,étant donné que le pourquoi je buvais ,est supprimé je ne tente pas moi non plus !!!!

Il me semble que tous les témoignages, sur ce forum et ailleurs, de ceux qui ont voulu essayer de reprendre une consommation normale, sont parlants. La plus part se sont retrouvés dans la même situation qu'avant d'arrêter l'alcool, plus ou moins vite, mais ils sont tous retombés au plus bas.

Le risque est bien trop grand pour le prendre,
et puis l'envie n'en est plus une ! ;-)

Quand j'ai envie d'alcool, je pense à m’enivrer, à acheter au moins deux bouteilles et deux paquets de cigarettes. De lâcher prise. Si c'est pour boire un verre ou deux, ça ne m’intéresse pas, c'est trop peu.

C'est une envie de m'enterrer chez moi et de boire. Ce n'est pas d'alcool festif dont j'ai envie mais d'alcool qui défonce complètement. Je suis encore très fragile.