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On ne devient pas alcoolique par hasard
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On ne devient pas alcoolique par hasard
On ne devient pas alcoolique par hasard.
L'alcoolisme est une maladie complexe , résultant généralement d'une combinaison de facteurs génétiques, psychologiques, sociaux et environnementaux. Dans une même famille, certains vont tomber dans l'alcool, d'autres non.
On peut même parfois définir les personnalités qui ont le plus de risques de se tourner vers l'alcool.
En général, il s'agit de personnes fragiles psychologiquement.
Cette fragilité vient souvent de la petite enfance, elles n'ont pas pu se construire sur des bases psychologiques solides pour diverses raisons, raisons souvent liées à la situation familiale : absence de la mère, enfant non désiré et non accepté, maltraitance psychologique ou physique, ou plus simplement , parents débordés par leurs occupations et qui n'ont pas de temps pour aider leurs enfants à grandir de façon sécurisante et autonome.
L'environnement joue aussi un rôle important. Dans une famille où il y a déjà des malades alcooliques et où l'alcool gère la vie familiale, le risque de devenir alcoolique est important.
Ces personnes, étant peu solides psychologiquement, supportent très mal les situations de stress et angoissent très vite. Elles sont en général mal à l'aise en société et n'ont aucune confiance en elles.
L'alcool, au début, peut leur offrir un soulagement temporaire avant d'aggraver les situations.
Ces personnes ont bien du mal à dire non, alors dans une communauté où l'alcool règne en maître, refuser un verre peut devenir très difficile. Beaucoup acceptent de boire pour ne pas vexer ceux qui les invitent.
Ce sont des personnes qui, à force de boire de l'alcool de façon régulière, vont avancer dans la dépendance. Tout d'abord, elles acquièrent une grande tolérance à l'alcool, il leur faut plus de verres que les autres pour donner des signes d'ivresse. Cette tolérance est une de première indication de dépendance.
La maladie alcoolique s'installe sur le long terme, alors la personne concernée ne se rend pas compte, souvent avant un long moment, de son problème alcool. Quand elle en devient consciente, il est souvent trop tard pour arrêter seul, sans se faire aider par des soignants spécialistes des problèmes alcool.
C'est à ce moment-là que tout se joue, soit elle reste dans le déni, soit elle reconnaît ouvertement avoir des problèmes avec ce produit, ce qui l'aide à se soigner bien plus vite .
De toute façon, il ne faut pas oublier que la maladie alcoolique est évolutive et que l'on ne peut jamais revenir en arrière, surtout s'il y a dépendance.
C'est aussi une maladie dont l'issue est la mort si on n'arrête pas les dégâts au plus vite.
L'alcoolisme est une maladie complexe , résultant généralement d'une combinaison de facteurs génétiques, psychologiques, sociaux et environnementaux. Dans une même famille, certains vont tomber dans l'alcool, d'autres non.
On peut même parfois définir les personnalités qui ont le plus de risques de se tourner vers l'alcool.
En général, il s'agit de personnes fragiles psychologiquement.
Cette fragilité vient souvent de la petite enfance, elles n'ont pas pu se construire sur des bases psychologiques solides pour diverses raisons, raisons souvent liées à la situation familiale : absence de la mère, enfant non désiré et non accepté, maltraitance psychologique ou physique, ou plus simplement , parents débordés par leurs occupations et qui n'ont pas de temps pour aider leurs enfants à grandir de façon sécurisante et autonome.
L'environnement joue aussi un rôle important. Dans une famille où il y a déjà des malades alcooliques et où l'alcool gère la vie familiale, le risque de devenir alcoolique est important.
Ces personnes, étant peu solides psychologiquement, supportent très mal les situations de stress et angoissent très vite. Elles sont en général mal à l'aise en société et n'ont aucune confiance en elles.
L'alcool, au début, peut leur offrir un soulagement temporaire avant d'aggraver les situations.
Ces personnes ont bien du mal à dire non, alors dans une communauté où l'alcool règne en maître, refuser un verre peut devenir très difficile. Beaucoup acceptent de boire pour ne pas vexer ceux qui les invitent.
Ce sont des personnes qui, à force de boire de l'alcool de façon régulière, vont avancer dans la dépendance. Tout d'abord, elles acquièrent une grande tolérance à l'alcool, il leur faut plus de verres que les autres pour donner des signes d'ivresse. Cette tolérance est une de première indication de dépendance.
La maladie alcoolique s'installe sur le long terme, alors la personne concernée ne se rend pas compte, souvent avant un long moment, de son problème alcool. Quand elle en devient consciente, il est souvent trop tard pour arrêter seul, sans se faire aider par des soignants spécialistes des problèmes alcool.
C'est à ce moment-là que tout se joue, soit elle reste dans le déni, soit elle reconnaît ouvertement avoir des problèmes avec ce produit, ce qui l'aide à se soigner bien plus vite .
De toute façon, il ne faut pas oublier que la maladie alcoolique est évolutive et que l'on ne peut jamais revenir en arrière, surtout s'il y a dépendance.
C'est aussi une maladie dont l'issue est la mort si on n'arrête pas les dégâts au plus vite.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
c'est tout à fait mon portrait Psychologiquement faible,tout m'angoissait, pas de confiance en moi et alcool très présent dans la famille.J'ai peur pour mon fils qui a une grande tolérance à l'alcool.Pour le moment c'est festif mais il n'a que 18 ans...
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
Je pense que tu as prévenu Flo des dangers de la dépendance et qu'il en est bien conscient. L'alcool festif peut se transformer en dépendance alcoolique, on est bien placé pour le savoir. Mais, à l'inverse de Flo, personne ne nous avait prévenues...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
oui, tu as raison mais ça me turlupine quand même La meilleure amie d'une de mes amies vient de perdre son fils de 19 ans, accident de voiture en sortie de boite, il était à l'arrière, attaché et le conducteur avait bu, ils étaient 4 dans la voiture, les sorties des jeunes, c'est ça qui me fait le plus peur. Le père du gamin était pompier et lui avait fait jurer de ne jamais monter dans une voiture avec un conducteur qui avait bu , cette mise en garde n'a pas été suffisante, mais bon, que peut on faire de plus
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
A part prévenir et informer, on ne peut pas faire grand-chose. Tu as fait le maximum pour ton fils, il est au courant, il connaît la maladie alcoolique, il est tout de même mieux armé que beaucoup pour tenir bon...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
C'est rudement intéressant il faudrait pouvoir faire lire au maximum cet article c'est bien expliqué avec des mots simples
nicole84- Super Tchatcheur
- 03/01/2023
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
Je mets ces éditos chaque jour sur le groupe Facebook alcool Onsaide et sur un autre groupe Facebook qui me les a demandés aussi, alors ils sont lus par beaucoup. Il y a même un troisième groupe alcool qui les publie aussi de temps en temps. C'est de l'information en général. Mais je pense que les malades alcooliques et leur entourage ont besoin d'infos sur ce problème.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
Bonjour.SHALE a écrit:[...] on ne peut jamais revenir en arrière, surtout s'il y a dépendance.
Ce qui me gêne dans ce genre de formule définitive, volontairement simpliste, c'est l'idée sous-jacente d'une fatalité, d'un déterminisme, d'une destinée sur laquelle on n'aurait pas prise.
SI ! On peut revenir en arrière. Et heureusement encore ! On peut cesser d'avoir besoin de boire, ne plus être obligé physiologiquement de prendre de l'alcool contre son gré pour soutenir la dépendance. On peut retrouver cet état naturel où boire se rapporte au besoin d'hydratation avec de l'eau et non à des dysfonctionnements acquis par l'accoutumance et l'imprégnation.
Ça c'est un espoir que je veux partager avec constance à ceux qui souffrent dans la consommation.
Le point sur lequel aucun retour en arrière n'est possible, par contre, c'est celui de l'innocence, du plaisir insouciant de la première gorgée. Se mentir sur ce point là c'est la garantie de rechuter, tous les témoignages en attestent. Croire (ou plutôt feindre de croire) que le sevrage puis l'abstinence auraient "remis les compteurs à zéro" c'est l'assurance de retrouver rapidement les mêmes travers, les mêmes biais cognitifs. Et de reprendre très vite les mêmes comportements auto-destructeurs.
Imaginer avoir "payé sa dette" à la bouteille, c'est ça qui est interdit à vie, après avoir douloureusement réussi à sortir de la dépendance éthylique. Toute consommation, sous quelque forme que ce soit, doit immédiatement éveiller la méfiance et activer les protections patiemment élaborées depuis l'arrêt. Des protections contre soi-même. Le verre n'a pas de volonté, ne peut pas bouger seul.
Évidemment, ce genre de nuance est trop subtile (et longue à lire) pour FaceBook et ces lieux de l'immédiat perpétuel (Discord, Telegram, TikTok etc.). Mais ici, où les membres prennent le temps de lire, écrire, réfléchir, ça me paraît important de le faire. Pour ne pas gaspiller de forces à un combat inutile et se concentrer sur le travail de la conscience. Qui est notre seule arme contre la dépendance.
Bon dimanche
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
Je précise un peu le message ci-dessus, après avoir lu ailleurs.
Ce qui peu être difficile c’est que cette posture demande d’accepter l’idée qu’on est responsable de ce qu’on a fait avec (pour paraphraser Goudreault).
J’ai été alcoolique parce que je l’ai voulu. À un moment de ma vie, la défonce m’est devenue suffisamment désirable pour que je fasse l’effort, avec application, de me comporter en alcoolique ; de consommer volontairement dans le but de me détruire, d’anéantir une partie de moi-même.
Je ne suis plus alcoolique car je suis sorti de ce comportement toxique et j’ai pris conscience de biais cognitifs qui m’y ont conduit. Je ne me comporte plus en alcoolique, je n’ai pas réglé (loin s’en faut) tous les problèmes qui m’ont mené dans cette impasse mais je sais d’expérience qu’il me faut éviter le recours à l’alcool. Quelles que soient les souffrances du moment.
En acceptant ce passé, pour ce qu’il a été, j’accepte aussi de construire et assumer mon présent, comme ancien alcoolique désormais « vacciné ».
Ce qui peu être difficile c’est que cette posture demande d’accepter l’idée qu’on est responsable de ce qu’on a fait avec (pour paraphraser Goudreault).
J’ai été alcoolique parce que je l’ai voulu. À un moment de ma vie, la défonce m’est devenue suffisamment désirable pour que je fasse l’effort, avec application, de me comporter en alcoolique ; de consommer volontairement dans le but de me détruire, d’anéantir une partie de moi-même.
Je ne suis plus alcoolique car je suis sorti de ce comportement toxique et j’ai pris conscience de biais cognitifs qui m’y ont conduit. Je ne me comporte plus en alcoolique, je n’ai pas réglé (loin s’en faut) tous les problèmes qui m’ont mené dans cette impasse mais je sais d’expérience qu’il me faut éviter le recours à l’alcool. Quelles que soient les souffrances du moment.
En acceptant ce passé, pour ce qu’il a été, j’accepte aussi de construire et assumer mon présent, comme ancien alcoolique désormais « vacciné ».
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
C'est intéressant ta vision des choses, même si je n'apprécie pas trop que tu qualifies de "simpliste" ce que j'ai pu écrire. En tout cas, je vais relire tout ce que tu as écrit et en retirer des idées.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
C'est la formule citée, et seulement elle, que je qualifie de "volontairement simpliste".
J'en comprends le soucis d'efficacité. Mais il me semble important de préciser plus avant, quand c'est possible, comme ici sur le forum.
J'en comprends le soucis d'efficacité. Mais il me semble important de préciser plus avant, quand c'est possible, comme ici sur le forum.
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
OK, tu as d'ailleurs très bien précisé les choses, merci à toi.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
J'essaie de faire des efforts pour être clair :-P
;-)
;-)
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
Le fantôme du forum, J'avais écrit un message, qui a disparu.
J'expliquais qu'avec ma vue simpliste que dans son article Shale parle de la Thp. Notion que tu as eu beaucoup de mal à intégrer Rur.
Et que je remettais à demain, la relecture de ton intervention un peu trop complexe pour un dimanche !
J'expliquais qu'avec ma vue simpliste que dans son article Shale parle de la Thp. Notion que tu as eu beaucoup de mal à intégrer Rur.
Et que je remettais à demain, la relecture de ton intervention un peu trop complexe pour un dimanche !
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: On ne devient pas alcoolique par hasard
excellente provoc', merci. J'adore la vanne.tulipe noire a écrit:[...] Shale parle de la Thp. Notion que tu as eu beaucoup de mal à intégrer Rur.
Bon dimanche à toi aussi
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
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