Implication de l'entourage dans la maladie alcoolique

**SHALE** 8/1/2022, 09:53

Il y a deux moments où l'entourage prend part à la maladie alcoolique.

En étant à la source de cette maladie et en essayant de supporter ou d'aider un malade alcoolique.
On va voir rapidement ces deux sujets.
-L’entourage n’est pas responsable de l’alcoolisme qui touche un de ses proches. Les racines de la maladie, anciennes et complexes, sont à chercher ailleurs.
En général, la source de la maladie alcoolique est souvent liée à un problème qui a eu lieu au stade oral. A partir de ce problème l'enfant s'est construit de façon bancale. Il n'a pas pu s'appuyer sur un sol stable ou plutôt sur un entourage qui lui a donné une place en toute sécurité.
Mais l'entourage peut n'avoir pas conscience de ce qui a pu provoquer ce mal être chez l'enfant et l'enfant a pu lui aussi fantasmer ce problème. Par exemple ce peut être l'arrivée d'un autre bébé, ce qui a été très mal vécu par l'enfant concerné. Ce peut-être une hospitalisation de la maman pour une raison ou une autre. Les parents ne sont pas forcément coupables de cette mauvaise construction psychologique même s'ils en sont la cause.

Plus tard, l’entourage est, sans le vouloir, impliqué encore dans cet alcoolisme :
Soit passivement, parce qu’il l’ignore et donc le tolère, soit activement, puisqu'il le combat avec des moyens souvent inappropriés.
L'entourage familial fait fréquemment mine d'ignorer l'alcoolisme d'un de ses proches ne sachant comment réagir, ou alors c'est avec colère qu'il renvoie ses torts au malade alcoolique en l'accusant de tous les maux. Même si c'est vrai qu'un malade alcoolique peut faire beaucoup de dégâts dans le milieu familial, c'est aussi un être profondément malheureux et il faut plutôt lui dire ce que nous, nous ressentons devant son comportement, nous pouvons lui dire combien nous sommes malheureux de tout ce qu'il dit et fait, mais ça peut être abordé calmement.
La meilleure solution est souvent l'éloignement, s'écarter du malade quand il est en crise et le laisser faire face à sa maladie tout seul.
Il vaut mieux laisser un malade alcoolique se responsabiliser face à sa maladie que de réparer et couvrir toutes les bêtises que l'alcool lui fait faire.