Consommation d'alcool et risques psychiatriques

Consommation d'alcool et risques psychiatriques
 
Un usage chronique de l'alcool est très souvent à l'origine de toute une gamme de symptômes et de problèmes psychiatriques
 
On peut trouver entre autrs:
 
-les troubles du sommeil, fréquents , souvent quand il n'y a plus d'alcool ou très peu dans notre organisme, c’est-à-dire en fin de nuit. L'alcool est la cause d'un sommeil de mauvaise qualité, agité avec des maux de tête et une transpiration excessive. On rencontre aussi très souvent des ronflements inhabituels quand la personne est sobre
 
-Dépression
Près de 80% des buveurs dépendants présentent une dépression. Cette dépression précède la maladie alcoolique ou dépend de celle-ci.
La dépréssion associée à l'alcool amène le malade alcoolique à prendre des risques suicidaires ou même à aller carrément jusqu'au suicide.
 L’abus d’alcool ou la dépendance multiplient par huit le risque de crise suicidaire. Ces crises suicidaires sont impulsives et rarement préparées à l'avance.
 
-le suicide
Les principaux facteurs de risque de crise suicidaire sont :

• la dépression
  
  
• le chômage
  
  
• les séparations
  
  
• les maladies somatiques
  
  
• l’ancienneté et la sévérité de l’alcoolisme
  
  
• l’association à un trouble de la personnalité
  
  

 
-L'anxiété généralisée
On trouve fréquemment chez les malades alcooliques les troubles suivants:
phobies sociales, troubles paniques,paranoïa, agoraphobie et troubles obsessionnels-compulsifs.
 
-Psychose
Ce terme désigne des troubles transitoires ou permanents du psychisme, liés à une altération de la perception de la réalité.
On trouve  ces troubles psychotiques chez un certain nombre de malades alcooliques dépendants. Ces troubles s'accompagnent d'hallucinations, de crises de jalousie, de paranoïa et aussi d'idées délirantes
 
-On rencontre aussi :
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De la  fatigue, un manque d'énergie, de projets,  de l' irritabilité, de l'agressivité très forte et des tremblement des mains
Il faut savoir aussi que la maladie alcoolique rentre dans la catégorie des troubles mentaux

Il faut savoir aussi que la maladie alcoolique rentre dans la catégorie des troubles mentaux

Merci, je ne savais même pas ça...!
D'où les cures en hôpital psy alors, même si une cure n'a rien d'un "internement"
(davantage un séjour où on prend soin)  

Merci SHALE,

Je tiens à m'attarder, sans bien évidement minimiser les autres symptômes, sur le sommeil. 
Ayant une montre "intelligente" calculant les cycles du sommeil, lorsque je forçais trop le soir sur la boisson, elle savait me le dire: SOMMEIL DE TRES MAUVAISE QUALITE.
Et effectivement, cela se traduisait par une journée sur les rotules avec son lot de méfaits: irritabilité, anxiété, impatience...
Le sommeil à une importance non négligeable dans une bonne hygiène de vie. 
Quel bonheur de se lever le matin en pleine forme avec un bon sommeil revigorant....

Voilà ma petite contribution sur cet aspect important de ma vie.

Greg35 a écrit:Merci SHALE,

Je tiens à m'attarder, sans bien évidement minimiser les autres symptômes, sur le sommeil. 
Ayant une montre "intelligente" calculant les cycles du sommeil, lorsque je forçais trop le soir sur la boisson, elle savait me le dire: SOMMEIL DE TRES MAUVAISE QUALITE.
Et effectivement, cela se traduisait par une journée sur les rotules avec son lot de méfaits: irritabilité, anxiété, impatience...
Le sommeil à une importance non négligeable dans une bonne hygiène de vie. 
Quel bonheur de se lever le matin en pleine forme avec un bon sommeil revigorant....

Voilà ma petite contribution sur cet aspect important de ma vie.

Je me demande bien comment fonctionne cette montre, mais peu importe, l'information que tu apportes est intéressante :-)

Ah oui, c'est cool de pouvoir comparer la qualité avec une appli! 
C'est logique que ça joue. Quand on s'endort bourré, le sommeil doit être
bien perturbé.
De toute façon, la gueule de boire et le malaise, ce n'est pas dû qu'au foie
j'imagine  quelles nuits atroces de semi coma plus que de repos