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Alcoolique non dépendant et alcoolique dépendant
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Alcoolique non dépendant et alcoolique dépendant
Après la discussion qui a eu lieu hier, sur le groupe Facebook, je pense qu'il faut préciser les choses de manière plus claire. Je vais donc essayer de le faire.
Il faut distinguer l'alcoolique non dépendant, ou buveur excessif et l'alcoolique dépendant.
C'est cette dépendance qui fait toute la différence, certains ont le gène et le deviendront, d'autres ne l'ont pas et ne seront jamais dépendant, mais vous allez voir que ça ne change pas grand-chose aux dégâts que fait l'alcool sur nous et sur notre entourage social et familial.
L'alcoolique non dépendant ou buveur excessif, utilise plus l'alcool pour se sentir bien en société, pour oser s'affirmer et aussi par convivialité. Mais il a une très grande tolérance, acquise à force de boire et boit des quantités parfois astronomiques…..Quand il est ivre , il peut aussi devenir agressif, chercher la bagarre. Son corps est aussi fatigué par l'alcool et il court les mêmes risques physiques qu'un alcoolique dépendant.
Par contre, il peut s'arrêter quand il veut, sans symptôme de sevrage et reprendre une consommation normale si ça lui chante. C'est la grosse différence avec l'alcoolique dépendant, il n'utilise pas forcément l'alcool comme médicament et boit rarement seul.
Par contre l'alcoolique dépendant a ce gène de la dépendance qui , avec l'alcool, met en place un petit labo dans notre cerveau et ce labo transforme nos endorphines en une molécule proche de la cocaïne ou de l'héroïne, la THP ou tétrahydropapavéruline. Comme on ne peut pas vivre sans endorphines, la THP prend peu à peu la place de celle-ci, mais elle ne se fabrique qu'avec de l'alcool et il en faut de plus en plus pour réussir à avoir assez de THP dans l'organisme, puisque nous n'avons plus d'endorphines.
Nous sommes obligés de boire pour nous sentir bien ou moins mal. Il nous faut de plus en plus d'alcool pour ça et nous sommes devenus des drogués qui feraient n'importe quoi pour avoir leur dose.
Nous ne pouvons pas arrêter sans aide, car nous risquons notre vie. Les symptômes de sevrage chez l'alcoolique dépendant sont dangereux : sueurs, tremblements, crises d'épilepsie, problème cardiaque, délirium tremens…..Ne jamais faire un sevrage sans voir avant un médecin.
Dans cette catégorie de malades alcooliques, on distingue le dépendant psychologique qui fait usage de l'alcool comme d'un anxiolytique et le dépendant physique, qui est l'étape au-dessus, on ne peut plus se passer d'alcool un seul jour, parfois même une seule heure. En général, le dépendant psychologique devient dépendant physique dans les années qui suivent.
J'espère que ce sera plus facile de comprendre pourquoi certains peuvent arrêter facilement et reprendre en contrôlant leus consommation. Mais personne ne peut savoir qui a le gène de la dépendance ou pas, alors évitez les boissons alcoolisées si vous sentez que vous êtes entraînés dans la spirale de l'alcoolisme, dépendant ou pas. On peut très bien vivre sans alcool, il n'est pas nécessaire à la vie.
Il faut distinguer l'alcoolique non dépendant, ou buveur excessif et l'alcoolique dépendant.
C'est cette dépendance qui fait toute la différence, certains ont le gène et le deviendront, d'autres ne l'ont pas et ne seront jamais dépendant, mais vous allez voir que ça ne change pas grand-chose aux dégâts que fait l'alcool sur nous et sur notre entourage social et familial.
L'alcoolique non dépendant ou buveur excessif, utilise plus l'alcool pour se sentir bien en société, pour oser s'affirmer et aussi par convivialité. Mais il a une très grande tolérance, acquise à force de boire et boit des quantités parfois astronomiques…..Quand il est ivre , il peut aussi devenir agressif, chercher la bagarre. Son corps est aussi fatigué par l'alcool et il court les mêmes risques physiques qu'un alcoolique dépendant.
Par contre, il peut s'arrêter quand il veut, sans symptôme de sevrage et reprendre une consommation normale si ça lui chante. C'est la grosse différence avec l'alcoolique dépendant, il n'utilise pas forcément l'alcool comme médicament et boit rarement seul.
Par contre l'alcoolique dépendant a ce gène de la dépendance qui , avec l'alcool, met en place un petit labo dans notre cerveau et ce labo transforme nos endorphines en une molécule proche de la cocaïne ou de l'héroïne, la THP ou tétrahydropapavéruline. Comme on ne peut pas vivre sans endorphines, la THP prend peu à peu la place de celle-ci, mais elle ne se fabrique qu'avec de l'alcool et il en faut de plus en plus pour réussir à avoir assez de THP dans l'organisme, puisque nous n'avons plus d'endorphines.
Nous sommes obligés de boire pour nous sentir bien ou moins mal. Il nous faut de plus en plus d'alcool pour ça et nous sommes devenus des drogués qui feraient n'importe quoi pour avoir leur dose.
Nous ne pouvons pas arrêter sans aide, car nous risquons notre vie. Les symptômes de sevrage chez l'alcoolique dépendant sont dangereux : sueurs, tremblements, crises d'épilepsie, problème cardiaque, délirium tremens…..Ne jamais faire un sevrage sans voir avant un médecin.
Dans cette catégorie de malades alcooliques, on distingue le dépendant psychologique qui fait usage de l'alcool comme d'un anxiolytique et le dépendant physique, qui est l'étape au-dessus, on ne peut plus se passer d'alcool un seul jour, parfois même une seule heure. En général, le dépendant psychologique devient dépendant physique dans les années qui suivent.
J'espère que ce sera plus facile de comprendre pourquoi certains peuvent arrêter facilement et reprendre en contrôlant leus consommation. Mais personne ne peut savoir qui a le gène de la dépendance ou pas, alors évitez les boissons alcoolisées si vous sentez que vous êtes entraînés dans la spirale de l'alcoolisme, dépendant ou pas. On peut très bien vivre sans alcool, il n'est pas nécessaire à la vie.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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