Quand peut-on parler d'alcoolisme....

À partir de quelle consommation peut-on dire qu'une personne est alcoolique. Si on prend les normes définies sont les suivantes :
 La consommation commence à être considérée comme importante à partir de : Chez l'homme : 3 verres d'alcool par jour maximum (soit 36 g d'alcool pur) ; Chez la femme : 2 verres d'alcool par jour maximum (soit 24 g d'alcool pur).
 
Mais il n'y a pas que la quantité d'alcool à prendre en compte pour déterminer si une personne a un problème avec l'alcool. Sa façon de boire et les raisons qui la poussent à boire sont bien plus parlante….
Au début, l'alcool est convivial, on prend l'apéro avec des copains, on boit un verre à table avec son ou sa conjointe, parfois, on boit même une bouteille….Jusque-là, on peut considérer la boisson comme devenant peu à peu excessive, mais ça se complique au moment où on découvre le pourquoi nous buvons. Beaucoup d'entre nous utilisent l'alcool comme un médicament, comme un anxiolytique, c'est d'ailleurs le meilleur qui existe avant qu'il ne se transforme en élément dépressogènes. Qi l'alcool nous sert à soigner notre mal être, là, il commence à devenir dangereux, car on le sort de son rôle de lien convivial pour en faire un traitement quasiment médical, ce qui est grave quand on sait le danger qu'il représente..
Quand on commence aussi à boire seul, là il faut faire preuve de vigilance, la dépendance n'est pas loin, si elle n'est pas déjà active……Les moments où nous buvons sont aussi importants. On sait que l'alcool appelle l'alcool….On commence à boire un ou deux verres au début et peu à peu, on boit la bouteille ou les bouteilles, on n'a plus le contrôle des autres, on boit seul, pour soi……Quand l'alcoolisme ou plutôt la dépendance atteint un point de non-retour, c'est quand la personne boit dés le matin, emmène sa bouteille avec lui pour ne pas être en manque et fait tout pour toujours avoir de l'alcool en réserve, là, il est plus que temps de se soigner…

Effectivement, les motifs sont nombreux et variés pour consommer plus que de raison. 
Mais je pense également qu'au delà de la fréquence de consommation et de la quantité, c'est également le rapport que l'on a vis à vis de l'alcool. 
Pour ma part, je ne bois jamais la semaine, très peu le week-end. Et cela ne me prive pas trop de dois dire. 
Néanmoins, je préfère être totalement abstient car lorsque je prends un verre, j'ai beaucoup de mal à m'arrêter
Une expression que je garde en tête: 1 verre c'est trop, deux c'est pas assez. 
Et le lendemain, je suis pris d'un sentiment de culpabilité difficile à gérer. 

Mon rapport à l'alcool est donc conflictuel, même si les doses absorbées ne sont pas si énormes au final.
Mais elles me suffisent pour retomber dans l'anxiété ( légère mais présente malgré tout), énervement avec mes proches....
Sans parler de la perte de temps entre l'achat, la consommation et la récupération.