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La peur de la cure....
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La peur de la cure....
Alcoolisme : pourquoi cette peur de partir en cure ?
On conseille souvent à des malades alcooliques, souvent dépendants physiquement, de partir en cure. Mais on parle souvent dans le vide, en général, la réponse, c'est "tout mais pas ça".....Je me suis demandée d'où vient cette peur de la cure, car je l'assimile à une peur tellement la réaction est souvent violente.
Pourquoi ce refus, ou cette peur d’aller en cure ? Il est souvent très difficile pour un malade alcoolique, conscient de sa maladie et qui veut s’en sortir d’accepter de partir en cure..
.C’était d’ailleurs mon cas, il m’a fallu plus de trois ans pour accepter cette aide là.
Je me suis demandée pourquoi cette peur de partir en cure, c’est pourtant dans cette rupture temporaire avec son milieu habituel qu’on peut travailler profondément sur soi et arrêter l’alcool plus facilement, tout en étant suivi médicalement.
Je pense que l’idée de partir en cure rejoint l’idée de plus d’alcool disponible… En restant à se soigner chez soi, on sait que si vraiment on n’en peut plus, on peut trouver de l’alcool pas très loin, en cure c’est un autre problème.
Comme nous sommes prisonniers de ce produit, la vie sans lui nous semble impossible à tenir…
En cure, nous nous voyons dans une prison où il n’y a plus d’alcool du tout et nous refusons de quitter la prison que nous impose l’alcool pour retrouver cette autre enfermement.. Ce qui est idiot, croyez-moi si j’avais su qu’il n’y avait que ça pour que je m’en sorte j’y serais aller bien plus tôt.
Il y a tout de même certains problèmes à régler avant la cure.
Si au retour, on retrouve exactement le même environnement, les mêmes soucis, les mêmes copains piliers de comptoirs, les mêmes remarques sur l’alcool , les mêmes lieux, ceux où on cachait nos bouteilles, ou alors où nous allions pour en acheter discrètement…les mêmes causes produisant les mêmes effets, il y a un risque certain de rechute.
Tout ça il faut essayer de le changer quasiment avant la cure…Les amis, il faut faire un tri, les amis toxiques, il faut savoir que nous serons obligés de tirer un trait sur eux, de toute façon la seule chose qui nous liait, c’était la bouteille.
S’il y a des problèmes en cours, essayez d’en régler le maximum avant de partir pour ne pas revenir et être débordé par ces ennuis..
Si c’est possible, changer aussi votre environnement, décorez votre lieu de vie d’une autre façon, ou déménagez, c’est ce que j’ai fait en ayant le projet d’aller habiter à la campagne, mais j’ai eu de la chance, car c’est rarement possible. Mais simplement mettre les meubles différemment, changer les peintures, donne déjà une impression de dépaysement.
Avoir des numéros de téléphone d’alcoologues, de MAB, réunions d’anciens malades alcooliques…C’est important d’être soutenu à son retour de cure.
De toute façon, la fin de la cure consiste à préparer notre départ et notre retour chez nous, c’est aussi une aide efficace.
Mais surtout n’oubliez pas que la cure est une façon des plus efficaces pour arrêter l’alcool.
On conseille souvent à des malades alcooliques, souvent dépendants physiquement, de partir en cure. Mais on parle souvent dans le vide, en général, la réponse, c'est "tout mais pas ça".....Je me suis demandée d'où vient cette peur de la cure, car je l'assimile à une peur tellement la réaction est souvent violente.
Pourquoi ce refus, ou cette peur d’aller en cure ? Il est souvent très difficile pour un malade alcoolique, conscient de sa maladie et qui veut s’en sortir d’accepter de partir en cure..
.C’était d’ailleurs mon cas, il m’a fallu plus de trois ans pour accepter cette aide là.
Je me suis demandée pourquoi cette peur de partir en cure, c’est pourtant dans cette rupture temporaire avec son milieu habituel qu’on peut travailler profondément sur soi et arrêter l’alcool plus facilement, tout en étant suivi médicalement.
Je pense que l’idée de partir en cure rejoint l’idée de plus d’alcool disponible… En restant à se soigner chez soi, on sait que si vraiment on n’en peut plus, on peut trouver de l’alcool pas très loin, en cure c’est un autre problème.
Comme nous sommes prisonniers de ce produit, la vie sans lui nous semble impossible à tenir…
En cure, nous nous voyons dans une prison où il n’y a plus d’alcool du tout et nous refusons de quitter la prison que nous impose l’alcool pour retrouver cette autre enfermement.. Ce qui est idiot, croyez-moi si j’avais su qu’il n’y avait que ça pour que je m’en sorte j’y serais aller bien plus tôt.
Il y a tout de même certains problèmes à régler avant la cure.
Si au retour, on retrouve exactement le même environnement, les mêmes soucis, les mêmes copains piliers de comptoirs, les mêmes remarques sur l’alcool , les mêmes lieux, ceux où on cachait nos bouteilles, ou alors où nous allions pour en acheter discrètement…les mêmes causes produisant les mêmes effets, il y a un risque certain de rechute.
Tout ça il faut essayer de le changer quasiment avant la cure…Les amis, il faut faire un tri, les amis toxiques, il faut savoir que nous serons obligés de tirer un trait sur eux, de toute façon la seule chose qui nous liait, c’était la bouteille.
S’il y a des problèmes en cours, essayez d’en régler le maximum avant de partir pour ne pas revenir et être débordé par ces ennuis..
Si c’est possible, changer aussi votre environnement, décorez votre lieu de vie d’une autre façon, ou déménagez, c’est ce que j’ai fait en ayant le projet d’aller habiter à la campagne, mais j’ai eu de la chance, car c’est rarement possible. Mais simplement mettre les meubles différemment, changer les peintures, donne déjà une impression de dépaysement.
Avoir des numéros de téléphone d’alcoologues, de MAB, réunions d’anciens malades alcooliques…C’est important d’être soutenu à son retour de cure.
De toute façon, la fin de la cure consiste à préparer notre départ et notre retour chez nous, c’est aussi une aide efficace.
Mais surtout n’oubliez pas que la cure est une façon des plus efficaces pour arrêter l’alcool.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: La peur de la cure....
J'ai mis deux ans avant de faire ma cure ,après avoir pris l'info en appelant pour savoir si j'étais candidat potentiel ou non (j'avais une dépendance psychologique sérieuse). Ce qui me faisait hésiter était mon niveau de dépendance, je me voyais assommer une mouche avec un marteau :-) Je n'avais pas honte de ma dépendance, pour moi, aller en cure correspondait à une sorte de voyage où on fait un travail sur soi, un trait d'union dans la vie où on tente de reconstruire. J'ai choisi d'y aller pour me donner cette chance de 21 jours sans alcool, accompagné, outillé.
Là bas, j'ai tout de suite aimé, j'ai tout aimé. L'encadrement, le personnel, les curistes, tout. Seule la promiscuité (deux curistes par chambre) me pesait.
Je ne retourne pas souvent à cet maison de cure (éloignée géographiquement), mais y aller me fait me sentir chez moi, un lieu important!
Beau sujet :-)
Là bas, j'ai tout de suite aimé, j'ai tout aimé. L'encadrement, le personnel, les curistes, tout. Seule la promiscuité (deux curistes par chambre) me pesait.
Je ne retourne pas souvent à cet maison de cure (éloignée géographiquement), mais y aller me fait me sentir chez moi, un lieu important!
Beau sujet :-)
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
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