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Le psy et la maladie alcoolique

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Le psy et la maladie alcoolique Empty Le psy et la maladie alcoolique

Message  SHALE 13/2/2020, 14:00

Le psy et le malade alcoolique


Il me semble qu'un travail avec un psy n'est pas une bonne solution pour un malade alcoolique non abstinent, ou alors avec un psy comportementaliste qui prend moins en compte la parole….
Le psychanalyste travaille sur le langage or l'alcoolique s'insère difficilement dans l'univers de ce langage, sa parole passe à travers le filtre de l'alcool et il est donc difficile d'en tirer des informations claires et pertinentes…
De plus la maladie alcoolique est une maladie autant physique que psychologique et je ne vois pas comment on pourrait traiter le côté psychologique sans tenir compte de l'atteinte physiologique, ce qui se passe pourtant lors d'un rendez vous chez un psy non alcoologue.
Le malade alcoolique a aussi beaucoup de mal à supporter l'intolérance du cadre analytique (silence de l'analyste par exemple), silence interprété comme une agression par le MA.
De même l’intolérance au fait de dépendre d’un autre pour se soigner rend l'abord du malade alcoolique difficile pour le thérapeute. « seul un alcoolique peut comprendre un alcoolique » et « je m’en tirerai seul », sont souvent les phrases entendues à la moindre suggestion d'interprétation du psychothérapeute
D'autre part, le MA veut bien parler de tout ce que le psy voudra, il sait qu'il ne dira que ce que l'alcool le pousse à dire, mais il garde toujours au fond de lui l’incapacité à envisager de renoncer au produit.
Le fond du problème se situe souvent là en fait, mais n'est absolument pas entendu car non dit
Ne connaissant pas la maladie alcoolique, le psy a tendance à penser que c'est la faute du malade s'il boit, s'il n'a pas la volonté d'arrêter…Et là, on part sur un chemin qui est faussé et dangereux pour un malade alcoolique qui voit ses remparts narcissiques s'effondrer peu à peu , laissant sa grande fragilité à nu. Souvent il n'a pas la force de se reconstruire sur les ruines de sa personnalité et il y a menace de passage à l'acte…
Parfois aussi le psy , travaillant depuis des mois sans succès avec ce malade, ressent que la parole de l'alcoolique est faussée et il se sent alors piégé , n'ayant plus envie de continuer une thérapie qui ne mènera à rien…..
Pour ma part, je pense qu'il est absolument inutile de voir un psy tant qu'on n'a pas arrêté l'alcool, à moins que ce soignant ne soit aussi alcoologue, ce qui là, change tout.
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