lutte contre l’alcool
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dans mon cas
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Ludvina
cristal
SHALE
methacroleine
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dans mon cas
Bonjour à tous et à toute,
je me suis inscrit aujourd'hui sur ce site dans l'espoir de pouvoir discuter de mes problèmes et pouvoir apprendre des personnes qui ont su prendre le dessus sur cette maladie qu'est l'alcoolisme.
J'ai 44ans je suis marié et je viens d'avoir une merveilleuse petite fille qui a 6mois. Cela fait 12 ans que l'alcool est progressivement rentré dans ma vie au début comme un médicament suite à un profond chagrin et un état de stress/fatigue qui je n'ai pas su stopper. En effet en 2000 mon père est décédé à cause de l'alcool. C'est moi qui l'ai accompagné dans ces derniers instants de vie après l'avoir retrouvé chez lui cadavérique, visiblement il ne mangeait plus depuis des semaines. A l'époque je m'en suis beaucoup voulu de ne pas avoir été présent plus tôt mais nous avions des relations très difficiles et il me faisait du chantage sentimental alors les 500km qui nous séparaient ne facilitaient pas les contacts.
Cela fait deux ans maintenant que j'essaye de sortir de l'enfer de l'alcool, après plusieurs tentatives en ayant consulté des psy j'ai décidé l'année dernière de faire une cure de désintoxication en milieu hospitalier, je n'avais pas bu depuis plus d'un mois donc je suis arrivé à l'hôpital super motivé pour essayer de comprendre les mécanismes qui me faisaient prendre de l'alcool et puis après 6mois d'abstinence j'ai recraqué. Aujourd'hui j'ai compris que c'est lors de périodes très stressantes et souvent en hiver que je reprends de l'alcool souvent après des mois sans. A chaque fois que je recommence à arrêter l'alcool toujours très motivé, j'ai l'angoisse de me dire comment cela va se passer lorsque je vais de nouveau me retrouver dans un état de fatigue ou de stress ?
je me suis inscrit aujourd'hui sur ce site dans l'espoir de pouvoir discuter de mes problèmes et pouvoir apprendre des personnes qui ont su prendre le dessus sur cette maladie qu'est l'alcoolisme.
J'ai 44ans je suis marié et je viens d'avoir une merveilleuse petite fille qui a 6mois. Cela fait 12 ans que l'alcool est progressivement rentré dans ma vie au début comme un médicament suite à un profond chagrin et un état de stress/fatigue qui je n'ai pas su stopper. En effet en 2000 mon père est décédé à cause de l'alcool. C'est moi qui l'ai accompagné dans ces derniers instants de vie après l'avoir retrouvé chez lui cadavérique, visiblement il ne mangeait plus depuis des semaines. A l'époque je m'en suis beaucoup voulu de ne pas avoir été présent plus tôt mais nous avions des relations très difficiles et il me faisait du chantage sentimental alors les 500km qui nous séparaient ne facilitaient pas les contacts.
Cela fait deux ans maintenant que j'essaye de sortir de l'enfer de l'alcool, après plusieurs tentatives en ayant consulté des psy j'ai décidé l'année dernière de faire une cure de désintoxication en milieu hospitalier, je n'avais pas bu depuis plus d'un mois donc je suis arrivé à l'hôpital super motivé pour essayer de comprendre les mécanismes qui me faisaient prendre de l'alcool et puis après 6mois d'abstinence j'ai recraqué. Aujourd'hui j'ai compris que c'est lors de périodes très stressantes et souvent en hiver que je reprends de l'alcool souvent après des mois sans. A chaque fois que je recommence à arrêter l'alcool toujours très motivé, j'ai l'angoisse de me dire comment cela va se passer lorsque je vais de nouveau me retrouver dans un état de fatigue ou de stress ?
methacroleine- Arrivant
- 25/06/2014
Re: dans mon cas
Est-ce que tu continues à voir un psy après tes sevrages ??? Participes tu à des groupes de paroles, à des MAB (mouvement d'anciens alcooliques), c'est quelque chose qui peut t'aider... Mais en thérapie avec un psy tu peux réussir à trouver pourquoi dés que tu as un problème, tu utilises l'alcool comme médicament et comment faire pour changer ça...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: dans mon cas
est ce que lorsque tu reprends le verre après une période d'abstinence,tu es toujours avec un suivi?? c'est important de garder un psy ou un alcoologue durant la première année
est ce que ta femme est au courant?? est ce que tu travailles ?? as tu un hobby ??
désolée pour toutes ces questions mais c'est pour mieux te guider
est ce que ta femme est au courant?? est ce que tu travailles ?? as tu un hobby ??
désolée pour toutes ces questions mais c'est pour mieux te guider
cristal- Admin
- 01/01/2009
réponse à shale
Est-ce que tu continues à voir un psy après tes sevrages ???
Tout d'abord merci d'avoir pris le temps de lire et me répondre , j'apprécie car c'est un luxe que les gens prennent de moins en moins "le temps"
Non j’ai arrêté de voir les deux médecins du centre d’addictologie, la raison du pourquoi est un peu compliquée mais j’avais le sentiment qu’ils n’étaient plus à mon écoute, pour eux ils avaient fait leur travail il ne me restait plus qu’à me prendre en main pour le reste.
Après plusieurs mois d’abstinence, j’ai commencé une démarche de rupture conventionnelle avec l’entreprise pour laquelle je travaillais (nous en avions souvent discuté avec les médecins sur la nécessité de cette démarche), c’était très difficile à négocier avec les RH et j’étais très anxieux, je repetais aux médecins de l’unité que j’avais de très fortes migraines depuis plusieurs semaines qui ne passaient pas même avec des antalgiques et de l’accuponcture pour me relaxer. Je lui ai dit qu’une fois j’avais repris de l’alcool pour m’aider à supporter les douleurs et sa réponse a été « je ne suis pas inquiet vous avez essayé plusieurs démarches pour vous soulager avant de prendre de l’alcool ce n’est pas une rechute ».
Il m’avait proposé de m’orienter vers un neurologue, j’ai insisté deux fois pour qu’il me donne les coordonnées mais il ne m’a pas répondu, et du coup je me suis orienté vers mon médecin traitant pour qu’il me prescrive des sumatriptans , ce qui m’a aidé à supprimer les migraines.
En résumé j’avais l’impression d’avoir fait un gros travail avec les médecins de l’unité d’addicto mais leur boulot est de remettre les gens sur pied pour qu’ils repartent pas de les suivre sur le long terme. Comme m’avait dit le chef de service de cette unité « arrêtez de couper les poils de cul des éléphants en quatre » ça va aller mieux maintenant que vous avez compris que l’alcool ne resout pas les problèmes.
C’est assez frustrant la relation que j’ai pu avoir avec ces deux médecins responsables de l’unité d’addicto, car je suis arrivé en cure je n’avais pas bu depuis plusieurs semaines, je n’avais aucune médication, j’écrivais autant que je pouvais et j’analysais beaucoup ce que je ressentais et du coup pour eux j’avais fait le travail qu’il fallait et donc maintenant tout irait bien après cette cure.
Mais pour être repasser par plusieurs rechutes je vois bien qu’il y a quelque chose de cassé dans mon mentale et dès que je me retrouve fasse à un fort stress ou fatigue je perds courage car je m’épuise et c’est là que je replonge. J'ai bien compris que j'étais trop exigeant vis à vis de moi et je programme cette forme d'épuisement car je ne sais plus joger ma fatigue. J'ai suivi les cours du soir pendant plus de 8ans j'ai du serrer les dents pour y arriver et j'ai fini par ne plus savoir trouver mes limites ct devenu normal d'être épuisé mais il fallait toujours aller plus loin pour atteindre mes objectifs.
Participes tu à des groupes de paroles, à des MAB (mouvement d'anciens alcooliques), c'est quelque chose qui peut t'aider...
Non je ne l’avais pas encore fait.
Après avoir consulté au moins 4 psy différents en 10ans et avoir essayé l’unité d’addicto je me suis dit avec ma femme que peut être que ce n’était pas le soutien donc j’avais besoin alors effectivement j’ai commencé à regarder du côté des MAB, il y a une réunion ce soir jeudi je vais aller m’y rendre pour la première fois. C'est aussi pour cela que je me suis inscrit sur votre site, je pense que j'ai besoin d'en parler plus souvent car pour moi le risque de l'alcool se résume à "dès lors qu'on ne parle plus de l'alcool le problème disparait" l'homme a cette formidable capacité à ne retenir que les bons moments et effacer progressivement le reste "c'est à dire quelque chose du type "a je prendrais bien une bonne bière devant le match de foot", je déteste le foot mais c'est d'actualité lol !!!
Tout d'abord merci d'avoir pris le temps de lire et me répondre , j'apprécie car c'est un luxe que les gens prennent de moins en moins "le temps"
Non j’ai arrêté de voir les deux médecins du centre d’addictologie, la raison du pourquoi est un peu compliquée mais j’avais le sentiment qu’ils n’étaient plus à mon écoute, pour eux ils avaient fait leur travail il ne me restait plus qu’à me prendre en main pour le reste.
Après plusieurs mois d’abstinence, j’ai commencé une démarche de rupture conventionnelle avec l’entreprise pour laquelle je travaillais (nous en avions souvent discuté avec les médecins sur la nécessité de cette démarche), c’était très difficile à négocier avec les RH et j’étais très anxieux, je repetais aux médecins de l’unité que j’avais de très fortes migraines depuis plusieurs semaines qui ne passaient pas même avec des antalgiques et de l’accuponcture pour me relaxer. Je lui ai dit qu’une fois j’avais repris de l’alcool pour m’aider à supporter les douleurs et sa réponse a été « je ne suis pas inquiet vous avez essayé plusieurs démarches pour vous soulager avant de prendre de l’alcool ce n’est pas une rechute ».
Il m’avait proposé de m’orienter vers un neurologue, j’ai insisté deux fois pour qu’il me donne les coordonnées mais il ne m’a pas répondu, et du coup je me suis orienté vers mon médecin traitant pour qu’il me prescrive des sumatriptans , ce qui m’a aidé à supprimer les migraines.
En résumé j’avais l’impression d’avoir fait un gros travail avec les médecins de l’unité d’addicto mais leur boulot est de remettre les gens sur pied pour qu’ils repartent pas de les suivre sur le long terme. Comme m’avait dit le chef de service de cette unité « arrêtez de couper les poils de cul des éléphants en quatre » ça va aller mieux maintenant que vous avez compris que l’alcool ne resout pas les problèmes.
C’est assez frustrant la relation que j’ai pu avoir avec ces deux médecins responsables de l’unité d’addicto, car je suis arrivé en cure je n’avais pas bu depuis plusieurs semaines, je n’avais aucune médication, j’écrivais autant que je pouvais et j’analysais beaucoup ce que je ressentais et du coup pour eux j’avais fait le travail qu’il fallait et donc maintenant tout irait bien après cette cure.
Mais pour être repasser par plusieurs rechutes je vois bien qu’il y a quelque chose de cassé dans mon mentale et dès que je me retrouve fasse à un fort stress ou fatigue je perds courage car je m’épuise et c’est là que je replonge. J'ai bien compris que j'étais trop exigeant vis à vis de moi et je programme cette forme d'épuisement car je ne sais plus joger ma fatigue. J'ai suivi les cours du soir pendant plus de 8ans j'ai du serrer les dents pour y arriver et j'ai fini par ne plus savoir trouver mes limites ct devenu normal d'être épuisé mais il fallait toujours aller plus loin pour atteindre mes objectifs.
Participes tu à des groupes de paroles, à des MAB (mouvement d'anciens alcooliques), c'est quelque chose qui peut t'aider...
Non je ne l’avais pas encore fait.
Après avoir consulté au moins 4 psy différents en 10ans et avoir essayé l’unité d’addicto je me suis dit avec ma femme que peut être que ce n’était pas le soutien donc j’avais besoin alors effectivement j’ai commencé à regarder du côté des MAB, il y a une réunion ce soir jeudi je vais aller m’y rendre pour la première fois. C'est aussi pour cela que je me suis inscrit sur votre site, je pense que j'ai besoin d'en parler plus souvent car pour moi le risque de l'alcool se résume à "dès lors qu'on ne parle plus de l'alcool le problème disparait" l'homme a cette formidable capacité à ne retenir que les bons moments et effacer progressivement le reste "c'est à dire quelque chose du type "a je prendrais bien une bonne bière devant le match de foot", je déteste le foot mais c'est d'actualité lol !!!
methacroleine- Arrivant
- 25/06/2014
Re: dans mon cas
J'ai édité ton post pour enlever le nom du MAB, on ne doit pas les citer ici pour ne pas en favoriser l'un plus que l'autre.
D'ailleurs si le premier ne te plaît pas, il y en a deux ou trois autres, ils ont tous un fonctionnement différent, c'est à toi de voir celui qui te convient le mieux...
D'ailleurs si le premier ne te plaît pas, il y en a deux ou trois autres, ils ont tous un fonctionnement différent, c'est à toi de voir celui qui te convient le mieux...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
pour répondre à cristal
bonjour cristal,
comme pour stade j'ai préférer vous répondre ce matin car je voulais prendre le temps pour cela et égelamnt merci pour le temps consacré à me lire et me répondre.
est ce que lorsque tu reprends le verre après une période d'abstinence,tu es toujours avec un suivi?? c'est important de garder un psy ou un alcoologue durant la première année
Oui jusqu’à septembre de l’année dernière oui je suis resté en contact pendant 1an et demi mais ce n’était pas des psy il s’agissait deux médecins responsables de l’unité d’addictologie de l’hospital dont le chef de service de cette unité.
est ce que ta femme est au courant?? est ce que tu travailles ?? as tu un hobby ??
Oui ma femme est au courant c’est grâce à elle que je suis allé consulté l’unité d’addicto de l’hopital, elle m’a accompagnée souvent même à des rencontres avec les médecins. Par contre je n’arrive pas à lui en parler lorsque je reprend de l’alcool elle s’en rend compte car elle me connaît même si je suis malheureusement capable de donner le change ce qui fait qu’elle ne sait pas qu’elle quantité d’alcool je suis capable de prendre très rapidement « environ une demi bouteille de vodka »en quelque minutes.
est ce que tu travailles ??
Non je ne travaille plus, comme je l’ai indiqué à shale dans ma réponse, j’ai négocié une rupture conventionnelle en mars après 20 ans dans cette boite. En fait je suis rentré comme technicien et après de longues années de cours du soir, plus des reprises de cours à l’université pour obtenir un DEA mon entreprise ne voulait pas reconnaître mes diplômes ils me mettaient régulièrement à l’épreuve en me disant voilà si pendant plusieurs années vous assurez des fonctions similaires à un cadre peut être qu’on pourra vous cadrer. Et comme j’adorais mon boulot je me défoncais et puis après ces épreuves j’avais comme réponse « non, mais on vous sent pas prêt » alors après 3 tentatives comme celle-ci en 20 ans plus une histoire d’harcèlement de la part d’un chef de service qui n’avait plus de limite dans son comportement « le despotisme à col blanc » avec ma femme on en a conclu qu’il était vraiment temps que je parte.Je précise que ma femme travaille dan sla même boite que moi.
as tu un hobby ??
Oui et non, je suis capable de m’interesser à beaucoup de choses, je suis très curieux, du coup je vais me lancer à fond et dès que j’ai l’impression d’en avoir fait le tour je me lasse. Ainsi j’ai commencé il y a deux ans le tir à l’arc j’adorais ça j’étais capable d’en faire 7-8heures par semaine et puis quand ma femme est tombée enceinte j’ai tout arrêté car je n’arrivait pas à faire tout en même temps. Au fur et à mesure que les années passent je me méfie de plus en plus de mes passions naissantes car je ne sais pas gérer mon énergie j’ai l’impression d’être un chien fou.
comme pour stade j'ai préférer vous répondre ce matin car je voulais prendre le temps pour cela et égelamnt merci pour le temps consacré à me lire et me répondre.
est ce que lorsque tu reprends le verre après une période d'abstinence,tu es toujours avec un suivi?? c'est important de garder un psy ou un alcoologue durant la première année
Oui jusqu’à septembre de l’année dernière oui je suis resté en contact pendant 1an et demi mais ce n’était pas des psy il s’agissait deux médecins responsables de l’unité d’addictologie de l’hospital dont le chef de service de cette unité.
est ce que ta femme est au courant?? est ce que tu travailles ?? as tu un hobby ??
Oui ma femme est au courant c’est grâce à elle que je suis allé consulté l’unité d’addicto de l’hopital, elle m’a accompagnée souvent même à des rencontres avec les médecins. Par contre je n’arrive pas à lui en parler lorsque je reprend de l’alcool elle s’en rend compte car elle me connaît même si je suis malheureusement capable de donner le change ce qui fait qu’elle ne sait pas qu’elle quantité d’alcool je suis capable de prendre très rapidement « environ une demi bouteille de vodka »en quelque minutes.
est ce que tu travailles ??
Non je ne travaille plus, comme je l’ai indiqué à shale dans ma réponse, j’ai négocié une rupture conventionnelle en mars après 20 ans dans cette boite. En fait je suis rentré comme technicien et après de longues années de cours du soir, plus des reprises de cours à l’université pour obtenir un DEA mon entreprise ne voulait pas reconnaître mes diplômes ils me mettaient régulièrement à l’épreuve en me disant voilà si pendant plusieurs années vous assurez des fonctions similaires à un cadre peut être qu’on pourra vous cadrer. Et comme j’adorais mon boulot je me défoncais et puis après ces épreuves j’avais comme réponse « non, mais on vous sent pas prêt » alors après 3 tentatives comme celle-ci en 20 ans plus une histoire d’harcèlement de la part d’un chef de service qui n’avait plus de limite dans son comportement « le despotisme à col blanc » avec ma femme on en a conclu qu’il était vraiment temps que je parte.Je précise que ma femme travaille dan sla même boite que moi.
as tu un hobby ??
Oui et non, je suis capable de m’interesser à beaucoup de choses, je suis très curieux, du coup je vais me lancer à fond et dès que j’ai l’impression d’en avoir fait le tour je me lasse. Ainsi j’ai commencé il y a deux ans le tir à l’arc j’adorais ça j’étais capable d’en faire 7-8heures par semaine et puis quand ma femme est tombée enceinte j’ai tout arrêté car je n’arrivait pas à faire tout en même temps. Au fur et à mesure que les années passent je me méfie de plus en plus de mes passions naissantes car je ne sais pas gérer mon énergie j’ai l’impression d’être un chien fou.
methacroleine- Arrivant
- 25/06/2014
merci pour vos réponses
merci à toutes les personnes qui m'ont accueilli dans l'onglet "présentation", en fait je viens de voir vos messages car je n'avais pas compris que les personnes pouvaient répondre sur le fil et sur l'onglet "présentation" oups !!!
J'avais réfléchi depuis quelques temps à quel soutiens je pourrais faire appel pour m'accompagner dans ma démarche, après l'échec des psy de l'hôpital j'ai pensé aux groupes d'anciens alcooliques (shale j'ai pris soin de ne citer personne ) et suite à vos réponses j'ai pris contact hier avec une association dans ma région, j'y suis allé et j'ai rencontré deux personnes qui m'ont écoutées et qui ont témoignées. J'ai bien aimé la phrase de l'un d'eux qui a compris ma détermination (dont je me méfie de plus en plus) et qui m'a dit pour résumer mes différentes tentatives d'arrêt de l'alcool "on sent que tu as envie d'arrêter de bricoler" et c'est exactement cela, l'envie était là mais pas les bases solides (à savoir un accompagnement au long terme). Car pour moi encore une fois "l'alcool cesse d'être un problème dès lors qu'on en parle plus" (humour noir!).
Dans le cas de cette association ils proposent une méthode avec des réunions chaque semaine et une profonde réflexion sur soi même. Je ne sais pas si c'est ce qui va me convenir mais j'essaye de construire cette abstinence sur des bases solides.
-Un accompagnement (association + votre site qui est un réel plus que je n'avais pas trouvé il y a 1 an)
-Du sport
-Le soutien de mon épouse
-Du temps pour la réflexion et pouvoir profiter de ma petite fille
PS: je trouve formidable l'onglet "témoignage des proches" car il nous met face un mal que l'on peut faire à nos proches, et redonne le courage de se battre pour ceux qu'on aime (j'espère avoir le courage de le lire quand j'aurai envie de boire).
J'avais réfléchi depuis quelques temps à quel soutiens je pourrais faire appel pour m'accompagner dans ma démarche, après l'échec des psy de l'hôpital j'ai pensé aux groupes d'anciens alcooliques (shale j'ai pris soin de ne citer personne ) et suite à vos réponses j'ai pris contact hier avec une association dans ma région, j'y suis allé et j'ai rencontré deux personnes qui m'ont écoutées et qui ont témoignées. J'ai bien aimé la phrase de l'un d'eux qui a compris ma détermination (dont je me méfie de plus en plus) et qui m'a dit pour résumer mes différentes tentatives d'arrêt de l'alcool "on sent que tu as envie d'arrêter de bricoler" et c'est exactement cela, l'envie était là mais pas les bases solides (à savoir un accompagnement au long terme). Car pour moi encore une fois "l'alcool cesse d'être un problème dès lors qu'on en parle plus" (humour noir!).
Dans le cas de cette association ils proposent une méthode avec des réunions chaque semaine et une profonde réflexion sur soi même. Je ne sais pas si c'est ce qui va me convenir mais j'essaye de construire cette abstinence sur des bases solides.
-Un accompagnement (association + votre site qui est un réel plus que je n'avais pas trouvé il y a 1 an)
-Du sport
-Le soutien de mon épouse
-Du temps pour la réflexion et pouvoir profiter de ma petite fille
PS: je trouve formidable l'onglet "témoignage des proches" car il nous met face un mal que l'on peut faire à nos proches, et redonne le courage de se battre pour ceux qu'on aime (j'espère avoir le courage de le lire quand j'aurai envie de boire).
methacroleine- Arrivant
- 25/06/2014
Re: dans mon cas
Bonjour métha
Comme la dit shale , si le premier MAB ne te conviens pas hésite pas à en tester d'autres, moi j'ai dut en faire 3 pour trouver le bon
En tout cas tu es très déterminé, tu met des aides en place et ça le petit singe (on appel l'alcool comme ca) il aime pas du tout!!!!
L'hopital ou tu étais s'etais un CSAPA?? Peux etre que tu peux aller dans un autre CSAPA , c'est important d'avoir un suivi psy ou alcoologue pour démêler les noeuds et avoir un soutiens supplémentaire qui n'est pas à négliger, même si j'ai lu que tu as consulté plusieurs spécialiste , des fois il faut du temps pour trouver le bon qui seras à ton écoute.
Félicitation pour ton bébé c'est merveilleux
Encore bienvenue sur onsaide
Comme la dit shale , si le premier MAB ne te conviens pas hésite pas à en tester d'autres, moi j'ai dut en faire 3 pour trouver le bon
En tout cas tu es très déterminé, tu met des aides en place et ça le petit singe (on appel l'alcool comme ca) il aime pas du tout!!!!
L'hopital ou tu étais s'etais un CSAPA?? Peux etre que tu peux aller dans un autre CSAPA , c'est important d'avoir un suivi psy ou alcoologue pour démêler les noeuds et avoir un soutiens supplémentaire qui n'est pas à négliger, même si j'ai lu que tu as consulté plusieurs spécialiste , des fois il faut du temps pour trouver le bon qui seras à ton écoute.
Félicitation pour ton bébé c'est merveilleux
Encore bienvenue sur onsaide
Ludvina- Super Tchatcheur
- 17/02/2012
Re: dans mon cas
Je suis heureuse de voir que tu as trouvé un MAB qui te convienne, et si ça ne va pas, tu pourras toujours changer. En tout cas, je te sens motivé pour récupérer toute l'aide possible.
Il me semble qu'il faudra tout de même que tu penses à voir un psy pour trouver la cause de ton alcoolisme, mais on a encore le temps d'en parler!!!
Courage à toi et bravo de commencer la bagarre pour ta liberté!!!
Il me semble qu'il faudra tout de même que tu penses à voir un psy pour trouver la cause de ton alcoolisme, mais on a encore le temps d'en parler!!!
Courage à toi et bravo de commencer la bagarre pour ta liberté!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
PSYCHIATRE ou PSYCHOLOGUE ?
SHALE,
pour revenir sur le sujet du psy je suis pas contre, j'en ai vu exactement 4 différents en 12 ans, je parle de psychiatres mais je n'ai pas avancé d'un poil.
Le premier m'a expliqué que grâce à l'alcool j'avais l'impression de partager enfin quelque chose avec mon père (mort d'alcoolisme) et le dernier m'a conseillé d'aller cracher sur la tombe de mon père qui était un salaud d'avoir sacrifié ses enfants pour l'alcool. Et avec ça je faits quoi ?
Je n'ai aucune réticence aux professionnels de santé j'ai simplement besoin de voir des résultats ou du moins qu'on me démontre qu'on avance dans la réflexion, que ça m'apporte quelque chose dans mon problème d'alcool. Pour l'instant je suis plutôt perdu !! de plus alors que tous les psy me prescrivaient des antidépresseurs à tout va, lors de ma cure le CDS lui était contre toute médicamentation car je n'étais pas dépressif.
Donc pour l'instant prendre un psy pour prendre un psy c'est un peu comme aller pêcher à la ligne avec un peu de chance tu en trouveras un qui te conviendra.
Consulter un nouveau psy, c'est tout redeballer, ça fatigue, ça rend triste
Je suis quelqu'un de cartésien, j'ai besoin d'une feuille de route, d'avoir un échange d'idées construit or pour l'instant j'ai pas trouvé un psy qu'ai compris mon besoin pour avancer dans l'analyse.
pour revenir sur le sujet du psy je suis pas contre, j'en ai vu exactement 4 différents en 12 ans, je parle de psychiatres mais je n'ai pas avancé d'un poil.
Le premier m'a expliqué que grâce à l'alcool j'avais l'impression de partager enfin quelque chose avec mon père (mort d'alcoolisme) et le dernier m'a conseillé d'aller cracher sur la tombe de mon père qui était un salaud d'avoir sacrifié ses enfants pour l'alcool. Et avec ça je faits quoi ?
Je n'ai aucune réticence aux professionnels de santé j'ai simplement besoin de voir des résultats ou du moins qu'on me démontre qu'on avance dans la réflexion, que ça m'apporte quelque chose dans mon problème d'alcool. Pour l'instant je suis plutôt perdu !! de plus alors que tous les psy me prescrivaient des antidépresseurs à tout va, lors de ma cure le CDS lui était contre toute médicamentation car je n'étais pas dépressif.
Donc pour l'instant prendre un psy pour prendre un psy c'est un peu comme aller pêcher à la ligne avec un peu de chance tu en trouveras un qui te conviendra.
Consulter un nouveau psy, c'est tout redeballer, ça fatigue, ça rend triste
Je suis quelqu'un de cartésien, j'ai besoin d'une feuille de route, d'avoir un échange d'idées construit or pour l'instant j'ai pas trouvé un psy qu'ai compris mon besoin pour avancer dans l'analyse.
methacroleine- Arrivant
- 25/06/2014
Re: dans mon cas
Quand je parle de psy, je pense plutôt à un psy alcoologue comme on peut en rencontrer dans les centres d'alcoologie ou en cure. Les centres d'alcoologie, les CSAPA, tu y trouves des psys , des alcoologues, des infirmiers, des assistantes sociales.. Tout est gratuit en plus. Là , tu auras tout sous la main pour t'aider à reprendre ta vie en main!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
PSYCHIATRE OU PSYCHOLOGUE ? suite 6mois plus tard
Bonjour
tout d'abord bonne année à tous, je vous souhaite à tous la sérénité, la paix intérieure.
je reviens sur le site après plusieurs mois d'absence et toujours d'abstinence. j'ai envie de commencer par la bonne nouvelle : voilà j'ai dépassé les 6mois d'abstinence et également l'anxiété des fêtes de fin d'année. Le cap des 6 mois est important pour moi car ct le cap à dépasser dans un premier temps. Mais je n'ai pas fait tout ce travail tout seul, j'ai continué à aller aux réunions MAP
La mauvaise est que plus j'avance sans alcool, plus je vois mes problèmes psychologiques ressortir. Je fais parti de la catégorie des alcooliques dépressifs qui utilisait l'alcool comme médicament. Cet été j'étais dans l'euphorie de l'abstinence, je reprenais ma vie en main, et j'ai pris mon temps pour faire les choses calmement, jour après jours. Au cours de ces 6 mois j'ai pu apprécier les bienfaits de l'abstinence sur ma capacité à aborder, solutionner les problèmes courants, là où je m'énervais avant, maintenant j'ai tendance à chercher une solution intelligente aux problèmes courants de la vie (et ça marche alors ça fait plaisir).
Par contre au cours de ces 6 mois j'ai pu constater qu'il me reste toujours un gros problème (qui m'handicape beaucoup dans ma recherche d'emploi) pour gérer les relations avec les personnes autoritaires. SHALE m'avait demandé en juin si j'étais suivi par un psy et j'avais répondu que non pas depuis ma cure en 2012. Mes précédents travaux d'analyse m'avaient clairement démontrés que ce problème venait de mon père très autoritaire qui passait son temps à nous rabâcher à mon frère et moi qu'on était des bons à rien, il a tellement bien fait son travail de sap que mon frère ainé est décédé de l'alcool à 42 ans.
Alors pour prendre le problème à bras le corps j'ai décidé de m'orienter vers la PNL avec l'aide d'une coache formée à cette technique avec qui le courant passait bien. Elle m'a fait beaucoup travailler sur le desencrage/réencrage des événements critiques de ma vie pour m'aider à être enfin en paix avec certains événements traumatisants par contre je n'ai pas du tout réussit à améliorer les choses vis à vis des personnes autoritaires (l'encrage d'un état serein ne marche pas).
J'en ai fait les frais la semaine dernière le soir de noel où je me suis retrouvé en famille en présence d'une personne de ce type et ça a bien faillit tourner à la bagarre (la honte !!!). Malgré ma crise de panique j'ai réussi à prendre sur moi et à aller m'excuser pour désamorcer le conflit, mais ça m'a couté beaucoup (hyronie du sort le mec était bourré ! pas facile d'avoir une discussion intelligente) mais ça m'a surtout permis de voir que je n'avais rien réglé sur ce point psychologique.
Alors aujourd'hui je suis à nouveau dans une impasse, ça m'effraie et je reviens vers vous pour voir comment je peux aborder ce problème d'autorité qui m'empêche d'avancer dans ma vie privée et dans les entretiens d'embauche que j'ai en tant que demandeur d'emploi.
Concrètement lorsque je suis face à une personne de tempérament "moi je, moi je/ou grande gueule" je me braque intérieurement, je prends sur moi mais très vite les gens sentent qu'il y a un malaise et tout part en cacaouette.
tout d'abord bonne année à tous, je vous souhaite à tous la sérénité, la paix intérieure.
je reviens sur le site après plusieurs mois d'absence et toujours d'abstinence. j'ai envie de commencer par la bonne nouvelle : voilà j'ai dépassé les 6mois d'abstinence et également l'anxiété des fêtes de fin d'année. Le cap des 6 mois est important pour moi car ct le cap à dépasser dans un premier temps. Mais je n'ai pas fait tout ce travail tout seul, j'ai continué à aller aux réunions MAP
La mauvaise est que plus j'avance sans alcool, plus je vois mes problèmes psychologiques ressortir. Je fais parti de la catégorie des alcooliques dépressifs qui utilisait l'alcool comme médicament. Cet été j'étais dans l'euphorie de l'abstinence, je reprenais ma vie en main, et j'ai pris mon temps pour faire les choses calmement, jour après jours. Au cours de ces 6 mois j'ai pu apprécier les bienfaits de l'abstinence sur ma capacité à aborder, solutionner les problèmes courants, là où je m'énervais avant, maintenant j'ai tendance à chercher une solution intelligente aux problèmes courants de la vie (et ça marche alors ça fait plaisir).
Par contre au cours de ces 6 mois j'ai pu constater qu'il me reste toujours un gros problème (qui m'handicape beaucoup dans ma recherche d'emploi) pour gérer les relations avec les personnes autoritaires. SHALE m'avait demandé en juin si j'étais suivi par un psy et j'avais répondu que non pas depuis ma cure en 2012. Mes précédents travaux d'analyse m'avaient clairement démontrés que ce problème venait de mon père très autoritaire qui passait son temps à nous rabâcher à mon frère et moi qu'on était des bons à rien, il a tellement bien fait son travail de sap que mon frère ainé est décédé de l'alcool à 42 ans.
Alors pour prendre le problème à bras le corps j'ai décidé de m'orienter vers la PNL avec l'aide d'une coache formée à cette technique avec qui le courant passait bien. Elle m'a fait beaucoup travailler sur le desencrage/réencrage des événements critiques de ma vie pour m'aider à être enfin en paix avec certains événements traumatisants par contre je n'ai pas du tout réussit à améliorer les choses vis à vis des personnes autoritaires (l'encrage d'un état serein ne marche pas).
J'en ai fait les frais la semaine dernière le soir de noel où je me suis retrouvé en famille en présence d'une personne de ce type et ça a bien faillit tourner à la bagarre (la honte !!!). Malgré ma crise de panique j'ai réussi à prendre sur moi et à aller m'excuser pour désamorcer le conflit, mais ça m'a couté beaucoup (hyronie du sort le mec était bourré ! pas facile d'avoir une discussion intelligente) mais ça m'a surtout permis de voir que je n'avais rien réglé sur ce point psychologique.
Alors aujourd'hui je suis à nouveau dans une impasse, ça m'effraie et je reviens vers vous pour voir comment je peux aborder ce problème d'autorité qui m'empêche d'avancer dans ma vie privée et dans les entretiens d'embauche que j'ai en tant que demandeur d'emploi.
Concrètement lorsque je suis face à une personne de tempérament "moi je, moi je/ou grande gueule" je me braque intérieurement, je prends sur moi mais très vite les gens sentent qu'il y a un malaise et tout part en cacaouette.
methacroleine- Arrivant
- 25/06/2014
Re: dans mon cas
Bonsoir méthacrolène,
Tout d'abord, je te félicite pour ces 6 mois d'abstinence , tu as fait du bon boulot, et tu as su t'entourer d'aides qui t'ont propulsées en avant.
Bien sûr, tu auras très vite remarqué les bienfaits, l'euphorie, etc...
Ce n'est pas évident non plus de régler tous les problèmes que masquait l'alcool en deux coup de cuiller.... tu l'auras remarqué, et c'est aussi pour cela que tu reviens vers nous.
N'as-tu jamais essayé de pratiquer une activité, un sport qui te permettrait cette "gestion des émotions"?
Tout d'abord, je te félicite pour ces 6 mois d'abstinence , tu as fait du bon boulot, et tu as su t'entourer d'aides qui t'ont propulsées en avant.
Bien sûr, tu auras très vite remarqué les bienfaits, l'euphorie, etc...
Ce n'est pas évident non plus de régler tous les problèmes que masquait l'alcool en deux coup de cuiller.... tu l'auras remarqué, et c'est aussi pour cela que tu reviens vers nous.
N'as-tu jamais essayé de pratiquer une activité, un sport qui te permettrait cette "gestion des émotions"?
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: dans mon cas
C'est important ce que tu dis, on va en parler dés demain, ce soir je suis un peu fatiguée après les fêtes, mais demain, je te réponds..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: dans mon cas
bonsoir metha,je suis contente de voir que tu es toujours libre
pour ce qui est de ton problème avec les personnes autoritaires,je comprends bien ta révolte vis à vis d'uex,j'ai aussi du mal a les supporter
je pense que ce que tu dois travailler en priorité,c'est le controle de ce que cela fait ressortir de toi,essayer un maximum de prendre sur toi et calmer ta colère d'une façon où d'une autre pour ne pas faire trop de dégats.Quand on a pas l'habitude de gérer ses émotions comme nous les MA,ça peut vite partir en live
.Ensuite,il faudra que tu reviennes sur ce que t'inspire ce genre de personne et apaiser ta colère,sans doute en rapport avec ton père,c'est important de creuser ce sujet.Mais comme le dit mamou,ça ne va pas se faire du jour au lendemain.
Déjà,je pense que tu peux ressentir le moment où ça monte,c'est là qu'il faut que tu te concentres et que tu fasses baisser la tension,avant qu'elle ne soit trop envahissante et au final incontrolable
mais on va en reparler,c'est bien que tu soies revenu
je te souhaite une très bonne année,ta puce doit être grande maintenant
pour ce qui est de ton problème avec les personnes autoritaires,je comprends bien ta révolte vis à vis d'uex,j'ai aussi du mal a les supporter
je pense que ce que tu dois travailler en priorité,c'est le controle de ce que cela fait ressortir de toi,essayer un maximum de prendre sur toi et calmer ta colère d'une façon où d'une autre pour ne pas faire trop de dégats.Quand on a pas l'habitude de gérer ses émotions comme nous les MA,ça peut vite partir en live
.Ensuite,il faudra que tu reviennes sur ce que t'inspire ce genre de personne et apaiser ta colère,sans doute en rapport avec ton père,c'est important de creuser ce sujet.Mais comme le dit mamou,ça ne va pas se faire du jour au lendemain.
Déjà,je pense que tu peux ressentir le moment où ça monte,c'est là qu'il faut que tu te concentres et que tu fasses baisser la tension,avant qu'elle ne soit trop envahissante et au final incontrolable
mais on va en reparler,c'est bien que tu soies revenu
je te souhaite une très bonne année,ta puce doit être grande maintenant
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: dans mon cas
bonjour méthacrolène
Tu disais : " Concrètement lorsque je suis face à une personne de tempérament "moi je, moi je/ou grande gueule" je me braque intérieurement... "
Egalement , ça me gonfle comme toi à un point que j'en deviens malade , je garde tout en moi , surtout si c'est une personne que je dois côtoyer obligatoirement sur mon lieu de travail .
Je vais suivre attentivement les conseils.
Bonne année et bravo pour ton abstinence !
Tu disais : " Concrètement lorsque je suis face à une personne de tempérament "moi je, moi je/ou grande gueule" je me braque intérieurement... "
Egalement , ça me gonfle comme toi à un point que j'en deviens malade , je garde tout en moi , surtout si c'est une personne que je dois côtoyer obligatoirement sur mon lieu de travail .
Je vais suivre attentivement les conseils.
Bonne année et bravo pour ton abstinence !
maxou- Assidu
- 03/06/2013
Re: dans mon cas
Bonjour Metha, bonne année et bravo pour ces six mois.
J'ai eu une mère autoritaire , qui ne faisait jamais de compliments mais qui ne se privait pas de nous faire des remarques quand cela n'allait pas dans son sens.
Bien entendu , j'étais une enfant timide qui voulait être inodore , incolore et transparente.
A l'âge adulte , j'avais peur de mon ombre et l'alcool ( 35 ans d'alcoolisme quand même!) au début m'a permis de prendre de l'assurance en société ( je me suis bien éclatée) pour à la fin devenir une substance qui augmentait mes complexes d'enfance jusqu'à me considérer comme une merde , sans volonté qui ne méritait que la mort.
J'ai eu un déclic( il y a 3 ans aujourd'hui) , va savoir pourquoi, en fait je sais , j'ai vu pendant longtemps une psy qui pratiquait l'hypnose et qui m'a fait revenir dans mon enfance. C'est bizarre car je voyais cette petite fille mais j'étais à côté d'elle adulte .
J'ai compris que je devais protéger cette enfant en lui expliquant que tout ce qu'elle avait ressentit, tout ce qu'on lui avait fait croire était faux.
Je me sens maintenant quelqu'un de bien, qui n'est pas pire ou meilleure que son voisin.
Bien sûr parfois la petite fille essaie de reprendre sa place ( il m'arrive encore de douter de moi) mais bien vite en discutant sur le forum ou ailleurs , l'adulte reprend sa place en relativisant et en repartant sur le bon chemin.
Chacun ici est quelqu'un " d'aimable", ne l'oublie surtout pas.
Excuse moi, je me suis laissée emporter, cela m'a fait beaucoup de bien d'écrire cela et j'espère que tu en retireras quelque chose pour toi.
Une dernière chose , j'ai mis plus d'un an après le dernier verre , tout en sachant que l'abstinence était merveilleuse pour être bien dans mes godasses.
Donc patience.
J'ai eu une mère autoritaire , qui ne faisait jamais de compliments mais qui ne se privait pas de nous faire des remarques quand cela n'allait pas dans son sens.
Bien entendu , j'étais une enfant timide qui voulait être inodore , incolore et transparente.
A l'âge adulte , j'avais peur de mon ombre et l'alcool ( 35 ans d'alcoolisme quand même!) au début m'a permis de prendre de l'assurance en société ( je me suis bien éclatée) pour à la fin devenir une substance qui augmentait mes complexes d'enfance jusqu'à me considérer comme une merde , sans volonté qui ne méritait que la mort.
J'ai eu un déclic( il y a 3 ans aujourd'hui) , va savoir pourquoi, en fait je sais , j'ai vu pendant longtemps une psy qui pratiquait l'hypnose et qui m'a fait revenir dans mon enfance. C'est bizarre car je voyais cette petite fille mais j'étais à côté d'elle adulte .
J'ai compris que je devais protéger cette enfant en lui expliquant que tout ce qu'elle avait ressentit, tout ce qu'on lui avait fait croire était faux.
Je me sens maintenant quelqu'un de bien, qui n'est pas pire ou meilleure que son voisin.
Bien sûr parfois la petite fille essaie de reprendre sa place ( il m'arrive encore de douter de moi) mais bien vite en discutant sur le forum ou ailleurs , l'adulte reprend sa place en relativisant et en repartant sur le bon chemin.
Chacun ici est quelqu'un " d'aimable", ne l'oublie surtout pas.
Excuse moi, je me suis laissée emporter, cela m'a fait beaucoup de bien d'écrire cela et j'espère que tu en retireras quelque chose pour toi.
Une dernière chose , j'ai mis plus d'un an après le dernier verre , tout en sachant que l'abstinence était merveilleuse pour être bien dans mes godasses.
Donc patience.
nad59- Super Tchatcheur
- 15/03/2012
Re: dans mon cas
C'est agréable de lire que tu es toujours abstinent après 6 mois, bravo!
Je te souhaite une bonne et heureuse année méthacrolène.
Je te souhaite une bonne et heureuse année méthacrolène.
Crystal_ine- Super Tchatcheur
- 10/03/2012
Re: dans mon cas
Tout d'abord bravo pour tes six mois. Je comprends ce que tu ressens mais ça peut se régler par l'hypnose comme te le dis Nad ou tu peux voir un psy comportementaliste qui travaillera sur le comportement à avoir dans ce genre de situation, ils font du bon boulot dans la mesure où tu sais déjà où se situe le problème... Tu peux bien sûr essayer par toi même en te persuadant que tu es plus fort, mais c'est très long et ça ne marche pas toujours.
Je pense qu'un hypnothérapeute ou un comportementaliste t'aiderait assez vite.....
Je pense qu'un hypnothérapeute ou un comportementaliste t'aiderait assez vite.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: dans mon cas
merci à tous pour vos encouragements et vos conseils. ll faut que je réfléchisse aux points précis que je souhaite aborder avec l'hypnose pour ne pas partir dans tous les sens.
-il a l'aspect gestion de la panique face à des gens autoritaire (c'est toujours un mélange de révolte et de panique)
-il y a l'aspect confiance en soi.
Sur ce point je suis assez décontenancé car j'ai déjà essayé d'aborder des souvenirs d'enfance, mais en fait j'ai beaucoup de mal car je n'ai aucun souvenir d'enfance avant l'âge de 6 ans, rien le vide absolu, comme si je n'avais pas existé.
Est ce que vous avez des conseils par rapport à ce travail de préparation ? connaissez vous quelqu'un sur la région de Rouen ?
J'avais déjà testé l'hypnose pour essayer d'arrêter de boire, il y a 4 ans, on avait alors travaillé sur la "dissociation", schématisation du moment où je faits le geste pour prendre une bouteille, et l'observation des sensations accompagnant ces gestes" . Ca n'avait pas fonctionné à ce moment là car pour moi je n'étais pas prêt à arrêter vraiment, j'étais encore dans la croyance de pouvoir gérer à nouveau plus tard, qu'elle sotise.
Sinon pour répondre à cristal, ma petite fée vient d'avoir un an, c'est une aventure merveilleuse pour ma femme et moi car on prend le temps de l'observer, l'accompagner, on n'est beaucoup moins focalisé sur nos problèmes. C'est un bébé haptonome donc très sécure et bien dans son corps, quel bonheur à voir, j'espère qu'on arrivera à l'accompagner pour qu'elle conserve ce bien être.
Encore tous mes meilleurs voeux aux membres de la communauté et merci à tous ceux qui prennent le temps de répondre
-il a l'aspect gestion de la panique face à des gens autoritaire (c'est toujours un mélange de révolte et de panique)
-il y a l'aspect confiance en soi.
Sur ce point je suis assez décontenancé car j'ai déjà essayé d'aborder des souvenirs d'enfance, mais en fait j'ai beaucoup de mal car je n'ai aucun souvenir d'enfance avant l'âge de 6 ans, rien le vide absolu, comme si je n'avais pas existé.
Est ce que vous avez des conseils par rapport à ce travail de préparation ? connaissez vous quelqu'un sur la région de Rouen ?
J'avais déjà testé l'hypnose pour essayer d'arrêter de boire, il y a 4 ans, on avait alors travaillé sur la "dissociation", schématisation du moment où je faits le geste pour prendre une bouteille, et l'observation des sensations accompagnant ces gestes" . Ca n'avait pas fonctionné à ce moment là car pour moi je n'étais pas prêt à arrêter vraiment, j'étais encore dans la croyance de pouvoir gérer à nouveau plus tard, qu'elle sotise.
Sinon pour répondre à cristal, ma petite fée vient d'avoir un an, c'est une aventure merveilleuse pour ma femme et moi car on prend le temps de l'observer, l'accompagner, on n'est beaucoup moins focalisé sur nos problèmes. C'est un bébé haptonome donc très sécure et bien dans son corps, quel bonheur à voir, j'espère qu'on arrivera à l'accompagner pour qu'elle conserve ce bien être.
Encore tous mes meilleurs voeux aux membres de la communauté et merci à tous ceux qui prennent le temps de répondre
methacroleine- Arrivant
- 25/06/2014
Re: dans mon cas
Bonjour méthacroleine,
Je pense qu'il ne faut pas trop se "préparer" au contraire.
Nous avons ici un membre qui a commencer l'hypnothérapie, et le premier entretien est basé sur la "prise de connaissance", voir dans quel sens il ou elle doit "travailler".
Maintenant, si tes souvenirs ne "démarrent" pour toi qu'à partir de 6 ans, tu pourrais fouiller dans ta mémoire, faire un petit "récapitulatif" des souvenirs à partir de là.
Ce serait effectivement intéressant d'essayer, étant donné que ton cerveau est libre d'alcool.
Je pense qu'il ne faut pas trop se "préparer" au contraire.
Nous avons ici un membre qui a commencer l'hypnothérapie, et le premier entretien est basé sur la "prise de connaissance", voir dans quel sens il ou elle doit "travailler".
Maintenant, si tes souvenirs ne "démarrent" pour toi qu'à partir de 6 ans, tu pourrais fouiller dans ta mémoire, faire un petit "récapitulatif" des souvenirs à partir de là.
Ce serait effectivement intéressant d'essayer, étant donné que ton cerveau est libre d'alcool.
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: dans mon cas
je n'ai pas non plus de souvenir avant 6 ans,c'est pas évident de se souvenir de sa toute petite enfance!!mais ma faille a débuté à cet age là,du moins,je m'en suis aperçue quand j'ai commencé à travailler sur moi
pour l'hypnose,je dirai comme mamou,ne prépare rien pour être "neutre",elle saura te poser les questions qu'il faut pour démarrer son travail
quant à ta puce,je comprends ton émerveillement,la mienne a tout juste 2 mois et demi et je savoure chacun de ses progrès Et sans alcool,tout est plus intense à vivre
pour l'hypnose,je dirai comme mamou,ne prépare rien pour être "neutre",elle saura te poser les questions qu'il faut pour démarrer son travail
quant à ta puce,je comprends ton émerveillement,la mienne a tout juste 2 mois et demi et je savoure chacun de ses progrès Et sans alcool,tout est plus intense à vivre
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: dans mon cas
Les souvenirs de l'enfance que vous dites avoir oubliés, sont toujours là, mais pour vous protéger, ils se cachent derrière les murs formés par d'autres souvenirs plus récents.
Ce qui ne revient pas de notre enfance ce sont souvent des souvenirs que nous avons vécus douloureusement ou qui représentent un danger pour nous, quelque chose que nous ne voulons absolument pas voir.
Avec l'hypnose et un bon thérapeute, tu peux commencer peu à peu à les aborder mais avec beaucoup de prudence.
Tu peux aussi recueillir auprès de ta famille, le plus de renseignements possible, sur des photos aussi, dans des lettres, c'est important que tu aies quelques bases sur cette enfance avant de faire un travail dessus.
On sait tous que les problèmes d'alcool relèvent d'une faille qui s'est produite dans la toute petite enfance...
Ce qui ne revient pas de notre enfance ce sont souvent des souvenirs que nous avons vécus douloureusement ou qui représentent un danger pour nous, quelque chose que nous ne voulons absolument pas voir.
Avec l'hypnose et un bon thérapeute, tu peux commencer peu à peu à les aborder mais avec beaucoup de prudence.
Tu peux aussi recueillir auprès de ta famille, le plus de renseignements possible, sur des photos aussi, dans des lettres, c'est important que tu aies quelques bases sur cette enfance avant de faire un travail dessus.
On sait tous que les problèmes d'alcool relèvent d'une faille qui s'est produite dans la toute petite enfance...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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