Ceux qui n'arrivent pas à quitter l'alcool....

Il faudrait qu'elle ait le moins de soutiens possibles, de la part de ses parents notamment,  pour qu'elle puisse se rendre compte qu'avec l'alcool elle ne peut rien faire par elle même.
Si ses parents refusent de lui faire les courses, de s'occuper de ses papiers, de ses repas, de ses soins, au début elle va essayer de tenir, mais très vite, elle va voir qu'elle ne peut pas y arriver et ça risque peut-être de la faire réfléchir ...

ses parents ne s'occupe pas du quotidien course, papier ect., ils habitent à une cinquantaine de kilomètres et ne sont présent que pour l'encourager ce qui est déjà beaucoup.
la dernière fois qu'elle a été hospitalisé, elle était dans un tel état que l'appartement était insalubre et qu'il à fallut faire venir une entreprise pour nettoyer la maison.
non je pense que comme tu le disait plus haut ainsi que so, qu' elle a de gros problèmes psychologique qu'elle devrait les résoudre avec des professionnels mais ça elle seule peut le faire.

Dans la plupart des cas, la maladie alcoolique n'est que la partie visible d'un grand et profond mal être . Arréter notre consommation d'alcool est vital et obligatoire pour renouer le contact avec nous même : le sevrage est la première étape de notre nouvelle histoire, se retrouver se découvrir pour certain est un des plus beau moment de notre nouvelle vie...une vie sans produit ! je me souviens souvent de ces moments la, ne plus trembler ne plus transpirer ne plus sentir le manque arriver, se sentir libre bien encadré par le personnel soignant, c'est a partir de ce moment que l'on se rend compte de la différence et du bonheur qu'il existe entre la dépendance et la liberté . Reconstruire ce qui n'a jamais été construit voila notre nouvelle direction. Pour la plupart d'entre nous l'alcool a été la béquille qui nous a permis d'arriver à aujourd'hui, les dégats sont présents souvent et vouloir les régler de suite n'est pas le plus important (cela peut même mené a la rechute, chaque chose en son temps). Nous avons aimé le produit alcool parce qu'il nous a apaisé, parce qu'il nous a permis d'occulté ce qui nous paraissait insupportable, malheureusement les quantités absorbé ont du être multipliées jusqu'à la dépendance. Le temps est venu aujourd'hui de se connaitre, d'apprendre à s'aimer pour ce que nous sommes et non pas ce que les autres voudraient que l'on soi. Nos blessures sont bien présentes elles font parties de nous nous devons apprendre à vivre avec ,,garder ce qui a été bon pour nous et changer le reste,surtout ne pas reprendre le même chemin nous retomberons dans les mêmes trous . Je crois que tout cela nous en avons connaissance mais la peur du nouveau nous bloque trop souvent, la est le premier travail accepter de devenir acteur de sa nouvelle vie.......

Je partage tout à fait ce que tu as écrit, c'est très bien résumé et intéressant. Merci à toi!!! 

Je crois que tout cela nous en avons connaissance mais la peur du nouveau nous bloque trop souvent, la est le premier travail accepter de devenir acteur de sa nouvelle vie.......

c'est tout à fait cela,on sait ce qu'on perd mais on ne sait pas ce qu'on va gagner,même si les autres le disent,ça ne nous parle pas.
je crois qu'il y a aussi une certaine dépendance à la douleur et à la souffrance,je me souviens qu'au début,je faisais tout pour éviter le bonheur,je le faisais capoter car il me faisait mal et je me sentais plus chez moi dans la souffrance que dans la joie dans laquelle je ne savais pas vivre  
je pense que ceux qui restent dans l'alcool ont du mal à se séparer de ce qu'ils ont toujours connu,c'est comme une famille qui nous fait du mal mais qu'on ne peut pas quitter. Pas facile de se retrouver dans un monde clair où tout est reel,tout est vrai,tout est sensation,tout est émotion,c'est violent de recevoir tout ça quand on a plus rien pour se protéger.je crois que c'est là dessus aussi qu'il faut travailler,apprendre a ressentir la vie mais en n'en prenant pas trop à la fois sinon,c'est ingérable.Trop de beauté,trop de projets,trop d'envie,trop de joie, on ne se reconnait plus,on plait,on est aimé,on s'aime ....ça finit par devenir aussi nocif que l'alcool si on se laisse envahir sauf que l'alcool,on connait,on a les parades,on a une vie d'entrainement,le bonheur,c'est nouveau et on ne connait pas et on ne sait pas canaliser et stopper la machine  alors a choisir,on prend ce qu'on connait le mieux,on se sent alors comme a la maison, presque à l'abri ...

C'est pour cela qu'il ne faut surtout pas faire tout cela seul,il faut une main pour nous guider et nous rassurer,des traitements pour minimiser un peu tout ça,un environnement sain et serein sinon,on ne peut que retourner en arrière  
c'est effectivement très intéressant sergi,merci pour ton point de vue tellement juste