nouveau

ça a été par épisodes..... mais en "m'analysant" aujourd'hui, je comprends que j'avais le comportement du malade alcoolique depuis + ou - 3 ans.
Les apéros augmentant jusqu'au 6 derniers mois où ma consommation a bcp bcp augmenté..... une bouteille de porto par jour + whisky, ou vodka, ce que je trouvais dans le bar pour me "soulager".... c'était peu importe le goût tant que j'avais ma dose....

mais avant l'alcool, j'étais accro à la codéine, et pas un peu.... et puis aux relaxants..... je suis passée d'une dépendance à l'autre..

J ai l impression que l on ne fait rien a moitié. Toujours dans les exces

c'est tout à fait ça!
mais une chose que j'ai apprise ici, c'est que nous ne sommes pas "responsables"..... je m'explique!
ce n'est pas pour excuser ces comportements, mais pour différencier les choses, je veux dire que c'est un "concours de circonstances" qui nous amène à ces excès.
Bien sûr, personne ne nous force à boire ou autre, mais une fois la "machine" enclenchée, ça devient un besoin.
Tiens je te mets un lien très intéressant

https://forumonsaide.forumactif.org/t3886-la-biochimie-du-cerveau-chez-le-malade-alcoolique#195887

c'est "bel et bien" une maladie !

oui c'est très important de se concentrer sur soi-même en début d'abstinence (et ensuite aussi d'ailleurs), être attentif aux signaux que nous envoient notre corps et notre cerveau.....
apprendre à lâcher prise.... à respecter ses envies... de repos, d'activité (promenade, musique....), de nourriture (très important de se faire plaisir, et notamment avec du sucré pour compenser celui que l'alcool ne nous apporte plus.

je dois sortir mais je reviendrai sur ton fil plus tard dans la journée.

a oui cela parait plus claire ce fonctionnement.
Connaissait vous des boissons faisant oublié l alcool?

faisant oublier non, mais je pense qu'au début se trouver une boisson fétiche, que tu aimes plus particulièrement, c'est très bien.
Pour pas mal, au début, c'était jus de tomates. Perso, je suis accro à la grenadine 0% sucre hum, coca zéro.
Sinon, il existe des boissons sans alcool. Il y a une rubrique spéciale sur le forum si tu veux.

Bienvenue sur Onsaide... Là j'ai l'impression que tu veux arrêter pour récupérer ta femme, ce n'est pas l'objectif à avoir, même si ça peut t'aider dans ce cas là aussi. Il faut que tu arrêtes pour toi, pour ton bien, pour ta santé, pour ton image.
Quand on arrête l'alcool les boursouflures rouges du visage disparaissent, on perd du poids et on se sent bien dans son corps.
Tu verrais une photo de moi quand je buvais, et une maintenant, tu ne croirais pas que c'est la même personne, l'alcool nous détruit à grande vitesse et sur tous les plans....
Alors nous serons là pour t'accompagner et te soutenir dans ton sevrage, sans problème.
Avant d'arrêter, il faudrait que tu vois un médecin pour avoir les médicaments pour le sevrage, mais c'est peut-être déjà fait, je ne sais pas.
Ensuite la phrase fétiche, c'est aujourd'hui, je ne bois pas et demain n'existe pas, tu te le répètes autant de fois qu'il le faut.
Mais on va en parler en faisant peu à peu connaissance...   

Merci
Mais j ai vraiment besoin d elle. Pas facile de penser a soi. Quand on a toujours penser aux autres et ne jamais savoir dire non.

Pour arrêter l'alcool, il faut aussi apprendre  à dire NON. Dire Non, c'est aussi dire qu'on existe, qu'on doit nous respecter et que nous avons notre mot à dire.
Mais pour le moment, c'est à l'alcool qu'il faut que tu dises NON... Tu vas y arriver car c'est vraiment important et pour l'instant, tu penses à toi et à te soigner... 

Là, tu touches un point sensible qui est commun à bcp d'entre nous "penser aux autres" "faire plaisir aux autres" "aider les autres"..... c'est souvent une façon masquée de ne pas avoir à s'occuper de soi!
Je comprends bien que ta femme soit importante pour toi.
Chacun de nous avons arrêté pour nous bien sûr, mais aussi, je vais prendre mon cas..... mes enfants, je n'avais plus envie de passer à côté de plein de choses avec eux, mon mari.....
Mais la "motivation" première doit être au fond de tes tripes à toi.

Oui je comprend, mais pas quelque chose de naturel chez moi. Je dois travailler la dessus.
Mon travail me mange, mes travaux me mange, et les autres me mangent.
La je suis content car aucune envi de boire, Merci de me repondre. J ai passe ma journée a dial pour essayer de comprendre. et de trouver une solution.

Tout est dit n'est ce pas percheron?   

Tu dis que tu dois travailler dessus, ..... oui, sûrement, ça coulera de source au fur et à mesure, car tu apprendras à t'écouter; et ces "autres" qui te mangent s'adapteront, ou pas...

cela parait très facile se que vous proposez alors comment on a pu tombé dedans? pourquoi personne ne nous l a dis avant?

On va continuer à en parler et peu à peu tout s'éclaircira pour toi... Pour dire NON, tu essaies d'abord pour de petites choses.
Il y a aussi un truc, quand on te demande de faire quelque chose et que tu n'en as pas envie, donne toi toujours un délai de réflexion et une possibilité de refuser. Tu as oublié ton agenda, il faut que tu vérifies si tu peux ce jour là . Comme ça tu pourras plus facilement dire que "désolé, mais tu ne peux pas"....
Pour un enfant , le NON c'est le début de la communication, c'est à dire le moment où il est conscient de son existence par rapport aux autres et qu'il comprend qu'il peut s'affirmer. Bon, tu n'es pas un enfant et tu ne vas pas passer ton temps à dire non, mais néanmoins, essaie d'avoir ce NON en tête et en premier lieu, tu regardes ta bouteille d'alcool si tu en avais une et tu lui dis un NON clair et précis avant de la vider dans l'évier.. 

c'est tout les matins en me levant que je disais non et c'est le soir que je craquais

On tombe dedans parce que la dépendance alcoolique est une maladie, l'alcool est une drogue dure et quand tu es dépendant, il te faut ta dose, c'est chimique, c'est ton corps qui réclame, comme pour tous les drogués, c'est bien pour ça qu'il faut un sevrage. Mais tu peux aller lire dans la base de données, il y a pas mal d'explications assez claires..

Et puis, il faut bien faire la distinction entre le buveur occasionnel, festif, etc.... celui pour qui ça ne pose pas de problème.
Le problème est quand se "rencontrent" un tas d'aspects à un moment donné. Pendant des années, je buvais un apéro, un verre de vin, comme ça.... jusqu'au jour où mon cerveau a "capté" l'effet "détente" "anti-angoisse" et ce message s'est imprimé.....
Personne de nous n'a un jour décidé "tiens, je vais devenir alcoolique"......

etre malade de l alcool c'est se sentir faible par rapport a ceux qui boivent occasionnellement.

ce n'est pas une question de faiblesse.
Prends par exemple une personne qui a toujours mangé des cacahuètes, et qui au fur et à mesure a des soucis de santé; découvre qu'il est allergique, et que pour lui c'est mortel.....
Et puis, à partir du moment où nous avons bien intégré le 0 alcool, puisque pour nous c'est ON ou c'est OFF; ça "coule" de source.
Mais en début d'abstinence, se dire "plus jamais jamais boire" met la pression.... c'est pour ça que nous faisons au jour le jour.
La devise d'onsaide "aujourd'hui je ne bois pas, demain n'existe pas"

Percheron, la maladie alcoolique est bien une maladie qui n'a rien à voir avec la faiblesse ou le manque de volonté. L'alcool est une drogue qui, quand tu es dépendant, met en place dans ton cerveau un processus physiologique qui remplace tes endorphines naturelles, celles qui te donnent la joie de vivre, par une molécule, la THP (tétrahydropapavéruline) qui est quasiment la même molécule que l'on retrouve dans la cocaïne ou dans l'héroïne, de là vient le fait que l'alcool est considéré aujourd'hui comme une drogue dure. Cette THP qui remplace nos endorphines, pour la produire il faut boire et il faut boire de plus en plus. Nous nous comportons comme des drogués, il nous faut notre dose, nous ne pouvons rien entendre d'autre tant que nous n'avons pas eu notre dose...
Après le sevrage, la THP met trois mois pour disparaître et pendant ce temps tes endorphines reviennent et il faut les booster en te faisant plaisir le plus souvent que tu peux.....
En gros c'est le principe de la maladie alcoolique, tu vois c'est bien un problème physiologique, pas un problème de faiblesse....
Mais tu as bien plus de détails dans la base de donnée..
N'hésite pas à poser des questions... 

Une journee sans alcool mais qu elle tritesse de se retrouver seul en ce moment. Merci pour cette journee.

bravo pour cette journée sans alcool
la solitude est certes pénible quand elle n'est pas choisie, mais prends cette situation comme une opportunité pour mieux t'occuper de toi le temps d'aller mieux...
courage   

Chouchou a raison, dis toi que c'est un choix de ta part d'arrêter l'alcool, alors au début c'est un peu dur, mais plus les jours vont avancer, mieux tu te sentiras...
Et puis tu sais, il vaut mieux être seul que d'être avec une bouteille, demain tu te réveilleras avec les idées claires...   

Bonjour percheron,

Bravo pour le premier jour.... c'est dur, mais possible, oh que oui, et puis c'est le début n'est ce pas?
La solitude touche pas mal de personnes sur ce site, en plus que dans la vie de tous les jours......mais dans la situation actuelle, tu vas pouvoir te concentrer sur toi et ouvrir les yeux par la suite.
Viens nous donner de tes nouvelles en ce dimanche;