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Il n'y a pas que le détachement
2 participants
Onsaide, la vie après l'alcool :: Forums principaux :: ENTOURAGE des malades alcooliques-(co dépendance)
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Il n'y a pas que le détachement
Bonjour à toutes et à tous.
Nouvelle sur ce forum, cela fait maintenant 6 ans que je suis la compagne d'un Malade Alcoolique.
Mon compagnon est passé par toutes les phases classiques du déni à la réalité.
Maintenant, il a parfaitement conscience qu'il est malade. Il a fait plusieurs cures, dont la dernière lui a été très bénéfique dans sa prise du conscience de sa maladie. Depuis février, il était sous baclofene et ça a très bien fonctionné.
Malheureusement rechute depuis 10 jours maintenant et impossibilité pour lui de s'arrêter seul ou de ralentir, donc il repart en sevrage dès lundi.
Ma réflexion est la suivante: j'ai beaucoup lu ici ou ailleurs que le malade a besoin des autres et de leurs sollicitude et qu'il "entretient" ces relations.
Mon compagnon n'est pas du tout la dedans, c'est même tout le contraire. Il ne refuse pas mon aide et mon soutien mais me met volontairement à l'écart en disant qu'il sent mauvais l'alcool, que je ne devrais pas faire tout ça pour lui, qu'il ne comprend pas pourquoi je suis là... Il change de pièce et se terre seul, me disant qu'il a honte que je le vois comme ça...
L'unité de sevrage que j'ai eu au téléphone hier et qui l'attend lundi me dit de ne surtout pas le laisser seul, son état risquant de s'aggraver à tous moments.
Je voulais juste redire qu'à mon sens toutes les histoires sont singulières; même si la maladie est la même.
Mon compagnon se sent honteux de lui même et indigne; il refuse de me regarder dans les yeux par exemple ou de m'embrasser, me disant qu'il ne veut pas m'imposer son haleine.
Mon compagnon se bat contre lui même, à un tel point que quelques fois j'ai l'impression qu'il devient fou, tiraillé entre son besoin de boire et la culpabilité honteuse qu'il ressent face au produit.
Alors personnellement, il ne me demande rien, mais je ne peux pas le laisser errer seul dans cette perdition qui peut à tout moment déraper et lui faire du mal voire le tuer...
Bien sûr que c'est extrêmement difficile pour moi de vivre cette situation, de voir celui qu'on aime se détruire, de le voir se déprécier, perdu au milieu de ses démons qu'il ne parvient pas à chasser durablement...
Surtout que notre fille de 4 ans ne comprend pas tout ce qui se passe... Pour la protéger et pour qu'elle ne voit pas son papa si mal, elle est chez ma mère...
Alors oui c'est dur, mais même si nous ne somme pas mariés, je l'aime pour le meilleur et aussi pour le pire...
Nouvelle sur ce forum, cela fait maintenant 6 ans que je suis la compagne d'un Malade Alcoolique.
Mon compagnon est passé par toutes les phases classiques du déni à la réalité.
Maintenant, il a parfaitement conscience qu'il est malade. Il a fait plusieurs cures, dont la dernière lui a été très bénéfique dans sa prise du conscience de sa maladie. Depuis février, il était sous baclofene et ça a très bien fonctionné.
Malheureusement rechute depuis 10 jours maintenant et impossibilité pour lui de s'arrêter seul ou de ralentir, donc il repart en sevrage dès lundi.
Ma réflexion est la suivante: j'ai beaucoup lu ici ou ailleurs que le malade a besoin des autres et de leurs sollicitude et qu'il "entretient" ces relations.
Mon compagnon n'est pas du tout la dedans, c'est même tout le contraire. Il ne refuse pas mon aide et mon soutien mais me met volontairement à l'écart en disant qu'il sent mauvais l'alcool, que je ne devrais pas faire tout ça pour lui, qu'il ne comprend pas pourquoi je suis là... Il change de pièce et se terre seul, me disant qu'il a honte que je le vois comme ça...
L'unité de sevrage que j'ai eu au téléphone hier et qui l'attend lundi me dit de ne surtout pas le laisser seul, son état risquant de s'aggraver à tous moments.
Je voulais juste redire qu'à mon sens toutes les histoires sont singulières; même si la maladie est la même.
Mon compagnon se sent honteux de lui même et indigne; il refuse de me regarder dans les yeux par exemple ou de m'embrasser, me disant qu'il ne veut pas m'imposer son haleine.
Mon compagnon se bat contre lui même, à un tel point que quelques fois j'ai l'impression qu'il devient fou, tiraillé entre son besoin de boire et la culpabilité honteuse qu'il ressent face au produit.
Alors personnellement, il ne me demande rien, mais je ne peux pas le laisser errer seul dans cette perdition qui peut à tout moment déraper et lui faire du mal voire le tuer...
Bien sûr que c'est extrêmement difficile pour moi de vivre cette situation, de voir celui qu'on aime se détruire, de le voir se déprécier, perdu au milieu de ses démons qu'il ne parvient pas à chasser durablement...
Surtout que notre fille de 4 ans ne comprend pas tout ce qui se passe... Pour la protéger et pour qu'elle ne voit pas son papa si mal, elle est chez ma mère...
Alors oui c'est dur, mais même si nous ne somme pas mariés, je l'aime pour le meilleur et aussi pour le pire...
kristel25- Arrivant
- 22/08/2013
Re: Il n'y a pas que le détachement
Tu commences ton post en disant "il n'y a pas que le détachement", sans doute, mais ton mari te montre le chemin et lui ressent que ce serait la meilleure solution... Là il ne peut pas se battre pour lui tout seul, il se bat pour ne pas te faire de mal, pour ne pas vous blesser toi et ta fille et de voir que tu en souffres comme ça à côté de lui, décuple encore son mal être.
Alors il vaudrait mieux que tu vives le plus normalement possible, en le laissant gérer sa maladie, sans être trop loin bien sûr.
Alors il vaudrait mieux que tu vives le plus normalement possible, en le laissant gérer sa maladie, sans être trop loin bien sûr.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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