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Mon histoire... Pas si dramatique, mais...

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Message  Sooze 10/9/2012, 00:36

Bonjour à tous,

Je ne suis pas alcoolique, je ne sais donc pas si j’ai réellement ma place ici, comparé certainement à ce que d’autres peuvent vivre… Mais, comme je l’ai dit dans ma présentation, je sentais qu’il n’y avait qu’ici que j’aurais pu être comprise et soutenue.

J’ai vingt-deux ans et je suis belge. La bière est donc quelque chose que je connais très bien, j’adore cette boisson. Je n’en bois que lorsque je sors. Sinon, je ne bois que de l’eau plate, je ne sais pas boire autre chose, ça fait dix ans que c’est comme ça et tant mieux je dois dire.

Comme tous les adolescents, j’ai commencé à boire à l’âge de quatorze ans, lorsque je sortais avec les copains. Il ne nous fallait pas grand-chose pour avoir un verre dans le nez, je vous l’accorde. C’était la bonne époque. Je ne buvais que lorsque je sortais et c’est d’ailleurs toujours le cas. Mais, auparavant, je sortais moins. Disons que j’ai toujours eu des périodes, comme ça, où je sors beaucoup et d’autres pendant lesquelles je ne sors plus du tout.

Je dois aussi vous avouer qu’étant plus jeune, à l’âge de 15 ans, j’ai commencé à fumer (et la cigarette et le joint), mais j’ai également consommé d’autres substances plus dures. J’ai arrêté lorsque j’avais 17 ans et j’en suis très heureuse, je n’arriverai et ne veux plus toucher à ces saloperies. Je me porte bien mieux sans.

Pourquoi je prenais tout ça ? Parce que je n’étais pas bien dans ma peau. Mais vraiment pas bien. J’étais « dépressive » (j’ai fait deux dépressions : la première pendant mon adolescence, qui a duré deux bonnes années, et la seconde, la pire d’ailleurs, pendant quelques mois lorsque j’avais 18/19 ans). Je ne buvais pas et ne prenais pas tout ça pour m’amuser, mais uniquement pour me mettre en danger et pour m’évader (comme beaucoup de personnes je pense). Bref.

A l’âge de mes dix-sept ans, ma crise d’adolescence était enfin finie. Et là j’ai commencé à aller mieux, j’ai commencé à aimer vivre et c’est toujours le cas. J’aime la vie, malgré ses hauts et ses bas. Mais je suis contente d’avoir eu une adolescence assez « mouvementée » car ça m’a beaucoup appris et ça m’aidé à mûrir davantage. Je regrette surtout d’avoir commencé la cigarette car à présent j’aimerais arrêter, mais ce n’est pas évident. Ma seconde dépression n’avait rien à voir avec le fait que je ne me sentais pas bien psychologiquement, ou pas vraiment du moins. J’avais reçu un coup sur l’oreille et ça a provoqué mes premières crises d’angoisse, qui se sont prolongées durant un an et demi. Ca a été l’élément déclencheur, mais rien de grave, j’étais bien dans ma tête, tout allait bien (à part quelques stress avec mon copain à l’époque, j’étais jalouse maladive grr). Disons que ma dépression, c’était simplement un ras-le-bol, venu comme ça. Crises d’angoisse tous les jours, je devenais agoraphobe, pour un rien je m’angoissais, j’ai même fait des crises de spasmophilie. Mais tout s’est arrangé, j’ai vu une psychologue qui m’a beaucoup rassurée, j’ai pris des anti-dépresseurs (juste une boîte) et voilà, tout a été mieux.

Je me porte très bien. Ou du moins, jusqu’à l’année passée.

Boire, je l’ai toujours fait, toujours en soirée. Mais il y a quelques années, j’ai commencé à avoir l’alcool triste et agressif à chaque fois (pourtant je suis une personne calme et pas du tout violente). Certes, je n’ai jamais été violente envers une personne (à part peut-être oralement), mais je n’ai jamais hésité à taper mes mains dans un mur ou dans mes bouteilles de bière ou mes verres. Les lendemains, en plus de la gueule de bois, j’avais soit des bleus, soit les mains ensanglantées. Pas bien.

L’alcool est devenu un problème à partir de ce moment-là, j’aurais dû m’en rendre compte. Mais je ne l’ai pas fait. J’ai continué à boire pendant mes sorties.

L’année passée, en fait, certains événements, qui m’ont beaucoup touchée, sont survenus… Un papa qui trompe la maman avec la voisine, un papa en dépression, des anticipations de séparation, et une petite fille de 20 ans qui essaye de résoudre les problèmes, dans la confidence de son père (je sais des choses que personne d’autre ne sait), qui essaye de le soutenir malgré les difficultés à vivre tout ça (avec deux petites sœurs et un petit frère derrière)… Mais une petite fille qui souffre énormément de tout ça, qui pleure tous les jours au travail mais qui fait bonne figure à la maison, qui essaye de mettre un peu de bonne humeur et de joie, et qui tente de préserver ses sœurs et son frère de cette situation. Bref, ça a été très difficile pour moi. Je l’ai très mal vécu et ça dure encore aujourd’hui. Les problèmes, en gros, sont résolus. Enfin… c’est un grand mot ! Papa va mieux, tout le monde va mieux, mais je dois me coltiner sans cesse des remarques de mon père vis-à-vis de ma mère, de comment elle est, parce qu’elle ne change rien, et j’en passe… Des paroles qui me font mal et que je ne supporte plus. Sans compter tout ce qu’il y avait à côté : je ne me plaisais pas à mon nouveau boulot, je devais me lever tôt donc je ne dormais pas beaucoup, ma sœur, la plus grande, a des problèmes à l’estomac à cause du stress sans compter leur crise d’adolescence, à elle et mon frère, et j’en passe… Et, à présent, la situation qui se retourne du côté de ma marraine qui vit plus ou moins les mêmes choses. Je l’ai mal vécu aussi au début.

Ma marraine, c’est la sœur de mon père, une personne que j’aime énormément. C’est ma deuxième maman, ma confidente, ma meilleure amie, ma sœur, mon tout. Elle a l’âge de ma mère mais nous passons énormément de temps ensemble. Et, cette dernière année, lorsqu’il y a eu les problèmes avec mes parents, c’est vers elle que je me suis tournée la première (j’ai été très déçue de mes amis qui ne m’ont pas soutenue du tout durant ma mauvaise période, mon meilleur ami m’a ignorée durant 4 mois, tandis que ma meilleure amie n’avait soi-disant « rien à me dire » sur toute cette histoire, elle ne savait pas quoi me dire ou elle ne me répondait pas, je me suis donc retrouvée un peu seule…). Elle a été présente pour moi du début à la fin, et son accompagnement a vraiment été un soulagement. C’était ma bouffée d’oxygène et elle est devenue ma drogue. Quand je ne vais pas bien, je la vois, et là tous mes soucis semblent loin derrière moi. Et lorsque ses propres problèmes sont survenus, il n’y a que quelques mois, j’ai aussi été présente pour elle, elle m’a mise dans la confidence. Des confidences, comme pour mon père, qui ne sont pas toujours évidentes à connaître et à cacher, mais j’ai tenu bon. Depuis cette dernière année, nous passons du temps ensemble comme jamais nous n’en avions passé durant 20 ans. On s’est réellement découvertes, ça fait du bien.

Mais… vendredi, tout a déraillé. Enfin, vis-à-vis d’elle, il n’y a plus de souci. Je vous explique un peu plus loin…

Comme je ne vais pas trop bien depuis un an, je sors beaucoup depuis quelques mois, avec ma marraine le plus souvent d’ailleurs et un ami (le seul, rencontré l’année passée, qui a été bien plus présent, voire présent tout court, que mes amis que je connais depuis dix ans). Et comme d’habitude, j’ai l’alcool triste et agressif ! Mais bon, le lendemain, pas évident, mais après ça passe… et on recommence. J’aurais dû, bon sang, j’aurais dû m’en rendre compte avant et arrêter tout ça avant ce fichu vendredi ! J’en suis tellement affectée et tellement honteuse…

Voilà plus d’un mois que je me suis promise, encore après une soirée défaillance, de gérer et diminuer mes consommations lorsque je sors. J’y étais arrivée, j’en étais contente, je me sentais vraiment bien. Les vacances avec ma famille, en Espagne, m’ont vraiment fait beaucoup de bien aussi, je suis revenue en pleine forme, plus motivée que jamais (en plus, je reprends des études universitaires l’année prochaine, je suis enfin décidée, je connais ma voie, j’ai hâte d’y être).

Vendredi, petite soirée de village avec ma marraine et mon ami cité plus haut. Tout se passe très bien. Puis j’apprends d’une amie quelque chose qui me déçoit un peu. Coup dur. Mais je me dis que ça va aller, que je suis plus forte que ça, qu’après toutes mes déceptions, ce n’est pas ça qui va m’en foutre un coup. Mais avec l’alcool, mes émotions sont multipliées par dix au moins, et je suis une personne très sensible (hypersensible pour tout vous avouer)… J’ai donc bu quelques Leffe, nous avons dansé, rigolé, c’était vraiment sympa. Mais, en fin de soirée, je ne sais comment (je ne sais jamais comment ça arrive), coup de déprime. Et là j’ai commencé à pleurer, à revenir sur les histoires de mes parents, à devenir agressive… Alors nous avons décidé qu’il était temps de rentrer.

Nous devions raccompagné un copain et ma marraine, et je devais dormir chez elle avec mon ami, histoire d’éviter de reprendre la route (longue) sous alcool (nous avions tous bu). Mais, encore une fois, je ne sais comment, je me suis pris la tête avec ma marraine. Je n’étais pas bien, elle rigolait derrière, je l’ai mal pris, je lui ai fait une réflexion qu’elle a mal prise (ce que je peux comprendre, si seulement je me souvenais de ce que je lui ai dit…). Elle a demandé à mon ami de s’arrêter sur le bord de la route, elle m’engueulait. Jamais on ne m’avait parlé comme ça. Elle a demandé à ce que je descende, alors je suis descendue, mais déjà complètement choquée. Et là nous nous sommes retrouvées contre un mur, elle à me crier dessus, et moi ne sachant plus quoi répondre… Choquée, triste… Elle m’a empoignée lorsque j’ai voulu partir, j’en ai encore des bleus.

J’étais dépitée. Elle est partie avec notre copain un peu plus loin, je suis restée avec mon ami. Nous avons discuté, il pleurait avec moi, on s’est engueulés, je ne me suis pas du tout sentie soutenue et j’ai donné un coup de pied dans son pare-brise. Il y a des fissures… C’est plus tard, lorsqu’il me l’a fait remarquer, sinon je ne me souvenais déjà plus que j’avais donné un coup. J’étais mal pour ça, mais j’étais aussi mal pour ce qu’il s’était passé avec ma marraine.

Nous avions bu. Je pardonne, elle m’a pardonnée aussi, nous nous sommes excusées. Mais je me sens mal, vraiment mal vis-à-vis de mon comportement et un peu du sien aussi. Un pas a été franchi des deux côtés. J’étais tellement mal que je suis rentrée chez moi, je n’ai plus voulu voir personne, j’ai pleuré toute la nuit. Le lendemain, j’ai refusé de voir mon ami. Et je sens que je ne me sentirai pas mieux tant que son pare-brise sera brisé… Je n’ai même plus envie de voir sa voiture, ça me rappelle vendredi.

Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris, mais au moins ça m’a fait rendre compte d’une chose : je ne veux plus, mais plus jamais, une seule goutte d’alcool dans le ventre et dans le sang. Plus jamais. Même plus un verre, plus rien. Ca pourrit, ça n’a fait qu’embrouiller mon cerveau. J’aurais dû m’en rendre compte lorsque j’ai commencé à l’avoir triste et agressif. J’ai vraiment été haineuse et méchante envers beaucoup de gens. Mais là je me sens bien pire que ça : je me sens vraiment honteuse. Je n’arrive même pas à comprendre comment j’en suis arrivée là, comment nous en sommes arrivées là…

Ma marraine restera ce qu’elle a toujours été, je ne lui en veux pas. Mais comment oublier ?

Voilà, mon histoire… Je n’en ai parlé à personne et Dieu seul sait à quel point j’en avais envie et besoin ! Merci, ne serait-ce que d’avoir lu tout ceci… En parler, ça fait du bien. Mais il ne me reste plus que ma famille et je ne me voyais pas leur parler de tout ça. Pas la force, pas envie qu’ils pensent mal de nous.

C’était une erreur de penser que je n’allais plus avoir l’alcool triste et méchant. Une grossière erreur que je ne veux plus jamais commettre…

C'est des larmes pleins les yeux que je vous écris tout ça, mais déjà le coeur plus léger...

Sooze
Habitué
Habitué

Masculin 09/09/2012

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Message  laurent 10/9/2012, 07:30

Bonjour Sooze,
bienvenue sur on s'aide.

merci de ta confiance.

un malade alcoolique n'est pas seulement une personne qui boit tous les jours en se mettant minable et qui s'endort la tête sur la cuvette des toilettes.
il existe plusieurs forme d'alcoolisme.

ce n'est pas trop la quantité qui importe mais surtout la façon dont l'alcool est utilisé, de devoir prendre des quantités plus importantes pour avoir des effets euphoriques, puis cette euphorie qui se transforme en agressivité.
Le fait que tu utilises l'alcool comme pansement est un signe, celui que tu ne puisses pas ne pas boire lors d'une soirée ou que tu calmes tes accès de colères pour une mauvaise nouvelle en sont d'autres.

je te conseillerai d'aller dans un groupe de parole pour voir d'autre malades alcooliques, tu verras que beaucoup ont un comportement addictif avec l'alcool.
il y a beaucoup de non dit dans ta famille, est ce que tu sens que tu aurais besoin de revoir une psy.
et enfin il serait bien que tu puisses consulter un alcoologue.

tu as toute ta place ici. coeurs


laurent
laurent
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Masculin 11/07/2011

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Message  Sooze 10/9/2012, 08:37

J'avoue que ce n'est pas facile de lire ceci de grand matin, en plus je n'ai pas trop le temps de répondre maintenant mais je repasserai ce soir...

J'aimerais quand même essayer de m'en sortir seule. Essayer, et si ça ne fonctionne pas, alors aller voir quelqu'un... Pourtant il m'est souvent arrivé aussi de me rendre en soirée mais de ne pas boire. J'aimais plutôt ça d'ailleurs. Mais ce que j'aime aussi avec l'alcool, c'est qu'il me permet de me lâcher, d'être un peu plus comme j'aimerais l'être tout le temps (hors agressivité, cela s'entend).

Enfin, ce qui est certain, c'est que j'ai un problème avec cette saloperie. Et je compte bien m'en débarrasser.

Pour la psy, je ne pense pas en avoir besoin à l'heure actuelle. Il y a quelques mois, j'avais cherché à en revoir une, puis abandonné l'idée. L'année passée j'avais même essayé de pousser mon père à en voir un(e) lui-même, car j'ai aussi des limites, je ne suis malheureusement pas psychologue (j'ai néanmoins réussi à ce que mon papa sorte de sa dépression, mais il est vrai que tous les soucis ne sont pas encore résolus). J'avoue qu'après la mort, ma plus grande phobie depuis que je suis petite, c'est la séparation de mes parents. J'en ai pris un coup, pourtant ils sont toujours ensemble. Mais je sais que ça ne pourra pas durer éternellement comme ça. Mais ça me fait un mal de chien.

Je repasserai ce soir comme je l'ai dit, ici j'ai quelques trucs à faire dont voir ma marraine pour reparler de tout ça et crever l'abcès, si je puis dire... mais déjà un tout grand merci.

petits coeurs

Sooze
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Masculin 09/09/2012

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Message  cristal 10/9/2012, 14:45

Mais ce que j'aime aussi avec l'alcool, c'est qu'il me permet de me
lâcher, d'être un peu plus comme j'aimerais l'être tout le temps

c'est en raisonnant de cette façon que l'on tombe ds la maladie alcoolique Sooze Crying or Very sad

il faut que tu apprennes a t'aimer pour ce que tu es et pas pour ce que tu rêves d'etre,tu es très bien telle que tu es alors ne cherche pas a être qqn d'auutre sous peine de te perdre Crying or Very sad

pour ce qui est de tes parents,ce n'est pas a toi de faire leur bonheur Mon histoire... Pas si dramatique, mais... 543901ce n'est pas a toi de résoudre leur problèmes non plus!!

tu as ta vie et tes propres soucis et c’est dejà assez lourd a porter ,il y a des professionnels pour les aider ou alors des amis mais les enfants n'ont pas a porter le malheur de leur parents!!!

en tout cas,c'est une très bonne chose que tu soies venu parler ici,ne t'en veux pas d'avoir trop bu,il arrive un stade ou la volonté n'es plus de mise,tu ne contrôles plus rien alors ne soies pas trop dure avec toi mais par contre,met toi ds la tête désormais que l'alcool n'est plus un ami pour toi et que tu dois t'en éloigner le plus possible.

mais nous allons en reparler et pour le psy,je pense que tu devrais tout de même aller en voir un pour poser tous tes fardeaux qui sont loin d’être anodin ..

bisous Mon histoire... Pas si dramatique, mais... 443
cristal
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Féminin 01/01/2009

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Message  Spar_tiate 10/9/2012, 15:11

bonjour la voisine cligner
tu aimes la bière et les discothèques....!!!merde moi aussi il fut un temps Very Happy !"le captain/la buche/l'h20 ectcc.... petits coeurs ".
Ce temps est loin pour moi tu sais cligner

j'ai lu avec attention tout ce que as dis...merci déjà de ton honnête.Contexte familiale difficile!!!.Par contre "la marraine...sortir avec,alors qu'elle est plus vielle que toi avec un vécu de femme divorcé qui veut renouer avec une seconde jeunnesse noon !tu es jeune toi...je conçois que tu l'aimes mais ne te raccroche pas à elle pour vivre, ni à tes potes de galère qui se la mettent à l'envers aussi!!!(dixit ta dispute avec l'autre baltringue d'ami qui pleuré,y devait etre frais aussi Very Happy ).

j'ai lu un truc important qui me dit que tu peux gagner ce combat car ne nie pas que tu bois Embarassed !

Tu en as marre de cette situation d’amnésie et d'agressivité??? bravo
tu vas reprendre des études en université??? bravo

t'as 21 ans....ne vis pas au travers de ta famille....qui indirectement t'as déçu et t'as poussé à te responsabilisé inutilement!!!Vis pour toi...suis le chemin qui es le tien....!
pour l'aide à l’État pur"alcoolisme" je serais pas un soutient car alcoolique perso mais qui se bat boxer .
Pour le reste je serais là si besoin est off fleur

prends un chemin.....une di....==>




c'est pas une vérité...juste une piste lire carte .
pt à + cligner

Spar_tiate
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Masculin 28/08/2012

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Message  AliceD 10/9/2012, 16:59

Bonjour Scooze,


Un long récit qui en dit long.

Merci de ta confiance.


Je vais te décevoir mais oui, comme Laurent te l'a dit, tu as un problème avec l'alcool.
Pas facile à entendre hein !
Ce vendredi "noir pour toi' est la première vraie alerte. C'est bien que tu sois venue en parler. Tu t'es bien rendue compte que tu ne pouvais plus gérer ta consommation et ses effets. Ça, c'est l'alerte.

Rien ne s'arrangera avec l'alcool, au contraire.

Tu as passé des moments très difficiles dernièrement. Tout ça, il faut que tu l'évacues avec quelqu'un de neutre qui saurait t'écouter et à qui tu pourras tout dire. Oui, je parle bien d'un psy.

Ensuite, sache que si tu as consommé des drogues dures (lesquelles d'ailleurs ?), tu es plus vulnérable que les autres. Tu as enclenché un processus de "récompenses-plaisirs" dont il faudra toujours se méfier.
Je dirais que le point positif dans ton histoire, c'est que cette fameuse récompense-plaisir-délire-rire que tu trouvais au début dans la consommation d'alcool, se transforme en tristesse et violence et qu'elles te font prendre conscience de ton problème plus radicalement.

Donc, pour moi, c'est clair. Il est nécessaire que tu arrêtes l'alcool.
AliceD
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Féminin 07/09/2012

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Message  corinne85 10/9/2012, 17:30

bonjour sooze,
:hello: sur le forum

je rejoins les autres, tu as UN problème avec l'alcool, comme nous, mes ton problème c'est aussi ta famille, tu t'implique trop, en plus, à leur age ils n'aurais pas du te confié des choses qui ne regardai pas, pas très mature de leur part...la preuve,tu va mal, tu me donne l'impression de vivre par eux...tu es jeune, tu a ta vie à faire...fait toi aidée par une tierce personne pour retrouver tes marques (psy), rejoins un groupe de mab pour mieux comprendre la maladie, sinon il y a des centres d'alcoologie ou il y a des professionnels près à t'aider. tu verra, sur ce forum on est une grande famille, on t'aidera le mieux possible si tu le veut...garde courage, et donne nous de tes nouvelles...bisous coeurs onsaidiens
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Féminin 06/06/2012

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Message  Sooze 10/9/2012, 18:07

Merci beaucoup, vous ne savez à quel point ça me fait franchement du bien d’en parler, d’être écoutée, de ne pas être jugée, d’être comprise et de recevoir des conseils.

Cristal : Ce n’est pas que j’aimerais être ce que je ne suis pas, mais je suis devenue trop « sage ». J’ai eu ma période introvertie étant petite, puis extravertie, ensuite j’ai trouvé un juste milieu pour retomber à un peu trop de « sagesse », si je puis dire ça comme ça… Mais de toute façon, ce n’est pas une raison pour consommer, c’est vrai. Je pense que tu as raison, il est préférable que j’arrête de vouloir être « plus » alors que l’alcool me fait passer pour « moins ». Disons que j’ai pas mal de complexes, même si je commence à y trouver des points positifs et à ne plus m’en faire, et l’alcool me permet d’avoir ce détachement et ce « je m’en foutisme » que je n’ai pas toujours. Ca me permet un peu de souffler.

Pour ce qui est de mes parents, oui je sais, on me l’a déjà dit… Mais c’est ma famille et c’est réellement la seule chose à laquelle je tiens et pour laquelle je ferais n’importe quoi. Mon père a regretté ensuite de m’avoir mise dans la confidence, voyant dans quel état ça m’a mise, mais sur le moment je ne pense pas qu’il avait l’esprit assez clair pour pouvoir y penser et se tourner vers quelqu’un d’autre. Il m’a toujours dit qu’il n’y avait que moi qui le comprenais à la maison. Disons que nous nous ressemblons beaucoup, nous nous intéressons aux mêmes choses (à l’art principalement, mon père est musicien et je touche à beaucoup d’arts également). Nous avons plus ou moins la même sensibilité aussi, le même état d’anxieux. Et lorsque je l’ai vu pleurer la première fois le jour de la fête des pères (on ne s’y attendait pas du tout), désolée mais je ne pouvais pas laisser mon père dans cet état. Et pour l’aider, il fallait déjà que je sache.

Sentant que je n’arriverais pas à tout encaisser seule, j’ai mis ma marraine et son meilleur ami (qui a divorcé) dans le coup, afin qu’il puisse être entouré. J’ai même cherché après une psy, voire même faire une thérapie conjugale ou familiale. Il m’a fallu le temps qu’il l’accepte, mais il voulait que j’y aille avec lui. Mais après les choses se sont apaisées et nous n’y avons plus pensé.

Bref, ma famille je ferais tout pour elle, même si je dois tout encaisser à leur place. Et je sais que je n’irai pas vraiment mieux tant qu’ils n’auront pas réglé eux-mêmes leurs problèmes et je le répète assez souvent à mon père que ce n’est pas à moi qu’il doit dire tout ça, mais à ma mère. Je lui ai dit, une multitude de fois, que je n’étais pas elle, que je n’arrangerais rien à sa place. Mais il me dit qu’il n’y a aucune communication. Il est vrai que ma mère travaille beaucoup, elle doit aussi s’occuper de ses enfants (pour rappel nous sommes quatre, même si nous devenons plus grands, mais la petite dernière n’a que sept ans), et le soir elle aime se poser devant la télévision et elle s’endort devant elle bien souvent. Mais je ne pourrais pas reprocher ça à ma mère. Mon père n’arrive pas à comprendre qu’elle n’a jamais une minute à elle et qu’après vingt-cinq ans de vie commune (mes parents ne sont pas mariés), avec quatre enfants, bah il y a certaines choses qui se perdent et d’autres qui s’installent…

C’est en passant du temps lui et moi qu’il a vraiment repris pied. Les gens de ma famille qui sont au courant ont vraiment été étonnés de moi, parce que j’ai pris beaucoup sur moi (à mon grand désarroi parfois, mais je ne regrette rien). S’il fallait recommencer, je recommencerais, mais jamais je ne laisserais quelqu’un de ma famille se sentir mal et le laisser seul. Mais je crois avoir fait le « devoir » que j’avais à faire, et là je ne peux plus rien faire. Je ne suis pas psy, je ne suis pas ma mère, j’ai atteint mes limites.

Et j’atteins aussi mes limites avec ses remarques. Mais je n’ose rien lui dire, de peur qu’il se sente à nouveau seul, de peur de le blesser ou que sais-je encore… Et je n’ose même pas lui en parler calmement, je n’ai franchement pas envie de remettre tout ça sur le tapis, cette période a vraiment été difficile pour moi, pour mes nerfs, pour mon moral et tout ce qui s’en suit.

Et c’est certain, l’alcool est devenu mon ennemi et je n’en veux plus. Première sortie à partir de ce jour samedi (mon papa joue, je ne peux pas manquer ça, sinon vraiment pas envie de sortir), et samedi je boirai de l’eau. Je vous tiendrai au courant, si j’ai réussi ou pas, mais je n’aime pas les « si »…

Pour le psy ce n’est peut-être pas une mauvaise idée après tout. C’est simplement devoir reparler de tout ça qui me fait mal. Je ne veux, ni pour moi, ni pour mes parents, remettre ça sur le tapis. J’ai peur, en fait, qu’en revenant de là, je ne sois pas bien et qu’il faille leur expliquer pourquoi.

Des bisous !

Spar_tiate : Ahah je n’aime pas les discothèques, pour moi ce sont plutôt les soirées de village sous chapiteau ! :)

Ma marraine n’est pas encore séparée de mon parrain. Ils ont mis les choses à plat ensemble. Et ma marraine est très jeune dans sa tête même si elle a beaucoup de maturité (forcément, à 40 ans…), elle aime bien sortir avec nous. Ce n’est pas genre l’adulte qui fait la gamine en soirée, pas du tout. Et pour l’instant, comme elle ne va pas bien, nous sortons beaucoup (enfin, nous nous voyons beaucoup elle et moi sans pour autant aller en soirée) car ça lui fait du bien aussi de pouvoir tout me raconter et se confier. Je ne pense pas que l’âge ait une quelconque influence sur tout ça… Ma marraine est toujours comme elle. C’est une personne tout simplement vivante et dynamique, comme moi malgré tout, mais bon, si on peut parler de l’âge, peut-être que la crise de la quarantaine pointe le bout de son nez…

Effectivement, nous étions tous frais ce soir-là ! Je dois encore le voir pour discuter de tout ça d’ailleurs, et régler l’histoire de son pare-brise (mon Dieu, quand j’y repense, ça me met mal…).

Et oui je reprends des études en médecine vétérinaire (je suis végétarienne, tout ceci a un peu influencé mon choix mais ce n’est pas tout).

Ma famille ne m’a pas déçue. Elle ne me décevra jamais. Nous sommes six, il y a donc des hauts et des bas pour tout le monde, et nous les vivons ensemble. C’est tout. Mais jamais je ne leur en voudrai pour quoi que ce soit, ce n’est pas de leur faute après tout. C’est la vie. Parfois ça va, parfois ça va moins bien. :)

Aaah, « ma direction », j’aime bien (même si ce n’est pas ce que j’écoute comme musique en général) !

Merci beaucoup à toi aussi en tout cas. :)

AliceD : Non effectivement, pas facile à entendre ! Mais bon, comme je le dis toujours, une bonne claque dans la tronche et ça repart ! Une déception, un coup dur = un bon coup de pied aux fesses. J’ai lu son message ce matin et j’avoue que j’ai médité là-dessus toute la journée. Au début ce n’était pas facile à admettre, mais petit à petit… pourquoi pas en fait ! Il faut prendre ses problèmes à bras le corps mais surtout admettre qu’on a un problème. Je l’avais senti, peut-être pas au même point, mais au moins ça m’a ouvert davantage les yeux. Et je vaux mieux que ça, zût, on vaut tous mieux que ça !

Non j’ai remarqué… rien de ne s’arrange avec cette saloperie… J’ai toujours rigolé sur cette fameuse phrase « L’alcool ne résout pas les problèmes… mais l’eau et le lait non plus ! ». Pourtant, à y penser, comme je ne bois que de l’eau en règle générale, ça ne les résout certes pas, mais au moins ça ne les aggrave pas et ça me laisse l’esprit clair et net.

C’est fou, quand j’y pense, combien de fois des copains ne se sont pas foutus de ma tronche en me disant « t’étais encore bourrée hein ! ». Ou des « elle est saoule je pense… - roh bah comme à chaque fois qu’elle sort hein ! ». Ca m’a déjà fait mal d’entendre ça. C’est pour tout ça aussi que je n’ai pas réussi à en parler à des gens de mon entourage, parfois j’ai l’impression que quand on a un problème, tel qu’avec l’alcool, ils ne voient plus que ça et pas ce qu’on est réellement… Un peu comme si on portait la peste sur nous. Comme si nous étions la peste sans être un être vivant.

Encore une fois, pour le psy, oui… J’en parle beaucoup avec ma marraine et mon ami, mais il est vrai qu’ils ne peuvent pas avoir d’avis objectif et neutre. Et de toute façon, ils n’ont pas vécu ça ou ils ne l’ont pas étudié. C’est peut-être la solution.

Quelles drogues dures ? Cocaïne, ecstasy, speed, MDMA… Mais de tout ça, j’en suis réellement dégoûtée, je n’y songe même plus. J’espère que ce sera pareil avec l’alcool et la cigarette, mais au final il me semble que ces deux dernières drogues sont bien pires pour s’en détacher définitivement… Mais ce n’est que mon avis.

J’arrête l’alcool (et j’arrête bientôt la cigarette). Dommage quand même d’être végétarienne et de se pourrir l’esprit et le corps avec des trucs pareils (je blaaague un peu). L’alcool m’a vraiment rendue haineuse et ça doit cesser. Il m’a rendue même grossière (parce que j’en veux à tout et à tout le monde). Quand je me rappelle de comment j’étais il y a un et comment je suis aujourd’hui… brr ça me désole pour moi ! Il y a vraiment deux mondes…

Merci aussi à toi. :)

Pour finir je n’ai pu voir ma marraine aujourd’hui mais je passe l’après-midi avec elle demain. Aujourd’hui, par contre, j’ai vu le garçon que j’aime bien (qui est plus âgé). Au début je ne voulais pas lui en parler (j’étais stressée, repensant sans cesse à vendredi et me retournant l’esprit dans tous les sens), mais pour finir je me suis laissé allée et ça m’a fait du bien parce qu’il a vécu plus ou moins la même chose que moi à mon âge. Le fait qu’il m’écoute, qu’il me comprenne, et qu’il me fasse même des câlins, bouuuh, ça m’a fait aussi un bien fou (même si nous ne sommes malheureusement PAS ensemble, grr).

C’est difficile parce que je ne me sens pas du tout entourée (je vous en ai parlé, à propos de mes « amis »), et je ne peux pas parler de ça à ma famille, hors de question. Je ne veux pas non plus en parler à n’importe qui, j’avoue que ça me rend un peu honteuse… Mais je suis vraiment contente d’être venue ici, d’avoir pris la décision de passer par-ici (même si au début je trouvais ça un peu idiot, pensant que mon problème n’était pas bien grave). Merci d’être là. :)

Corinne : Je viens de voir ton message alors que j'allais poster ma réponse... Merci à toi aussi ! J'ai déjà répondu un peu à ce que tu dis ci-dessus... Il est vrai que je me sens bien ici, je reste. Et je crois aussi que j'irais bien dans ces centres de discussions genre "MAB", histoire d'être également (physiquement dirons-nous) entourée, écoutée, et pouvoir aussi écouter les autres sur leur propre histoire, je pense que ça ne me ferait pas de mal. :)

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Message  laurent 10/9/2012, 18:26

sooze, j'ai édité ton message pour le nom du groupe de parole car nous ne les citons pas ici pour ne pas en privilégier un plus que les autres.

désolé pour l'électrochoc, mais je pense que tu as compris pourquoi j'ai mis le points sur les I directement.
l'alcool, ici nous le nommons le petit singe, n'est pas un adversaire a prendre à la légère.
plus tu seras entourée et plus tu pourras échanger sur l'alcool, t'en défaire sera moins difficile.

concernant tes parents bien-sur que tu n'as pas à leur en vouloir, tu as pris en charge une histoire d'adultes sur tes petites épaules d'enfant et c'est à cette enfant que tu dois demander pardon de lui avoir mis ça sur les épaules.
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Message  Sooze 10/9/2012, 18:42

Aucun souci Laurent, c'était simplement pour que chacun sache à qui je réponde... Je ne le ferai plus. smiles

Et pas de souci non plus pour l'électrochoc, quand c'est positif ça me plait bien (enfin, quand le but, enfin tu me comprends :p).

Entourée certes, encore faut-il trouver les bonnes personnes... Et ça c'est pas toujours évident (du mal à faire confiance et à être positive après mes déceptions "amicales"). Enfin, je parle encore de personnes physiques, que je pourrais appeler n'importe quand lorsque j'en ai besoin... Pour le moment je n'ai plus grand monde.

Je sais pas trop comment me demander pardon en fait... En fait je ne vois pas trop comment prendre du recul sur toute cette histoire. Quand ça ne concerne pas ma famille, c'est simple, mais ici...

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Message  laurent 10/9/2012, 18:54

c'est bien le souci l'alcool isole énormément quand ce n'est plus la fête mais les problèmes qui arrivent, exemple pour tes amis perdus.

dans un MAB, tu trouveras des gens qui ont ou qui sont encore dans la même problématique et tu verras que finalement sortir de l'alcool peut amener beaucoup de contact et des vrais avec de véritables liens amicaux.

et c'est seulement une psy qui pourra t'amener a te réconcilié avec cette petite fille.
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Message  SHALE 10/9/2012, 19:21

Et bien pour de la lecture, c'est de la lecture!!! Very Happy
En tout cas bienvenue parmi nous. coeurs
Alors oui, tu as un problème alcool et il est plus avancé que tu ne le penses. Quand l'alcool te rend agressive et triste c'est que déjà il est passé du rôle d'anti dépresseur à celui de dépresseur.
Au début l'alcool rend gai, désinhibe, fait du bien et au bout d'un certain temps, il commence à remplacer nos endorphines par la THP (à lire dans le forum "tout ce qu'il faut savoir") et là, ce n'est plus la lune de miel avec l'alcool mais c'est l'enfer qui commence.
Tu en es là ce qui veut dire qu'il est grand temps d'arrêter avant de devenir dépendante physiquement.
Ensuite on sent chez toi un besoin de parler, un besoin d'être écoutée, aidée, aimée. Ce n'est pas étonnant, dans la famille, tu joues le rôle de catalyseur, tout le monde déverse ses problèmes sur toi et toi tu te prends tout sur les épaules, tu es peut-être solide, mais trop c'est trop.
Tu as 20 ans, tu dois vivre ta jeunesse sans porter le poids de tous ces problèmes d'adultes qui eux, devraient te prendre en charge, or c'est le contraire qui se produit....
Donc à mon avis il y a deux problèmes qui sont liés, l'alcool et ta famille.
Pour l'alcool, je te conseillerais d'en parler avec un alcoologue qui t'aidera à arrêter et d'aller dans un MAB c'est aussi une très bonne idée.
Pour tes relations familiales que je vois tout de même pathologiques, même si tu n'es sans doute pas prête à l'entendre, ce serait bien que tu consultes un psy, que tu ailles dans un groupe de parole et que tu t'éloignes un peu de ta famille pour partager la vie de tes amis et amies....
Mais on va en reparler.... smiles coeurs
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Message  Sooze 10/9/2012, 21:34

Oh oui désolée mais j'aime beaucoup écrire, et quand je commence... je ne m'arrête plus ! Rolling Eyes En plus j'ai parfois du mal à trier ce qui est important à dire ou non. :p

Merci pour ton accueil. baiser

J'ai lu plusieurs des "articles" dans "Tout ce qu'il faut savoir", ça m'a fait comprendre pas mal de trucs en effet.

Et oui, j'avoue que je ne demande pas grand-chose de la part de mon entourage, j'aime qu'on soit simplement présent et qu'on me porte de l'affection de temps en temps. Je suis célibataire depuis deux ans (par choix et parce que je suis devenue difficile) et même si pendant longtemps ça me convenait, je ne sais pas si c'est à cause de tout ce qu'il se passe pour le moment dans ma vie, mais je commence à en avoir un peu marre. J'ai besoin de stabilité j'ai l'impression, et je commence à comprendre tout doucement ce que certains entendent par "avoir quelqu'un de présent, qui vous attend lorsque vous rentrez chez vous". J'ai longtemps dit que j'avais ma famille et mes amis pour ça, mais mes amis, encore une fois, bon...

Où peut-on trouver ces fameux MAB ? Parce que je suis belge en ce qui me concerne... Trouver quelque chose de sérieux dans ma région...

En ce qui concerne ma famille, je m'en éloignerai un peu avec mes études je pense. Vivre seule ce n'est pas possible du tout, et c'est aussi pour ça que je sors souvent, même juste faire un tour, pour souffler un peu. J'adore ma famille mais prendre l'air ça fait du bien aussi. Enfin, ici l'école a repris, mes parents travaillent... (et moi je cherche du boulot). J'ai d'abord trois années de bachelier, mais ensuite je vais devoir koter pour mes 3 ou 5 années suivantes (la seconde université est trop lointaine de la maison). Mais bon, c'est pas avant au moins quatre ans...

Et encore une fois, amis et amies... Sans compter que, malgré que j'ai gardé contact avec eux tous malgré mes déceptions, ma meilleure amie est partie vivre en France (pas sûr qu'elle y reste cela dit). Une autre a ses études et son boulot, pas le temps non plus. Mon meilleur ami a sa formation et bientôt ses stages, et même s'il traîne souvent (au café, hum), pas toujours évident de le contacter ou de pouvoir le voir (ça aussi, il m'a inventé parfois des excuses, et bien souvent je le croisais au café). Il me reste aussi mon ami qui était présent vendredi mais après ces événements, je ne sais pas... sans compter qu'on se dispute souvent lui et moi, on s'adore mais on ne se supporte pas toujours. :p Et je suis fatiguée de me disputer, il faudrait aussi que je prenne mes distances...

On m'a souvent conseillée de prendre du recul et mes distances avec eux, d'essayer de rencontrer d'autres personnes et de lier de nouveaux liens d'amitié. Mais pas évident non plus quand on ne connait pas les gens, qu'il faille du temps pour savoir en qui on peut avoir confiance... Et malgré les déceptions, même si je leur en veux beaucoup, ils restent des personnes que j'aime.

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Message  SHALE 10/9/2012, 21:51

Tu as du mal à sortir de ton cercle famille-amis pour aller de l'avant et rencontrer d'autres personnes. C'est dommage car tu limites un maximum ton horizon là!
Il faut aussi que tu apprennes à dire non. Non à l'alcool , mais aussi non aux nombreuses demandes de ta famille.
Un truc pour dire non sans vexer personne, c'est de ne pas dire oui!!!! Very Happy Tu me diras que c'est une lapalissade mais pas tant que ça. En effet tu diffères ta réponse sous différents prétextes (j'ai oublié mon agenda, je ne suis pas sûre d'être livre, il faut que je vois , là je ne sais pas...) Bref tu te donnes le temps de réfléchir et de donner une réponse qui va correspondre à ce que tu veux....
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Message  Sooze 10/9/2012, 21:57

Oui j'ai longuement lu ton article sur le fait de dire "non" (j'adore cet article d'ailleurs). Dire non n'est pas un réellement souci, du moins dire non aux autres (à part oui, à ma famille). Mais j'ai simplement du mal à refuser lorsque je veux, parce que je n'arrive pas à aller contre mes envies. Même lorsque je doute que ce soit le bon choix.

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Message  corinne85 10/9/2012, 21:57

bonsoir sooze,
comme t'écris beaucoup amuse j'ai pas du, .. tout suivre...tu parles du passé, de l'avenir, mais au présent, tu fais quoi? tu vis chez qui? avec qui? tu reponds si tu veut, mais je suis un peu paumée dans tes récits, j'aimerai savoir comment tu veut vivre vraiment, car vivre avec le passé, se projeter dans l'avenir ça empêche un peu de vivre là, au présent..non?....bisous coeurs
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Message  SHALE 10/9/2012, 21:59

C'est pas faux, Corinne! smiles coeurs
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Message  Sooze 10/9/2012, 22:00

J'ai beaucoup de choses à dire. Very Happy

Je vis chez mes parents, avec eux (forcément), mes deux petites soeurs et mon petit frère.

J'aimerais justement ne plus vivre par et avec le passé. Vivre le jour présent, sans plus me soucier de ce qu'il s'est passé auparavant. Mais aussi construire tout doucement mon avenir.

Pour le reste, si tu ne comprends pas quelque chose, n'hésite pas... Quand je suis partie, je ne contrôle plus trop tout ce que je dis et ça peut être parfois un peu difficile à suivre, je le conçois. :)

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Message  corinne85 10/9/2012, 22:09

bon, tu vis chez parents, donc avec le passé et ton rêve c'est l'avenir...pour ton présent c'est dur dur...à tu envisager d'avoir un chez toi, à toi pour démarrer ta vie? ....
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Message  Sooze 10/9/2012, 22:12

Oui mais pas possible pour l'instant, j'ai ma voiture, mon assurance à payer, mais je mets aussi beaucoup de côté pour mes prochaines études (huit ans, c'est pas rien). Mais comme je l'ai dit dans un message précédent, au bout de mes trois premières années d'études, je vais devoir koter dans une ville à une ou deux heures de chez moi (le trajet serait trop long tous les jours). Bon, ce n'est pas demain la veille, mais bon...

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Message  corinne85 10/9/2012, 22:18

tu vas restée encore 3 ans chez tes parents?
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Message  Sooze 10/9/2012, 22:20

Eh bien oui. Vivre chez mes parents ne me posent pas de problèmes. Juste l'intimité parfois... A moins de trouver un compagnon, mais c'est pas encore gagné ! Et même, pendant mes études je devrai continuer de payer ma voiture, mais je vais surtout devoir étudier, donc je ne pourrai pas travailler à temps plein.

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Message  corinne85 10/9/2012, 22:39

bon, vu comme ca sa parait logique, beaucoup d'étudiant font ca faute d'argent, maintenant à toi de faire ta place au mieux pour toi....les études c'est trés important, mais il faut que tu te sentes bien aussi, sans pensées parasites et sans l'alcool qui t'ennuie et te nuis...on va voire ce qu'en penses nos amis onsaidiens en tout cas courage! reste avec nous.. cligner .bisous coeurs
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Message  Sooze 10/9/2012, 22:44

Pas facile la vie d'étudiant parfois ! :p

Je vais faire au mieux pour régler tous ces petits soucis avant l'année prochaine de toute façon. Mais j'espère aussi avoir au maximum la tête plongée dans mes cours, je pense que ça me fera du bien aussi, surtout que je suis très motivée à reprendre...

Et of course, je reste où je me sens bien ! smiles A demain certainement d'ailleurs, vais faire un petit dodo.

Une bonne nuit !

ami

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Message  SHALE 10/9/2012, 22:45

Bonne nuit à toi aussi...En tout cas, au programme ne pas trop te laisser bouffer par les problèmes des autres.... smiles coeurs
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