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Des expliquations et des risques, et mon témoignage

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cristal
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mamy_riri
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Message  mamy_riri 28/1/2009, 15:12

Bonjour à tous.
Suite à ma nuit quasiment blanche d'hier, j'ai décidé d'écrire ce message. En tout premier parce que je sais qu'écrire me soulage, ensuite peut-être votre avi ou vos conseils m'aideront. Pardon d'avance de la longueure de mon texte. Ceux qui aiment les grand récits par contre, sont servi cligner

Petit à petit, tout s'éclaire dans ma tête, concernant mon alcoolisme. Des flash me reviennent de chose que j'avias presque oubliée. Retrancher au fond de mon esprit, j'en avait même perdu la mémoire. Sauf que tout me revient en flash assez violent. Celà fait 2jours que je ne vais plus en cours. Avant avant hier soir, je me sentais mal j'avais l'impression d'être bourré bien que je soi sobre. Les murs bougeaient. J'ai pris un Ponstant(mon médicament pour mes crises de migraine). Le lendemin, soit mardi matin, j'ouvre les yeux et rebolote, mal de tête les mures bougent, etc. Je reste allongée jusqu'à me sentir mieux. Je me lève prend denouveau un Ponstant qui ne changera rien. C'est bizard l'impression de ressentir comment on se sent lorsqu'on est bourré alors qu'on est sobre depuis si longtemps. Je repense à ce que j'ai mangé hier et là je me dis: je recommence peut-être une phase anorexique. Il est vrai que la veille, je n'avais casiment rien mangé. Sa doit être ma tension qui merde( sa arrive souvent), dans un élan certain de stresse, je cherche le truc pour prendre la tension, puis je mesure. Non ma tension n'est pas trop basse. (en me basant des chiffres sur wikipédia). Et là je regarde l'hypertension, et merde... j'étais en hypertension un des chiffre léger, lautre gravement. Je me suis détendue, reposer calmer. MA tension est redescendue. Hier soir, j'ai eu de la peine à dormir. Vers 2h du mat je lisais toujours mon livre. Je m'y attendais. Je dois prendre mon médicament 2 demi dose, et un jour sans aucune dose. Souvent le jour sans dose je dors mal, voir pas du tout. Et quand je suis incapable de dormir, sa grabuge dans ma tête. Et des flash plus violent sont revenu. Et là soudain, pourquoi je suis devenue alcolique, quesqui c'est passé pendant que je l'étai c'est éclaircis.

Mon enfance m'est entièrement revenue, et une sensation de dégout profond m'envahis en me remémorant un scène que j'avais oublié mais pourtant sa c'est bien passé. Du dégout, pas de mes parents mais de la mère d'une de mes amies avec qui on était parti en vacance. Tous les gens témoins clairement de ce genre de scène, fermaient les yeux, comme si rien n'était arrivé. Ceux qui soupçonnais quelque chose n'allaient pas plus loin. Les témoins qui ne fermaient pas les yeux se disaient: c'est exceptionnel. Que dire quand l'exceptionnel est quotidien? Et mon caractère qui me rendait presque sans peur. Maintenant je vois de la violence là ou je voyais une normalité. LA scène en questoin ce passait en vacance. Ma mère défonce la porte de la chambre(sans tocé évidement) et me hurle dessus: Tas 10minutes pour être prête. Et repas en claquant la porte. L'amie continue à jouer au Gameboy sans grand intéret. Ma grande difficultée petite était de me préparer vite. J'en était simplement incapable. 10 minutes après ma mère rentre de la meme façon dans la chambre. Je lui dit "Attend j'ai aps fini de me démélé les cheveux sinon je suis prête". Elle ma tirré par le bras me fasan mal au passage. J'ai dit gentiment qu'elle me faisai mal mais elle s'en fichait. Puis je me suis débattue lorsqu'on passait dans la salle de bain( pour sortir de notre chambre il fallait passé par la salle de bain). Là j'ai réussi à me libéré de son entrainte et elle m'a ruer de coup. Je me suis protégée avec mon bras droit comme réflexe. Puis mon carractère prit le desus suffisement pour laché: salope tu me fais mal. Dès ce moment là elle a redoublé de force, à réussi à me faire perdre ma défance en me retournant et en me fichant un bon coup de poin dans le dos. ( la veille j'avais monté à cheval et m'étais fait mal o dos) Là j'ai redresser la tete et dit:frappe moi ou tu veux mais pas dans le dos, j'ai mal. Sa réaction, 3 coup de poin encore plus fort dans le dos. Puis elle m'a poussé dans les escalier. Je me suis relevée en trébuchant à moitier et ai couru me cacher dehors. Une fois caché j'ai regardé ma mère qui sortai en larme. LA mère de mon amie c'est ruée sur elle. Sa va allé evelyne calme toi, c'est bon cest fini. Voilà le plus grand dégout que je porte. Ma mère me frappait et de qui on se souciait? d'elle uniquement. De toute mon enfance une seule personne témoin d'une scène est venue me réconforter en me dsiant j'ai bien vu c'était injuste. Mais autre sa, la réation du monde autour me poussait à croire la normalitée de la situation. Enfant j'étais toujours punis bien que j'aille toujours été sage. Je devais correspondre à l'image de la fille parfaite que je n'étais pas. Ou est le raport. LE raport était mon autre moi, mon autre personnalité qui a juré de la tuer à n'importe quel prix. Je n'avais que la vengeance pour survivre. Une haine que j'avais en ressentant une injustice vennant de ma mère mais ne comprenant pas cette sensation. Mon autre moi qui me parlait dans ma tête et se disputait avec moi pour prendre mon contrôle. Ces voix je ne pouvais plus le supporter, alors je suis allé acheter une bière et je l'ai bu. Puis tous mes weekend j'étais au bord de l'alcoolisme, mais toujours à la frontière. Je me souviens bien ma première bière pour oublier que je parle, je voyais déjà ma psy qui m'avait dit:" tas fait un premier pas dans la toxicomanie, fait gaffe qu'il n'y en aille pas d'autre. Un pas c'est pas grave, c'est le deuxième et le troisième qu'il faut éviter". Quand j'y repense tout à déraper si vite après un ans de presque alcoolisme mais juste pas. Je me souviens durant ma semaine de très fort alcoolisme, je me réveillai le matin avec la geule de bois. Premier réflexe rouler un joint, second boir quelque gorgée d'un alcool quelquonque. LE reste de mes jounrées restent floues. Dans le fond, le joint 'avais qu'une seule cause: augmenter les effets de l'alcool. Je crois avoir fait un bad trip un jour mais je n'en suis pas très sûr. Je me souviens avoir halluciné puis le reste est flou, sauf que dès que je suis sortie de cette etat au point de réussir à etre debout, j'ai rebu quelques gorgée d'alcool.
Ou mon auto destruction à commencé? bien avant. Lorsqque je buvais souvent mais sans en être dépendant. J'ai commencé à me mutilé. Le regard qu'à poser ma mère sur mes bras ce jour là je n'oublierais jamais. LA peine et la douleure et la peur de ce regard qui me jugai immédiatement. Et j'ai aimé sentir le mal que sa lui faisait. Là je savais que peu m'importait la douleur physique par laquel je devrais passé pour la détruire, je l'aurais fait. J'ai continuer à me mutiler en croyant , tout come avec lalcool que je controlais. Jusqu'au jour ou dans l'hospital de ma désintox( ou je susi restée 8mois et demi), j'ai rentré en frode un couteau suisse. Seule soucis, j'ai oublié de tester la lame, celà faisai un certain temps que je me mutilais avec n'importe quoi, mes ongles, un trombone,etc.. Et lorsque la lame a disparu dans mon bras là j'ai eu peur, lorsque j'ai vu ma peau m'écarter la j'ai eu peur. Quand j'air egardé l'heure, là aussi j'ai eu peur. Dans 5minutes on aviat le groupe du soir. S'ils voyaient que je m'étais mutilé ils m'enfermaient en isolement une bonne semaine, et je ne le voualis pas. Voilà comment ma vocation est née. J'avais beau tremblé de peur, je ne pouvais m'empêcher de regarder, fascinée mon bras. (J'ai coupé à un centimètre de profondeur, soit toute la couche de graisse, je voyais mon muslce). Etrange comment on est fait de l'intérieure.
Aujourd'hui j'entreprend des études secondaires de santé pour devenir ergotérapeute.

Après ces 8mois et demi d'hopsital qui parurent long comme l'enfer et toute une équipe soignant consittué prcinpalement d'incapable, on me plaça en interna psy une année.( le fait qu'il me plaçai en interna revenai à reconnaitre leur incapacitée à m'aider, il fallut donc 8mois et demi pour qu'ils le reéalisent) . Je pense pas que tout celà soit du temps perdu. Ma mère est dépressive depuis environ l'age de 20ans ou elle cétait detrouvée une semaine dans le meme hopsital qui ma désintoxiquer. Sauf qu'elle l'est toujorus. Elle a 55ans, prend toujorus des antidépressuer, et vit dans son monde, éloignéer de la rélaitée. Aujourd'hui je veux tout simplement vivre. Dans le fond, me venger n'a plus la moindre importance. Je veux être heureuse voilà tout. Je n'ai pas besoin d'un but précis et meurtrié pour trouver du sens à ma vie.

Pourquoi tous ces souvenirs remontent maitneant, c'est très simple: j'ai remplacée la dépendance de l'alcool par une dépandance affective, ce qui revient casiment au même sauf phsikement. J'étais dépendante de mon ex et je le savais. Tant que la relation allait bien tout allait bien. Puis, tout c'est casser la figure. Mon ex était le portrait cracher de ma mère. Je devais etre la femme parfaite que je ne pouvais être parce que simplement, j'étais moi même, et que ici personne n'est parfait. Il est allé même jusqu'à me reprocher d'avoir été alcoolique et d'être hyperactive. A ce que je sache, son père ancien alcoolique, il ne le lui a jamais reprocher non?

Et voilà que j'en viens à ce qui m'a angoissé hier. Le dernier flash que j'ai eu, celui ou j'aurais tuer ma mère si je ne sais quoi m'en aurait pas empêcher. Je devais avoir 12ans à tout casser que c'est arrivé. J'ignore pourquoi mais elle a provoquer une pulsion meurtrière en moi et j'ai cédé, je suis allé à la cuisine prendre un couteau avec la ferme intention d'en finir, et là j'ai eu une sorte de vision et j'ai vu la vie que j'aurais si je tuais ma mère là maintenant, et comme j'étais déjà lancée dans mon impulsion j'ai jeté la couteau sur la table, crié quelque chose et été allé me réfugier dans ma chambre. Personne ne sait ce qui a failli arrivé ni ne s'en doute. Peut-être est-ce mieux ainsi. Cette scène là je n'ai jamais osé la dire à personne. Je peux pas expliquer ce qui m'a empêcher d'agir. J'aurais été croyante, j'aurais évidement pensé "c'est Dieu". Sauf que je n'ai aucune religion.

Je connais à ce jour deux facteurs de risque de rechute, qui les deux arrivent très rarement. LE premier étant une crise d'hyperactivité. Celà ce déclanche lorsque je n'arrive pas à faire quelque chose, souvent de petit avec mes mains. Je m'énerve et crie insulte tout et n'importe quoi. Si on me touche ou tente de me calmer je deviens complétement hystérique et c'est pire. Ces crises sont très très rare, heureusement, mais à ce moment là, je n'ai aucun contrôle. Suffirais qu'une bouteille soit bien en valeur, et il y a risque. LE deuxioèmre étant un état de protection de equel je me plongais lors de violente dispute avec mon ex ou il me faisait énormément de mal, me reprochait tout et rien. C'est comparable à un ordinateur qui sent qu'il est piraté et coupe l'accès à certain dossier système. Comme si un énorme câble dans mon cerveau, se détachai. Je perd compllétement la capacitée de parole et de réfléchire. Je sais être dans un etat innormal mais je me sens s'y bien que j'essaye de gardé, malgré moi, cet etat le plus longtemps possible. A ce moment là, en effet, un couteua je pourrais me faire du mal, de lalcool je pourrai y boir, vu que je ne fais qu'agir. Je me replis totalement sur moi même, et toute capacitée de réfléchir s'efface. C'est le vide dans ma tête. Heureusement, ce genre de crise est raricissme et dpuis que je suis célib, sont inexistance.

Voilà j'ai tout dit et tout déballé. Bon courage à ceux quia rriveront au bout petits coeurs
mamy_riri
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Féminin 21/01/2009

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Message  SHALE 28/1/2009, 16:26

Je t'ai lu jusqu'au bout, tu as vécu des choses très dures, c'est un fait. La pulsion de tuer ou de se tuer, bcp l'ont eu mais ne sont pas passés à l'acte, heureusement. Tu travailles encore avec un psy? Là, ça vaudrait le coup de reprendre tout ça avec lui.
Bisous petits coeurs
SHALE
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Féminin 01/01/2009

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Message  Invité 28/1/2009, 17:01

Very Happy

J'ai l'impression que tu as vécu une "cuite sèche" remémoration du plus profond de ton inconscient sous forme de cauchemard éveillé de l'époque lointaine ou tu étais MA alcoolique

En prenant de l'age, on charge notre mémoire de souvenirs et des nombreux deuils que nous avons accomplis.

Cela suffit-il à ce qu'ils ne remontent jamais sous forme de cauchemards éveillés?

Parfois, quand je suis dépressif, j'ai l'impression de ne plus avoir l'énergie nécessaire à contenir tout ça et que ça remonte, malgré l'accomplissement des deuils et le travail psychique sur moi même.

Je crois vraiment que l'impasse de la fatigue peut engendrer cela. Il faut trouver le moyen de se reposer pour retrouver l'énergie nécessaire à la gestion de notre mémoire. C'est pas toujours évident

baiser baiser Jeannot

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Message  Invité 28/1/2009, 17:23

Very Happy

Et remerciements de ce témoignage qui appelle à réflexion sur la longue abstinence et le fait de prendre de l'age

Apprendre à réadapter sa propre machine pour qu'elle soit en harmonie avec ses possibilités
.

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Message  béatrisse1 29/1/2009, 07:27

bonjour mami-riri
(pourquoi ce pseudo?)
Je t'ai lue avec attention, ton récit est bouleversant .Je me demandais ...à propos des mutilations, je pensais que c'était pour se faire mal, se punir . Ca arrive sans doute mais toi tu as exprimé les choses d'une façon différente : voir dedans.
La puissance et la curiosité de l'enfant qui arrache les pattes de la sauterelle (c'est l'exemple le plus anodin des pratiques des enfants ...) Sauf que là la sauterelle c'est toi .
En se blessant on veut blesser l'autre qui regarde et qui aurait dû réagir pour empêcher ça, deviner ...sauf qu'on lui laisse aucune chance. Il y a deux ans j'ai fait ça un soir à table (repas de famille lourd lourd) . Tout le monde s'engueulait (ma mère, mon frère bien sûr ) et j'ai pris un verre (après l'avoir vidé) et je me suis mise à taper sur mon bras nu avec une grande détermination jusqu'à ce que le verre éclate et m'entaille profondément.
Ca a eu la vertu de mettre fin à l'engueulade ...m'ont pris pour une folle . Au fond ça voulait dire "regardez moi! regardez ce que vous me faites ! regardez ce que j'ai dedans"
Avec le recul je me dis que ça a atteint son but (ce soir là) mais ça n'a rien changé aux repas de famille ...
Je me dis qu'il y avait d'autres façons de faire mais à l'époque - ivre - je n'avais rien trouvé de mieux.

Le fait que tu puisses raconter me paraît révéler cette distance "respectueuse" (que ce mot est beau !) que tu es parvenue à mettre entre la douleur et toi . Tu viens de faire un pas de géant , le sais tu ? petits coeurs
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Féminin 04/01/2009

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Message  mamy_riri 31/1/2009, 20:56

SHALE : c'est une femme. En ce moment on parle plutôt de comment faire pour éviter de réaimer à nouveau ma mère( en résumé, un homme qui me traitera de la même manière et peut-être même la même violence, et la dépendance dans une relation affective). J'ai choisi par choix, de ne jamais dire à qui que ce soit la moindre des scènes dans mon esprit. Et comme je lai préciser il me semble, la scène ou j'aurais pu la tuer je l'ai toujours gardée pour moi. Un peu comme une sorte de au cas ou, qui est la même dans l'alcool. Je vais acheter de l'alcool au cas ou j'en aurais besoin ce soir. Je vais caché l'alcool au frigot, au cas ou je n'y arriverais pas à tenir,etc.. LE au cas ou dont je parle: au cas ou mon autre personnalité reprendrai le contrôle et y ferait. Sauf que mon autre personnalité n'est plus qu'un vague souvenir, vu qu'elle n'existe plus, et depuis un certain temps. LE au cas ou est brisé.


JEANNOT: Pour l''instant les souvenirs ne sont plus envahissant, c'est surtout lorsque le sommeil ne vient pas, ce qui me remémore lorsque j'étais petite( je dormais presque jamais, j'ai vécu énormément de nuits blanches à pleurer). De rien pour le témoignage, j'espère que sa pourra redonner le courage à ceux qui en manque, et à trouver la force en eux de s'en sortir. Tout est possible, à condition de ne pas abandonner!


béatrisse1 : Ce pseudo vient de mes amis étudiants. Comme je suis la plus vieille( j'y ai vite prit l'habitude), on c'est amuser de crée une famille. Et vu mon age je suis la "grand-mère", d'où le mamy. Le riri cest un surnom tiré de mon prénom ;) De plus mon vieux pseudo, death13 ne me correspond plus du tout.
Mes mutilations non plus n'ont rien changer à ma situation mais sa me soulageais, et j'étais convaincue d'y contrôler. Comme j'avais déjà été malade alcoolique et forcer d'arrêter de boire, comment dans un milieu clos se soulager en se détruisant, ne reste plus que l'automutilation. Et en voyant comment avec l'alcool sa a dérapé je m'étais convaincue que mes mutilations sa j'y contrôlais. Erreur absurde. Ton histoire de repas de famille me rappel beaucoup l'ambiance à chaque repas lorsque j'étais petite et que j'essayai de m'interposer entre mes parents qui se disputaient. Souvent on ne réfléchis pas en agissant lorsqu'on est malade alcoolique ou autre maladie du même type.
Quant à cette distance je la ressens. Mais je crois que la maturité ni la guérison sont cela. LE plus dur était mon besoin impulsif de tout comprendre. A l'époque, je n'arrivais pas à contrôler ce besoin. Je croyais tous voir mais j'étais aveugle, je croyais tout comprendre mais je ne comprenais rien. Maintenant, pour le maitriser je me dit que maintenant je comprend et vois des choses, mais plus tard peut-être en verrais -je d'autre et en comprendrais-je d'autre. Tôt au tard j'y comprendrais, et grâce à cette pensé j'ai le contrôle de ce besoin.
Pour le pas de géant je crois qu'il date d'il y a plus longtemps. LE déclic c'est fait lorsqu'on m'a transféré de l'hôpital psy pour la maternité suite à une grave infection. La veille j'avais à nouveau quelques envies suicidaires et avaient donc bien fait de me mettre à l'abri au cas ou. Là bas on savait que j'avais une grave infection et ignorai totalement l'ampleur des dégâts. Tous mes organes étaient gonflés. J'aurais autant pu avoir aucun rein qui fonctionnaient, le foie qui lâche, l'appendicite, ou autres. Cet événement m'a fait le même effet que si on m'avait mit un couteau sur la gorge en me disant: " tu veux vivre ou mourir" . Dès ce moment je me suis accrochée, et juré de m'en sortir à tous prix et de ne jamais rechuter, et de ne pas déprimé pour un rien et de profiter de la vie. Le genre d'infection que j'avais et aussi haute( c'est le genre d'infection qui remonte et infecte tout au passage), si elle n'est pas prit à temps peut tuer ou rendre stérile, et on ignorait depuis combien de temps je l'avais, mais certainement plusieurs mois. Tout peut si vite s'arrêter. Là j'ai pensé: quesque j'ai fais de bien dans ma vie? Rien, lequel des mes rêves j'ai atteins? Aucun Quelle vie j'ai mené? Une vie de maladie et déprime. Sa aide à réfléchir. Je crois que je l'ai franchis à ce moment là
petits coeurs
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Message  cristal 31/1/2009, 21:15

J'ai choisi par choix, de ne jamais dire à qui que ce soit la moindre des scènes dans mon esprit.

je reprend cette phrase parce que j'espere qu'elle ne s'applique pas pour ta psy!!!c'est avec ce qui se passe dans ton esprit qu'elle peut travailler et te faire avancer.Tu as vecu de nombreux traumatismes mami riri aussi bien physique que psychologique.Loin de pouvoir les oublier(ça,c'est impossible)il va falloir les "etudier",les regarder en face,les accepter comme faisant partie de ton histoire et reussir a les ranger dans ton passé pour arriver a vivre le présent et la seule personne qui peut arriver a t'aider,c'est ta psy alors il ne faut surtout rien lui cacher noon

Tu as dejà bien avancé mais il y a sans doute encore du travail comme reapprendre a aimer ta mère ou du moins l'aimer differement,mais tout cela,tu le sais n'est ce pas???

bisou baiser
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Message  mamy_riri 31/1/2009, 21:40

Disons que je ne lui décrit pas les scènes mais en parle vaguement, mais par rapport à d'autre choses ou scènes, je peux faire la fin de réflexion toute seule, les détails importent peu. Quand je dis de détails c'est plus la sensation à tel moment précis, les phrases précises qui s'échangeaient entre mes deux personnalités, ou encore la couleur de la nappe ou d'une chose. Étonnante machine la mémoire. Je n'ai jamais exprimer à vive voix la façon qu'avait ma mère de se comporter quand j'étais petite mais elle le sait bien. Le mot battu n'a jamais été prononcer de vive voix mais elle le sait autant que moi. ( avant d'être ma psy c'était la psy de ma sœur au moment ou à la maison sa ce passait le plus mal).
Je suis lucide, la relation avec ma mère n'ira jamais bien. Et je ne pourrai jamais ressentir de l'amour pour elle, même si je le voulait. Moins je la voit et mieux je me porte. Mais j'ai appris à faire avec. Quand je vois ma mère j'ai plus l'impression que les rôles sont inversés ce qui est étrange. Je n'ai plus aucun haine ce qui a demandé bien du temps. De l'amour je ne pense pas vraiment en ressentir à ce niveau là un jour. Mais je fais en sorte que la relation ne ce passe pas trop mal. Avec mes sœurs on en parle souvent. Je sais "qu'un père on en a qu'un, une mère on en a qu'une." Du coup je m'efforce de garder une assez bonne relation et de la voir régulièrement. Peut-être un jour cet amour naîtra. siffler
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Message  cristal 31/1/2009, 21:57

On est pas OBLIGE d'aimer sa famille tu sais!!!
ne plus avoir de haine c'est dejà un pas enorme,reussir a vivre avec ton passé aussi alors aller de l'avant oui ,mais fais d'abord la paix avec ton passé,c'est important cligner ça te permettra aussi de faire la paix avec toi meme et de vivre pleinement ta vie de femme baiser baiser
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Message  hoedic 31/1/2009, 22:34

Et pourtant ces sensations dont tu parles, ces ressentis ce serait hyper important d'en parler à ta psy avec tes mots, tes maux à toi.

Car meme s'il elle a été la psy de ta soeur, les choses ont été transcrites avec ses mots à elle pas les tiens.

Une chose importante à avoir présente à l'esprit une meme situation vécue par 2 personnes n'est pas ressentie de la meme manière ;)
hoedic
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Message  mamy_riri 2/3/2009, 17:02

Désolé d'avoir mit son longtemps à répondre... j'ai eu quelques petits soucis de santé, malgré le fait que je pensais en avoir terminé.Du coup je me suis beaucoup remise en question( je suis sûr que les infections urinaires à répétition pendant quasiment mes deux années de couple c'était mon corps qui me donnait le signal que tout ne tournais pas aussi rond que je voulais m'en convaincre). J'en suis arrivée a la conclusion que les douleurs me prennent quand je ne l'écoute pas. C'est à dire quand mon corps me dit je suis fatigue et ma tête lui dit.. tas connu pire tu tiendras bien encore la fin de mon 5ème épisodes à la suite de Naruto . Je prend cette scène comme exemple. J'essaye depuis d'être plus en harmonie avec mon corps mais c'est dure.. dans ma tête j'ai une sorte d'énergie inépuisable trop grande pour que mon corps la supporte.

Ces temps si j'ai l'impression que ma famille ma bloque et m'empêche d'aller de l'avant. Ils me traitent comme une gamine, essayaient tout le temps de me protégé. Je suis la petite dernière. Et ce "petite" me poursuit. Quand j'ai dis à une de mes sœurs que j'avais de nouveau des soucis de santés j'ai eu pas mal de reproche. Qui plus est mon médecin, excusez moi du mot est un vrai "salo". J'étais plusieurs fois par jour plié en 4 et s'effondrait de douleur, et il voit que j'ai pas d'infection urinaire et me sort"c'est psychologique" . Depuis un moment avec mon père on voulait changer de médecin, maintenant je n'ai plus aucune hésitation à avoir. De plus j'ai en continuité mal au dos , et sans me regarder le dos il me dit que c'est musculaire. Pourtant j'ai commencé un sport depuis 1mois environ et la douleur n'a pas changée.Je suis quelqu'un qui n'aime pas aller voir les médecins déjà à la base, quand j'y vais c'est pas pour un petit truc de rien du tout, et d'ailleurs les douleurs de se genre je les tiens relativement bien. Tant que j'ai légèrement mal au ventre pas de médecin. Faut être plié en 2 pour y allé. Après avoir vu mon médecin j'ai passé l'après-midi aux urgences et ils ont en effet trouver quelque chose, sauf qu'au lieu d'une infection c'était des champignons.Entre ma mère qui me sors" C'est normal qu'il dise c'est t'es tout le temps malade"(sa fait 6mois que j'ai rien eu), mon autre sœur" mais pourquoi t'attend toujours que ce soit grave pour y allé?" mon autre grande sœur" faut arrêté de te laisser aller, faut te prendre en main"... et je ne citerais pas tous ni toutes les personnes de ma famille. Je pense avoir besoin de distances par rapport à eux, car leur réflexion m'énerve. J'aurais préféré me sentir soutenue plutôt que malade imaginaire et enfant.

Quant à mon enfance j'ai déjà franchis le cape. C'est à dire j'ai accepté la vérité, ce qu'il c'est passé et j'ai tout pardonné. Un livre m'a énormément aider à faire ce travail. L'autobiographie d'un homme qui se fait attaché à un poteau au bord de la route et abandonné comme sa par sa mère, recueilli et battu par son père . Il fini avec les jambes broyés à 4ans et d'ailleurs la suite est même pire. Sa aide de se dire" y a pire que moi" mais sa aide quand il explique le travail qu'il a fait pour en venir à la conclusion de la "seule solution de ce type de cas": le pardon. Tant qu'on pardonne pas et sans rien attendre en retour, on avance pas. Ce qui m'est arrivé est injuste et aucun enfant devrait vivre sa. Mais c'est arrivé et la vie doit continue. Je voyais pas de but à mon existence sauf la vengeance, maintenant je vois le but de "tout le monde": être heureux tout bêtement et préféré du temps sur cette terre. Et je profite sans me prendre la tête ou le moins possible. Les choses auraient pu dérapé lors de la scène que j'ai décrite dans mon témoignage, mais ce qui importe vraiment c'est qu'elle n'a pas eu lieu. Vu les événements qui se sont enchainer pour que j'arrive à m'en tirer, j'ai l'impression d'avoir une bonne étoile qui veille sur moi. De plus j'ai retrouvé tout mon caractère et ma combativité. J'ai plusieurs projet dans l'avenir. Devenir Ergothérapeute et écrivaine. Du côté de mon père, on est des artistes ou des infirmières( généralement). Qui dit qu'il faut pas mélangé ces deux côtés? Je sais avoir un certain don, à condition que je m'applique évidement, pour écrire. J'ai confiance en mes capacités. J'ai manqué quasiment 3semaines de cours et en 2jours j'ai presque tout rattrapé et encore, je suis pas à mon maximum.

Le truc sur lequel je veux travaillé avec ma psy c'est les enfants... étant donné que très jeune j'ai eu beaucoup de responsabilité, je n'ai jamais vraiment prit le temps d'être une enfant et d'être juste bien d'une façon naturel. Du coup les enfants me mettent mal à l'aise. Il il se trouve que ma 2ème sœur va se marié et l'autre qui c'est marié est enceinte. J'essaye de m'imaginer "tata" mais j'ai de la peine. Surtout avec ce blocage. J'adore les enfants mais en général le liens passe pas. Voilà la seule chose dont je veux travaillé avec elle et qui me sera utile aussi plus tard. Mais dans la question d'avoir des enfants plus tard faut déjà trouver le père, et qui plus est je vais devoir passé des examens pour savoir si je suis stérile. L'être en ce moment m'indifférencie totalement, sauf que je me dis que plus tard j'en voudrais peut-être. Donc quelques inquiétudes. Mais tout sa ne me donne aucune envie de boire ni regrêter mes choix.

Cristal: Bien sûr qu'on est pas obliger de l'aimer. Ni son père ni ses sœurs et frères. Mais tous les gens avec qui j'en ai parlé et ayant vécu des relations dites "normal" avec leur parent et famille ne le comprenne pas et cela leur parait surréaliste de dire: je n'aime pas ma mère mais j'essaye d'entretenir une relation pas trop mauvaise avec malgré tout. Ils ne comprennent pas et sortent souvent:"mais enfin comment tu peux dire sa c'est ta mère.. celle qui ta mise au monde!!" les gens sont souvent choqué. Mon sentiment actuel la concernant c'est une sortie d'indifférence mêlée à de la pitié. Elle vit complètement en dehors de la réalité, refuse toutes les choses, mais je crois qu'elle y vit bien dans son monde artificiel, peut-être même heureuse. Pour elle tout est tout noir ou tout blanc. Quand ma sœur lui a annoncé la bonne nouvelle(celle qui attend un enfant) elle lui a sorti: mon dieu je vais devenir vieille. T'aurais pas pu attendre encore quelques temps?
La seule chose ou je ne me sens pas toujours complètement en paix c'est l'alcool. Évidemment j'ai plus d'envie destructrice d'alcool, mais j'ai un certain dégout, lorsque je regarde les jeunes de mon école ou autre, aller boire le soir quelques verres en ville. Je ne viens pas toujours pour éviter cette proximité de l'alcool. Certain bons amis savent en parti ce que j'ai vécu et m'en empêcherais ce qui me rassure. L'injustice de regarder les gens profiter d' "un verre de temps en temps", et de me dire " sa je peux plus à cause de mes erreurs passées, parce que j'ai pas su me maitriser". Qui plus est j'ai toujours adoré le goût de l'alcool avant même de l'utiliser" comme drogue". J'apprécie de plus en plus avoir des amis tout le temps sobre, soi qui n'aiment pas le goût de l'alcool, soi qui conduise,etc... Je ne pense pas que ce soit une si mauvaise chose en soi. Au début j'y vivais comme une punition, une injustice, puis à force de trainer avec ce genre de personne je me suis dit: eux le font volontairement alors est-ce vraiment une "punition" ou adopter un mode de vie plus sain? J'ai fini par choisir la 2ème cligner


hoedic: Chaque personne vit une situation différemment, à sa façon, voit des choses que d'autre ne verraient pas et inversement. Au début avec ma psy on travaillait beaucoup sur la relation avec ma mère, elle m'a expliqué ainsi que mon premier psychiatre d'hospital( qui était fabuleux) le type de cette relation et sa possibilité néfaste sur moi. Donc soi rassuré la relation avec ma mère était souvent le thème principale. Il m'est déjà arrivé de dire" en effet dès fois elle devenait violente et je me sentais coupable", je n'ai juste jamais attardé de temps à une scène particulière. La plupart sont rangé dans le tiroir marqué" affaires classés". Du coup au quotidien j'y pense plus. Par moment j'ai même l'illusion que tout sa était un mauvais cauchemar, mais mes cicatrices me rappellent vite à l'ordre. Je sais bien que c'était réel mais aujourd'hui je vit dans un monde dit " normal" et tellement différent de l'ancien. Si je veux je me rappel totalement de tout(contrairement à ma mère).
Souvent après avoir vu ma mère je me sens moins bien dans ma peau, mais ce moins bien, ne dure pas plus de 5-10minutes. Et moins bien ne veut pas dire mal, juste un peu moins heureuse.
Moi qui ai des troubles alimentaire (anorexie (le stresse me bloque le ventre et j'arrive rien à avaler, lors de la séparation avec mon ex copain j'avais perdu 10 kilo en une semaine)) et ayant enfin réussi à stabilisé mon poids à environ 55kilo pour 1m70 environ, je me sens heureuse. Sauf que oui j'ai un léger bourlet au ventre et des petites poignées d'amour. Mais je trouve ça chou et séduisant. Mais ma mère n'a de cesse de me dire: regarde comme t'es énorme. Tu m'inquiète t'as vraiment prit beaucoup de poids. Moi à ton âge j'avais pas de ventre. Si tas déjà un bourlet comment tu vas finir à 50ans?
Dés fois par curiosité je me renseigne sur elle. Pas parce que je l'aime ni la déteste ni autres, mais parce que j'ai une curiosité naturel concernant les être humains. Elle c'est retrouvée à 21ans dans le même hôpital psy pour une tentative de suicide. J'ai essayé d'en savoir plus auprès de mon père( qui était déjà avec elle), mais comme il ne comprends pas grand chose, et son incompréhension m'agace souvent. Il ma sorti: il y a un truc dans sa relation avec ses parents qui c'est jamais fait. Je sais bien, du fait de l'avoir vécu que ça tout seul ne pousse pas au suicide. La preuve: mes oncles et tantes qui sont ses frères et sœurs ne vont pas tant mal que ça. Par contre je sais que 2( ils sont très nombreux) ont eu une période dites "dépressive "dans leurs vies mais qui ne dura pas et sans besoin de psy ni de médicament. D'ailleurs on dit souvent que beaucoup de gens( presque tout le monde) à une fois dans sa vie ce genre de période qui dure entre 1 jour et 1mois. Par exemple suite à une rupture dans le couple ou je ne sais quel raison. Du genre se sentir triste et s'isoler légèrement puis se disant merde je vais pas me laissé à aller.Par contre je crois à la prédisposition.
Concernant ma mère, malgré le fait que je sais n'y être pour rien du fait qu'elle pétait un câble et m'accusait indirectement d'être la cause de ces pétages de câble"regardez comme ma fille est difficile", cela me rassure tout de même de savoir que son problème datait de bien avant ma naissance et même celle de mes sœurs. Cela m'attriste pour ma mère et me pousse à me dire: je suis différente et moi je réussirais ma vie . Sa m'encourage d'autant plus de me dire que si un jour j'aurais des enfants, je ne serais pas une mère parfaite, mais une stricte et gentille mère, pleine d'amour( chose qu'enfant je n'ai pas vraiment reçu), et que jamais je ne violenterais mes enfants. Je saurais me maitriser, même si mon enfant , hélas serait hyperactif comme moi, et donner les punitions adaptés( je ne crois pas qu'envoyer un enfant difficile se coucher le ventre vide aide beaucoup...). Je ferais de mon mieux sachant que forcement, tôt ou tard je ferais des erreurs. La perfection n'est pas humaine. super content
mamy_riri
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Féminin 21/01/2009

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Des expliquations et des risques, et mon témoignage Empty Re: Des expliquations et des risques, et mon témoignage

Message  cristal 2/3/2009, 22:57

et bien mimi,on peut dire que tu mets le paquet qd tu reviens affraid affraid
j'ai reussi a tout lire d'un coup :dans: :dans: geek geek et ce que je peux en dire c'est dejà que tu t'occupes un peu trop de ce que pense les autres et pas assez de toi Rolling Eyes

- laisse dire les gens,si ça leur plait pas c'est leur affaire OK??
- ne t'ocupes pas non plus des anciens pbs de ta mère,tu as dejà les tiens et c'est largement suffisant a gerer :lol:
- Autre chose,ne limite pas le travail de la psy a UN probleme,il n'y a pas un pb mais un ensemble de troubles qui t'ont amené a toucher a l'alcool et a te detruire alors laisse la te guider et laisse la diriger elle meme le travail,elle te connait je pense et sais où il faut t'amener pour que cela te soit benefique,c'est son travail cligner

- Pour ce qui est d'avoir des enfants,laisse le temps au temps,ne va pas trop vite en besogne et pense a tes priorotés du moment OK??
- Pour l'alcool,oui ne plus boire est un mode de vie plus sain mais dans notre cas c'est le seul mode de vie possible..ne l'oublie pas cligner

Gros bisou ma belle baiser
cristal
cristal
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Féminin 01/01/2009

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Des expliquations et des risques, et mon témoignage Empty Re: Des expliquations et des risques, et mon témoignage

Message  TEX 11/5/2009, 20:58

Bonjour mamy_riri,

En un mot, je me permets : comment vas-tu ?
TEX
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Masculin 02/01/2009

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Des expliquations et des risques, et mon témoignage Empty Béatrisse1, l’auto mutilation c’est surtout la douleur qui rassure et que l’on ne pense plus à rien d’autre. Malheureusement, c’est un soulagement

Message  noemi96 1/12/2022, 00:00

béatrisse1 a écrit:bonjour mami-riri
(pourquoi ce pseudo?)
Je t'ai lue avec attention, ton récit est bouleversant .Je me demandais ...à propos des mutilations, je pensais que c'était pour se faire mal, se punir . Ca arrive sans doute mais toi tu as exprimé les choses d'une façon différente : voir dedans.
La puissance et la curiosité de l'enfant qui arrache les pattes de la sauterelle (c'est l'exemple le plus anodin des pratiques des enfants ...) Sauf que là la sauterelle c'est toi .
En se blessant on veut blesser l'autre qui regarde et qui aurait dû réagir pour empêcher ça, deviner ...sauf qu'on lui laisse aucune chance. Il y a deux ans j'ai fait ça un soir à table (repas de famille lourd lourd) . Tout le monde s'engueulait (ma mère, mon frère bien sûr ) et j'ai pris un verre (après l'avoir vidé) et je me suis mise à taper sur mon bras nu avec une grande détermination jusqu'à ce que le verre éclate et m'entaille profondément.
Ca a eu la vertu de mettre fin à l'engueulade ...m'ont pris pour une folle . Au fond ça voulait dire "regardez moi! regardez ce que vous me faites ! regardez ce que j'ai dedans"
Avec le recul je me dis que ça a atteint son but (ce soir là) mais ça n'a rien changé aux repas de famille ...
Je me dis qu'il y avait d'autres façons de faire mais à l'époque - ivre - je n'avais rien trouvé de mieux.

Le fait que tu puisses raconter  me paraît révéler cette distance "respectueuse" (que ce mot est beau !) que tu es parvenue à mettre entre la douleur et toi . Tu viens de faire un pas de géant , le sais tu ?  petits coeurs
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Des expliquations et des risques, et mon témoignage Empty Re: Des expliquations et des risques, et mon témoignage

Message  tulipe noire 1/12/2022, 00:09

Bonsoir Noemi96, bon retour sur le forum.

Tu peux nous expliquer pourquoi tu remontes cet ancien post ?
tulipe noire
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Féminin 12/04/2013

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Des expliquations et des risques, et mon témoignage Empty Re: Des expliquations et des risques, et mon témoignage

Message  SHALE 1/12/2022, 10:27

Bienvenue Noemi, ton retour nous fait plaisir. smiles
SHALE
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Féminin 01/01/2009

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Des expliquations et des risques, et mon témoignage Empty Re: Des expliquations et des risques, et mon témoignage

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