Par où on commence et y aura-t-il quelqu'un pour m'accompagner ?

Bonjour à tous,

je crois être tombé sur le bon site, car ma vie se partage entre cette grande honte d'avoir associé l'alcool à mes douleurs au point d'y avoir perdu tout ce qui comptait pour moi, et la plus grande part de ma personnalité qui fait passer l'humour et l'envie de vivre par dessus tout.

J'ai 31 ans, je suis alcoolique depuis 2 ans, avec une grosse accélération au suicide de mon père, une relative amélioration pour l'amour de mon ex-petite amie, puis un retour à l'alcoolisme au fil des mois qui a participer à me faire perdre celle que j'aimais leplus au monde, ainsi que ses trois enfants que je chérissais plus que tout.
J'ai tenté la case médicale, mon ex l'avait tenté aussi de manière bien plus brutale en me faisant interner chez les fous avant de me virer de notre maison, mais l'hydre est toujours trop disponible et, elle, trop fidèle.
Je hais l'alcool, je suis dépendant physiquement et psychologiquement, je croyais avoir des troubles psy pour lesquels j'ai consulté mais c'est bien lui qui fait de moi un moins que rien. Et je ne sais pas m'en passer.
Jusqu'à ce que l'envie soit là plus forte que tout, celle de m'en débarasser, même si la période n'est pas propice. Pourquoi remettre à demain ce qui est indisênsable aujourd'hui.
Ma présence ici ? Etre certain d'avoir toujours une vie stressante qui me donnera l'envie de passer par le supermarché, et l'aveu obligé de reconnaître que seul je n'y arriverai pas.
Et seul, je le suis vraiment : ayant fait pilier de famille longtemps, personne de ma famille croit que je suis alcoolique quand bien même je les supplie de me croire. Tous me croient plus fort que çà.
Seul aussi car j'ai perdu ma concubine et mes 3 belles-filles, avec qui je partageais 4 ans de vie bien remplie et nécessaire pour oublier ma douleur et soigner leurs peines à elles, qui étaient veuve et orphelines depuis 1 an avant que je les rencontres.
Donner aux autres a toujours été ma seule passion, mais maintenant que je suis plus bas que terre, je suis incapable de développer autant d'énergie pour m'en sortir.
Je ne demande pas grand chose, quelques conseils pour réussir, partager avec ceux qui font ou qui ont fait le même effort, mettre cet objectif comme le numéro 1 dans ma vie. Car jusque là le seul truc qui me lève lematin c'est bosser, mais pour peu que la journée soit dure l'alcool revenait vite.
Dernier verre pris le 1/9, aidez moi s'il vous plait à compter les jours pour démarrer mais surtout vite l'oublier pour redevenir fier à mon tour et donner aux autres comme je savais si bien faire avant.
Ma première question est très simple : quand on a l'habitude, en rentrant le soir, de boir un gros verre de whisky, et le week-end après deux cafés, boire jusqu'à plus soif pour dormir en journée en attendant la nuit, comment fait-on pour organiser sa journée et faire comme tout le monde ?
Merci à tous ceux qui me liront

bonjour et bienvenue sur onsaide manu

tu as franchi le plus grand pas: reconnaitre ton alcoolisme et ton impuissance a t'en sortir seul.
demander de l'aide est une étape très importante car c'est le premier pas vers une démarche de soins qui seule te permettra de te sortir de cet enfer.

sache avant toute chose que la volonté ne sert a rien dans cette maladie alors ne te culpabilise jamais de ne pas y arriver seul,c'est impossible et d'autant plus lorsque l'on est dépendant physique.

la première chose a faire est de consulter un alcoologue,il ne faut pas arrêter l'alcool brutalement sans être suivi médicalement,cela peut être très dangereux.

as tu déjà essayer d'arreter l'alcool et si oui avec quelle aide??
une cure serait elle envisageable pour toi??


pour tout le reste,comme beaucoup de MA,tu t'es donné a fond pour faire le bonheur des autres en t'oubliant complètement dans l'histoire jusqu'au jour où cela ne passe plus,où il n'y a plus d'energie,plus de vie,plus que du vide

nous allons t'accompagner sur le chemin de ta nouvelle vie manu,pour cela,il va falloir écouter nos conseils et les suivre,nous sommes tous MA et savons ce que tu endures.
ce n'est pas irreversible et la vie sans alcool est non seulement possible mais un vrai bonheur a savourer.

fais un petit tour du forum pour te familiariser avec lui et pose toutes les questions que tu souhaites,tu auras toujours qqn pour y répondre.



Tu n'es plus seul Manu,la sortie n'est pas loin

La bienvenue à toi manu.
Tu n'es plus seul face au poison.
Tout en douceur manu, tout en douceur.....
Bonne route à toi, tu va y arriver.

bonjour manu, soit le bienvenu parmi nous et tu a fai la premiere démarche de trinscrir sur le forum c'est très bien et maintenant tu doit essayer de voir des spécialistes qui pourron t'aider et t'écouter , je suis dans la meme situation , je me retrouve seul a cause de cette drogue et pas facile , c'est bien de venir sur le forum tu peut toujours parler de ce que tu as sur le coeur et trouver des réponses a tes questions, tu as tous mon soutient

Un grand merci car franchement j'ai appelé à l'aide à tout azimut sans avoir de réponses, les uns me croyant plus fort que çà et n'y accordant aucune importance, de l'autre une ex-compagne qui n'avait pas de place dans sa vie pour écouter même mes problèmes.... et voilà qu'en quelques mots de rien, des gens que je connais pas ont l'air de tout comprendre, l'envie, la difficulté, le doute, et surtout la promesse que çà va marcher.

Oui, j'ai déjà reconnu plusieurs fois ma dépendance, mon doc m'a prescrit de l'equanil qui n'a jamais enlevé l'envie, me croyant fou je suis allé voir un psychiatre qui semble m'avoir donné des trucs plus efficaces.
Mais c'est toute la vie à reconstruire, garder le même environnement en sortant le poison qui pourtant s'était installé à chaque recoin qui me fait le plus peur.
Par quoi on remplace le temps passé à picoler ? Comment on dort sans avoir 3 grammes dans le sang, c'est des choses qui à réapprendre me font peur parce que à ce jour je ne sais plus faire dans ma solitude...

Et face à ces questions, il y a vos mots simples qui apportent chaleur et espoir. C'est vraiment bizarre.... Et quelque part je sentais que je frappais à la bonne porte.
j'espère me retrouver vite, je préfère parler léger que grave, un temps pour tout sans doute...

Merci à vous qui que vous soyez

tu te poses beaucoup trop de questions Manu,tu n'auras pas les réponses tout de suite,il faut un peu de temps pour commencer a y voir clair

tu as une aide médicamenteuse,c'est déjà une très bonne chose

avant de reconstruire ta vie,il va d'abord falloir cesser de la détruire!!il faut prendre les choses dans l'ordre et les unes après les autres

déjà,le combat contre l'alcool se vit au jour le jour sans jamais penser à demain "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas",c'est la phrase que tu dois garder en tête toute la journée.
Chaque jour passé sans alcool te permettra d'avoir la force d'affronter le jour suivant,c'est comme cela que ça marche

des petites astuces pour commencer le sevrage:
- pas d'alcool a la maison
- pas d'invitation ou de reception en début de soin,les tentations sont trop difficiles a refuser au départ.
- faire les courses toujours le ventre plein et savoir d'avance ce dont on a besoin d'acheter pour ne pas fureter ds les magasins
- eviter les sources de stress(famille toxique,amis toxique,événement auquel on ne veut pas participer etc....)
- lire la "boite a outils" qui se trouve sur le forum dans la rubrique tout ce qu'il faut savoir ,tu auras des astuces pour contrer les envies d'alcool
- trouver des occupations pour combler la journée ou les temps mort,ne pas laisser de place pour les pensée alcool
- changer ses habitudes ,manger plus tot ou faire autre chose a l'heure de l'apéro
-rester sur le forum et eventuellement,avoir un ami sous la main qui puisse t'ecouter si tu es trop mal

tu vas vite prendre le rythme manu,les premiers jours sont un peu effrayant car on a peur de tout mais tu vas voir que tout va très bien se passer

Bonjour Manu, l'interêt de ce forum est que tu pourras te décharger de tes maux
Ici, l'accompagnement et l'amitié ne sont pas que des mots

Bienvenue Manu, et bravo pour ces trois jours où tu n'as pas bu, si j'ai bien compris.
Notre maladie est très mal connue même si on en parler beaucoup, tu sais je pense sincèrement qu'il y a qu'un alcoolique qui peut comprendre un autre alcoolique. Alors n'hésite pas à poser toutes tes questions ici.
C'est vrai que l'arrêt de l'alcool nous laisse beaucoup de temps libre, l'alcoolisme est un boulot à temps plein.
Ce temps libre il faut en profiter pour nous , pour nous faire plaisir, trouver des occupations qui nous passionnent même si nous ne le savons pas encore, c'est en essayant qu'on se rend compte que nous aimons telle ou telle activité...
Mais on va faire plus ample connaissance et voir quel serait la meilleure solution pour toi!
Bisous

Bienvenue Manu
Je peux t'assurer que tu as frappé à la bonne porte, tu recevras ici plein de bon conseils et je peux t'assurer que l'on réapprend à vivre tout doucement sans l'alcool. Il faut juste être patient et être bien suivi par une équipe en addictologie qui te réapprenne le goût de vivre.
Félicitation pour tes 3 jours d'abstinence

Bienvenue,

Allez on commence le comptage avec toi jour
et bientôt ce sera les semaines, puis les mois, etc....

bienvenue manu ,tu vois , ton post s'agrandit avec toutes ces personnes ,qui ont connu ,apprivoisé ,ou oublié ce poison qui nous a tous , pourrit la vie !! tu feras notre connaissance , nos parcours plus ou moins long , dans la tristesse pour certains qui arrivent comme toi , dans la bonne humeur ,la plaisanterie ,pour d'autres ,et de fur à mesure ,tu t'apercevras ,que tout est possible !!!!! tout est bon à lire , et à réfléchir ! tu vas écrire ,( j'espére ) tous tes ressentis ,tes douleurs ,joies ,car nous sommes capables de les écouter ,car nous sommes passés par ce que tu passes ,toi , en ce moment !!!! quand tu n'es pas bien ,tu as ici ,sur ce forum ,un tas de rubriques !! je te conseille ,les rubriques ,de musiques ,où nous avons ,un assortiments ,d'énerguménes ,qui s'éclatent !!!! lol !!! au plaisir de te lire ! ps ! gimont dans le gers ???????

Bonjour Manu,

tu parles beaucoup de ton comportement, de folie donc implicitement de control de soi.Pourrais tu developper s'il te plait ? Souffres tu des meme troubles depuis que tu as arrete ?

Comment te sens tu en ce moment, as tu des tremblements et des sueurs au reveil ?As tu des hallucinations legeres, eprouves tu un certain mal etre depuis que tu as arrete ?

Tiens tu encore le choc a ce jour ?

abstinente depuis peu (11 août), je te souhaite plein de courage. Se lancer à l'eau fait peur "comment vivre sans?" mais avec de l'aide : traitement et dialogue,très vite le mieux s'installe, on arrive à casser progressivement les habitudes et les rituels. De la patience et un jour à la fois ; zut! je répète ce qui a déjà été dis.
bise

Tu sais Christil, on ne le répètera jamais assez, il faut absolument que ça devienne un automatisme chez tous les MA, alors dis le autant de fois que tu veux!!!

Alors Manu !!!!!

Plus de nouvelles, je croyais qu'on allais t'aider jour après jour.
Où en es-tu ?
Allez nous on est là.

Désolé je me doutais que je m'étais inscrit trop "tôt" presque pour être prêt à recevoir une aide. Je disais déjà en septembre que le moment n'étais pas propice, çà n'a pas manqué. Pourtant tous vos conseils sont bluffants, surtout des premiers conseils, comme çà, venus de nulle part.
C'est drôle comme on peut se sentir seul et finalement ressentir et vivre des choses que d'autres ont connu et devinent sans vous connaître.
Merci donc encore pour tous vos témoignages, en septembre je n'ai pas duré long feu car vraiment pas bien dans ma tête et mon corps avec surtout un deuil qui me rendait fou.
J'ai progressé là-dessus, et maintenant je progresse sur la maladie qui m'a amené ici... avec la féroce envie d'acquérir votre richesse et votre gentillesse pour gagner enfin de la fierté par rapport à çà.
Qu'est ce qui vous a amené à cette maladie vous, c'est un peu génétique, c'est les douleurs de la vie ou encore autre chose?
Et qu'est ce qui vous a donné le déclic?
Je crois que pour tenir, je vais avoir besoin de venir souvent ici, car je me rends compte que comme souvent dans ma vie, je suis trop pressé, je voudrais voir et avoir tout tout de suite alors que vous avez raison c'est jour après jour que çà a l'air de se gagner...
Pas de sueur au réveil, pas de troubles anxieux ou autres à ce jour, mais c'est les cachetons qui aident à çà je crois. Bizarrement le réveil est même plus facile pour le moment, la journée plus facile à appréhender sans l'esprit embrumer. C'est juste la peur du soir qui est la plus dure, mais tout est lié dans mon cas je crois.
Une chose après l'autre, donc... et merci

Bonsoir Manu, heureuse de te revoir... Sans doute effectivement n'étais tu pas prêt la dernière fois où tu es venu. Il faut parfois savoir reculer de deux pas pour avancer de trois...
tu peux venir autant de fois que tu veux, y passer autant de temps que tu en as, nous essaierons de répondre à toutes tes questions. En tout cas, n'oublie jamais, nous sommes nous aussi des malades alcooliques, sobres ou pas, ou des proches de malades alcooliques. Alors le problème nous sommes en plein dedans...
Avant de te parler de nous, je voudrais te demander quelques précisions.
Depuis quand as-tu arrêté l'alcool? A la suite de quoi? Tu as vu un médecin, un alcoologue? Tu as quel traitement?
Es-tu suivi par un psy.?
Toutes ces questions ne sont pas indiscrètes, elles ont pour but de mieux te connaître et de pouvoir mieux te conseiller...
A tout de suite...

Comment tu fais Shale pour être aussi dispo et réactive ?
J'ai bien compris l'esprit du forum et que rien n'est indiscret.
La question est pertinente, je me la suis posée de nombreuses fois, en m'étonnant car les raisons sont nombreuses et aucune ne fonctionnait : argent, santé, famille de sang, capacité à gérer mon job stressant, beaucoup de bonnes raisons qui n'ont pas abouti jusqu'à ce que la plus stupide d'entre elle s'impose. C'est le respect de la femme et les enfants que j'ai aimées et perdues qui me porte aujourd'hui. J'avais déjà arrêté complet plusieurs mois pour elle(s) alors que je m'en croyais incapable, on s'est remis ensemble presque par hasard, l'alcool n'est pas la base principale de notre rupture définitive je crois mais ce qui me tient today c'est d'être sorti de là, pardon, de sortir de là par fierté pour elle. Pas pour la retrouver car çà c'est mort, c'est juste personnel.
Il me reste quelques cachets contre l'alcoolisme, mais je les avait mal utilisés. J'ai vu médecin et psy, qui m'ont proposé un sevrage d'une semaine en asile, que j'ai refusé pour cause de travail, la seule chose qui me permet de ne pas sombrer, et parce que je craignais de resombrer une fois sortie de l'hopital. Et effectivement ma semaine de sevrage je l'ai réussi en restant dans la vie et le quotidien, çà fait 10 jours que j'ai "re"arrêté, viré les bouteilles, mais aussi que j'évite les magasins... C'est peut être pour çà aussi que je revenais par ici, les réserves se vident et la tentation.
Je ne sais pas si je dois consulter plus réguilièrement, les discussions tournent sur plein de sujets, pas seulement l'alcool, et me posent plus de questions que de réponses. Il y a des sujets dont je n'aurais jamais la réponse, je crois beaucoup à réussir plutôt sur celui qui m'a amené ici. çà doit pas être très clair tout çà...

Slt,
bievenue sur
Bon courage à toi,
Merçi de ton temoignage.
Benjamin

Il me semble que ce coup ci, c'est surtout pour toi que tu veux arrêter l'alcool, d'ailleurs tant qu'on l'arrête pour quelqu'un d'autre, ça ne marche jamais. Mais si c'est toi qui est en cause, tu as de grandes chances de faire ce qu'il faut pour arrêter vraiment... Ça veut dire qu'au plus profond de toi, tu n'en peux plus de l'alcool, que tu te rends compte que tu vas droit dans le mur et que tu as sans doute mieux à faire que de perdre des années à cause de ce produit....
Ensuite si ta dépendance n'est pas physique, c'est possible de faire un sevrage seul, mais il vaut mieux être suivi par un médecin qui peut te donner les médicaments pour t'aider et contrôler si tout se passe bien.
Mais si ça fait plus de dix jours, le sevrage est terminé.
L'alcoolisme n'est qu'un symptôme, le symptôme d'un mal être important, c'est la cause de ce mal être qu'il faut réussir à trouver par un travail avec un psy ou en psychothérapie de groupe pour que la rechute n'existe plus....
Mais nous allons continuer à en parler...

Deux infos prises dans les topics qui ne m'inspirent pas confiance pour moi même:
- la première, la tienne Shale, c'est que çà ne marche jamais de vouloir arrêter pour les autres. Mon problème c'est que je ne fais jamais rien pour moi. J'ai vraiment la maladie suite à une histoire d'amour pour une femme battue, elle même alcoolique, que je croyais pouvoir aider en la faisant parler de tout, de son enfance, d'un viol qu'elle avait connu, ses relations compliquées avec sa famille. Elle arrivait à parler après quelque verres, et comme un con je croyais à l'époque que le plus important était qu'elle exorcise ses blessure. j'étai jeune, 22 ans, je ne devinais pas que je l'aurais plus aidé en l'aidant à arrêter de boire.
Pour ma deuxième grande amour, celle perdu cette année, même schéma, je croyais pouvoir aider une jeune veuve et ses trois filles, car je comprenais parfaitement son ressenti, ses sales nuits et ses cauchemars et les réveils douloureux. Je ne me suis pas trompé, je lui ai ouvert l'esprit sur plein de chose et sauvé 2 fois de tentatives de suicide par antidépresseur. De même, j'ai mis tout mon temps et mon argent à faire naître des étoiles dans les yeux des enfants, et sans effacer la blessure du père disparu ils sont rentrés dans la vie, pris confiance en eux et avancé en devenant des zouaves bien élevés, avec plein de choses à raconter à leurs amis. C'est quand moi j'ai flanché après le décès de mon propre père que tout a basculé, alors qu'en soignant les peines des autres j'avais quasi liquidé mon alcoolisme.
Ce ne sont que deux exemples, en plus d'ordre sentimental, mais toute ma vie, que ce soit auprès de ma famille, en association, au boulot, j'ai toujours fait pour les autres. Oh, je suis loin d'être un saint car si j'ai pu faire du bien je n'ai apporté le salut à personne pour de bon.
Mais schéma que je ne reproduirai plus puisque je suis maintenant dans le rôle de celui qui a besoin d'aide, et donc incapable d'être docteur et malade. Mais je ne crois vraiment pas au fond de moi pouvoir ou vouloir me battre que pour moi. Je sais, c'est con, mais est-ce à dire que je réussirai pas ?

- la deuxième, j'ai lu que la volonté n'aide en rien pour ce débarasser du poison. Mais que reste-il alors ? Si la volonté de devenir meilleur, de gagner une bataille, ne suffit pas, est-ce à dire que nous ne sommes pas des être humains capables chacun du meilleur comme du pire en puisant en nous?

Je vais d'abord répondre à ta deuxième question, la volonté par définition ne sert à rien dans la maladie alcoolique, car c'est une maladie qui fait que ton corps n'obéit plus à tes désirs. Tu es pris dans les méandres physiologiques de la dépendance alcoolique, et toute la volonté du monde ne te fera pas en sortir seul.
Non il faut de la détermination à se soigner, ce qui est très différent. Ça veut dire que tu as pris conscience que seul tu n'y arriverais pas mais que si tu veux vraiment t'en sortir, il va falloir mettre le paquet pour te faire aider correctement, construire des barrières assez solides autour de toi et pour ça, il faut être déterminé à t'en sortir.
Ensuite tu ne fais rien pour toi.....En aidant les autres, ce n'est toi que tu voulais aider tout au fond de ton inconscient??? On ne fait jamais rien par hasard, tous ceux qui aident les autres y trouvent aussi un bénéfice certain, malheureusement ce bénéfice ne leur est pas toujours favorable car la puissance d'inertie ou de toxicité de l'autre peut nous emmener bien plus loin qu'on ne le souhaite.
Alors il vaut mieux prendre le problème à l'envers. Tu fais en fonction de toi, tu t'aides à t'en sortir, tu essaies d'apprendre à apprécier qui tu es, quand tu seras bien dans ta peau, tu pourras alors apporter de l'aide sans risque pour toi, ni pour les autres d'ailleurs. Tu auras le recul suffisant et tu ne chercheras plus à te construire dans l'aide que tu apportes aux autres....
Je ne sais pas si c'est très clair ce que je te dis là, mais je te préciserai les choses au fur et à mesure...

C'est très clair et c'est très vrai, bien joué ! Ce n'est pas la première fois qu'on me le dit d'ailleurs
C'est d'ailleurs aussi pour çà que j'étais ici. Comme d'hab mon problème sera sans doute de me croire vite très fort mais vous êtes tous d'ecellent conseil, donc soyons patient...
Encore merci

Bonsoir Manu,

çà ne marche jamais de vouloir arrêter pour les autres.

.
Je vais me permettre de nuancer ce qu'a dit Shale vu que perso, j'ai arrêté par amour pour mon ....ex qui es MA et failli replonger aussi à cause de lui quand il m'a quitté pour une autre à peine 1 semaine après être entré en cure.
Ce que Shale a voulu dire, c'est qu'il doit y avoir une volonté personnelle, un déclic. Moi je l'ai eu suite à l'accident de voiture de mon ex.

volonté n'est le bon terme j'espère que tu a compris le sens de ce que je voulais dire