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LE CIRCUIT DE LA RÉCOMPENSE

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LE CIRCUIT DE LA RÉCOMPENSE Empty LE CIRCUIT DE LA RÉCOMPENSE

Message  Moonia 19/1/2009, 06:10

Manger, boire, se reproduire ou avoir un comportement maternel sont toutes des activités essentielles pour la survie de l’individu et de l’espèce. Au cours de l’évolution, la sélection naturelle a associé à ces comportements de fortes sensations de satisfaction.

Un véritable circuit de la récompense s’est donc développé pour favoriser ces comportements reliés à nos besoins fondamentaux. Ce circuit s’est ensuite élargi pour nous inciter à répéter les expériences plaisantes apprises au cours de la vie.

Le circuit de la récompense est donc au cœur de notre activité mentale et oriente tous nos comportements. Ce circuit est complexe mais il comporte un maillon central qui semble jouer un rôle fondamental.

Il s’agit des connections nerveuses qui relient deux petits groupes de neurones particuliers. L’un est situé dans l’aire tegmentale ventrale (ou ATV) et l’autre dans le noyau accumbens

Le messager chimique qui assure la connexion entre ces neurones est la dopamine.

C’est à cet endroit que la plupart des drogues agissent et produisent une dépendance.



QUAND LE CIRCUIT DE LA RÉCOMPENSE S'EMBALLE


On sait aujourd'hui que les dépendances entretiennent un rapport étroit avec le plaisir. Toutes les substances psychoactives (y compris tabac et alcool) ont un effet sur des neurones du cerveau qui forment ce qu'on appelle le circuit du plaisir ou de la récompense.

Le maillon central du circuit relie deux petits groupes de neurones. L’un est situé dans l’aire tegmentale ventrale (ou ATV) et l’autre dans le noyau accumbens.
(Voir ci dessous: Les centres du plaisir)

Les substances psychoactives cour-circuitent ce système normalement activé par des signaux naturels en activant directement les circuits du plaisir.

Elles agissent à différents endroits sur ce circuit mais génèrent toutes un renforcement positif qui incite à répéter l’expérience plaisante. C’est le début de ce qui peut mener à une dépendance.


LES CENTRES DU PLAISIR

Pour qu'une espèce survive, ses individus doivent en premier lieu assurer leurs fonctions vitales comme se nourrir, réagir à l'agression et se reproduire. L’évolution a donc mis en place dans notre cerveau des régions dont le rôle est de "récompenser " l’exécution de ces fonctions vitales par une sensation agréable.

Ce sont ces régions, interconnectées entre elles, qui forment ce que l’on appelle le circuit de la récompense.
L’aire tegmentale ventrale (ATV), un groupe de neurones situés en plein centre du cerveau, est particulièrement importante dans ce circuit. Elle reçoit de l’information de plusieurs autres régions qui l’informent du niveau de satisfaction des besoins fondamentaux ou plus spécifiquement humains.

L’aire tegmentale ventrale transmet ensuite cette information à une autre structure cérébrale située plus en avant : le noyau accumbens. Cette transmission s’effectue grâce à un messager chimique particulier, la dopamine. Son augmentation dans le noyau accumbens, et dans d’autres régions, aura alors un effet de renforcement sur des comportements permettant de satisfaire nos besoins fondamentaux.


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LE CIRCUIT DE LA RÉCOMPENSE Empty LE RÔLE DE LA DOPAMINE

Message  Moonia 19/1/2009, 06:33



La dopamine n’est pas un messager chimique (ou neurotransmetteur) très commun dans le cerveau. Les neurones qui en produisent ne représentent guère plus de 0,3 % des cellules du cerveau. Ces neurones jouent néanmoins un rôle essentiel dans plusieurs de nos comportements.

Ils sont par exemple impliqués dans le contrôle des mouvements. Quand certains de ces neurones sont détruits, on voit apparaître les tremblements.

Le contraire, c’est-à-dire un excès de dopamine dans certaines régions du cerveau, est à l’origine des terribles symptômes associés à la schizophrénie. Les médicaments les plus efficaces pour traiter cette maladie sont d’ailleurs ceux qui empêchent la dopamine de se fixer sur ses récepteurs.

Enfin, certains neurones à dopamine, comme ceux qui nous intéressent ici, entrent en jeu lorsque la personne ou l’animal éprouve du désir et du plaisir. Cette association entre nos comportements de recherche de récompense et la dopamine est l’une des découvertes les plus intéressantes des années 1990.

Plus on en apprend sur les propriétés de cette molécule, plus on commence à entrevoir son rôle complexe mais essentiel à toutes les dépendances.

On sait que toutes les drogues qui créent une dépendance élèvent artificiellement la quantité de dopamine dans les circuits de la récompense. Il semble donc que la libération de dopamine informe l'organisme de la présence possible d'une récompense dans un environnement donné. D'où les efforts entrepris pour se procurer cette récompense. Et l'effet de renforcement au fil des prises.

Ces résultats suggèrent donc que la relation entre plaisir et dopamine serait plus complexe que ce qu’on avait d’abord cru…

LES NEUROTRANSMETTEURS AFFECTÉS PAR LES DROGUES

Comment les drogues nous rendent-elles si euphoriques ? Et en même temps, comment de simples molécules peuvent-elles être à l'origine de comportements aussi aliénants que ceux qui accompagnent la dépendance ?

Nos comportements et nos émotions sont modulés par des neurotransmetteurs qui agissent comme des clés entre les neurones. La quantité de tel ou tel neurotransmetteur dans nos circuits cérébraux est réglé avec précision par de nombreux mécanismes de rétroaction, un peu comme un thermostat maintient la température d’une pièce autour d’une certaine valeur.

Les drogues sont des substances qui vont perturber cet équilibre délicat parce qu’elles ont des passe-partout qui leur permettent par exemple d'ouvrir certaines serrures situées entre vos neurones. Le cerveau va donc automatiquement s’adapter à cet apport extérieur en produisant moins de ses clés naturelles. Tout s’équilibre à nouveau jusqu’à ce que cette dose extérieure vienne à manquer. Du coup, la personne ressent un manque jusqu’à ce que ses neurones en vacance reprennent le boulot.

Parmi les circuits les plus affectés par les drogues figurent celui associé au plaisir. Or ce circuit de la récompense sur-stimulé par les drogues utilise un neurotransmetteur particulier appelé dopamine. Les chercheurs n'ont donc pas été surpris de découvrir que pratiquement toutes les drogues qui créent une dépendance augmentent la quantité de dopamine de notre circuit de la récompense.

Pour cela, elles s'y prennent de différentes façons. Les drogues agissent soit en imitant, en stimulant ou en bloquant l’effet de certains neurotransmetteurs.

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LE CIRCUIT DE LA RÉCOMPENSE Empty LA DÉPENDANCE

Message  Moonia 19/1/2009, 06:51

La consommation d’une drogue qui nous procure du plaisir ne mène pas inévitablement à la dépendance. On commence à parler de dépendance lorsqu’ on observe chez quelqu'un le besoin compulsif et irrépressible pour une substance psychoactive.

Les spécialistes des dépendances ont cerné plusieurs critères qui, s’ils s’accumulent chez une personne, constitue un bon indice de la présence d’une dépendance. Parmi ceux-ci, on retrouve :
- le désir persistant pour la drogue et l’incapacité d’arrêter de la consommer ;
-le développement d’une tolérance à la drogue qui l’oblige à en consommer des quantités croissantes pour avoir les mêmes effets ;
-l’apparition de symptômes de manque pour la drogue dès que l’on cesse d’y avoir accès (syndrome de sevrage) ;
- beaucoup de temps est passé à se procurer la drogue, à sa consommation et à la récupération de ses effets ;
- incapacité d’interrompre la consommation ou de la contrôler et ce, parfois même au mépris de ses propres valeurs ;
- l’usage de la drogue est maintenu, malgré la reconnaissance de problèmes physiques, psychologiques et sociaux importants créés par cet usage.

A différents degrés, on est tous dépendants à quelque chose, parce que la dépendance est intimement liée à la quête du plaisir.
Et on est tous prédisposés à répéter les expériences agréables parce c'est une stratégie qui a été bonne pour notre survie durant l'évolution.
La difficulté, c'est donc de gérer son plaisir pour qu'il nous fasse effectivement plus de bien que de mal.


Car les dépendances comportent des composantes physiques et psychologiques qui contribuent à maintenir la personne dépendante dans la spirale autodestructrice de la consommation.

Une dépendance se caractérise souvent par des périodes d'abstinence suivie de rechutes.

Celles-ci surviennent le plus souvent quand la personne se retrouve dans le contexte qui était associé au rituel de leur dépendance. Les fumeurs qui ont arrêté savent à quel point la tentation de fumer est forte lorsqu'ils se retrouvent dans des situations autrefois associées à la cigarette (après un repas, pendant un effort de réflexion, dans un bar...). De même, les malades alcooliques, les ex-toxicomanes qui retournent dans le milieu où ils consommaient jadis risquent davantage de faire des rechutes.
La dopamine, un messager chimique impliqué dans le circuit de la récompense, pourrait jouer un rôle très spécifique dans cet effet déclencheur de l’environnement
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