lutte contre l’alcool
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 51 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 51 Invités :: 2 Moteurs de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 265 le 11/6/2012, 17:08
Développement de la bière sans alcool en Bretagne
5 participants
Onsaide, la vie après l'alcool :: Forums principaux :: Presentation du forum :: Articles de presse et vidéos sur l'alcool
Page 1 sur 1
Développement de la bière sans alcool en Bretagne
Voici un article du Télégramme sur l'adoption et le succès de la bière sans alcool, dans un bar du sud-Finistère. Bon, y a un tue-la-joie à la fin mais on s'en fout!
https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-l-abbe-29120/a-pont-labbe-la-biere-sans-alcool-decolle-6564337.php?utm_content=link&utm_term=letelegramme.pontlabbe&utm_campaign=facebook&utm_source=nonli&utm_medium=Social
À Pont-l’Abbé, la bière sans alcool décolle
Par Gwenn Hamp
Le 14 avril 2024 à 17h30
À Pont-l’Abbé, les bistrotiers sont quasi unanimes : la bière sans alcool fait de plus en plus d’adeptes. Ces clients aspirent à plus de sobriété, sans sacrifier la convivialité d’une pinte bue entre copains.
« En janvier dernier, j’ai été surpris de l’engouement pour le Dry January (*). Je propose de la bière sans alcool, en bouteille, mais je réfléchis à prendre une tireuse à bière 0 % alcool pour janvier 2025 », explique Lilian, le patron du bar de La Marine, quai Saint-Laurent, à Pont-l’Abbé. Rue du Château, au pub O’Connell’s et au bar Le Longchamp, le pas a déjà été franchi, il y a plusieurs années. « Mais depuis un an et demi, la tireuse à bière sans alcool est beaucoup plus sollicitée », indique-t-on au Longchamp. Du côté du pub O’Connell’s, même constat. « Actuellement, j’écoule deux fûts de huit litres par semaine. Ça monte petit à petit. Et je sers de plus en plus de pintes sans alcool », constate Lionel Jacq, le patron du pub. « Une tireuse, c’est économiquement plus intéressant, et aussi plus visible que des bouteilles dans un frigo. En entrant et en la voyant, les clients se disent « ah oui, une bière sans alcool, c’est une option » », observe Lionel Jacq.
Plus qu’une option, la vie sans alcool est devenue une routine pour Jean, 46 ans. « Cela fait deux mois que je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool. J’en ai eu marre, j’ai voulu passer à autre chose. J’évite l’ivresse et la perte de contrôle. Ça me va très bien », confie-t-il. Adieu à l’alcool et… aux soirées festives entre amis ? « Non, je continue à fréquenter les bars et profiter de la convivialité des apéros entre copains », corrige-t-il. « Mes amis respectent ma démarche. Plus que ça, ils me soutiennent. Certains d’entre eux ont aussi renoncé à boire de l’alcool. Ils ont tous leurs raisons : un pépin de santé, un traitement médicamenteux incompatible ou une volonté de reprendre sa vie en main », énumère le quadragénaire. « Par contre, il y a des horaires à respecter. À partir d’une certaine heure, il vaut mieux rentrer chez soi. Les conversations entre gens sobres et alcoolisés deviennent compliquées », pondère-t-il.
Pourquoi la bière sans alcool plutôt que le soda ? « Une fois servie dans un verre à bière, une bière sans alcool ressemble, en tout point, à une bière classique. On reprend les mêmes codes, on joue le jeu. Et ça passe inaperçu », explique Lilian, le patron du bar de La Marine. « Et puis il faut reconnaître qu’au niveau du goût, les brasseurs ont fait de gros efforts pour se rapprocher au plus près du goût de la bière », ajoute Lionel Jacq du O’Connell’s.
Plus circonspect sur l’ampleur du phénomène, Franck Loussouarn, du bar Le Marigny, place Gambetta, pondère : « La bière sans alcool ? J’en sers 15 à 20 bouteilles maximum par semaine. Ce n’est pas ce que j’appelle une tendance ».
https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-l-abbe-29120/a-pont-labbe-la-biere-sans-alcool-decolle-6564337.php?utm_content=link&utm_term=letelegramme.pontlabbe&utm_campaign=facebook&utm_source=nonli&utm_medium=Social
À Pont-l’Abbé, la bière sans alcool décolle
Par Gwenn Hamp
Le 14 avril 2024 à 17h30
À Pont-l’Abbé, les bistrotiers sont quasi unanimes : la bière sans alcool fait de plus en plus d’adeptes. Ces clients aspirent à plus de sobriété, sans sacrifier la convivialité d’une pinte bue entre copains.
À Pont-l’Abbé, Lionel Jacq, patron du pub O’Connell’s, rue du Château, constate une montée progressive de la consommation de bières sans alcool. Deux fûts de huit litres sont consommés, chaque semaine, dans son établissement. (Le Télégramme/Gwenn Hamp)
« En janvier dernier, j’ai été surpris de l’engouement pour le Dry January (*). Je propose de la bière sans alcool, en bouteille, mais je réfléchis à prendre une tireuse à bière 0 % alcool pour janvier 2025 », explique Lilian, le patron du bar de La Marine, quai Saint-Laurent, à Pont-l’Abbé. Rue du Château, au pub O’Connell’s et au bar Le Longchamp, le pas a déjà été franchi, il y a plusieurs années. « Mais depuis un an et demi, la tireuse à bière sans alcool est beaucoup plus sollicitée », indique-t-on au Longchamp. Du côté du pub O’Connell’s, même constat. « Actuellement, j’écoule deux fûts de huit litres par semaine. Ça monte petit à petit. Et je sers de plus en plus de pintes sans alcool », constate Lionel Jacq, le patron du pub. « Une tireuse, c’est économiquement plus intéressant, et aussi plus visible que des bouteilles dans un frigo. En entrant et en la voyant, les clients se disent « ah oui, une bière sans alcool, c’est une option » », observe Lionel Jacq.
Clients des bars mais abstinents
Plus qu’une option, la vie sans alcool est devenue une routine pour Jean, 46 ans. « Cela fait deux mois que je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool. J’en ai eu marre, j’ai voulu passer à autre chose. J’évite l’ivresse et la perte de contrôle. Ça me va très bien », confie-t-il. Adieu à l’alcool et… aux soirées festives entre amis ? « Non, je continue à fréquenter les bars et profiter de la convivialité des apéros entre copains », corrige-t-il. « Mes amis respectent ma démarche. Plus que ça, ils me soutiennent. Certains d’entre eux ont aussi renoncé à boire de l’alcool. Ils ont tous leurs raisons : un pépin de santé, un traitement médicamenteux incompatible ou une volonté de reprendre sa vie en main », énumère le quadragénaire. « Par contre, il y a des horaires à respecter. À partir d’une certaine heure, il vaut mieux rentrer chez soi. Les conversations entre gens sobres et alcoolisés deviennent compliquées », pondère-t-il.
Pourquoi la bière sans alcool plutôt que le soda ? « Une fois servie dans un verre à bière, une bière sans alcool ressemble, en tout point, à une bière classique. On reprend les mêmes codes, on joue le jeu. Et ça passe inaperçu », explique Lilian, le patron du bar de La Marine. « Et puis il faut reconnaître qu’au niveau du goût, les brasseurs ont fait de gros efforts pour se rapprocher au plus près du goût de la bière », ajoute Lionel Jacq du O’Connell’s.
Plus circonspect sur l’ampleur du phénomène, Franck Loussouarn, du bar Le Marigny, place Gambetta, pondère : « La bière sans alcool ? J’en sers 15 à 20 bouteilles maximum par semaine. Ce n’est pas ce que j’appelle une tendance ».
Ann O'Neam- Super Tchatcheur
- 13/11/2023
Re: Développement de la bière sans alcool en Bretagne
C'est intéressant comme démarche, en tout cas...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Développement de la bière sans alcool en Bretagne
Ici, en addictologie, on dit que la bière sans alcool est un outil de réduction des méfaits (vous dites dégâts chez vous). C'est une bonne chose pour beaucoup de gens. Nous avons énormément de choix au Québec concernant les bières sans alcool, et nous en avons de très bonnes.
Lorsqu'on présente une dépendance sévère à l'alcool, après être devenu abstient (ce qui est le cas de plusieurs sur Onsaide), il faut porter une attention particulière avec ce type de breuvage. Nous sommes, chacun de nous, les meilleurs juges pour savoir si cette bière sans alcool nous replace dans des pensées consommation (d'alcool) ou non. C'est de cela qu'il faut se méfier.
Pour ma part, je peux en boire une par semaine, parfois je ne la termine même pas. Si je suis avec des personnes qui consomme l'alcool, j'en prends une. Si je suis dans une fête, j'en prend 2-3. Seul, j'en prends pas. Et ça se fait tout seul, je ne m'absitiens pas, comme je ne m'oblige pas d'en prendre. Je me sens donc détaché, pas esclave si on peut dire.
La réduction des méfaits est une approche importante en toxicomanie, les bières sans alcool s'y inscrivent.
Lorsqu'on présente une dépendance sévère à l'alcool, après être devenu abstient (ce qui est le cas de plusieurs sur Onsaide), il faut porter une attention particulière avec ce type de breuvage. Nous sommes, chacun de nous, les meilleurs juges pour savoir si cette bière sans alcool nous replace dans des pensées consommation (d'alcool) ou non. C'est de cela qu'il faut se méfier.
Pour ma part, je peux en boire une par semaine, parfois je ne la termine même pas. Si je suis avec des personnes qui consomme l'alcool, j'en prends une. Si je suis dans une fête, j'en prend 2-3. Seul, j'en prends pas. Et ça se fait tout seul, je ne m'absitiens pas, comme je ne m'oblige pas d'en prendre. Je me sens donc détaché, pas esclave si on peut dire.
La réduction des méfaits est une approche importante en toxicomanie, les bières sans alcool s'y inscrivent.
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Développement de la bière sans alcool en Bretagne
Oui, je crois que tout dépend de chacun. Bien sûr!
Pour ma part, ça m'a été d'une très grande aide dès le début (pas que la bière, le pétillant et autres boissons 0%). Je continue d'ailleurs à en consommer quasi quotidiennement car je n'aime pas les sodas et peu les jus, donc ces boissons là me font plaisir.
Je comprends cependant complètement que pour certains ça puisse leur faire trop penser à l'alcool et dans ce cas, il est évident qu'il vaut mieux qu'ils les évitent.
Par rapport à cet article, je trouve par contre, très chouette de voir que ce principe des boissons festives sans alcool se développe de plus en plus dans les bars et les restos. Ça peut permettre d'éviter la tentation et de se faire plaisir malgré tout. Je trouve que la bière est sans doute le "sans alcool" le mieux réussi. Le Martini est très réussi aussi. Pour les autres imitations il y a encore du boulot!
Pour ma part, ça m'a été d'une très grande aide dès le début (pas que la bière, le pétillant et autres boissons 0%). Je continue d'ailleurs à en consommer quasi quotidiennement car je n'aime pas les sodas et peu les jus, donc ces boissons là me font plaisir.
Je comprends cependant complètement que pour certains ça puisse leur faire trop penser à l'alcool et dans ce cas, il est évident qu'il vaut mieux qu'ils les évitent.
Par rapport à cet article, je trouve par contre, très chouette de voir que ce principe des boissons festives sans alcool se développe de plus en plus dans les bars et les restos. Ça peut permettre d'éviter la tentation et de se faire plaisir malgré tout. Je trouve que la bière est sans doute le "sans alcool" le mieux réussi. Le Martini est très réussi aussi. Pour les autres imitations il y a encore du boulot!
Ann O'Neam- Super Tchatcheur
- 13/11/2023
Re: Développement de la bière sans alcool en Bretagne
J'ai aussi lu, il y a peu, un reportage mentionnant que la consommation des jeunes avait baissé assez sérieusement, c'est vraiment une bonne chose. Car actuellement, en cure, il n'est pas rare de trouver des jeunes de 20-25 ans, déjà dépendants physiques.... Alors si la tendance s'inversait, ce serait vraiment une bonne nouvelle..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Développement de la bière sans alcool en Bretagne
Je pense qu'il y a les deux à la fois. Ma gastro-entéro me disait il y a peu qu'ils voyaient de plus en plus de jeunes (et aussi de femmes) présentant de sérieux problèmes avec l'alcool. Une consommation extrême et rapide en particulier chez les jeunes (binge-drinking). Elle trouvait ça très inquiétant.
D'un autre côté il y a aussi la restriction liée au fait de conduire et le zéro alcool pour les jeunes conducteurs qui fait qu'ils ne boivent pas, ou alors lors de soirées/sorties, ils ont de plus en plus souvent un "Sam", celui qui conduit, celui qui ne boit pas. Je le constate autour de mes enfants.
Mais ça reste très variable, il y a quand même beaucoup de jeunes, voire, hélas, de très jeunes, qui boivent comme des trous.
C'est pour ça que c'est vraiment bien que les bars se mettent à proposer sérieusement du sans alcool.
La bataille n'est pas gagnée, il ne fait pas oublier l'impact des lobbies du vin et alcools.
D'un autre côté il y a aussi la restriction liée au fait de conduire et le zéro alcool pour les jeunes conducteurs qui fait qu'ils ne boivent pas, ou alors lors de soirées/sorties, ils ont de plus en plus souvent un "Sam", celui qui conduit, celui qui ne boit pas. Je le constate autour de mes enfants.
Mais ça reste très variable, il y a quand même beaucoup de jeunes, voire, hélas, de très jeunes, qui boivent comme des trous.
C'est pour ça que c'est vraiment bien que les bars se mettent à proposer sérieusement du sans alcool.
La bataille n'est pas gagnée, il ne fait pas oublier l'impact des lobbies du vin et alcools.
Ann O'Neam- Super Tchatcheur
- 13/11/2023
Re: Développement de la bière sans alcool en Bretagne
T’inquiète c’est un marché en plein développement, la consommation de vin a beaucoup régressée au détriment de la bière .
De toute façon en tant qu’ancienne dependante +++ je n’y toucherai jamais, trop peur que ça me renvoie à mes démons.
De toute façon en tant qu’ancienne dependante +++ je n’y toucherai jamais, trop peur que ça me renvoie à mes démons.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Développement de la bière sans alcool en Bretagne
Oui, Tulipe, tu fais partie de ceux à qui ça ne correspond pas, en plus c'est souvent bourré de sucres.
Et c'est exact, c'est un marché en plein développement. Pour ceux qui peuvent en profiter, c'est quand même un gros plus, bien sympa.
Et c'est exact, c'est un marché en plein développement. Pour ceux qui peuvent en profiter, c'est quand même un gros plus, bien sympa.
Ann O'Neam- Super Tchatcheur
- 13/11/2023
Re: Développement de la bière sans alcool en Bretagne
Mais tellement bien comme démarche !
Juste proposer une alternative c'est déjà formidable !
Chacun est libre alors de choisir en fonction de sa sensibilité vis à vis de l'alcool.
Peut-être un effet de mode comme l'indique l'exploitant d'établissement en fin d'article mais les effets de mode impulsent des comportements qui impriment les esprits et qui durent dans le temps !
Ici, les bars proposent également de plus en plus les cocktails en version originale ET en version soft. Fini les éternels Coca, Orangina ou Perrier rondelle pouvant être culpabilisant pour le consommateur sobre et pretexte à stigmatisation pour les esprits pas très fute-fute pour qui la fête ne peut exister si on ne se retourne pas la tête.
Juste proposer une alternative c'est déjà formidable !
Chacun est libre alors de choisir en fonction de sa sensibilité vis à vis de l'alcool.
Peut-être un effet de mode comme l'indique l'exploitant d'établissement en fin d'article mais les effets de mode impulsent des comportements qui impriment les esprits et qui durent dans le temps !
Ici, les bars proposent également de plus en plus les cocktails en version originale ET en version soft. Fini les éternels Coca, Orangina ou Perrier rondelle pouvant être culpabilisant pour le consommateur sobre et pretexte à stigmatisation pour les esprits pas très fute-fute pour qui la fête ne peut exister si on ne se retourne pas la tête.
Chris56Vannes- Arrivant
- 02/06/2023
Sujets similaires
» Le développement et le succès du sans alcool
» Y a-t-il de l’alcool dans la bière sans alcool ?
» La bière enfin de l'alcool........... !!!!!!!!!!!!!!
» Cocktail Blue Virgin – sans sucre et sans alcool
» Dans une autre vie... sans alcool !
» Y a-t-il de l’alcool dans la bière sans alcool ?
» La bière enfin de l'alcool........... !!!!!!!!!!!!!!
» Cocktail Blue Virgin – sans sucre et sans alcool
» Dans une autre vie... sans alcool !
Onsaide, la vie après l'alcool :: Forums principaux :: Presentation du forum :: Articles de presse et vidéos sur l'alcool
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|