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Le développement et le succès du sans alcool
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SHALE
Ann O'Neam
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Le développement et le succès du sans alcool
Voici le lien mais comme il faut être abonné e vous copie/colle le texte complet ci-dessous :
https://www.letelegramme.fr/france/dry-january-le-flacon-sans-livresse-6503268.php
En plein « Dry january » (« Janvier sans alcool »), de plus en plus de consommateurs sobres se tournent vers les produits désalcoolisés comme la bière et le vin. Un marché en plein essor qui touche les boutiques spécialisées mais aussi la grande distribution.
Le « Dry january », pour ceux qui le suivent, se résume souvent à des sodas, jus de fruits et autres « softs » bourrés de sucres. Une régression gustative qui nous fait rappeler notre plus tendre adolescence. Mais qui, au bout de quelques jours, mène souvent à une saturation de produits sucrés. Car l’adulte, il faut le savoir, est plutôt en quête de saveurs plus complexes, musclées, amères voire astringentes. Alors où dénicher ces pépites qui manquent parfois à nos palais ? En achetant un pack de bières sans alcool ou du vin désalcoolisé.
Ces produits, qui, il y a quelques années, étaient essentiellement prisés par les femmes enceintes qui s’interdisaient l’alcool, ont conquis de plus en plus de foyers. Pour diverses raisons : le besoin ou l’envie de modérer sa consommation d’alcool, la recherche d’une alimentation plus saine, mais aussi la diminution d’apports caloriques.
Les grands brasseurs ont été les premiers à faire mousser leurs méninges. Proposant des alter ego non alcoolisés de leurs canettes vedettes. Et ça a marché. Car, aujourd’hui, la bière sans alcool, en France, représente 5 % du marché national. Un secteur qui progresse de 15 % par an.
Cette tendance, la Brasserie de Bretagne, créée en 1998, n’y est pas restée insensible. « En 2021, nous avons lancé sur le marché notre bière bio sans alcool, la Dremmwel 0,0 %. Et on ne le regrette pas. En 2023, ce produit a connu une croissance de 13 % », détaille Audrey Guyonvarch, responsable du marketing de l’entreprise qui emploie 45 personnes. À elle seule, la bière désalcoolisée a généré 420 000 euros de recettes sur les onze millions d’euros engrangés par la brasserie concarnoise. Comme les autres produits, elle est élaborée à partir de produits cultivés en Bretagne, de l’orge cultivé à Scaër précisément.
Pas simple, pour autant, de lancer un tel produit, comme l’explique Anthony Gargam, maître brasseur. « Trouver la recette est très délicat. Car plus on baisse le degré d’alcool, plus il faut baisser l’amertume. On a procédé, doucement, par touches. Et on y est arrivé. »
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Le résultat est surprenant. Car la Dremmwel 0 n’a pas à rougir de ses qualités gustatives et n’a rien à voir avec un quelconque jus de céréales. « On la travaille comme une bière normale, ensuite elle est désalcoolisée. Chauffée à 45 ° environ pour que l’alcool s’évapore doucement. Ce process, qui nécessite un équipement coûteux, nous ne l’avons pas. On confie cette étape à un partenaire. Il nous remet le produit fini qui est ensuite mis en bouteilles ici ».
Après avoir conquis les réfrigérateurs des particuliers, la Dremmwel 0,0 % pourrait faire son apparition dans les tuyaux des tireuses des professionnels. « On commence à avoir de la demande dans les bars et restaurants. Passer en fûts n’est donc pas du tout exclu », poursuit Audrey Guyonvarch.
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En aval de cette production, la grande distribution suit le mouvement, comme l’explique Martial Bauchart, directeur commercial du centre Leclerc de Vannes. « Ces derniers mois, on s’est vu proposer, par les principaux grands brasseurs, de plus en plus de bières sans alcool. Des produits de base, mais aussi élaborés, comme les bières trappistes ou aromatisées. Les références ont été multipliées par trois en l’espace de deux ans. On sent un réel engouement d’une partie de notre clientèle pour ces produits. »
En parallèle, l’enseigne a diversifié son offre, en garnissant ses rayons de nouveaux produits, comme le whisky ou le gin sans alcool. « C’est tout nouveau. On teste, sans savoir comment ce marché va se comporter. Ce que je sais, en revanche, c’est que la consommation des jeunes est en train de changer. Je vois de plus en plus de trentenaires qui, dans un souci de modération, réservent l’alcool pour la fin de semaine. »[/size]
Et le vin sans alcool trouve-t-il sa place dans les rayons ? Dans cet hyper de Vannes, on propose quelques marques. « Chez nous, le vin a toujours été un produit phare. C’est mon grand-père qui, le premier, a créé la première foire aux vins de l’enseigne, il y a 50 ans, tient à préciser Martial Bauchart. Nous y sommes toujours très attentifs. Je pense que les vins à faible teneur en alcool et les désalcoolisés feront partie intégrante des vins de demain. »
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https://www.letelegramme.fr/france/dry-january-le-flacon-sans-livresse-6503268.php
En plein « Dry january » (« Janvier sans alcool »), de plus en plus de consommateurs sobres se tournent vers les produits désalcoolisés comme la bière et le vin. Un marché en plein essor qui touche les boutiques spécialisées mais aussi la grande distribution.
Les boissons sans alcool séduisent de plus en plus de personnes. (Photo Didier Déniel/Le Télégramme)
Le « Dry january », pour ceux qui le suivent, se résume souvent à des sodas, jus de fruits et autres « softs » bourrés de sucres. Une régression gustative qui nous fait rappeler notre plus tendre adolescence. Mais qui, au bout de quelques jours, mène souvent à une saturation de produits sucrés. Car l’adulte, il faut le savoir, est plutôt en quête de saveurs plus complexes, musclées, amères voire astringentes. Alors où dénicher ces pépites qui manquent parfois à nos palais ? En achetant un pack de bières sans alcool ou du vin désalcoolisé.
Un marché prometteur
[size]Ces produits, qui, il y a quelques années, étaient essentiellement prisés par les femmes enceintes qui s’interdisaient l’alcool, ont conquis de plus en plus de foyers. Pour diverses raisons : le besoin ou l’envie de modérer sa consommation d’alcool, la recherche d’une alimentation plus saine, mais aussi la diminution d’apports caloriques.
Les grands brasseurs ont été les premiers à faire mousser leurs méninges. Proposant des alter ego non alcoolisés de leurs canettes vedettes. Et ça a marché. Car, aujourd’hui, la bière sans alcool, en France, représente 5 % du marché national. Un secteur qui progresse de 15 % par an.
Cette tendance, la Brasserie de Bretagne, créée en 1998, n’y est pas restée insensible. « En 2021, nous avons lancé sur le marché notre bière bio sans alcool, la Dremmwel 0,0 %. Et on ne le regrette pas. En 2023, ce produit a connu une croissance de 13 % », détaille Audrey Guyonvarch, responsable du marketing de l’entreprise qui emploie 45 personnes. À elle seule, la bière désalcoolisée a généré 420 000 euros de recettes sur les onze millions d’euros engrangés par la brasserie concarnoise. Comme les autres produits, elle est élaborée à partir de produits cultivés en Bretagne, de l’orge cultivé à Scaër précisément.
Pas simple, pour autant, de lancer un tel produit, comme l’explique Anthony Gargam, maître brasseur. « Trouver la recette est très délicat. Car plus on baisse le degré d’alcool, plus il faut baisser l’amertume. On a procédé, doucement, par touches. Et on y est arrivé. »
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Le marché des bières sans alcool génère 145 millions d’euros par an et progresse d’environ 15 % par an. (Photo Didier Déniel/Le Télégramme)
[size]Le résultat est surprenant. Car la Dremmwel 0 n’a pas à rougir de ses qualités gustatives et n’a rien à voir avec un quelconque jus de céréales. « On la travaille comme une bière normale, ensuite elle est désalcoolisée. Chauffée à 45 ° environ pour que l’alcool s’évapore doucement. Ce process, qui nécessite un équipement coûteux, nous ne l’avons pas. On confie cette étape à un partenaire. Il nous remet le produit fini qui est ensuite mis en bouteilles ici ».
Après avoir conquis les réfrigérateurs des particuliers, la Dremmwel 0,0 % pourrait faire son apparition dans les tuyaux des tireuses des professionnels. « On commence à avoir de la demande dans les bars et restaurants. Passer en fûts n’est donc pas du tout exclu », poursuit Audrey Guyonvarch.
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Anthony Gargam, responsable brassage de la Brasserie de Bretagne, à Concarneau, a contribué à l’élaboration de la recette de la Dremmwel 0, une bière désalcoolisée qui intéresse aussi les cafés. Photo Didier Déniel/Le Télégramme (Le Télégramme/Didier Déniel)
Whisky et gin sans alcool en grande surface
[size][size]En aval de cette production, la grande distribution suit le mouvement, comme l’explique Martial Bauchart, directeur commercial du centre Leclerc de Vannes. « Ces derniers mois, on s’est vu proposer, par les principaux grands brasseurs, de plus en plus de bières sans alcool. Des produits de base, mais aussi élaborés, comme les bières trappistes ou aromatisées. Les références ont été multipliées par trois en l’espace de deux ans. On sent un réel engouement d’une partie de notre clientèle pour ces produits. »
En parallèle, l’enseigne a diversifié son offre, en garnissant ses rayons de nouveaux produits, comme le whisky ou le gin sans alcool. « C’est tout nouveau. On teste, sans savoir comment ce marché va se comporter. Ce que je sais, en revanche, c’est que la consommation des jeunes est en train de changer. Je vois de plus en plus de trentenaires qui, dans un souci de modération, réservent l’alcool pour la fin de semaine. »[/size]
Et le vin sans alcool trouve-t-il sa place dans les rayons ? Dans cet hyper de Vannes, on propose quelques marques. « Chez nous, le vin a toujours été un produit phare. C’est mon grand-père qui, le premier, a créé la première foire aux vins de l’enseigne, il y a 50 ans, tient à préciser Martial Bauchart. Nous y sommes toujours très attentifs. Je pense que les vins à faible teneur en alcool et les désalcoolisés feront partie intégrante des vins de demain. »
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Ann O'Neam- Super Tchatcheur
- 13/11/2023
Re: Le développement et le succès du sans alcool
C'est plutôt une bonne chose que de plus en plus de monde se tourne vers les boissons sans alcool.
Je sais que pour ma part, je ne le ferai pas, car l'intérêt pour moi, c'était justement l'alcool, étant dépendante, je recherchais les effets anesthésiants et euphorisants, ce n'est pas pour le goût que je buvais du vin, du whisky ou autres boissons du même type.
Mais si les jeunes ou ceux qui n'ont pas de problème avec l'alcool, se tournent vers le zéro alcool pour ne plus risquer de conduites à risque, c'est plutôt un plus.
Je sais que pour ma part, je ne le ferai pas, car l'intérêt pour moi, c'était justement l'alcool, étant dépendante, je recherchais les effets anesthésiants et euphorisants, ce n'est pas pour le goût que je buvais du vin, du whisky ou autres boissons du même type.
Mais si les jeunes ou ceux qui n'ont pas de problème avec l'alcool, se tournent vers le zéro alcool pour ne plus risquer de conduites à risque, c'est plutôt un plus.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le développement et le succès du sans alcool
c'est vrai que souvent les boissons sans alcool sont très sucrées, j'en ai trouvé des moins sucrées qui me plaisent bien mieux. C'est vrai que cela permet aussi de ne plus être en marge avec des boissons qui ressemblent beaucoup à celles que boivent les autres, ça évite de se sentir trop différents, pour certains, cela compte beaucoup.
Par contre, je ne connaissais pas le whisky et gin sans alcool , si cela pouvait éviter des apéros alcoolisés ++ ce serait une sacrée belle avancée Mais beaucoup sont comme toi, ils recherchent l'effet de l'alcool et non le gout
Par contre, je ne connaissais pas le whisky et gin sans alcool , si cela pouvait éviter des apéros alcoolisés ++ ce serait une sacrée belle avancée Mais beaucoup sont comme toi, ils recherchent l'effet de l'alcool et non le gout
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Le développement et le succès du sans alcool
cristal a écrit:c'est vrai que souvent les boissons sans alcool sont très sucrées, j'en ai trouvé des moins sucrées qui me plaisent bien mieux.
Je suis preneuse!
Mon père, abstinent depuis bientôt 40 ans, m’a toujours déconseillé les vins (j’étais plutôt vin) et autres désalcoolisées ou encore NA.
J’en ai essayé une fois, mais sans plus, autant prendre une limonade standard. ,( pour moi)
Arwen- Assidu
- 17/06/2013
Re: Le développement et le succès du sans alcool
celui là est très bon et peu sucré, bien moins que le festillant ou le dartugny
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Le développement et le succès du sans alcool
Hmmm framboise vais essayer de trouver ça.
Arwen- Assidu
- 17/06/2013
Re: Le développement et le succès du sans alcool
Le sucre c'est le problème aussi je garde les bouteilles sans alcool pour une occasion comme une fête un anniversaire....
Par contre pour tes les jours je mets quelques tranches de citron dans une carafe avec de l'eau c'est un brûle graisse et mon poids c'est stabilisé
Je trouve très chouette toutes ses boissons sans alcool que l'on trouve à présent
Par contre pour tes les jours je mets quelques tranches de citron dans une carafe avec de l'eau c'est un brûle graisse et mon poids c'est stabilisé
Je trouve très chouette toutes ses boissons sans alcool que l'on trouve à présent
nicole84- Super Tchatcheur
- 03/01/2023
Re: Le développement et le succès du sans alcool
Il existe aussi au raisin. Je ne l'ai pas encore goûté mais j'en ai acheté une bouteille. Quand j'aurais testé, je vous dirai.cristal a écrit: celui là est très bon et peu sucré, bien moins que le festillant ou le dartugny
Je ne savais pas que ceux là étaient moins sucrés que les autres, c'est une bonne chose à savoir. Merci Cristal.
Il y a aussi celui-ci qui se targue d'être faible en calories et que j'ai trouvé plutôt bon : Freixenet. Par contre attention, il y a les mêmes bouteilles noires de la même marque AVEC alcool, j'ai failli me faire avoir car évidemment les supermarché les collent les unes à côté des autres...
Ann O'Neam- Super Tchatcheur
- 13/11/2023
Re: Le développement et le succès du sans alcool
Ahhh les 2 dernières bouteilles, elles me semblent bien, une bio( mais c'est Listel), c'est psychologique j'en ai tellement bu avec alcool. J'ai peur que ça me renvoie des souvenirs...
L'autre si Anne apprécie en tant qu épicurienne hummmm, je me dis il doit avoir matière...
C'est pour le mariage de ma fille, je me cherche une boisson ,sinon je demanderai un cocktail sans alcool...mais bon...
L'autre si Anne apprécie en tant qu épicurienne hummmm, je me dis il doit avoir matière...
C'est pour le mariage de ma fille, je me cherche une boisson ,sinon je demanderai un cocktail sans alcool...mais bon...
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Le développement et le succès du sans alcool
Fais une recherche sur le net, il y a un certain nombre de vins et pétillants sans alcool qui ont l'air d'être beaucoup plus (mieux) élaborés que ce qu'on peut trouver en supermarché. Par contre le prix n'est pas le même, mais bon, c'est pour un mariage alors..tulipe noire a écrit:Ahhh les 2 dernières bouteilles, elles me semblent bien, une bio( mais c'est Listel), c'est psychologique j'en ai tellement bu avec alcool. J'ai peur que ça me renvoie des souvenirs...
L'autre si Anne apprécie en tant qu épicurienne hummmm, je me dis il doit avoir matière...
C'est pour le mariage de ma fille, je me cherche une boisson ,sinon je demanderai un cocktail sans alcool...mais bon...
Exemples (mais il y en a plein d'autres) ci-dessous :
https://lepetitberet.com/fr/14-les-effervescents
https://shop.pierre-chavin.com/fr/
Je ne les ai pas goûté donc je ne peux pas te dire mais le procédé de fabrication semble sérieux et gage de qualité.
Ann O'Neam- Super Tchatcheur
- 13/11/2023
Re: Le développement et le succès du sans alcool
Tenez, un article sur le sujet du vin sans alcool, avec la coopération du connard viticulteur de service (héhé!) :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loir-cher/dry-january-les-vins-sans-alcool-ont-ils-un-avenir-dans-le-val-de-loire-2906579.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1706561796
https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loir-cher/dry-january-les-vins-sans-alcool-ont-ils-un-avenir-dans-le-val-de-loire-2906579.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1706561796
Ann O'Neam- Super Tchatcheur
- 13/11/2023
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