Mouton noir

" Les moutons noirs d'une famille sont en fait des libérateurs de leur arbre généalogique.
Les membres de la famille qui ne s'adaptent pas aux règles ou aux traditions familiales, ceux qui cherchent constamment à révolutionner les croyances.
Ceux qui choisissent des routes contraires aux chemins tout tracés des lignées familiales, ceux qui sont critiqués, jugés et même rejetés.
Ceux-là sont appelés à libérer la famille des schémas répétitifs qui frustrent des générations entières.
Ces soi-disant "moutons noirs", ceux qui ne s'adaptent pas, ceux qui hurlent à la rébellion, en réalité, réparent, détoxifient et créent de nouvelles branches florissantes dans leur arbre généalogique…
D'innombrables désirs non réalisés, de rêves inachevés ou de talents frustrés de nos ancêtres se manifestent à travers cette révolte.
Par inertie, l'arbre généalogique fera tout pour maintenir le cours castrant et toxique de son tronc, ce qui rendra la tâche du révolté difficile et conflictuelle…
Arrêter de douter et prenez soin de votre "rareté" comme étant la fleur la plus précieuse de votre arbre.
Vous êtes le rêve de tous vos ancêtres.


Bert Hellinger, psychothérapeute, inventeur des "constellations familiales".

Alors, je suis ravie d'avoir cassé la chaîne et d'être le rêve de mes ancêtres 
Par contre si j'avais pu m'éviter la manière c'est à dire avec la période alcool,  ça  m'aurait bien arrangé 

Le débat est lancé si vous avez des choses à dire !

C'est un très beau texte, mais chez moi, je ne sens aucune lignée familiale, à part ma famille très, très proche, parents, enfants, je ne fréquente aucunes autres personnes de "ma famille". Ce mot ne veut pas dire grand chose pour moi. A la limite, les personnes que j'ai connues sur internet ressemblent plus à une famille pour moi qua la vraie que j'ignore en partie.
Je ne contribue à transmettre aucune tradition familiale ou autre et pour moi, c'est très bien comme ça.

Cela est tout-à-fait vrai, surtout vis à vis de ma famille paternelle. Un peu moins vis à vis de ma famille maternelle. Enfin différemment.
Mais ce qui est dit plus haut, je le ressens vraiment depuis très longtemps dans ma famille paternelle. Même maintenant, mes frère et sœurs et cousins « honorent » cette famille comme vraiment une « sainte » famille. Et moi, j’étais vraiment le canard boiteux. Enfant, je ne voulais pas ressembler à ces gens, hommes et femmes. 
Ceux qui me connaissent un peu plus ici savent. Pourquoi. 
Le culte de cette famille, loin de moi cette idée. Passé, présent et futur. Jamais. 
Alors, mouton noir ? Oui. 
Et oui aussi, il m’a fallu hélas en passer par l’alcool. 

Ma famille se réduit à ma fille, ma cinglée qui est morte de son vivant pour moi.
Si on veut faire plus court, ça me semble difficile. 
Ah si ma grand-mère,  qui a dû être certainement une PN pour ma cinglée.

Je ne compte plus mes grands parents dans ma famille, car eux, je les aimais et ils m'aimaient, j'ai d'ailleurs en partie été élevée par eux. Donc cette filiation là, je ne la renie pas, ce sont toutes les autres branches, oncles, tantes, cousins, cousines que j'ignore délibérément. Je n'ai rien à voir avec eux et eux avec moi...

« Par inertie, l'arbre généalogique fera tout pour maintenir le cours castrant et toxique de son tronc, ce qui rendra la tâche du révolté difficile et conflictuelle… ».


Cela, je le ressens à cent pour cent dans ma famille paternelle. Il faut toujours supporter encore et encore ce culte malsain de cette famille toxique. Chez les derniers « vieux » encore vivants, chez  mes sœurs, mon frère, mes cousins et même maintenant mes neveux et nièces. 
A part ceux (celles plutôt) qui ont été touchés dans leur chair comme moi. Mais même eux (elles) sont « assimilés » maintenant à la sacro sainte famille. 


Moi, j’ai affaire à un clan. Toxique. Toi, Tulipe noire, une personne et j’imagine que ça n’en est pas moins douloureux.

Et pas n'importe laquelle !! Sa génitrice

Vous avez des histoires dures qui ont marqué Coccinella et Tulipe. De mon côté, c'est beaucoup plus doux

J'ai quand même coupé un "pattern" familial en mettant l'alcool à la porte de ma vie. Du côté de mon père, tous de grands buveurs. Des tragédies aussi (2 oncles M.A. suicidés). Que j'aie arrêté par une cure c'est cela qui "choque" aussi. Et ces études maintenant en addictologie. Et mes fréquentations de groupes d'aide par les pairs, comme ici, tout ça fait que j'ai coupé le continuum. Et j'en suis fier :-) Je libère ainsi mon fils :-)