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Le malade alcoolique, un enfant qui n'a pas réussi à grandir
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Le malade alcoolique, un enfant qui n'a pas réussi à grandir
Le malade alcoolique, un enfant qui n'a pas réussi à grandir
Dans les méandres de la vie, certains individus se retrouvent prisonniers d'une addiction dévastatrice : l'alcoolisme, ce dernier peut d'ailleurs s'accompagner d'autres dépendances.
Derrière la dépendance à l'alcool se cache souvent une triste réalité, une détresse profonde qui remonte à l'enfance. Considérer un malade alcoolique comme un enfant qui n'a pas réussi à grandir offre une perspective poignante, mais, assez réaliste, sur la complexité de cette addiction.
Lorsqu'un individu se tourne vers l'alcool pour trouver refuge, il se peut qu'il cherche à échapper à des souvenirs douloureux, des expériences traumatisantes ou des carences affectives subies durant son enfance. L'alcool devient alors une béquille émotionnelle, une manière de faire face à l'insécurité intérieure et à la difficulté à affronter les défis de la vie adulte.
L'enfance, période cruciale de développement, façonne l'identité d'un individu. C'est pendant l'enfance que se consolide notre construction psychologique, si les bases de cette construction sont bancales, elle sera, elle aussi, fragilisée.
Un enfant qui n'a pas réussi à grandir peut se retrouver coincé dans un état émotionnel et psychologique immature, cherchant désespérément à combler le vide laissé par des besoins non satisfaits. L'alcool devient alors une tentative maladroite de remplir le fossé laissé par une croissance émotionnelle inachevée. Le malade alcoolique cherche souvent une place qu'il n'a pas pu trouver étant enfant.
L'alcoolisme peut également être perçu comme une forme d'automédication. L'enfant qui n'a pas appris à gérer ses émotions, à établir des relations saines, ou à développer des stratégies d'ajustement efficaces, peut se tourner vers l'alcool comme un moyen de faire taire les voix intérieures qui l'impactent douloureusement. L'alcool cache souvent une dépression qui n'a pas été détectée et dont les racines s'enfoncent très loin dans l'enfance.
Cependant, cette quête illusoire de réconfort ne fait que perpétuer le cycle de la dépendance et maintient l'individu dans un état de vulnérabilité constante.
En utilisant l'alcool comme médicament, on prend le risque de devenir dépendant de ce produit et, la dépendance, ça ne pardonne pas. Pour s'en sortir, ce n'est pas vraiment simple.
Cependant, il est important de souligner que considérer un malade alcoolique comme un enfant qui n'a pas réussi à grandir ne signifie pas minimiser la responsabilité individuelle. Chacun est responsable de ses choix, et la prise de conscience de ce lien entre l'enfance et l'alcoolisme est une première étape cruciale vers la guérison.
La société et les professionnels de la santé doivent s'efforcer de comprendre les racines profondes de l'alcoolisme et de mettre en place des approches thérapeutiques qui prennent en compte les traumatismes et les lacunes émotionnelles de l'enfance.
En offrant un soutien approprié, en favorisant la compréhension et en encourageant le développement émotionnel, il devient possible d'aider ces individus à briser les chaînes de l'alcoolisme et à entreprendre enfin le voyage vers une croissance et une maturité plus solide, on permet ainsi au malade alcoolique de réussir à gérer ses émotions sans l'aide de l'alcool.
Mais c'est un travail propre à chacun, un travail qui demande de l'aide et qui peut se prolonger sur un temps assez long.
Ghyslaine Gimenes
Dans les méandres de la vie, certains individus se retrouvent prisonniers d'une addiction dévastatrice : l'alcoolisme, ce dernier peut d'ailleurs s'accompagner d'autres dépendances.
Derrière la dépendance à l'alcool se cache souvent une triste réalité, une détresse profonde qui remonte à l'enfance. Considérer un malade alcoolique comme un enfant qui n'a pas réussi à grandir offre une perspective poignante, mais, assez réaliste, sur la complexité de cette addiction.
Lorsqu'un individu se tourne vers l'alcool pour trouver refuge, il se peut qu'il cherche à échapper à des souvenirs douloureux, des expériences traumatisantes ou des carences affectives subies durant son enfance. L'alcool devient alors une béquille émotionnelle, une manière de faire face à l'insécurité intérieure et à la difficulté à affronter les défis de la vie adulte.
L'enfance, période cruciale de développement, façonne l'identité d'un individu. C'est pendant l'enfance que se consolide notre construction psychologique, si les bases de cette construction sont bancales, elle sera, elle aussi, fragilisée.
Un enfant qui n'a pas réussi à grandir peut se retrouver coincé dans un état émotionnel et psychologique immature, cherchant désespérément à combler le vide laissé par des besoins non satisfaits. L'alcool devient alors une tentative maladroite de remplir le fossé laissé par une croissance émotionnelle inachevée. Le malade alcoolique cherche souvent une place qu'il n'a pas pu trouver étant enfant.
L'alcoolisme peut également être perçu comme une forme d'automédication. L'enfant qui n'a pas appris à gérer ses émotions, à établir des relations saines, ou à développer des stratégies d'ajustement efficaces, peut se tourner vers l'alcool comme un moyen de faire taire les voix intérieures qui l'impactent douloureusement. L'alcool cache souvent une dépression qui n'a pas été détectée et dont les racines s'enfoncent très loin dans l'enfance.
Cependant, cette quête illusoire de réconfort ne fait que perpétuer le cycle de la dépendance et maintient l'individu dans un état de vulnérabilité constante.
En utilisant l'alcool comme médicament, on prend le risque de devenir dépendant de ce produit et, la dépendance, ça ne pardonne pas. Pour s'en sortir, ce n'est pas vraiment simple.
Cependant, il est important de souligner que considérer un malade alcoolique comme un enfant qui n'a pas réussi à grandir ne signifie pas minimiser la responsabilité individuelle. Chacun est responsable de ses choix, et la prise de conscience de ce lien entre l'enfance et l'alcoolisme est une première étape cruciale vers la guérison.
La société et les professionnels de la santé doivent s'efforcer de comprendre les racines profondes de l'alcoolisme et de mettre en place des approches thérapeutiques qui prennent en compte les traumatismes et les lacunes émotionnelles de l'enfance.
En offrant un soutien approprié, en favorisant la compréhension et en encourageant le développement émotionnel, il devient possible d'aider ces individus à briser les chaînes de l'alcoolisme et à entreprendre enfin le voyage vers une croissance et une maturité plus solide, on permet ainsi au malade alcoolique de réussir à gérer ses émotions sans l'aide de l'alcool.
Mais c'est un travail propre à chacun, un travail qui demande de l'aide et qui peut se prolonger sur un temps assez long.
Ghyslaine Gimenes
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le malade alcoolique, un enfant qui n'a pas réussi à grandir
Bonjour,
C’est tellement vrai ce que tu dis là, Shale. Comment sais-tu tout cela ? Comment est-il possible que tu aies une connaissance aussi approfondie de tout cela ? ………. En lisant l’histoire des uns et des autres ici, y compris ta propre histoire ?
« Cependant, il est important de souligner que considérer un malade alcoolique comme un enfant qui n'a pas réussi à grandir ne signifie pas minimiser la responsabilité individuelle. Chacun est responsable de ses choix, et la prise de conscience de ce lien entre l'enfance et l'alcoolisme est une première étape cruciale vers la guérison.…… »
« Ta détresse est exceptionnelle. Ça explique mais ça n’excuse pas…. » (David Goudreault).
Apparte : Le 25 janvier, j’avais un rendez-vous au CSAPA avec l’addictologue. Réunion qui a été annulée par le CSAPA et reportée au 11 avril. Et bien, j’en ai été malade. Comme un enfant qui subit une injustice. Ce n’est pas l’adulte en moi qui réagissait, mais bien l’enfant.
Le problème, c’est la conscience. Heureusement. Mais elle arrive souvent bien tard.
Merci pour tes mots.
C’est tellement vrai ce que tu dis là, Shale. Comment sais-tu tout cela ? Comment est-il possible que tu aies une connaissance aussi approfondie de tout cela ? ………. En lisant l’histoire des uns et des autres ici, y compris ta propre histoire ?
« Cependant, il est important de souligner que considérer un malade alcoolique comme un enfant qui n'a pas réussi à grandir ne signifie pas minimiser la responsabilité individuelle. Chacun est responsable de ses choix, et la prise de conscience de ce lien entre l'enfance et l'alcoolisme est une première étape cruciale vers la guérison.…… »
« Ta détresse est exceptionnelle. Ça explique mais ça n’excuse pas…. » (David Goudreault).
Apparte : Le 25 janvier, j’avais un rendez-vous au CSAPA avec l’addictologue. Réunion qui a été annulée par le CSAPA et reportée au 11 avril. Et bien, j’en ai été malade. Comme un enfant qui subit une injustice. Ce n’est pas l’adulte en moi qui réagissait, mais bien l’enfant.
Le problème, c’est la conscience. Heureusement. Mais elle arrive souvent bien tard.
Merci pour tes mots.
Coccinella- Super Tchatcheur
- 01/09/2023
Re: Le malade alcoolique, un enfant qui n'a pas réussi à grandir
Repoussé une séance aussi loin, c'est vraiment pas top...Je ne comprends pas leur politique d'aide là.
Pour tout ce que j'écris Coccinella, je l'ai vécu en bonne partie, pour le reste je l'ai étudié...
Pour tout ce que j'écris Coccinella, je l'ai vécu en bonne partie, pour le reste je l'ai étudié...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le malade alcoolique, un enfant qui n'a pas réussi à grandir
Bonjour.
C'est une partie de la réponse au sujet du lien entre recours à l'alcool et prédisposition à subir des manipulateurs ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], ce Moi fragile, "infantile", qui cherche (souvent inconsciemment) des validations et des consolations extérieures car il n'est pas assez mûr, n'ayant pas appris à devenir autonome, à être autosuffisant face au vide inhérent à notre condition d'être pensant.
La faute à un accompagnement "insuffisant", c'est à dire pas perçu (= ressenti) comme suffisant, lors de l'ouverture au monde extérieur, cette période très précoce d'explorations multiples qui façonne la conscience de sa singularité, de son in-dépendance, où l'assurance de disposer d'un "havre sûr" (figure parentale) protecteur et bienveillant permet justement de s'en éloigner et d'oser apprendre l'autonomie.
Pour creuser ces questions, je vous invite à chercher "havre sûr" et "mère suffisamment bonne" (notions de psychologie/psychanalyse) et à éviter les innombrables sites de "développement personnel" au profit de références universitaires sérieuses, comme en propose >> CairnInfo <<.
C'est une partie de la réponse au sujet du lien entre recours à l'alcool et prédisposition à subir des manipulateurs ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], ce Moi fragile, "infantile", qui cherche (souvent inconsciemment) des validations et des consolations extérieures car il n'est pas assez mûr, n'ayant pas appris à devenir autonome, à être autosuffisant face au vide inhérent à notre condition d'être pensant.
La faute à un accompagnement "insuffisant", c'est à dire pas perçu (= ressenti) comme suffisant, lors de l'ouverture au monde extérieur, cette période très précoce d'explorations multiples qui façonne la conscience de sa singularité, de son in-dépendance, où l'assurance de disposer d'un "havre sûr" (figure parentale) protecteur et bienveillant permet justement de s'en éloigner et d'oser apprendre l'autonomie.
Pour creuser ces questions, je vous invite à chercher "havre sûr" et "mère suffisamment bonne" (notions de psychologie/psychanalyse) et à éviter les innombrables sites de "développement personnel" au profit de références universitaires sérieuses, comme en propose >> CairnInfo <<.
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
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