lutte contre l’alcool
Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
5 participants
Page 1 sur 1
Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
La perception de l'alcoolisme passé comme un échec dépend de la perspective individuelle et des circonstances spécifiques. Certaines personnes peuvent considérer leur lutte contre l'alcoolisme comme un défi surmonté et une victoire personnelle, tandis que d'autres peuvent voir leur passé alcoolique comme un regret ou un échec.
Pour pouvoir parler d'échec ou pas, il me semble qu'il faut voir l'avant et l'après de cette période plus ou moins longue d'alcoolisation.
Si on en vient à boire, c'est souvent parce que, à une époque donnée, c'est la seule solution qui nous permette d'affronter une vie qu'on n'arrive plus à supporter. Il y en a qui choisissent de se suicider, d'autres tombent dans l'alcool, à la limite, on pourrait dire même que l'alcool a évité à beaucoup de personnes de se donner la mort.
Pendant notre période alcoolisée, c'est évident que nous ne pouvions vivre ce temps passé que comme des échecs à répétition. Nous n'avions pas conscience que l'alcool nous amenait dans des situations ingérables et nous faisait aller d'échec en échec, échecs de plus en plus graves d'ailleurs…
Si on considère la période après l'alcool, on se retrouve face à une personne qui a changé du tout au tout, la personne qui a arrêté de boire, s'est soignée, elle a fait un gros travail sur elle-même, elle a trouvé ses failles et a réussi à les colmater ou à vivre avec. En général, on trouve une personne sereine, bien dans sa peau et dans sa tête, une personne qui a trouvé un équilibre de vie qui lui convient très bien et une personne qui ne pense plus à l'alcool, car sa vie va bien….
L'alcool a finalement été le moyen de renaître à la vie.
Ce que je pourrais considérer comme un échec, ce sont toutes ces années que j'ai perdues dans l'alcool, mais "J'ai suffisamment perdu de temps avec l'alcool pour continuer à encore en perdre avec des regrets. "
La perception de l'alcoolisme passé comme un échec dépend de la perspective individuelle et des circonstances spécifiques. Certaines personnes peuvent considérer leur lutte contre l'alcoolisme comme un défi surmonté et une victoire personnelle, tandis que d'autres peuvent voir leur passé alcoolique comme un regret ou un échec.
Pour pouvoir parler d'échec ou pas, il me semble qu'il faut voir l'avant et l'après de cette période plus ou moins longue d'alcoolisation.
Si on en vient à boire, c'est souvent parce que, à une époque donnée, c'est la seule solution qui nous permette d'affronter une vie qu'on n'arrive plus à supporter. Il y en a qui choisissent de se suicider, d'autres tombent dans l'alcool, à la limite, on pourrait dire même que l'alcool a évité à beaucoup de personnes de se donner la mort.
Pendant notre période alcoolisée, c'est évident que nous ne pouvions vivre ce temps passé que comme des échecs à répétition. Nous n'avions pas conscience que l'alcool nous amenait dans des situations ingérables et nous faisait aller d'échec en échec, échecs de plus en plus graves d'ailleurs…
Si on considère la période après l'alcool, on se retrouve face à une personne qui a changé du tout au tout, la personne qui a arrêté de boire, s'est soignée, elle a fait un gros travail sur elle-même, elle a trouvé ses failles et a réussi à les colmater ou à vivre avec. En général, on trouve une personne sereine, bien dans sa peau et dans sa tête, une personne qui a trouvé un équilibre de vie qui lui convient très bien et une personne qui ne pense plus à l'alcool, car sa vie va bien….
L'alcool a finalement été le moyen de renaître à la vie.
Ce que je pourrais considérer comme un échec, ce sont toutes ces années que j'ai perdues dans l'alcool, mais "J'ai suffisamment perdu de temps avec l'alcool pour continuer à encore en perdre avec des regrets. "
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
On ne vit pas,on n’avance pas avec des regrets. Je n’ai trouvé que ce médicament pour fuir mon mal être, j’ai même failli me suicider. Je n’ai pas eu le courage ou la folie de passer à l’acte, mais d’une certaine manière un suicide lent, avec une drogue en vente libre.
A quoi bon se lamenter, maintenant je vis libre. Libre comme j’aime ces 3 mots.
L’alcool c’est du passé, je n’oublie pas, j’ai ouvert et j écris un nouveau livre, en ayant bien conscience de l’origine de mon alcoolisme .
J’ai appris à vivre sans et surtout j’apprécie l’instant présent, chaque seconde d’une vie libre.
A quoi bon se lamenter, maintenant je vis libre. Libre comme j’aime ces 3 mots.
L’alcool c’est du passé, je n’oublie pas, j’ai ouvert et j écris un nouveau livre, en ayant bien conscience de l’origine de mon alcoolisme .
J’ai appris à vivre sans et surtout j’apprécie l’instant présent, chaque seconde d’une vie libre.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
je vis libre. Libre comme j’aime ces 3 mots
Et moi donc ....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
Pour les années perdues, même chose que Tulipe. J'ai bu quotidiennement avec impacts dans mes sphères de vie entre l'âge de 25 et 50 ans. Maintenant que je me connais sans fonctionnement avec ce poison, je sais que j'aurais fait les choses différement durant ces années, que j'aurais eu plus d'emprise sur mes désision importante de vie et cela aurait fait une différence. Mais bon, rien ne sert d'être dans les regrets, on avance à rien, comme vous dites plus haut, dans cet état d'esprit :-) L'important est que depuis 6 ans, j'ai le contrôle sur ma machine, et j'en suis bien fier
Pour ce cancer métastatique, ça m'aide aussi. C'est vraiment pas facile comme défi. Je sors de chez l'oncologue hier, et ma chimio 8 (aux 3 semaines). Je peut vous dire que je me remercie très souvent d'être sorti de mon abus d'alcool par l'abstinence. Toute l'énergie récupérée m'aide au moins pour ce défi cancer. L'esprit clair aussi, et la déprime des lendemain de veille en moins. Ce sont des aouts importants. Surtout que la chimio faits ses effets, mais la maladie restera. Pour la contenir, ce sera la chimio pour autant de traitements que je pourrai en faire, avec des pauses si j'en ai besoin. Pour l'instant, ça va bien et je vais lui foutre de la chimio jusqu'à devenir moi même un sac de chimio s'il le faut
Sur la photo (hier en traitement) je refuse de m'assoir sur le fauteuil du malade, j'utilise la petite chaise droite pour l'invité et j'y fais mes travaux et études pour les cours :-) De cette façon, ça me donne l'impression qui c'est moins pire tout ça. Les autres patients me regardent d'un drôle d'oeil
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pour ce cancer métastatique, ça m'aide aussi. C'est vraiment pas facile comme défi. Je sors de chez l'oncologue hier, et ma chimio 8 (aux 3 semaines). Je peut vous dire que je me remercie très souvent d'être sorti de mon abus d'alcool par l'abstinence. Toute l'énergie récupérée m'aide au moins pour ce défi cancer. L'esprit clair aussi, et la déprime des lendemain de veille en moins. Ce sont des aouts importants. Surtout que la chimio faits ses effets, mais la maladie restera. Pour la contenir, ce sera la chimio pour autant de traitements que je pourrai en faire, avec des pauses si j'en ai besoin. Pour l'instant, ça va bien et je vais lui foutre de la chimio jusqu'à devenir moi même un sac de chimio s'il le faut
Sur la photo (hier en traitement) je refuse de m'assoir sur le fauteuil du malade, j'utilise la petite chaise droite pour l'invité et j'y fais mes travaux et études pour les cours :-) De cette façon, ça me donne l'impression qui c'est moins pire tout ça. Les autres patients me regardent d'un drôle d'oeil
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
En refusant de te comporter comme un malade, tu te donnes un statut de battant et c'est plutôt une bonne chose, il me semble...Bravo et courage à toi...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
SHALE a écrit:En refusant de te comporter comme un malade, tu te donnes un statut de battant et c'est plutôt une bonne chose, il me semble...Bravo et courage à toi...
Merci Shale, c'est ce que je ressens aussi :-)
Bonne journée à toi
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
Quand on a réussi à enterrer le singe, alors pour le crabe...
on c'est forgé un mental de vainqueur prêt à affronter et relever tous les défis. Pour réussir nous devons croire que nous pouvons.
Tu te donnes tous les moyens et tu vas réussir. ( sac à chimio)
C'est mon souhait le plus sincère pour l'année à venir.
on c'est forgé un mental de vainqueur prêt à affronter et relever tous les défis. Pour réussir nous devons croire que nous pouvons.
Tu te donnes tous les moyens et tu vas réussir. ( sac à chimio)
C'est mon souhait le plus sincère pour l'année à venir.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
tulipe noire a écrit:Quand on a réussi à enterrer le singe, alors pour le crabe...
on c'est forgé un mental de vainqueur prêt à affronter et relever tous les défis. Pour réussir nous devons croire que nous pouvons.
Tu te donnes tous les moyens et tu vas réussir. ( sac à chimio)
C'est mon souhait le plus sincère pour l'année à venir.
Merci à toi, c'est très apprécié
J'ai me suis bien déjà, et volontairement, transformé en tonneau de bière (et cela sur un quart de siècle), je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas me transformer en sac de chimio
C'est à se demander si, au fond, je ne suis peut-être pas rien qu'un contenant
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
L'alcool a finalement été le moyen de renaître à la vie.
ça, c'est exactement ce qui s'est passé pour moi, grâce à l'alcool, j'ai pu dépasser mes peurs et mes angoisses de tout ,si je n'avais pas bun je serais restée cette fille gauche et peureuse qui n'avançait pas et qui avait besoin d'un autre pour vivre
je ne suis peut-être pas rien qu'un contenant
Nous sommes tous des contenants mais c'est nous qui choisissons quoi mettre dedans
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec ?
J'aime beaucoup cette phrase de Jim Morisson, qui disait que "l'alcool, c'est la différence entre le suicide et la capitulation lente.tulipe noire a écrit: mais d’une certaine manière un suicide lent, avec une drogue en vente libre.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Sujets similaires
» Doit-on considérer notre période d'alcoolisation comme un échec.
» Notre période alcool est-elle un échec.
» Notre alcoolisme a-t-il été un échec....
» Période rose, période noire
» L'alcoolique en état d'échec.
» Notre période alcool est-elle un échec.
» Notre alcoolisme a-t-il été un échec....
» Période rose, période noire
» L'alcoolique en état d'échec.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|