La codépendance affective.

**SHALE** 30/9/2023, 10:20

J'ai trouvé un article qui me semble intéressant, je le mets ici.

La co dépendance affective

Générosité, bienveillance, empathie… Sans ces qualités, aucune relation affective épanouissante ne serait possible. Mais encore faut-il en faire bon usage et disposer du bon dosage, car tout excès peut être hautement toxique.
On connaît la dépendance affective mais la codépendance est l’un des schémas les plus difficiles à identifier dans son couple, car ce mode relationnel a, la plupart du temps, l’apparence de la fusion harmonieuse, de l’altruisme amoureux, voire de la passion au long cours. D’où l’intérêt d’évaluer son comportement au sein de la relation à l’aune des critères mis en lumière par plusieurs études et chercheurs en psychologie américains. Sharon Martin est l’une d’entre eux. Elle a rassemblé les dix comportements qui illustrent la codépendance affective. Cela vous concerne si vous cochez au moins deux points de cette liste.
1. L’autre occupe constamment votre esprit : que fait-il ? Que pense-t-il ? Que ressent-il ? Vous voulez résoudre ses difficultés, le soutenir, lui faciliter la vie et redoutez que, si vous n’y parvenez pas, il n’aille pas bien. Ce qui vous ferait vous sentir mal et coupable.
2. Votre relation est déséquilibrée. C’est vous qui travaillez à la maintenir agréable, fluide, c’est vous qui la nourrissez (communication, vie sociale, vie culturelle), mais c’est aussi vous qui assurez sur le plan matériel. L’autre est un peu considéré comme « à part » : fragile, malchanceux, incompris… Vous trouvez à ses faiblesses toutes les excuses du monde.
3. Vous vous sacrifiez pour le ou la rendre heureuse. Temps, argent, soutien, humour, énergie, santé, amis… Vous mettez tout au service de l’autre et de votre relation afin d’assurer le bien-être et le bonheur du premier et la pérennité de la seconde.
4. Vous marchez sur des œufs. Surtout ne pas vexer votre partenaire, ou l’énerver, ou le ou la décevoir. Vous le ou la sollicitez pour tout, lui demandez ce qui lui ferait plaisir, ce qui l’apaiserait, ses états d’âme et ses désirs sont votre boussole. Et pour éviter les conflits, vous passez sous silence les propos dont vous savez qu’ils feraient l’objet d’une discorde, et allez parfois même jusqu’à épouser son point de vue pour assurer « la paix du ménage ».
5. Vous avez besoin de résoudre des problèmes ou d’aider. Cela vous permet de contrôler l’autre, de l’endetter affectivement et de vous rendre indispensable.
6. Vous prenez soin de tout et de tous. Votre tendance à vous faire passer derrière les besoins et les désirs de l’autre s’étend souvent à votre entourage. Familial, amical et professionnel. Vous êtes celle ou celui qui se porte volontaire pour rendre service, aider, voire se charger d’une tâche pénible. Le hic : la réciproque se produit rarement. Il faut dire que vous avez donné de mauvaises habitudes à vos proches, qui ont oublié au fil du temps que vous pouviez, vous aussi, avoir besoin ou envie d’aide.
7. Vous ne prenez pas soin de vous. Pas le temps, pas l’argent, pas la patience. Vous avez toujours une excuse pour ne pas vous soigner, vous détendre, vous adonner à une activité qui vous fait plaisir. Et lorsque par miracle cela arrive, vous vous sentez mal à l’aise, coupable et tentez de vous « racheter » au plus vite.
8. Vous vous obstinez malgré la maltraitance. Physique, émotionnelle ou matérielle. Vous trouvez des excuses à votre partenaire qui vous néglige ou vous maltraite, un peu, beaucoup ou énormément : sa fragilité, ses problèmes personnels, votre maladresse. D’ailleurs, dans votre relation amoureuse, vous vous excusez beaucoup. Vous demandez pardon pour avoir été injuste, avoir blessé, avoir fait preuve de maladresse, etc.
9. Vous redoutez plus que tout le rejet, la critique, l’abandon.
10. Trop de tensions, de stress, de fatigue, vous êtes souvent sur les nerfs. Un rien peut vous faire exploser ou éclater en sanglots.