De l'autre côté du miroir

Bonjour à tous,

Je reviens vers vous avec un nouveau fil, car j'ai beaucoup changé depuis l'ancien... Je le trouve obsolète, malgré encore pas mal de faux pas, trébuchements et perturbations émotionnelles pour de multiples raisons.

Et tout simplement, je ne suis plus "nouvelle" !

Mes alcoolisations, bien que depuis quelques temps très espacées, m'empêchaient psychologiquement de revenir sur le forum...
Mais là, j'y suis prête.


Vendredi dernier, il y a tout pile une semaine, j’avais un rdv à l’hôpital de jour, d« éducation thérapeutique » avec une psychologue. Un des rdvs préliminaires afin de déterminer mon parcours de soins là-bas qui débutera sans doute début mai.  
Il fut extrêmement instructif, mais aussi émotionnellement intense et je crois même qu’il m’a profondément bouleversée.

Je suis régulièrement bouleversée depuis que j’ai démarré ma psychothérapie, celle où je me suis résolue à me confronter à ce qui me détruit VRAIMENT de l’intérieur depuis tant d’années alors même que je refuse de l’accepter, refusant par là même de m’accepter.

Mais donc… Le soir même de ce rdv, je rechutais…
Une rechute vertigineuse (amplifiée par la prise de médicaments contre l’angoisse trop rapprochée ce soir là), dangereuse et aux conséquences désastreuses : un concert complètement foiré, une telle dose de ridicule que je me demande si à peine plus, ça n’aurait pas pu me tuer, une honte et culpabilté +++, etc…

Plusieurs jours durant ensuite, je ne comprenais pas la résistance inconsciente à me soigner d’une intensité si forte, alors même que je restais si sûre de souhaiter sortir de l’engrenage de la dépendance. Parce que bien sûr, y a encore eu de la bonne cuitasse dégueulasse derrière.

Tout va tellement mieux aujourd'hui ! Je suis même Heureuse, et ça faisait si longtemps que j'en rêvais !
Je suis sûre de vouloir me rétablir en plus, alors..... Pourquoi ???

Peut-être y avait il le côté « dernières cuites » avant l’adieu ? (comme certains le font avant d’entrer en cure programmée ?)
Mais à coup sûr également, la part auto-destructrice en moi a pris le dessus sans me « demander mon avis ». Je n’arrivais plus à rien contrôler.

Comme s’il fallait que je foute tout en l’air à tout prix, que je me foute en l air à petit, voire grand feu….

J’ai pu apercevoir très clairement un avant-goût de ce qui m’attendait à coup sûr avec l’alcool si je n’arrêtais pas d’en consommer.  De la déception, tristesse, désarrois, sentiment d'impuissance de mon entourage à la déchéance mentale et physique personnelle juste avant la mort prématurée.



Peut-être était-ce l’errance absurde de trop…. Peut être pas….



En tous cas, depuis mercredi, j’ai repris mes esprits, je crois, et j’avance à nouveau, c’est sûr.

J’ai réalisé que cette part auto-destructrice qui est en moi n’EST PAS MOI.
Je ne suis pas obligée de lui obéir. Je peux la regarder, l’écouter, lui parler, la faire changer.

Et même, je n’ai plus à lui obéir, car elle est née d’expériences enfantines puis adolescentes douloureuses non accompagnées, non écoutées, niées même, par mon entourage, lui-même trop occupé avec sa propre souffrance.

Seule, je n’ai pas eu d’autre choix que de retourner les violences subies contre moi. C’était inconsciemment la seule option possible pour me permettre d’agir dessus, avoir une illusion de pouvoir et contrôle dessus.
Si c’est moi la coupable, je peux m’autoflageller, me punir, essayer de réparer. Au moins j’agis contre cette détresse, ce noir, cette incompréhension, cet effroi, ce… CHAOS intérieur originel.

Les vrais coupables et les adultes qui m’entouraient n’étaient pas en capacité de me décharger de ce fardeau de souffrance extrême. C’était donc de ma faute, tout était de ma faute, si j’avais mal, et c’était tout ce que méritais de toutes les façons, j’étais nulle, c’est pour ça que je n’arrivais pas à aller bien, c’est pour ça qu’on avait laissé des trucs comme ça m’arriver. C'est tout ce que je méritais.


La petite Cléia ne pouvait pas savoir qu’elle se trompait, déjà elle ne comprenait même pas ce qui lui arrivait…
Puis l’ado Cléia s’est protégée de ses émotions négatives, et soignée temporairement avec le seul médicament qu’elle avait le droit de prendre …. L’alcool !
Bon ok, elle fumait beaucoup de shit aussi. C'était ainsi plus facile d'adhérer à des propos tels que :

« les psys peuvent être dangereux, tu n'en as pas besoin, t’as qu’à lire Freud »
« arrête de t’arracher les cheveux tu m’agaces, c’est moche les trous dans ta tête, fais un effort »
« tu t’es scarifiée ? j’espère que t’auras pas de cicatrices, parce que c'est moche »


Une bonne de ma grand-mère découvrant des dessins explicites totalement inadaptés pour mon âge (j’ai 7 ans) : « T’es folle, ne refais plus jamais ça sinon j’en parle à ta mère ». Comme ça c’est clair, c’est bien moi la nulle. Je vais m’enfiler quelques aiguilles au bout des doigts, ça va me détendre.

Une bonne de mon père que je n’ai pas vu depuis 4 ans (j’ai 13 ans) : « Tu fais 34 kilos ? Ben faut manger ! » Plein de bon sens….

Une bonne de ma mère recevant tous les mots d’absence d’un coup après désertion du lycée de ma part, cause phobie scolaire (j’ai17ans) : « Tu vas plus en cours ? C’est pas bien. » Ah bon ? Je savais pas… Et c’est tout ? Oui.

Une bonne de son copain alcoolique énervé contre moi (18 ans) : « Je vais te pendre au plafond par les pieds et je vais t’éclater ta p’tite gueule par terre ». Charmant.


Il y a quelques semaines, l adulte Cléia a fondu en larmes en regardant une photo d elle enfant…. La maman qu’elle est s’est regardée en tant que sa propre maman… 

CHOC, CATACLISME, OURAGAN.C'était pas du tout prévu en plus. Et merde..... Non, arrête, non, c'est trop douloureux !
Mais finalement si.... Quelques jours plus tard, je me suis dit, "continue".

J'ai beaucoup pensé à la petite Cléia en tant que maman.... Comme je regarde mes enfants.

Et peu à peu, je commence à comprendre… La souffrance..... Le rapport avec l’alcool…. La fuite nécessaire et salvatrice pendant de longues années….
Cléia adulte n’avait pas compris à quel point elle dénigrait les autres Cléia, comme elles ont pu l’être par d’autres avant….


Alors j’ai pris une décision : la petite Cléia n’a plus de soucis à se faire, car maman Cléia s’occupe d’elle à présent. Comme de ses propres enfants, c'est à dire totalement différemment de ce qu’elle a connu avec ses parents.

Parce que la petite Cléia n’a pas mérité ce qu’elle a parfois vécu. Pire encore, elle n’a jamais pu savoir ni comprendre que ce n'était pas normal et donc ne comprenait pas pourquoi elle ne comprenait pas !! Car les grandes personnes ont fait comme s'il ne s'était rien passé et qu’il n’y avait rien à en dire, penser, exprimer, panser.

Bien sûr, y a pire. Bien sûr, y a plus grave. Ce n’est pas une raison pour culpabiliser d’avoir souffert, et les séquelles dans la construction de l’identité demeurent réelles, durables et délétères.

Ce n’est pas la petite Cléia qui était capricieuse, trop entière, fofolle, chiante parce qu’elle ne pouvait pas dormir, faisait encore pipi au lit, etc….Enfin, un peu, mais pas que....
Ce sont aussi ses parents qui n’étaient pas en capacité de lui apporter la sécurité dont elle avait besoin pour se construire.

Son petit cerveau en constante construction ne pouvait PAS l’intégrer, encore moins le comprendre…
C’est neurobiologique tout ça. Y'a pas à tortiller des fesses pour excrémenter droit, c'est comme ça, c'est prouvé.

Et l’ado Cléia dans tout ça, vivant d'autres traumas, dans un environnement très malsain et étant la plupart du temps livrée à elle-même, ne pouvait pas le savoir non plus.

Elle a donc fait ce qu’elle a pu, retournant toute sa colère contre elle-même (comme la ptite avant elle), picolant, fumant de l'herbe pour avoir quelques ersatz de bons moments dans l'oubli.

Maman Cléia a enfin ouvert les yeux. Elle va prendre soin de les apaiser lentement, doucement, comme d’autres auraient dû le faire avant elle, mais elle s’en fout, on ne refait pas le passé.
 
Petit à petit, autoriser toutes les Cléia à exister, apaisées. Voilà le présent et l’avenir que je me souhaite. Apprendre à me Vivre, à vivre.

Dans ce contexte, l’alcool ne servira plus à rien. Pire, il risque de mettre encore en colère les démons que je dois justement apprivoiser.
Et vivre dans la prison de la dépendance, même si c'est moi qui m'y suis enfermée, ce n'est pas Vivre.

T’façons, la passion pour le vin à chaque repas, c’est celle de ma mère, la passion pour la bière suivie du wisky suivi du vin à table le soir, celle de mon père.
Plus envie de suivre un genre de modèle de vie où l’alcool plaisir prend une place malsaine et addictive.
 
L’aventure commence tout juste, elle sera semée de beaucoup d’embûches, mais une certitude :
La béquille alcool, je n’en veux résolument plus, JAMAIS, car je veux Vivre.

Je prends mon courage à 8 mains, enfant, ado, adulte et leur maman réunies, j'accepte toutes les aides dont j'ai la chance de bénéficier, j'en demanderai d'autres si nécessaires, et

...... Je passe de l’autre côté du miroir.


Belle journée à vous
Alice

Sans doute ce qu'on appelle passer un cap. Le marins sont plus précis : ils doublent un cap, c'est à dire qu'ils le contournent et le dépassent.

Il y a souvent des courants forts, contraires qui engendrent des remous, de la houle croisée, des conditions difficiles, avant la pleine mer. Mais tel que tu l'écris là, tu es bine décidée à passer la difficulté. Bravo.

N'hésite pas à revenir ici aussi souvent que tu auras besoin, car ça va probablement secouer pas mal. Mais tu as fait le plus gros : te décider à changer.

 

Ton post est important et très intéressant. Tu as compris ton enfant intérieur et tu vas tout faire pour l'aider, c'est énorme. En tout cas, si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à nous en parler.... De grands bravos pour ce travail, pas facile, mais nécessaire...

Tu as Tout compris !
J’ai hâte de voir quand ça va souffler, on tirera des bordées ensembles !!!
Bon vent Cleia 

Bonjour Cleia,

Merci pour ce témoignage, merci de la partager. C’est le début d’un chemin.

Tu es sur la bonne voie, continue comme ça !!!

Juste pour ce texte et le courage que ça a dû te demander pour le publier ! C est vraiment très fort de ta part d avoir aussi réussi à l écrire ! J ai l impression que tu as compris beaucoup de choses et pris conscience que tout ça ce n est pas de ta faute. A+

J’ai réalisé que cette part auto-destructrice qui est en moi n’EST PAS MOI.

Non ce n'est pas toi, toi tu es celle qui vient de se mettre debout là et qui va tout faire pour apaiser son petit monde intérieur, OUI,ça va remuer, ça va faire mal mais pas le mal de l'alcool qui détruit tout, non, un mal constructif qui va peu a peu se transformer en base solide pour reconstruire ta vie. C'est magnifique de te lire Cléia, une analyse parfaite de ce qui s'est passé et de ce qu'il faut faire.IL y a du travail mais tu n'es plus seule et tu as mis en place les aides qu'il faut.
Il fallait un sacré cran pour extérioriser tout ça, tu peux être fière de toi 

Tu as été absente un moment du forum mais tu as travaillé fort Cléia, quel beau texte aussi. C'est émouvant de te lire.

Surtout, tu prépares tes fondations, sans aucun doute, tu seras sur du solide.

Je suis bien heureux que tu sois revenue vers Onsaide, pour toi, pour nous.

Bravo  
Franchement tu m'as touché 
Tu vas y arriver le déclic est là !
Bisous

Cleia est toujours restée sur le forum,  surtout sur le Mab.  
Sauf que maintenant elle va prendre le maximum de soutien,  d'accompagnement aussi avec nous par écrit, en plus de son ambulatoire. 

Toi et toi même vous allez commencer une nouvelle histoire d'amour cette fois ci. 

Bonsoir !

Tres touchant texte dans lequel je me retrouve dans certains aspects.

Je te souhaite bon courage et bonne chance dans ce voyage vers la sobriété que tu entreprends. 

Parfois ça peut faire mal de juste rester sobre, oh oui : la réalité n'est pas toujours drôle. Le passé guette, l'avenir inquiète ... mais ça fait jamais aussi mal que d' émerger du super combo alcool médoc après avoir fait n' importe quoi, voilà déjà une chose de certaine.

Bonjour à tous,

Et Un Grand Merci pour vos réponses.... 
Bizarrement cela n a pas été dur de partager ce texte sur le coup car je n emploie pas certains mots bien précis dedans, mais après j ai réalisé que le fond était très explicite et ça a été très, très dur d assumer derrière.... 
Bref, c'est fait...

Pour moi, régler mon problème d alcool ainsi que ceux de mon passé signifie également me "ré assembler", car je me sens comme un portrait de Picasso!

Il y a certains faits en commun dans les deux, dont les plus flagrants:
- déni voire maltraitance de son corps, difficultés à le supporter, habitudes de douleurs et souffrances limite maso
- déni du vécu ( "non j ai pas bu tant que ça"," non, ça n est pas arrivé)
- obsessions incontrôlables, pensées envahissantes, fuite de situations ( celles où on ne peut pas boire tranquille par exemple...)
- déni de la souffrance que cela provoque
- minimisation des faits et conséquences
- acceptation de situations-comportements inacceptables envers soi par manque de respect pour soi
- mensonges à soi même, mensonges aux autres, honte et culpabilité exacerbées par ce fait
- comportements inadaptés....
Sûre qu il y en a d autres, la peur de mourir par exemple...
Et je ne parle même pas de la confiance en soi plus bas que le ras des pâquerettes...

Pour changer de fonctionnement, je dois recâbler différemment les schémas de pensée erronés acquis dans l enfance.... Je pense que ça a largement commencé... C'est loin d être fini

Je rajoute une aide supplémentaire en préventif de ce qui m attend dans ma libération qui est et sera complexe, tordue et émotionnellement intense au moins un temps que nul ne peut prévoir (ça y est j' ai compris ça aussi!) : Alcool Info Service. 
Je sais que je peux appeler d autres personnes, (Tulipe, FirevsBall  ) mais je n arrive pas encore à solliciter les personnes que je "connais", leur demander de l aide reste très compliqué, un point à travailler.

Beau dimanche à vous

Juste un dernier truc....

Je commence à comprendre à quel point la maladie alcoolique est l arbre qui cache la forêt.... 

Car par ces points communs notamment, c'est tellement plus facile de se dire que c'est à cause de l alcool plutôt que.... Voilà quoi. 

Bien sûr je n oublie pas l effet médicament Magique, Super Doliprane anesthésiant de l âme entière dont les effets secondaires destructeurs à mortels en font un véritable Poison au final.

Oui, l'alcool est une brume que l'on élève sur ce qu'on ne veut pas voir, par ressentir. Il arrive qu'il y ait beaucoup plus que ce qu'on croit y avoir mis.

Ta prise de conscience est assurément un atout de taille pour sortir de la punition éthylique que tu t'infligeais. Car tu sais maintenant de quel côté est la lumière et tu vas cesser de tourner en rond.

Courage

Bonjour Cleia 
Ce n'est pas une honte, une faiblesse, une tare ou autre marque de négatif  de demander de l'aide.  Au contraire,  c'est faire preuve de courage,  d'une grande sagesse,  et de conscience.  
Pour régler un problème il faut l'affronter,  le traverser et non pas le fuir. 
Alcool info service,  ils ont des intervenants très bien formé à l'écoute du MA,  ils m'ont aidé un soir où j'allais craquer avec un sacré craving. 
Et puis tu as nous,  tu écris via ton tél ....
Seule on va plus vite,  ensemble on va plus loin. 
Courage 

Je commence à comprendre à quel point la maladie alcoolique est l arbre qui cache la forêt..

c'est une chose que je ne savais pas non plus et que j'ai découvert en arrêtant l'alcool ,pour moi l'alcool était LE problème mais en fait, ce n'est que la conséquence d'un autre problème bien plus vaste et plus complexe. Tu es entrain de comprendre et d'accepter des choses essentielles pour la suite, tu es sur la bonne voie Cleia

Je l espère tant!!!
Oui, j ai cessé de tourner en rond, plus qu à découvrir un chemin totalement inconnu maintenant....!

Bonjour bonjour,

Je ne vais malheureusement rien ajouter de nouveau à tout ce qui a été dis.

Tu as décidé de te prendre en main et déjà ça c’est énorme, reconnaître que nous avons un soucis et que nous avons besoin d’aide c’est déjà 50% du travail.
Tu te rends compte que la motivation seul ne suffit pas, si le fameux « mets-toi un coup de pied au cul » ou le « quand on veut on peut », souvent entendu par nos proches , était aussi simple, on ne serait pas tous là!

La dépendance est un symptôme , lié à un traumatisme survenu dans l’enfance ou l’adolescence.
Vouloir régler l’un sans régler l’autre, c’est comme rouler avec un pneu crevé ( désolé de la comparaison).

Pour que le travail psychologique puisse se faire dans les meilleurs conditions, il faut être en état de conscience pleine, lucide, serein et surtout positif. Chose qu’il est impossible de ressentir sous l’emprise de produit.
Ce n’est pas pour autant que cela est facile.

Chaque étape du processus d’acceptation et de guérison est importante et chaque rechute également car elle t’apporte de nouvelles réponses également.
La honte est un sentiment normal à éprouver dans ces moments, car le produit nous fait faire et dire des choses regrettables, nous sommes tous passés par la.
Il est important que lors de craving, tu es une soupape de décompression
Ou une oreille, et surtout de ne pas attendre lorsque cela arrive.
Alcool info service, m’a sauvé la mise à plusieurs reprises, les bénévoles qui répondent au téléphone sont formés à ce genre de situation.

Nous le dirons jamais assez, il est important de ce mettre en mouvement dans ces moments difficiles.
Multiplier les piliers qui nous soutiennent. ( sport, musique, dessin, peinture, poterie, amis, famille, professionnel des soins, yoga, méditation, sophrologie, etc), la liste est longue et chacun doit trouver ces propres centres d’intérêt et ces propres soupapes de compression.

Tu ne l’a sûrement pas assez entendu mais tu es très courageuse, il faut un énorme courage pour affronter son passé et ces douleurs.
Tu peux déjà être fière de toi.
Tu n’ai pas seul tout les membres du forum et MAB sont également là avec toi.

Tu es sur la bonne voix, courage!!!