Comment se comporter devant un malade alcoolique violent

Comment agir devant un agresseur, alcoolisé ou non.

-le premier conseil, c'est de pratiquer l'écoute neutre. Il s'agit d'une écoute où l'on ne répond rien, on ne donne aucune indication sur ce que l'on entend ou sur ce que l'on ressent.

-Etudier tous les paramètres verbaux et non verbaux de l'agresseur. Ceci nous met dans une position d'observateur externe et on devient du coup moins sensible à l'angoisse que l'on peut ressentir.

-Essayer de se relaxer en respirant profondément et lentement, bouger le moins possible.

-Essayer de comprendre ce qui fait que l'autre est dans un état pareil : que ressent-il, que s'est-il passé pour qu'il devienne aussi violent. Là, il s'agit de développer notre empathie en lui posant des questions claires , sans agressivités.

-On peut essayer de reprendre les phrases dites par l'interlocuteur, phrases qui du coup prennent de l'importance. On peut parler de soi et de notre souffrance, on peut reconnaître nos torts ou rechercher un compromis.

-L'important c"est de toujours adopter une attitude de plus en plus calme, de plus en plus détendue, sans montrer de peur, une attitude qui va à l'inverse de celle de l'agresseur.

-Eviter de laisser notre agresseur pénétrer dans notre périmètre de sécurité, c’est-à-dire tout fait pour qu'il ne se rapproche pas de nous.

-S'il ne se calme pas, on peut continuer à ne rien répondre, ou de façon affirmative à ses dires. On peut tout à coup parler de tout à fait autre chose, ce qui va déstabiliser l'agresseur et le couper dans son élan contre nous.

-Penser à avoir toujours son téléphone avec soi pour pouvoir appeler à l'aide si nécessité il y a.

Le silence et la fuite restent  dans beaucoup de situations les meilleures réponses à l’agressivité, la colère du malade. 
En un mot, on ne parle pas avec l’alcool. On attend qu’il retrouve sa lucidité.

Oui, c'est important cette phrase :" on ne parle pas avec l'alcool".