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Le malade et le soignant

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Le malade et le soignant Empty Le malade et le soignant

Message  SHALE 5/6/2022, 11:11

Quand le malade rencontre le soignant, il y a deux visions contradictoires qui s'affrontent. Pour le malade alcoolique, l'alcool, c'est la solution, sa solution, pour le soignant, c'est le problème.
La discussion entre les deux va être très difficile.
Souvent le malade alcoolique va consulter un médecin pour dépression, là aussi la rencontre n'est pas simple.
Devant les troubles dépressifs d'un malade alcoolique, le médecin va lui prescrire des médicaments ou une psychothérapie, voir les deux. Avec ce genre de prescription, i y aura 100% d'échec.
Si les troubles dépressifs se doublent de troubles alcooliques : si le soignant arrive à persuader le malade d'arrêter l'alcool, il y a 70% de chance de voir la dépression s'arrêter et 30% de troubles purement dépressifs restants, mais soignables parce qu'enfin accessibles
Mais bien sûr, on connaît tous le problème pour un malade alcoolique, arrêter de boire c'est lui enlever toute raison d'exister.
Il est nécessaire que le soignant sache que ça va prendre du temps et que ne n'est pas parce que le MA sortira du cabinet médical avec une prescription l'enjoignant l'arrêt de l'alcool, qu'il le fera, bien au contraire.
Il faut préparer le MA à se rendre compte que c'est l'alcool qui lui pourrit la vie. C'est sans doute pour ce faire que les alcoologues prescrivent de plus en plus la modération. Si le malade alcoolique arrive à se modérer tout seul, voire à arrêter, il n'est pas dépendant, ce sera bien plus simple de le convaincre que l'alcool l'empêche de vivre. Mais souvent le MA, dépendant, ne pourra absolument pas arrêter l'alcool plus de deux ou trois jours, et encore s'il n'est pas dépendant physique, mais dépendant psychologique. S'il a une dépendance physique, il ne pourra pas arrêter l'alcool, même pas une journée. Il aura des symptômes de sevrage qui peuvent être graves.
Alors au début, j'ai eu du mal à accepter cette notion de modération, mais en y réfléchissant, ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée, en tout cas je pense que ça aide à clarifier les choses entre buveurs excessifs, dépendants psychologiques et dépendants physiques.
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