lutte contre l’alcool
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 46 utilisateurs en ligne :: 3 Enregistrés, 1 Invisible et 42 Invités :: 2 Moteurs de rechercheAdeon, luze, tulipe noire
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 265 le 11/6/2012, 17:08
Le malade alcoolique dans un groupe de parole
3 participants
Page 1 sur 1
Le malade alcoolique dans un groupe de parole
Le malade alcoolique dans un groupe de paroles
Pourquoi parler des groupes de paroles : Sortir de l'alcool, c'est s'ouvrir aux autres, parler, écouter, oser donner son avis et parler de soi, ce n'est pas simple surtout en début de soin. Quand le malade alcoolique y arrive , un grand pas est fait.
Il faut parfois apprendre au malade à parler aux autres, à ne pas se centrer que sur lui-même, mais d'écouter aussi les problèmes des autres, problèmes qui ressemblent souvent aux siens… Il faut lui apprendre à s'exprimer, mais aussi à ne pas monopoliser la parole. Souvent quand le malade alcoolique, commence à parler, il a tant et tant de choses à dire, qu'on ne peut plus l'arrêter. Le groupe de parole est justement fait pour mettre en place les limites à cette parole. Il y a un jeu entre l'écoute et le parler qui doit se jouer à armes égales pour être efficace.
Il faut aussi lui apprendre à ne pas se reconnaître dans tout ce que disent les autres, bien sûr , il y a des points communs, mais pas que…Chacun a son histoire et il faut aussi se démarquer par la nôtre. On peut ensuite en retirer les points communs et voire comment chacun a pu traiter tout ceci.
Autre problème, il faut faire comprendre au malade alcoolique que les autres ne sont pas là pour le juger, le jugement ne sert à rien et n'apporte rien. On met nos histoires de vie en commun et on essaie d'en faire un tout cohérent, un tout où l'alcool a trouvé toute sa place.
C'est là où on peut commencer à réfléchir au pourquoi de l'intrusion de ce produit dans nos vies.
En écoutant les autres, on se rend compte qu'eux aussi culpabilisent de ce qu'ils ont pu faire, mais en écoutant leurs histoires avec du recul, c'est là où les autres malades alcooliques se rendent compte qu'en fait, il n' y a aucune raison de culpabiliser, que ce ne serait qu'une perte de temps.
La confrontation avec les problèmes des autres leur redonne leur responsabilité. L'alcool n'excuse rien, face à la justice, ils sont responsables et coupables, en groupe, c'est plus facile d'accepter le sens de ces paroles, les autres sont aussi responsables que lui dans ce qui peut leur arriver de mauvais à cause de l'alcool….
Dans toutes ces démarches ne pas oublier que l'alcoolisme est une maladie du lien, en tant qu'être humain, il est mal relié à lui, à sa famille, aux autres et au monde lui-même.
Pourquoi parler des groupes de paroles : Sortir de l'alcool, c'est s'ouvrir aux autres, parler, écouter, oser donner son avis et parler de soi, ce n'est pas simple surtout en début de soin. Quand le malade alcoolique y arrive , un grand pas est fait.
Il faut parfois apprendre au malade à parler aux autres, à ne pas se centrer que sur lui-même, mais d'écouter aussi les problèmes des autres, problèmes qui ressemblent souvent aux siens… Il faut lui apprendre à s'exprimer, mais aussi à ne pas monopoliser la parole. Souvent quand le malade alcoolique, commence à parler, il a tant et tant de choses à dire, qu'on ne peut plus l'arrêter. Le groupe de parole est justement fait pour mettre en place les limites à cette parole. Il y a un jeu entre l'écoute et le parler qui doit se jouer à armes égales pour être efficace.
Il faut aussi lui apprendre à ne pas se reconnaître dans tout ce que disent les autres, bien sûr , il y a des points communs, mais pas que…Chacun a son histoire et il faut aussi se démarquer par la nôtre. On peut ensuite en retirer les points communs et voire comment chacun a pu traiter tout ceci.
Autre problème, il faut faire comprendre au malade alcoolique que les autres ne sont pas là pour le juger, le jugement ne sert à rien et n'apporte rien. On met nos histoires de vie en commun et on essaie d'en faire un tout cohérent, un tout où l'alcool a trouvé toute sa place.
C'est là où on peut commencer à réfléchir au pourquoi de l'intrusion de ce produit dans nos vies.
En écoutant les autres, on se rend compte qu'eux aussi culpabilisent de ce qu'ils ont pu faire, mais en écoutant leurs histoires avec du recul, c'est là où les autres malades alcooliques se rendent compte qu'en fait, il n' y a aucune raison de culpabiliser, que ce ne serait qu'une perte de temps.
La confrontation avec les problèmes des autres leur redonne leur responsabilité. L'alcool n'excuse rien, face à la justice, ils sont responsables et coupables, en groupe, c'est plus facile d'accepter le sens de ces paroles, les autres sont aussi responsables que lui dans ce qui peut leur arriver de mauvais à cause de l'alcool….
Dans toutes ces démarches ne pas oublier que l'alcoolisme est une maladie du lien, en tant qu'être humain, il est mal relié à lui, à sa famille, aux autres et au monde lui-même.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Le malade alcoolique dans un groupe de parole
C'est aussi être accueilli dans un groupe qui vous comprend, qui est bienveillant et sans jugement.
Où au fil du temps, des amitiés se tissent, une seconde "famille", où l'on va valoriser l'appartenance à un groupe, celui des abstinents, dans une société où l'alcool est omniprésent. Acquérir une "valeur identitaire, où l'on échange durant 2 heures.
Où chaque nouveau membre peut exprimer ses craintes, ses ressentis,sa gestion de l'alcool, ses angoisses, qu'il soit abstinent ou non. D'ailleurs la formation en rond facilite la communication ( en présentiel), le groupe fonctionne comme un miroir de soi, soi parmi les autres.
Chacun va apporter son expérience, sa pierre à l'édifice "abstinence heureuse", où l'on va passer de l'étape "je ne peux plus boire, je ne dois plus boire", à je ne veux plus boire, le hors alcool.
Si dans un premier temps, on souhaite une participation silencieuse, et l'écoute, cela va permettre de favoriser le travail d'acceptation et d'identification. C'est ce qu'on préconise dans notre groupe, juste se présenter (il restera quelque chose entre les 2 oreilles!).
En fait, ie groupe est complémentaire à la thérapie individuelle, il permet la rencontre , l'échange à partir d'une expérience similaire.
Qui mieux qu'un ancien alcoolo dépendant peut comprendre se que vit un malade alcoolique ? Le thérapeute professionnel peut essayer de se mettre à la place du malade et tenter de la comprendre, il n'aura jamais l'expérience de la dépendance, de la connaissance intime. Entre "nous" c'est le partage, l'écoute, l'acceptation de l'autre et de la maladie.
Je suis intimement convaincue que le maintien dans l'abstinence est favorisé par les réunions.
Cependant, une structure doit prendre aussi en compte , et intégrer la prise en charge des familles et de leur entourage, c'est très complémentaire.
Où au fil du temps, des amitiés se tissent, une seconde "famille", où l'on va valoriser l'appartenance à un groupe, celui des abstinents, dans une société où l'alcool est omniprésent. Acquérir une "valeur identitaire, où l'on échange durant 2 heures.
Où chaque nouveau membre peut exprimer ses craintes, ses ressentis,sa gestion de l'alcool, ses angoisses, qu'il soit abstinent ou non. D'ailleurs la formation en rond facilite la communication ( en présentiel), le groupe fonctionne comme un miroir de soi, soi parmi les autres.
Chacun va apporter son expérience, sa pierre à l'édifice "abstinence heureuse", où l'on va passer de l'étape "je ne peux plus boire, je ne dois plus boire", à je ne veux plus boire, le hors alcool.
Si dans un premier temps, on souhaite une participation silencieuse, et l'écoute, cela va permettre de favoriser le travail d'acceptation et d'identification. C'est ce qu'on préconise dans notre groupe, juste se présenter (il restera quelque chose entre les 2 oreilles!).
En fait, ie groupe est complémentaire à la thérapie individuelle, il permet la rencontre , l'échange à partir d'une expérience similaire.
Qui mieux qu'un ancien alcoolo dépendant peut comprendre se que vit un malade alcoolique ? Le thérapeute professionnel peut essayer de se mettre à la place du malade et tenter de la comprendre, il n'aura jamais l'expérience de la dépendance, de la connaissance intime. Entre "nous" c'est le partage, l'écoute, l'acceptation de l'autre et de la maladie.
Je suis intimement convaincue que le maintien dans l'abstinence est favorisé par les réunions.
Cependant, une structure doit prendre aussi en compte , et intégrer la prise en charge des familles et de leur entourage, c'est très complémentaire.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Le malade alcoolique dans un groupe de parole
tulipe noire a écrit:C'est aussi être accueilli dans un groupe qui vous comprend, qui est bienveillant et sans jugement.
Où au fil du temps, des amitiés se tissent, une seconde "famille", où l'on va valoriser l'appartenance à un groupe, celui des abstinents, dans une société où l'alcool est omniprésent. Acquérir une "valeur identitaire, où l'on échange durant 2 heures.
Où chaque nouveau membre peut exprimer ses craintes, ses ressentis,sa gestion de l'alcool, ses angoisses, qu'il soit abstinent ou non. D'ailleurs la formation en rond facilite la communication ( en présentiel), le groupe fonctionne comme un miroir de soi, soi parmi les autres.
Chacun va apporter son expérience, sa pierre à l'édifice "abstinence heureuse", où l'on va passer de l'étape "je ne peux plus boire, je ne dois plus boire", à je ne veux plus boire, le hors alcool.
Si dans un premier temps, on souhaite une participation silencieuse, et l'écoute, cela va permettre de favoriser le travail d'acceptation et d'identification. C'est ce qu'on préconise dans notre groupe, juste se présenter (il restera quelque chose entre les 2 oreilles!).
En fait, ie groupe est complémentaire à la thérapie individuelle, il permet la rencontre , l'échange à partir d'une expérience similaire.
Qui mieux qu'un ancien alcoolo dépendant peut comprendre se que vit un malade alcoolique ? Le thérapeute professionnel peut essayer de se mettre à la place du malade et tenter de la comprendre, il n'aura jamais l'expérience de la dépendance, de la connaissance intime. Entre "nous" c'est le partage, l'écoute, l'acceptation de l'autre et de la maladie.
Je suis intimement convaincue que le maintien dans l'abstinence est favorisé par les réunions.
Cependant, une structure doit prendre aussi en compte , et intégrer la prise en charge des familles et de leur entourage, c'est très complémentaire.
Belle description du groupe d'entraide par les pairs
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Sujets similaires
» La mort dans la vie d'un malade alcoolique...
» La mort dans la vie d'un malade alcoolique...
» La mort dans la vie d'un malade alcoolique
» Un moment dans la vie d'un malade alcoolique dépendant.
» Le réveil d'un malade alcoolique dans toute son horreur
» La mort dans la vie d'un malade alcoolique...
» La mort dans la vie d'un malade alcoolique
» Un moment dans la vie d'un malade alcoolique dépendant.
» Le réveil d'un malade alcoolique dans toute son horreur
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|