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Pour l'entourage, trouver les bons mots pour aider un proche alcoolique

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Message  SHALE 21/11/2019, 18:27

Trouver les bons mots( pour l'entourage)

 Quand le navire tangue comme un bateau ivre, l’entourage doit savoir prendre le gouvernail. Quelles sont les bonnes attitudes ? Comment montrer le chemin ?

 Aider les malades alcoolique à sortir du déni : selon les experts, les femmes y arrivent mieux que les hommes. Moins orgueilleuses ? Toujours est-il que rien ne sert d’oppresser ou de forcer l’aveu. Au contraire, ouvrez le dialogue simplement : « Est-ce que tu peux me faire un point sur la situation ? » Parlez, écoutez, il en restera toujours quelque chose.

 S’informer : s’intéresser, se renseigner sur cette maladie vous permettra de mieux comprendre les affres par lesquelles passe votre proche. Vous verrez qu'il ou elle n’a pas changé (outre les sautes d’humeur !), mais qu’il ou elle traverse en réalité une période très difficile.

 Responsabiliser : traitez-les en adulte, le plus possible. Le fait d’avoir à remplir normalement ses obligations contribuera à leur donner une meilleure image d’eux-même. Les infantiliser ne ferait qu’entériner ce qu’ils se disent depuis le début : « Je ne suis pas capable de… »

 Penser à vous : même s’il vous paraît difficile de ne pas penser à sa problématique sans arrêt, les sentiments spontanés (compassion, pitié…) n’aident pas la guérison. Protégez-vous en premier lieu, pensez à vous et à vos propres limites dans l’accompagnement.

 Respecter : il s’agit bien sûr de respecter l’autre en toutes circonstances, mais également d’exiger le respect. Il faut parfois des mois, voire des années, pour sortir de la maladie alcoolique. Cette boussole permettra d’avancer et de préserver le lien sur la durée.

 2. Se faire aider

 Consulter son médecin traitant. Pour mettre les chances de son côté et réussir à faire le point objectivement sur sa consommation d’alcool, il est essentiel d’en parler le plus honnêtement possible à son médecin ou être orientée vers un spécialiste en alcoologie.

 Se rendre dans une association d’entraide (Vie libre, Croix bleue, Alcooliques anonymes…). Cela permet de libérer la parole sans se sentir jugée, mais également de constater que vous n’êtes pas seule dans cette épreuve et que d’autres s’en sont sorties. Attention, les premières réunions peuvent déstabiliser, ou parfois entraîner une réaction de rejet.

 La prise en charge par des professionnels de santé. La cure suppose une phase de sevrage de quelques jours, afin de déshabituer le corps au besoin de l’alcool. Cette période, bien que délicate à vivre, est aussi un moyen de se reconnecter aux plaisirs perdus dans les vapeurs d’alcool (lire, écouter de la musique, profiter du soleil, partager des repas…). Vient ensuite le travail de l’abstinence. Une bonne partie de la tâche sera d’accepter que l’arrêt total de l’alcool n’est qu’un moyen, et non une fin, pour retrouver une vie meilleure. C’est donc un retour à soi et, en même temps, un chemin vers les autres. Un groupe d’entraide est toujours le bienvenu pour le soutien qu’il procure, dans les moments de doute ou de rechute.
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Féminin 01/01/2009

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