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Journal de bord de sevrage

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Message  Manu 31/8/2018, 15:56

Salut,

J'ai attaqué mon sevrage il y a trois jours (on est vendredi, dernier verre mardi soir) après une discussion avec mes parents. J'ai commencé à boire à mes 15 ans à l'entrée au lycée, directement en grandes quantités certains week end, puis parfois en semaine le midi entre les cours. Ca a évolué, j'ai été frappé par la bière un ou deux ans après avoir commencé à boire, j'ai goûté une bière que j'ai adoré et c'est devenu ma nouvelle passion, du coup j'ai commencé à me saouler à la bière et à en boire en plus grande quantité et plus régulièrement. A la fin du lycée je buvais deux trois fois par semaines en plus du week end. Après le lycée j'ai passé une année très désagréable où j'ai beaucoup bu, deux litres de bière minimum le soir, beaucoup plus le week end et dès le réveil, j'ai fait des comas, j'ai été arrêté par le médecin après m'être blessé en escaladant un portail une nuit d'ivresse, et on m'a dit pour la première fois que je devais me faire soigner.

Après cette année ça c'est calmé, je buvais encore mais moins violemment en semaine, c'était surtout le week end, avec des drogues (ecsta, speed, etc...) en soirées techno. Pendant deux ans ça a évolué pour n'être plus vivable, j'ai arrêté les études et mon frère aîné m'a embauché en tant qu'ouvrier. Ca fait 3 ans maintenant que je travaille avec lui, ça se passe très bien, mais ma consommation d'alcool n'est plus supportable. Au travail ça se passe bien, mais le soir je ne suis plus capable de cuisiner, de manger, de faire le ménage, voir de me laver.

J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter de boire depuis le lycée, mais je n'ai jamais tenu plus d'une semaine. Cette fois je recommence, j'ai rendez-vous avec mon médecin dans deux semaines, mais j'ai attaqué mon sevrage, entouré de ma famille, de mes amis, et de mon chef avec qui je suis proche et bientôt de mon patron (qui n'est pas encore au courant de mes problèmes) qui est mon frère aîné.

Pour le moment tout se passe bien, je ne pense pas être dépendant physiquement, mais j'en ai bien chier hier quand même ! Nausées, maux de tête, etc... J'ai beaucoup bu d'eau, aujourd'hui aussi, j'ai l'habitude de bien m'hydrater, ayant eu des problèmes de rein quand j'étais enfant. J'ai 24 ans actuellement, ça fait un peu plus de 6 ans que j'ai commencé à boire de façon vraiment dangereuse et 5 ans que je me suis rendu compte que je n'arrivais pas à contrôler ma consommation.

Je ne sais pas trop où me situer dans le "monde de l'alcoolisme", est-ce que je peux me permettre de boire une bière de temps en temps ? Est-ce que je peux me mettre une biture avec des potes pour de grandes occasions ? Est-ce que c'est 0 alcool tout court ?

J'ai peur de me laisser tenter et retomber dans les sales soirées seul dans le noir...

J'essayerai de mettre des messages ici pour donner un état des lieux de l'avancement de cette affaire. Je passe ce week end avec deux amis avec qui j'ai l'habitude de boire pas mal, et fumer des pétards. Ils sont prévenus que je ne veux pas boire et je sais que je peux leur faire confiance, j'ai leur soutien. A voir comment tout ça va se passer.

Manu

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Masculin 31/08/2018

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Message  SHALE 31/8/2018, 17:55

Bienvenue sur Onsaide...
Le fonctionnement de la maladie alcoolique, que je te mettrais ici si tu ne le trouves pas dans la base de données fait qu'il est impossible pour un malade alcoolique de reprendre de l'alcool sans retomber aussitôt où il en était quand il s'est arrêté.
Alors pour le moment, je te conseille d'avancer au jour le jour: aujourd'hui je ne bois pas, demain sera un autre jour, sans prévoir sur le long terme, c'est moins décourageant et plus facile à suivre.
Je vois que tu as fait un sevrage tout seul, ce n'est pas très recommandé car le sevrage peut être un moment dangereux avec crises d'épilepsie, délirium tremens ou malaise cardiaque...Bon si tout se passe bien, tant mieux mais fais tout de même attention. Il faut boire beaucoup d'eau sucrée, l'eau car l'alcool déshydrate beaucoup et le sucre car l'alcool en apportait énormément et pendant le sevrage il faut que tu compenses ce manque de sucre. Normalement, il te faudrait un anxiolytique en cas de grosses angoisses et surtout te reposer car l'arrêt d'alcool est très fatigant....
Tu peux te servir du forum comme d'un journal de bord où tu marques chaque jour comment tu te sens, tes doutes, tes joies, tes espoirs, tes questions....Nous serons là pour te suivre aussi longtemps que tu le souhaiteras...
Installe toi, Visite, fais le tour du forum et écris ce que tu veux sur ton fil... Very Happy coeurs coeurs coeurs
SHALE
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Message  cristal 31/8/2018, 21:45

bienvenue sur le forum Manu et Bravo pour t'être inscrit ici,ça n'a pas du être facile mais si tu l'as fait,c'est que tu en as vraiment marre et qu'il est temps de faire quelque chose pour retrouver ta vie,on est là pour te guider onsaidiens 
Il te faudrait un rdv avec un alcoologue qui est plus au fait de la maladie alcoolique,un CSAPA serait l'idéal car il allie plusieurs soignants nécessaire pour les soins (psychologues,infirmières,alcoologue,assistante sociale...),tu devrais en avoir un près de chez toi.
Pour répondre honnetemennt à la question '"est ce que je peux boire de nouveau de temps en temps",à partir du moment où on entre dans la maladie alcoolique,ce n'est plus possible car l'alcool est la nourriture de la maladie,tu arrêtes,la maladie s'endort et tu vis normalement,tu bois,la maladie se réveille et t'emmène où tu sais  Crying or Very sad
Mais on aborde jamais les soins de cette maladie avec ce "plus jamais" qui n'est pas gérable ni supportable pour nous noon on l'aborde plus en douceur de manière à intégrer le fait de ne plus pouvoir boire comme une nouvelle façon de vivre et pas comme une punition.Mais on va reparler de tout ça peu à peu Manu petits coeurs
Pour ce qui est du week end avec des potes qui boivent,tu ne t'aides pas beaucoup là Crying or Very sad quand on commence à se soigner,on s'éloigne le plus possible de l'alcool car la tentation est terrible et au début,on est pas armé pour lutter,la volonté n'est pas assez forte pour résister Crying or Very sad Alors si tu le peux,annule cette soirée parce que tu ne vas pas la trouver agréable du tout Crying or Very sad

Mais bon,fais comme tu le peux.Je suis contente que tu sois parmi nous,écris tant que tu veux sur le forum,on est là pour t'aider coeurs
cristal
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Message  Invité 31/8/2018, 22:34

salut manu

je partage cette expression avec les copines de se dire "plus jamais" n'est pas gérable! je partage le cheminement de ne plus boire et de se reconstruire sans... sauf que tu as 24 ans et que cette dimension va être compliquée... on est des "vieilles" de l'addiction alcoolique... nous on s'est remis en cause sur nos consommations après nos vécu de jeunesse d'alcool...

Je te propose une démarche en complément de ce que dise Cristal et Shale... une démarche comment dire philosophique, de zen attitude ... 
Une autre façon de voir ton avenir... pourquoi parce que tu as 24 ans et que tes amis que tu ne quitteras pas même si ce sont des vrais amis qui vont t'accompagner dans ta démarche sans être dans ta démarche seront tes tentations... alors il faut te forger une autre volonté d'être...

Il te faut face à ça te forger une autre forme de vie en parrallèle de la leur pour vivre bien sans alcool.
 
Il te faut pour te sortir de se foutu piège de l'alcool te construire une vie de pleine conscience de ton corps d'une vie saine avec les plaisirs de vie d'une jeunesse... c'est peut être compliqué ce que je te dis... mais pense y 

Courage on t'accompagne petits coeurs

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Message  Manu 1/9/2018, 18:13

Salut !

Merci pour vos messages, je suis allé voir le forum en me couchant, ça m'a fait chaud au cœur !

Hier quand j'ai ouvert ce sujet j'étais au travail, c'était juste avant de partir. J'avais déjà rendez-vous chez le médecin (simple appel au secrétariat pour prise de rendez-vous, aucune question n'est posée à ce moment là), et j'avais également appelé le service addicto de Valence (le Dr JOLY, qu'on peut entendre dans le reportage "La vie après l'alcool"). Je pense que c'est elle que j'ai eu au téléphone, elle m'a dit que je ne pouvais pas prendre rendez-vous, il fallait que je passe par mon médecin, ce qui était déjà prévu, mais elle m'a dit de beaucoup boire d'eau, et elle était très rassurante, en tout cas agréable au téléphone, je n'avais pas la sensation de m'être fait rembarré, surtout que j'ai cette sensation, cette "peur" de ne pas être vraiment alcoolique.

Après ça je suis allé chez mes parents, mon frère aîné devait passer chez eux. J'ai pu lui raconter tout ça en leur présence, ça s'est très bien passé, j'ai eu tout son soutien.

Je suis ensuite passé chez un pote avec qui je bois beaucoup. Je bois beaucoup avec tous mes potes en fait je me rend compte, ce que je ne sais pas par contre c'est si eux boivent beaucoup sans moi. Je suis passé rapidement pour lui rendre des affaires qu'il avait oublié chez moi il y a un bon moment. Je savais très bien qu'en rentrant chez lui, ça allait donner quelque chose du genre "Wesh mec, bien ou quoi ? T'as vu j'ai changé le meuble dans le salon, c'est sympa hein ? On se boit une petite bière ?". Je pensais pouvoir lui dire calmement tout ce que j'avais à lui dire, surtout que j'avais déjà parlé de mon dégoût pour ma consommation avec lui il y a 6 mois, lors de ma dernière tentative. J'ai simplement réussi à lui sortir un "Non" bien raide, qu'il n'a pas bien compris. On est sorti fumer une cigarette et je lui ai dit que j'avais rendez-vous chez le médecin pour m'aider à arrêter de boire. Il pensait que mon problème était réglé puisque depuis la dernière fois que je lui en avais parlé il n'avait pas vraiment de nouvelles, c'était un peu oublié comme affaire. Un des mes amis m'a dit exactement la même chose par sms quand je lui ai dit ne pas vouloir faire des soirées pendant un moment pour éviter les situations à risque.

J'ai ensuite retrouver mon cousin pour partir en week end. J'ai vu mon oncle au passage, qui m'a dit de l'inviter boire une bière pour qu'il puisse voir mon nouvel appartement. Je ne lui ai rien dit.

On est allé au supermarché faire deux trois courses, j'avais dit à mon cousin que je ne voulais pas boire, mais je n'ai pas réussi à être vraiment convaincant, ça ressemblait plus à une résolution de nouvelle année qu'à un problème de santé. Il savait que j'avais des problèmes avec ça, je lui en avait parlé en Janvier, pendant une période de consommation morbide. Pendant les courses, il voulait prendre quelques bières pour le soir, pour lui et notre pote, il a eu le respect de me demander si ça me dérangeait. J'ai eu du mal à dire oui, mais après quelques hésitations je lui ai dit que je ne voulais pas, fermement. On a pu en parler pendant le trajet, mais c'était surtout un moment où j'ai pu oublier ces problèmes, on a parlé de plein de choses qui m'ont fait sortir de la tête les angoisses et le stress.

Nous sommes arrivés chez notre pote, Antonin. En fait à la maison de vacance de ses grands parents, où toute sa famille se réuni tous les étés. J'y ai passé un week end il y a trois semaines quand il y avait tout le monde. Je connais bien sa famille depuis un moment, on est amis depuis qu'on a 3 ou 4 ans. Cette fois il ne restait plus que lui, qui était resté quelques jours de plus avec sa mère, et pour ce week end il ne restait plus que lui. Il y avait une bouteille de whisky sur la table du salon, je ne pense pas qu'il en ai bu dans la journée, c'est pas vraiment son genre. On a posé nos affaires, et il nous a proposé un verre. Je lui ai dit clairement que pour moi c'est sans alcool, et qu'ils ont tous les deux pour obligation de ma casser la gueule si j'essaye de boire. J'ai sorti mon Pulco citron et on s'est posé, il a sorti un cubi de vin blanc et ils ont pris un verre.

Plus tard il m'a proposé un verre de cidre, j'ai directement dit non, avec une petite insulte au passage (on est un peu vieux couple, on s'engueule tout le temps). Il a sorti le débile "Mais c'est du cidre enfiiiiin, voyooooons, c'est pas alcooliséééé !". Là j'ai gueulé, je lui ai dit que je ne rigolais pas du tout, c'est 0 alcool, pas de bière, pas de cidre, pas même une goutte de panaché. Ils ont bu un verre de vin, puis une bière plus tard dans la soirée, j'étais suffisamment motivé pour ne pas avoir envie de craquer, je n'étais pas même vraiment tenté (d'où cette idée de n'être qu'à moitié malade alcoolique). J'ai plutôt bien vécu cette soirée, en plus avec le chien présent dans la maison j'ai fini par avoir des allergies, avec le nez explosé et les yeux qui grattent même en temps normal j'aurai eu du mal à boire. Le fait d'être arrivé là bas et d'avoir des messages de mes parents et de mon frère et sa femme m'a fait du bien également. Pendant la nuit j'ai fait plein de cauchemars, je rêvais que je devais boire de la gnole, des quantités d'alcool, mais je ne voulais pas. C'est flou mais c'était très désagréable.

Le lendemain je me suis levé plus tôt qu'eux, j'ai pris ma douche et je suis parti au marché pour prévoir le repas du midi. Etre dehors le samedi matin, frais, avant 10 heure, c'est un luxe auquel je n'ai accès qu'une fois par an environ. Ca fait parti des choses qui me motivent à tenir.

En faisant à manger, je discutait de la recette avec Antonin (sujet de discorde assuré, c'était de la carbonara, or sa famille a un lien très important avec l'Italie) et de ses ingrédients. On était d'accord qu'un peu de vin blanc pendant la cuisson c'est pas mal. Du coup il me dit d'en mettre, je lui dit d'aller se faire foutre, et encore une fois j'ai le droit à "Oh mais ça va, faut pas non plus se priver de tout, c'est pas comme...". Je l'ai coupé net, pour lui répéter que je ne voulais pas entendre parler de consommation d'alcool de ma part, quel que soit la méthode.

Après avoir cuisiné j'ai vu que j'avais des appels en absence de mes parents et de mes frères. Je les ai rappelés, ils venaient aux nouvelles, et m'ont tous félicité pour la soirée passée, maintenant je pouvais me focaliser sur la journée en cours. Pas à pas, jours après jours. J'ai retrouvé Martin (mon cousin) et Antonin dans le jardin, avec le pâté, le fromage et les verres. Mais pas d'alcool. En me voyant au téléphone pendant un bon moment ils ont compris que c'était plus compliqué que ce qu'eux imaginaient. Ils ont voulu discuter un peu de cette histoire, et j'ai craqué, j'ai fondu en larme, je suis rentré pleurer hors de leur vue. On a pu en reparler après, mais ils ont compris à ce moment qu'effectivement ils n'avaient pas cerné correctement le problème. Antonin s'est excusé pour ses paroles déplacées.

On a mangé, on a regardé un film et je me suis endormi, j'ai fait la sieste. Maintenant j'écris ce message, et les autres sont partis se balader. Je suis tout seul dans la maison, et c'est une vieille maison de vacances, remplie à ras bord d'alcool en tous genre. Je sais très bien où sont ceux que je déteste, ceux qui coûtent cher, et ceux que j'aime. J'ai vu du coin de l’œil que certains alcools que j'avais apporté la dernière fois sont encore là. Ce sont mes alcools du moment, ceux que je bois et que j'apprécie gustativement. C'est dangereux. Du coup je bois du thé, et je fonce les rejoindre quand ce message est terminé.

Pour le moment tout roule, j'ai la boule au ventre régulièrement, mais j'ai assez confiance en mon comportement. Je n'irai pas tenter le diable non plus mais j'ai confiance en moi pour aujourd'hui et demain. Demain j'irai dormir chez un de mes frères pour ne pas rester seul chez moi.

Merci pour votre soutien, je n'ai pas eu le temps de regarder correctement les posts d'autres personnes, du peu que j'en ai vu cependant c'est complètement différent de ce que j'imaginai du malade alcoolique. Je prendrai le temps dans la semaine.

Bonne abstinence à tous, et bon courage !

Manu

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Masculin 31/08/2018

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Message  SHALE 1/9/2018, 18:41

Là, tu as tout de même pris beaucoup de risques. Tu as été confronté à l'alcool toute la journée, tu dois être épuisé. En tout cas bravo pour ne pas avoir céder, mais ne fais pas ça tous les jours, tu finirai par craquer.
En tout cas, ils sont tous prévenus et ça c'est un gros plus, ils pourront t'aider à ne plus boire.....
En tout cas, tu peux être fier de toi d'avoir réussi à tenir malgré toutes les propositions d'alcool qui t'ont été faites..... smiles coeurs coeurs
SHALE
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Féminin 01/01/2009

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Message  cristal 1/9/2018, 19:10

Alors là,tu m'épates Manu,quelle détermination bravo Mais comme le dit shale,tu te mets à rude épreuve là et tu vas devoir puiser dans tes réserves d'énergie pour finir ce week end!! la résistance est très difficile et demande beaucoup d'effort même si tu ne t'en rends pas compte,ton cerveau qui est désormais conditionné pour boire de l'alcool est entrain de vivre un calvaire ,il est privé de sa dose qui est tout près Crying or Very sad Alors surtout,remplis toi l'estomac si tu as des envies,ne reste pas dans la pièce où il y a de l'alcool,bois de grands verres d'eau coup sur coup si tu as des flashs et éloigne toi de l'alcool dès que tu le peux.
C'est une belle victoire mais fais attention aux retombées,tu risques d'être très fatigué et très irritable,le plus dangereux,ce n'est pas forcément quand on est dans la soirée alcoolisée mais après,quand on est plus dans la lutte,au moment où on se relâche.
Reste sur tes gardes et n'oublie pas qu'on est tous autour de toi  onsaidiens coeurs
cristal
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Message  barbette 1/9/2018, 19:58

bravo bravo bravo

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Féminin 25/08/2018

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Message  Manu 3/9/2018, 15:53

Ca fait 5 jours d'abstinence. Déjà 5 jours, seulement 5 jours, je ne sais pas dans quel sens le prendre, j'ai l'impression que les cuites sont déjà de lointains souvenirs, mais en même temps c'est tout nouveau cette sensation de bien être. Mon week end s'est bien passé mais c'était effectivement fatiguant, le samedi soir j'ai tapé sur la table des deux poids et balancé mes lunettes à travers le salon après m'être mordu la langue, c'est pourtant pas dans mes habitudes ! Je suis reparti le dimanche après le repas de midi, plutôt que de faire trainer jusqu'au soir. J'ai mangé chez un de mes frères pour ne pas rester seul chez moi, tout s'est bien passé. Je fais simplement une petite overdose de Pulco je crois Very Happy

Mon frère a eu des périodes de consommation excessive quand il avait mon âge, dans des situations plus ou moins similaires (solitude, environnement très alcoolisé, pas ou peu d'amis présents...), mais il a su s'arrêter avant moi. Il me disait qu'il galérait au moment d'arrêter de boire, puis qu'après tout se passait bien, c'était juste un peu dommage de dire à ses potes (œnologues pour certains...) qu'il ne voulait pas boire. Et effectivement je trouve que c'est devenu "facile". Je n'ai plus de stress, pas de flash pour le moment non plus, c'est agréable. Je reste sur mes gardes tout de même, je n'ai pas été seul plus d'une heure pour le moment depuis que j'ai arrêté de boire.

@Cristal

Effectivement quand tu dis qu'on peut devenir irritable c'est exactement ce qui s'est passé. Idem pour la fatigue, ce matin j'ai pas réussi à me lever, je me suis levé pour éteindre le réveil et je suis reparti me coucher... J'ai repris une alimentation plus saine et surtout beaucoup plus importante, je bois un max d'eau ou de Pulco, j'essaye de ne pas laisser de place pour ne serait-ce qu'une seule bière.

@SHALE

Mes potes sont prévenus, mais j'ai l'impression qu'ils ne mesurent pas l'importance du problème. J'ai cette impression qu'il suffirait que je leur dise "C'est bon ça va mieux je peux boire une bière" pour qu'ils prennent ça comme une vérité et me tendent le décapsuleur. Non pas qu'ils me veuillent du mal ou ne souhaitent pas me soutenir, mais il y a quelque chose qui fait que j'ai du mal à leur confiance après avoir passé ce week end. C'est peut être une bonne chose de moins les voir pour le moment...

@chiffounette

Je pense comprendre plus ou moins ce que tu me dis. Effectivement à 24 ça va être compliqué de vivre sans alcool, il est omniprésent autour de moi. Pourtant ça pourrait être un beau combat que de ne plus boire du tout. De la même façon qu'à l'époque où beaucoup de gens fumaient, où c'était légal dans les lieux publics, ceux qui ne faisaient pas comme les autres étaient ceux qui ne fumaient pas. Je vais voir beaucoup de concerts de rock et de metal, chaque année je vais au HellFest (400.000 litres de bière écoulés cette année), avec ma grosse barbe et mes t-shirts de groupes de de metal j'ai une tête de buveur de bière. Un magnifique pied de nez serait d'être le type qui a une tronche de citerne à bière, mais qui ne boit pas. Je ne vais pas non plus tenter le diable en me pointant dans des concerts tout de suite... Autrement, j'ai essayé de me remettre à la peinture cet été, sans succès à cause de l'alcool, mais ça devrait être faisable maintenant. De même, je vais reprendre la poterie ce week end. Cette démarche philosophique dont tu parles, cette zen attitude, pour moi elle passe par les mains, avant de commencer à boire c'était comme ça que j'évacuais, avec la poterie, la peinture, le piano. Un de mes frères m'a proposé d'aller faire des randonnées avec lui aussi. Je vais reprendre le sport certainement cette année aussi, j'ai fait du roller derby l'an dernier, pour se défouler c'est efficace ! Quand j'occupe mon corps, mes mains, je me déconnecte complètement et je n'arrive pas à avoir de mauvaises pensées. Si elles arrivent elles sont immédiatement évacuées. Ces activités je sais que je ne les partagerai pas avec mes amis, en tout cas ceux que j'ai actuellement. ce sera sans doute ça mon monde parallèle.

Vivement le 6e jour !
Manu

Manu
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Masculin 31/08/2018

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Message  Invité 3/9/2018, 17:58

Manu a écrit:, mais en même temps c'est tout nouveau cette sensation de bien être.

Tu pourrais avoir une période d'euphorie, fais attention c'est trompeur!

 c'était effectivement fatiguant, fais toi une cure de magnésium ça aide sur la fatigue et une cure de vitamine B

 C'est peut être une bonne chose de moins les voir pour le moment... quand on quitte l'alcool on quitte aussi ses potes de beuverie...

Pourtant ça pourrait c'est  un beau combat que de ne plus boire du tout.

Un magnifique pied de nez serait d'être le type qui a une tronche de citerne à bière, mais qui ne boit pas. oui ce serait atypique et certainement jouissif! maintenant il te faut du temps pour arriver au sans alcool, évite les endroits à risque. c'est un combat qui s'inscrit dans la durée!

Je ne vais pas non plus tenter le diable en me pointant dans des concerts tout de suite... bravo

 la poterie, la peinture, le piano. Un de mes frères m'a proposé d'aller faire des randonnées avec lui aussi. Je vais reprendre le sport certainement cette année aussi, c'est excellent, il faut reconstruire tes endorphines naturelles qui ont été détruite par l'alcool et c'est en se procurant du plaisir que le stock se refait plus facilement!

Vivement le 6e jour !
Manu


Sinon le métal  amuse amuse c'est pas zen....

est ce que tu sais ce qui a déclenché ces prises d'alcool? Tu parles d'évacuer ... évacuer quoi?

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Message  mamou 3/9/2018, 20:46

bravo manu pour ces déjà cinq jours  Very Happy, ça fait toute la différence  cligner

tu verras aussi qu'au fur et à mesure, les amitiés et rencontres vont changer au même rythme que tes activités.

Allez, go pour le sixième jour après une bonne nuit  tap main
mamou
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Féminin 25/03/2013

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Message  cristal 3/9/2018, 21:43

bravo pour avoir passé ce week end sans alcool mais là,vraiment,évite à tout prix l'alcool et remets toi dans des choses que tu aimes comme la poterie ou la rando,c'est super ça super Et NON,5 jours ce n'est pas rien noon tu as déjà passé la phase la plus dangereuse du sevrage et tu as fait la moitié du sevrage physique,tu vas voir que si tu planifies bien tes journées,elles passeront si vite que tu seras bientot à une semaine puis deux puis ....  cligner
Bravo Manu  bravo
cristal
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Message  Manu 5/10/2018, 14:26

Salut à tous !

Ca fait un moment que j'ai pas répondu sur ce fil de discussion, depuis tout s'est bien passé, j'ai pas bu d'alcool depuis le 29 Août, le début a été difficile, très stressant, et puis ça s'est tassé, je me suis occupé différemment, maintenant je n'ai plus envie de boire le soir. J'ai vu mon médecin, d'après elle pas besoin d'aller voir d'addictologue pour le moment, pas de traitement nécessaire, elle m'a fait faire des analyses de sang et tout roule parfaitement. Physiquement aucun soucis donc.

Ca fait un peu de plus de 5 semaines d'abstinence et si tout semblait parfait après une ou deux semaines, je commence à galérer. Demain je vois une psy, c'est la première fois que j'y vais, pour parler de l'alcool en grande partie. C'est peut être l'approche de cette aide qui me donne envie de craquer, comme si l'aide que la psy peut m'apporter me permettait de relâcher les efforts. J'ai fait une soirée avec mes potes les plus buveurs, car finalement ce sont eux les plus responsables, contre toute attente... Je disais pour rigoler que j'allais m'ouvrir une bière avec eux, ils ont tout de suite arrêté de rigoler, m'ont demandé si ils devaient ranger l'alcool (ils me l'ont demandé pleiiiiiiiiin de fois déjà), m'ont interdit de le faire, m'ont remotivé, enfin bref, ils m'ont bien aidé. Mais j'ai du annuler un paquet de soirée avec des amis pour ne pas craquer, et maintenant je me retrouve tout seul chez moi le soir, je m'emmerde, j'ai beau avoir trouvé des activités je ne peux pas rester à 200% tout le temps, et ça commence à peser sur le moral. J'ai envie de craquer, juste pour un ou deux verres, histoire de briser cette barrière qui dit que je ne peux pas boire. Je ne sais pas quoi penser, est-ce que je peux tenter une ou deux bières ce soir avec des potes, ou est-ce que c'est la pire des choses à faire ?

Dans tous les cas j'en ai marre, ça devient tellement pesant. Je retombe dans l'isolement car j'arrête de boire. Comme si ne pas boire ou trop boire amenait à l'isolement, comme s'il fallait réussir à trouver un juste milieu.

Les amis que je vois ce soir c'est mes potes buveurs, du coup je suis même pas certain de pouvoir boire, ils vont m'en empêcher je pense. Même si ça les énerve eux aussi, ils me disent qu'ils ont pitié de moi, ils me voient triste, seul chez moi à galérer contre l'alcool, ça les désole de voir ce qu'il se passe. Ils aimeraient me voir boire un verre de temps en temps, normalement. Est-ce que c'est un luxe que je peux me permettre ? Si je tente ce soir, demain matin je vois la psy, l'après midi un de mes meilleurs potes avec qui je pourrai en parler, puis j'ai mes parents et ma famille si je sens que ça va pas. J'ai un bon airbag je pense si ça commence à sentir mauvais...

Manu
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Masculin 31/08/2018

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Message  cristal 5/10/2018, 15:18

tu connais la réponse Manu,un seul verre va te donner "la permission" de boire le suivant et tout va recommencer comme avant alors que tu es sur la bonne voie pour te sortir de l'enfer.Si tu as envie de boire,ce n'est pas parce que ça va aller mieux grâce à ta psy mais parce que tu sais que tu vas déterrer des choses compliquées,des choses que justement tu as cherché à cacher dans l'alcool.Tu n'as pas besoin de boire pour passer une bonne soirée,là,ton corps est en manque et va te donner toutes les excuses du monde pour boire "juste un  verre",pour nous,un verre ça n'existe pas,un verre,c'est relancer la machine que tu as su stopper avec brio.
c'est toujours après le premier mois que c'est difficile,c'est là que le choix se présente en face de nous "je continue le combat ou j'arrête";c'est là que le petit singe est le plus puissant car il sent notre faiblesse.Tu es en manque d'endorphines,tu n'as plus l'alcool pour fabriquer la THP et tu n'as pas assez de dopamine pour te sentir de nouveau bien et c'est là que le mot "lutte" prend tout son sens car là,oui,tu vas devoir te faire violence pour ne pas craquer et je pense que c'est justement maintenant que ru devrais avoir un alcoologue qui pourrait te donner un médicament pour t'aider à pallier au manque.
Pour ce soir,tu es trop faible psychologiquement pour ne pas craquer et en plus,tu en as trè-s envie.Tu es entrain de tirer sur la sonnette d'alarme là et si tu es venu nous voir justement avant cette soirée,c'est que tu sais ce qui va se passer.
Alors tu as deux solutions: te faire une soirée autrement qu'avec tes potes pour te protéger et ne pas gâcher ces 5 semaines ou y aller et passer ta soirée à ne penser qu'a l’alcool  Crying or Very sad  Cela reste ton choix Manu mais n'oublie pas que tu es malade et que tu n'es pas comme tes potes,le verre que tu veux boire c'est celui qui va te mener vers ce que tu ne veux plus vivre.
Ton isolement ne va pas durer crois moi,je sais que c'est dur mais tu peux y arriver mais pour ce soir,honnêtement,je ne prendrais pas le risque,tu as une nouvelle vie à construire,une vie qui te plaira même si pour le moment,cela te parait inconcevable.
Maintenant,tu fais comme tu le sens,je te donne juste mon avis de MA parce que j'ai vécu ce doute,j'ai aussi vécu ce "juste un verre" et j'ai aussi vécu ce que ça a donné après Crying or Very sad je pense que tes potes pourront comprendre et tu verras que demain,tu seras frais et dispo pour commencer ta séance avec ta psy  coeurs
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Message  SHALE 5/10/2018, 18:52

J'ai l'impression que tu nous demandes presque la permission de boire un verre ce soir.... Crying or Very sad 
Alors tu connais notre réponse, si tu as lu comment fonctionne la dépendance, un seul verre va relancer la machine et il te faudra tout recommencer, je ne sais pas si ça en vaut le coup...Mais là, il n'y a que toi qui peut décider, nous, on te donne notre avis, mais en dernier recours c'est toi qui sera devant le vere d'alcool en te demandant si tu le bois ou pas....
La sagesse me pousserait à te dire de ne pas aller à cette soirée, de faire autre chose, d'aller au cinéma ou je ne sais où, mais ne pas affronter une tentation aussi forte. En plus tu as des amis supers qui t'aident à ne pas replonger, ne les déçois pas et ne te déçois pas non plus, ce serait dommage.... Crying or Very sad
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Message  Manu 13/7/2021, 15:37

Salut à toutes et à tous !

Je fais remonter ce topic après l'avoir relu, je pensais pas que c'était aussi vieux.

Dans mon dernier message je demandais littéralement la permission de boire un verre pour la soirée qui s'annonçait, et si mes souvenirs sont bons je crois l'avoir bu ce verre. J'en ai bu plusieurs dans la soirée, évidemment, et le lendemain je suis allé voir ma psy. La suite est un peu floue, mes amis qui semblaient le plus me soutenir étaient véritablement toxiques finalement, j'ai beaucoup bu avec eux par la suite et j'ai finalement coupé les ponts avec eux.

Je fais ce message pour dire que ça va maintenant, je bois quand même encore, j'ai eu des périodes où j'ai beaucoup bu, en Mai/Juin de cette année j'ai exagéré, avec l'ouverture des bars je me suis laissé allé, mais j'ai pu sentir la bêtise arriver. J'ai presque complètement réussi à me défaire de ce besoin horrible de boire. Hier par exemple j'ai acheté une bouteille de vin au supermarché pour la boire seul chez moi, ce qui n'était pas du tout prévu sur ma liste de courses. Et au final l'envie de boire est retombée d'elle même, j'ai complètement oublié la bouteille, elle est dans la cuisine mais je ne la remarque même pas. De même qu'une bouteille de whisky qui traine depuis plusieurs semaines et que j'oublie à chaque fois que je sors pour boire avec des amis.

Le forum m'a bien aidé, et si c'était difficile d'arrêter l'alcool, au final le plus dur c'était les mois qui ont suivi, pendant lesquels je buvais mais de façon beaucoup plus raisonnable. Mes relations ont complètement changées, j'ai perdu des amis, j'ai pris tous mes problèmes en plein dans la gueule, tout ce que je cachais derrière l'alcool, ma vie sentimentale, sexuelle, ma relation au travail, à mes amis, ma famille, mes rêves et objectifs dans la vie, le sens de notre existence... C'était pas simple mais tout reprend sa place petit à petit, et ça va beaucoup mieux aujourd'hui.

J'aimerai quand même boire moins, mais j'évite de me stresser à ce sujet, ça avance petit à petit et de façon irrégulière, l'important pour moi est de ne pas me sentir mal vis à vis de ma consommation. Et autrement, je commence à tester le CBD pour trouver un moyen de limiter mes consommations à risques, l'alcool et dans une bien moindre mesure le cannabis. Je fume depuis ce week end du CBD et j'ai l'impression que ça m'aide à réduire ma consommation d'alcool. On donne au CBD toutes sortes de vertus, mais je préfère rester critique sur la question et ne pas y trouver un nouvel outil de consommation pour finir dans des excès. Je reviendrai peut être en parler si j'y trouve un réel intérêt.

En tout cas merci à vous et courage à ceux qui en ont besoin, la vie peut vraiment changer de couleur quand on arrive à sortir de son mal être.

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Message  tulipe noire 13/7/2021, 15:49

Bonjour Manu,
Déjà, tu n'es plus dans le déni, tu sais que tu as un problème avec les produits, c'est un grand premier pas.
A part le forum, est ce que tu connais les autres moyens que tu peux trouver  pour en parler, pour t'aider? les CSAPA, les mouvements d'anciens buveurs, ou drogues ?
Re- bienvenu sur le forum. coeurs onsaidiens
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Message  SHALE 13/7/2021, 17:56

Je suis heureuse de te lire. Tu vas beaucoup mieux, mais tu es très lucide et tu sais qu'à plus ou moins long terme, il faudra que tu laisses tomber l'alcool...Mais si tu arrives à avancer comme ça, va à ton rythme, inutile de te mettre la pression effectivement....Je ne connais pas le CBD, mais si ça t'aide à ne pas avoir envie de boire et bien tant mieux. Si tu peux m'expliquer ce que c'est exactement, j'en ai entendu parler, mais je ne sais pas comment ça se présente ni comment on en prend....En tout cas, c'est sympa de venir donner des nouvelles... smiles coeurs
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Message  tulipe noire 13/7/2021, 18:08

L'effet le plus explicite du CBD est une sensation de bien-être et il présente les qualités suivantes : Anxiolytique (calmant lors de stress et d'angoisse) Neuroleptique. Antiépileptique.
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Message  tulipe noire 13/7/2021, 18:12

Au sujet du CBD (cannabidiol), on dit tout et son contraire. Surtout en ce qui concerne les effets de cette substance active du cannabis sur l’organisme. Car, à l’inverse du THC, le CBD ne modifie pas l’état de conscience des consommateurs : il agit directement sur les récepteurs liés à la douleur, à l’angoisse et à l’anxiété (ce qui explique qu’il soit en partie légal en France). Et il pourrait même servir à traiter des affections graves. Voici six exemples d’effets positifs du CBD !

Le CBD contrecarre les effets du THC

Non seulement le CBD n’a pas d’effets psychoactifs (il ne fait pas « planer » les consommateurs), mais il permet même de contrecarrer les propriétés psychotropes du THC, notamment celles qui sont en lien avec l’anxiété. En effet : une consommation trop importante de THC peut générer des effets négatifs (ce qu’on appellerait un « bad trip »), allant jusqu’à la panique et la paranoïa. Or, les attributs sédatifs du CBD agissent sur les effets provoqués par le THC, en particulier les crises d’angoisse et l’accélération du rythme cardiaque. C’est donc un excellent relaxant.

Le CBD contribue à soulager les douleurs

Si le cannabidiol est de plus en plus utilisé dans un cadre thérapeutique, c’est parce qu’il agit sur les douleurs et les inflammations. Ce cannabinoïde s’attache à certains récepteurs spécifiques de l’organisme (CB1 et CB2) et optimise la réponse naturelle du système nerveux à la douleur. Ses propriétés antalgiques et anti-inflammatoires aident des millions de patients atteints de maladies inflammatoires chroniques (arthrose rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthrose, fibromyalgie…) à atténuer leurs souffrances dans d’excellentes conditions. Pour les anglophones, cette étude est une mine d’information à ce sujet.

Les effets positifs du CBD se font sentir en cas d’anxiété et de dépression

Plus efficace que des antidépresseurs, le CBD ? S’il est difficile de se montrer aussi catégorique, force est de constater que les effets du CBD dépassent la simple physiologie pour s’attaquer aux troubles psychiques. De par ses propriétés anxiolytiques, le CBD tend à réguler l’humeur des consommateurs et à agir sur les crises d’angoisse, les symptômes d’anxiété et toutes les manifestations liées, de près ou de loin, à la dépression. Certaines études vont même plus loin : le cannabidiol pourrait être utilisé comme substitut aux antipsychotiques (neuroleptiques) pour lutter contre la schizophrénie.

Les effets du CBD concernent bien d’autres maladies

D’autres affections, des plus légères (acné) aux plus lourdes (sclérose en plaques) pourraient être traitées à travers un usage thérapeutique du CBD. Sous forme de crème, il est déjà utilisé pour limiter les effets de l’acné, ayant des attributs sébostatiques. Avec le THC, le CBD est aussi l’un des principes actifs d’un médicament prescrit aux malades de la sclérose en plaques (le Sativex). Ce n’est pas tout : le CBD étend ses effets positifs à d’autres symptômes comme les nausées et les vomissements, les inflammations chroniques de l’intestin et du côlon, l’épilepsie ou encore le diabète.

Le CBD aide à combattre les addictions

Il faut de grandes quantités de CBD pour donner les mêmes effets que le THC, ce qui explique pourquoi les gros consommateurs de cannabis (à la recherche de ses propriétés psychoactives) ne peuvent pas l’utiliser comme substitut. Cependant, le CBD est tout de même plébiscité par les médecins addictologues dans le cadre du sevrage de THC. Et il serait également très efficace pour le sevrage tabagique ou pour lutter contre l’accoutumance à certaines drogues dérivées des opiacés.

Le CBD pourrait permettre de traiter des maladies graves

Les effets positifs du CBD ne s’arrêtent pas là. Des études sont en cours pour déterminer les bienfaits de cette molécule dans la lutte contre des affections plus graves, comme certains types de cancers. Des recherches menées sur le sujet tendent à montrer que l’action anti-angiogenèse du CBD inhibe le développement des tumeurs (et la prolifération des cellules cancéreuses dans l’organisme). En outre, les effets euphorisants du CBD atténuent les douleurs et les nausées chez les patients qui font de la chimiothérapie. Ces bénéfices sont connus depuis longtemps, mais un important travail de recherche reste à faire pour les confirmer. Notez que les concentrations permettant de donner de tels résultats sont bien plus élevées que la moyenne de CBD que l’on rencontre dans les produits en vente libre (entre 1 et 4 %).

Trouvé sur un site commercial , j'ai copié les explications qui me semblaient "sérieuses"
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Message  SHALE 13/7/2021, 18:23

Ok, je ne connaissais pas tous les détails.....Merci Tulipe.. smiles
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Message  tulipe noire 13/7/2021, 18:55

Il y a eu un procès ressèment à savoir si le cdb pouvait être en vente libre ou non.
Cela a été accordé , y aura t il une loi pour mieux encadrer , je ne suis pas qualifiée pour le dire.( pour l'instant ) j'ai ma petite idée  Very Happy
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Message  cristal 13/7/2021, 19:04

bienvenue Manu,je suis contente de te revoir plus serein,cela se ressent dans ton post.
Comment cela se passe avec ta psy? est elle spécialisée dans l'addiction? tu as bien fait de te défaire de tes amis toxiques, c'etait la première chose à faire,la deuxième serait sans doute de vider ou donner tes bouteilles ,c'est pas vraiment une bonne chose d'avoir ces tentations près de toi  Crying or Very sad
Mais je te sens prêt à avancer et à commencer sérieusement à quitter l'alcool,on sera là pour toi onsaidiens coeurs
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