SE NOYER AUSSI

Tu prends une bonne initiative Marguerite. C'est peut-être avec ce genre d'action, qu'il y aura des changements un jour. Au moins, tu l'aura exprimé.

Pour le reste, tu fais tout ce qu'il faut.

je pense aussi que c'est une très bonne idée,si personne ne le leur dit,alors ils ne se rendront jamais compte!! donc oui,écris cette lettre et mets toi à l'abri de l'alcool,garde précieusement ce que tu es entrain de découvrir: TOI

J'ai passé une bonne journée. Je suis partie voir mon amie afin de lui apprendre comment faire fonctionner sa nouvelle machine à coudre. Un petit café, une discussion tranquille et détendue, un bon moment de détente. Puis nous sommes allées voir son potager et elle m'a donné de la rhubarbe que j'adore. Moment très agréable. J'ai entrevu mon mari au lever qui avait oublié que j'allais voir mon ami. Je lui ai proposé d'aller nous acheter sur le marché quelques fruits et légumes. Au retour il n'avait rien fait. Heureusement que j'ai plein de plats que je prépare à l'avance et que je congèle. Nous vivons ensemble mais chacun vaque à ce qu'il souhaite.
Cet après midi il s'est irrité contre les enfants de nos nouveaux voisins. Dans chaque logement que nous occupons il s'embrouille avec les voisins. Il ne supporte rien, aucun bruit. C'est fatigant. J'ai discuté longuement avec la voisine mais cela n'empêchera pas qu'il dérapera à nouveau. Impossible de se lier avec lui. L'été passé il prenait une cloche et tapait dessus contre les bruits (il est vrai important) des enfants à coté. Je pense qu'il y a des méthodes plus diplomatiques pour intervenir mais il n'a aucune patience.
De toute façon dès 19 h 45 il est couché. Il passe son temps à fuir dans le sommeil. 
En fait c'est comme si je vivais seule. 
Je lui ai lu le début de la lettre que je voudrais lire au psy du CSAPA. Il a écouté mais n'a eu aucune réaction. Par contre je sens bien qu'il se rend compte qu'il m'irrite. J'évite de regarder en sa présence les informations à la tv car il ne va pas s'arrêter de faire des commentaires que je ne supporte plus. 
Le traitement que m'a donné le médecin semble commencer à faire effet : la barre au dessus des yeux commence à se dissiper, je tousse moins et merveilleux, la pluie arrive ce qui va rabattre tous les pollens à terre. Youpi!
Demain soir je vais visiter l'appartement pour mon ami. J'ai dit à mon mari que j'accompagnais à sa demande mon ami. Là non plus, ni question, ni commentaire. Il est vraiment ailleurs. Comment pouvoir faire évoluer notre relationnel alors que je suis vraiment sur mes gardes depuis ses réalcoolisations durant la semaine ? Je lui ai dit clairement que ces moments avec l'alcool me repoussaient. 
Il va désormais se retrouver dans l'oisiveté la plus complète vu qu'en pension d'invalidité 2 il ne souhaite plus travailler du tout. Cela promet!

Bonsoir marguerite,

Je suis désolée de lire l'état et l'évolution de ton mari...la situation semble poir le moment sans issue...seule toi te "bâts"...
J'espère que ce rendez vous t'appoetera des éclaircissements...

Gros bisous

Je sais que ce n'est pas facile de faire autrement, mais vous vivez à peine comme des colocataires! Il reste quoi entre vous, je me le demande vraiment....Heureusement tu réussis à vivre ta vie plus ou moins comme tu le souhaites, mais on sent entre vous deux un agacement infini, surtout de ta part, je te comprends de toute façon. Mais là, je ne crois plus que ça puisse changer, on ne sais jamais, mais il ne semble plus être dans une optique de soin, maintenant qu'il est en invalidité, ce sera ça sa nouvelle vie, ne rien faire et boire...Quelle tristesse....Combien de temps vas-tu réussir à supporter ça ?

sans vouloir te pousser à quoique ce soit,je ne lis plus aucun amour dans tes posts alors regarde vraiment au fond de ton coeur et demande toi pourquoi tu restes réellement avec lui  
bon courage 

Shale, il y a entre nous un produit : l'alcool et des non dits. Comment pouvoir exprimer de l'amour dans ces conditions là ? Je me protège un maximum même si ça me coute. Je ne peux rien faire d'autre à mon niveau que créer une carapace pour ne plus me laisser aspirer. Je barre mes sentiments car ils ne servent à rien. Lui il est encore dans son monde. Et moi dans le mien mais pour l'instant en parallèle. Je dois vivre pour moi sans attendre rien de lui. Cela ne me convient pas de vivre ainsi mais j'en suis là. Peut être va t il enfin se libérer puisqu'il est tjs persuadé que c'est le boulot la source de son alcoolisation. C'est sa vie, ses choix. On verra l'évolution. Mais je ne fais plus aucun effort. A lui d'avancer. Je continue mon chemin et va à mes rv psy régulièrement. J'avance à ma vitesse. Je ne sollicite plus mes filles. L'ainée m'appelle de temps en temps. Je me suis écartée d'elles 2. Je ne peux pas tout porter.

VMARGUERITE a écrit:Shale, il y a entre nous un produit : l'alcool et des non dits. Comment pouvoir exprimer de l'amour dans ces conditions là ? Je me protège un maximum même si ça me coute. Je ne peux rien faire d'autre à mon niveau que créer une carapace pour ne plus me laisser aspirer. Je barre mes sentiments car ils ne servent à rien. Lui il est encore dans son monde. Et moi dans le mien mais pour l'instant en parallèle. Je dois vivre pour moi sans attendre rien de lui. Cela ne me convient pas de vivre ainsi mais j'en suis là. Peut être va t il enfin se libérer puisqu'il est tjs persuadé que c'est le boulot la source de son alcoolisation. C'est sa vie, ses choix. On verra l'évolution. Mais je ne fais plus aucun effort. A lui d'avancer. Je continue mon chemin et va à mes rv psy régulièrement. J'avance à ma vitesse. Je ne sollicite plus mes filles. L'ainée m'appelle de temps en temps. Je me suis écartée d'elles 2. Je ne peux pas tout porter.

Dit moi VMaguerite, est-ce que tu reconnais l'homme que t'as aimé encore de temps en temps ? Je te demande ça parce pour moi c'était le cas mais parfois j'avais des pensés "morbides" de genre "mais voici boit, comme ça tu va mourir" et ses pensés incompatible avec m'a personnalité m'ont poussée à le quitter, par amour...et encore, la maladie de mon copain (Korsakoff) à chamboulé tout mais bon ça c'est une autre histoire...

Oui Catania je reconnais encore l'homme que j'ai aimé mais c'est le regard que je porte sur lui qui a changé. J'ai une tolérance 0 vis à vis de l'alcool car je sais qu'il va reporter la responsabilité sur moi dès qu'il a bu et que son comportement va être odieux. Je n'ai pas choisi de vivre avec ce produit entre nous qui fausse tout. Toute sa personnalité est modifiée et l'homme doux, gentil, intelligent disparait dès qu'il boit. Je sens qu'il en souffre mais je suis impuissante face à cela. Il n'y a que lui qui peut agir. J'adopte la position de détachement qui par moment me fait me sentir très dure vis à vis de lui. J'ai suffisamment été aspirée par ce produit et je ne le veux plus. Je ne veux plus avoir cela à l'esprit en permanence, alors je vis même si sa présence me manque. Il est à coté de moi sans être présent. Je ne m'adapte plus, je retrouve qui je suis. Je suis prête à lui ouvrir les bras s'il avance.
Cristal, je suis en colère qu'il ait rebu seulement 10 j après être sorti de sa 8eme cure. J'ai du mal à le digérer. Je l'aime à distance mais le mari qui boit je ne l'aime pas.

VMARGUERITE a écrit:Oui Catania je reconnais encore l'homme que j'ai aimé mais c'est le regard que je porte sur lui qui a changé. J'ai une tolérance 0 vis à vis de l'alcool car je sais qu'il va reporter la responsabilité sur moi dès qu'il a bu et que son comportement va être odieux. Je n'ai pas choisi de vivre avec ce produit entre nous qui fausse tout. Toute sa personnalité est modifiée et l'homme doux, gentil, intelligent disparait dès qu'il boit. Je sens qu'il en souffre mais je suis impuissante face à cela. Il n'y a que lui qui peut agir. J'adopte la position de détachement qui par moment me fait me sentir très dure vis à vis de lui. J'ai suffisamment été aspirée par ce produit et je ne le veux plus. Je ne veux plus avoir cela à l'esprit en permanence, alors je vis même si sa présence me manque. Il est à coté de moi sans être présent. Je ne m'adapte plus, je retrouve qui je suis. Je suis prête à lui ouvrir les bras s'il avance.
Cristal, je suis en colère qu'il ait rebu seulement 10 j après être sorti de sa 8eme cure. J'ai du mal à le digérer. Je l'aime à distance mais le mari qui boit je ne l'aime pas.

ok....chez moi le derniers temps c'était presque l'inverse mon copain était devenu de plus en plus "doux" et de moins en moins jaloux......mais l'alcool était toujours là quoi qu'il arrive....c'est comme s-il sont comportement s'adaptait à ma tolérance...

Bon gros bisous, je ne suis peut être pas la meilleure conseillère mais je compati.....je vais me coucher, à bientôt et bon courage

Je te comprends tout à fait, ta position est très difficile à tenir mais c'est la seule qui puisse te protéger. En tout cas, tu es forte car ce ne doit pas être évident. Je te souhaite beaucoup de courage, je sais que tu en as mais il t'en faut une bonne dose..
Gros bisous

Merci Shale pour ta compréhension. Non ce n'est pas une position facile à tenir. Je fais tout pour garder ma posture et par moment j'ai envie de tout lacher. Ce soir, je viens de rentrer et mon mari va bien. Cela me fait plaisir. Je suis aussi contente d'aller mercredi rencontrer mon psy. Ces rendez vous me soutiennent tout comme vos petits mots que je lis avec attention

J'avais parlé trop tot. Nous sommes allés visiter l'appartement avec mon ami et pendant ce temps mon mari voulait nous préparer des spaghettis bolognaises, ce qui était gentil. A notre retour il a voulu nous servir les spaghettis dans l'évier en les faisant tomber de partout. Je lui ai fait remarquer que ce n'était pas hygiènique et il est parti en vrille. Il m'a traité de grosse conne et est parti s'enfermer dans la chambre et se coucher. Voilà les soirées que je passe. Dès que j'ose lui dire quelque chose qui ne lui plait pas il vrille. De toute façon, son ami l'alcool était présent. Comment envisager d'inviter qui que ce soit à la maison dans ces conditions. Heureusement que mon ami me connait bien et connait le souci de mon mari. Je ne peux pas faire comme si je ne voyais pas que ses comportements sont inadaptés. Vu qu'il est enfermé dans la chambre, je devrai dormir sur le canapé. Il ne supporte aucune contradiction, aucune remarque. Il ne gère rien. A quelques heures d'écart je me suis retrouvé face à son autre face.

Ma question est toujours la même, combien de temps vas-tu supporter ça ? En plus tu dois dormir sur le canapé... Tu devrais faire mettre un verrou à la porte de la chambre et garder la clef sur toi pour être sûre que ce soit ta pièce à toi...
L'alcoolisme n'excuse pas tout, loin de là....Il ne se soigne pas correctement ou ne veut pas sortir de l'alcool, mais à mon avis, il n'est pas prêt de laisser tomber l'alcool... Là, ça devient intolérable pour toi. Il brise la vie de famille, la vie sociale et amicale, il se comporte avec toi comme le dernier des goujats, ça ne peut plus durer comme ça...

Bonsoir Marguerite,

A ce que je vois, ton mari n'est pas de bonne en ce moment. Mais je te rassure. Ou bien c'est nous qui ne les supportons pas ou bien c'est eux qui ne nous supporte pas. En gros, personne n'est fait pour vivre avec des personnes alcoolisées. Ils sont irascibles et exécrables. Invivables quoi. Le peu que je supporte lorsque mon mari est en ma présence est devenu le maximum pour moi. Plus j'en vois et moins j'en supporte. C'est le début de la fin en quelque sorte. On en arrive à un point où ce n'est tout simplement plus possible. C'est devenu le champ de l'impossibilité. Il va falloir que tu le laisses vivre tout seul et toi que tu vives ta vie. Peut-être que ton mari commence à comprendre que malgré tout ce qu'il pourra faire, ça ne sera jamais assez. Je pense qu'il voudrait que tu l'accepte comme il est, alcool compris. Or, pour nous, c'est impossible. Surtout quand il y a de la violence dans les mots ou gestes envers nous. De toute façon, j'ai remarqué que même si on a décidé d'endurer tout ça et bien ce n'est pas suffisant. Je veux dire que cela n'en vaut pas la peine, vu comme on nous a traité ou qu'on nous traite. Pourquoi se faire du mal à la longue ? Les personnes alcoolisées trouveront toujours un moyen de nous en faire. Sauf que eux, ils oublient à cause de leur maladie mais que nous en définitive, on est marqué à vie. J'espère que tu peux supporter tout ça avec un certain recul. Moi, je n'en ai jamais eu. Sauf un peu maintenant.

Bonjour Marguerite,

Comment as-tu dormi ? Mal, j'imagine sur ton canapé alors que ton mari a passé la nuit... dans son lit. Je te garantie que si tu ne changes pas les choses maintenant, tu vas y dormir très souvent. Tu vas t'épuiser et lui gagner du terrain. Sauf qu'il faut sans arrêt mettre les points sur les i avec eux et que c'est épuisant. Il te faut donc passer à la vitesse supérieure. Tu dois pouvoir accéder à ta chambre toutes les nuits sans conditions. Si il n'accepte pas, pars si tu peux. Je sais c'est à eux de dégager mais c'est pas aussi simple.

Penel, j'ai pu dormir à la fin dans notre lit car il s'est relevé et s'était calmé. Il s'irrite sur des petits détails qui prennent chez lui des proportions énormes. Il en souffre mais reporte tjs tout sur les autres, si ce n'est moi ce sont les voisins ou autre. Le bruit lui est intenable alors que nous habitons dans une grande ville. On ne peut pas museler des petits enfants qui, je l'admets, ont des petites voix stridentes. 
Shale à ta question combien de temps vais je supporter cela, je suis encore dans l'impossibilité d'y répondre. Je ne le supporte plus mais je ne suis pas prête à l'action. Pour bouger je pense qu'il faudrait que je me sente forte et je ne me sens pas forte et déterminée. Cela me culpabilise souvent. J'en parlerai avec mon psy demain.

tu fais comme tu le peux Marguerite et surtout,ce qui te fait le moins mal,nous,on a juste un regard extérieur et on a pas l'affect comme toi ce qui nous permet de dire des choses qui ne sont sans doute pas encore envisageable pour toi.Mais tu ne prends que ce qui te parle et ce qui te fait du bien,nos mots peuvent être tout simplement rangés dans un coin de ta tête,ils prendront un sens un peu plus tard 
Mais tu sais,si tu veux retrouver ton mari et imaginer un avenir avec lui,la meilleure chance d'y arriver (à son stade de la maladie)c'est de vous séparer le temps qu'il se soigne un peu comme le fait Mina.ça les confronte à la maladie,ça les pousse à devoir se responsabiliser pour ne pas sombrer totalement.
Mais tu fais en fonction de toi bien sur,mais si tu es allée voir un appartement,c'est que l'idée fait tout de même son chemin en toi même si c'etait pour ton ami.
N'oublie pas que la priorité c'est TOI et que tu es entrain de mettre de coté là pour combattre sa maladie

Mais tu en parleras demain à ton psy,écoute toi et ne laisse personne empiéter sur ta liberté et ta dignité.Ton mari laissera de moins en moins de place à l'homme sobre,je pense que c'est là que tu prendras la décision la plus adaptée à ton bonheur 

Votre regard extérieur est très important et même si parfois je rale seule derrière mon écran face à certains propos, j'écoute et comme tu dis Cristal cela travaille dans ma tête. Ce qui me fait peur dans la séparation, sujet que j'ai déjà abordé avec mon mari, c'est qu'elle ne soit pas momentanée. Je sais c'est idiot car personne n'appartient à personne mais lui lorsque je l'évoque ne l'entrevoit que comme une rupture et moi un sas où chacun se reconstruit à son rythme, sans influencer l'autre mais tout en restant en contact. Je ne pense pas à un contact permanent mais à des moments partagés agréables. 
J'ai encore besoin de me reconstruire et la présence de mon mari m'en empêche car mon énergie est dans la crainte de ses dérapages afin de m'en protéger. Cela ne va pas du tout et j'en ai conscience. En fait nous fonctionnons en boucle sans arrîver à changer notre fonctionnement. Il faut dire aussi que l'alcool revient toujours au milieu et que je ne peux plus fonctionner à 3. Nous sommes bloqués actuellement. C'est comme s'il voulait que nous fonctionnions en couple alors qu'il a une maitresse ou moi un amant. Je n'y arrive pas.

Bien sûr que tu n'y arrives pas, ce n'est pas gérable une telle situation...C'est pour ça qu'une coupure serait la bienvenue, ou alors que vous viviez dans des appartements séparés, rien ne vous empêchera de vous voir mais tu pourras t'éloigner de lui lorsqu'il sera trop alcoolisé. Peut-être aussi que ça peut le pousser à avoir un déclic et à arrêter de boire, c'est déjà arrivé...

Coucou
Juste te dire que j ai connu la même chose y’a qq mois. Fred ne concevait pas de prendre un appartement sans séparation. Il disait c est sur ca sera fini... et au jour de qq mois j ai quand même forcé les choses parce que je sombrais... même si c est très dur ta seule issue c est ca :( sans envisager de séparation définitive. Lui non plus quoi qu il en dise... j en suis sure...
courage
Bises

Moi s'il n'aura pas eu la maladie de Korsakoff je serais encore entrain de l'attendre.....et même avec cette maladie de Korsakoff j'ai encore des moments de doutes....sauf que je suis convaincu que la seule chose qui aura pu peut être avoir sauvé mon copain aurait été la séparation.......

Et moi..... sauvé moi....

Mina j'ai lu avec beaucoup d'attention tout ton parcours et cela me touche que tu aies pris le temps de venir me soutenir. Je ne me sens pas encore prête mais je ne sais pas si on est prêt à ce genre de décision. En fait rien que de penser à la fatigue que cela pourrait engendrer je suis épuisée. Je suis en pleines contradictions.  Par moment j'ai l'esprit clair et d'autres moments tout s'embrouille. En fait c'est une décision seule que je dois prendre et cela fait écho à la séparation d'avec le père de mes filles qui s'est très mal passée. Pourtant ce n'est pas du tout la même histoire mais cela suscite des bouffées d'angoisse. En fait vivre une situation stressante depuis longtemps me fait me remettre complètement en cause et douter de moi. 
Petit à petit l'idée germe de prendre 2 appartements séparés mais pour l'instant ce ne serait que mon envie. En fait depuis ses différents départs, passées les 1eres semaines qui ont été difficiles j'ai pu retrouver un espace de calme et j'en ai vraiment besoin. Je voyais mon mari régulièrement mais il ne restait pas et je savais qu'il était pris en charge alors je n'y pensais pas. Je ne suis pas encore suffisamment sécurisée intérieurement. 
Mon mari semblait l'avoir compris quand il était parti pour 1 mois (transformé en 1 semaine) dans un airbnb mais sil semblait seulement.
En fait il me dit qu'il se sent bien en cure car les personnes portent un autre regard sur lui et qu'à son retour à notre domicile je ne suis pas ainsi. C'est vrai je suis sur mes gardes même si je ne l'exprime pas verbalement mais il devrait pouvoir le comprendre. Je suis plus en retrait et j'ai une confiance limitée. J'ai besoin de temps et de faits. Est ce anormal ?

Mais bien sûr que c'est normal Marguerite!!! Tu imagines tout ce que tu as vécu à cause de l'alcoolisme de ton conjoint??? Comment faire confiance après ça... Mon mari a mis plus d'un an à me faire confiance...
En plus tu subis ses humeurs, ses alcoolisations qui le rende méchant et désagréable, ce que tu n'as pas à supporter.
Je pense que tu peux commencer à lui dire que tu ne penses pas pouvoir continuer à partager le même appartement, tu as besoin de calme et lui a toujours besoin de l'alcool, vos deux vies ne sont plus compatibles.... Alors le mieux ce n'est sans doute pas une séparation mais que vous ayez chacun votre espace de liberté et que vous puissiez vous voir quand l'alcool n'est pas présent entre vous deux.....