toute une partie de ma vie avec l'alcool....

Sois la :hello: sur le forum

Je comprends tout à fait ton dégout pour l'alcool vu ton parcours.

Il peut arriver aussi sur le tard qu'après ne pas avoir bu une seule goutte d'alcool, la situation s'inverse complètement donc attention à toi.

Surtout que tu vis quelque chose de pas évident avec ton ami.

Sois rassurée, il est tout à fait possible de savoir vivre et s'amuser sans avoir besoin de te bourrer la tete

Manifestement ton ami s'étant mis à boire tous les soirs, il doit probablement secrètement désirer que tu en fasses de meme afin de se donner bonne conscience quant à sa consommation.

Tu "déranges" d'une certaine manière car ta non consommation d'alcool met en évidence son problème avec l'alcool.

Logique que tu fasses un amalgame avec ton passé et ton père cela me parait évident, lui de son coté doit chercher à te faire croire qu'il n'a pas de problème avec l'alcool ce qui manifestement n'est pas le cas

Pour ma part, je te conseillerais volontiers d'aller consulter un psycho pour t'aider à y voir plus clair car le choix de ton conjoint n'est probablement pas innocent pas rapport à ton passé

Ce sont des "phénomènes" classiques ;)

Je t'invite à aller lire la rubrique "tout ce qu'il faut savoir", tu pourras y puiser un maximum de renseignements.

N'hésite pas à nous en dire un peu plus afin que nous puissions essayer de te répondre au mieux de ta demande

A+

ps : je transfère ton message dans la rubrique "entourage" vu que toi tu n'as pas de problème avec l'alcool ;)

merci pour vos reponses si rapide..

j'ai dejà fait un travail avec un psy durant quelques années concernant mon enfance tres difficile avec mon pere...
celui là meme qui n'a jamais pris conscience du mal qu il a fait autour de lui... je serai tres dure dans mes propos à certaine occasion car j'ai de la haine envers cette "maladie"..
quand à 4 ans tu dois partir tres vite de la maison pour ne pas etre tuée à cause de crise de délirium suite à un taux d'alcoolemie important...
quand à 11 ans tu restes toute une nuit avec une carabine sous la tete et que meme pas un flic ose penetrer pour te sortir de là..et que malheureusement la seule facon pour moi de sortir , a été le fait que j'ai continuer à le servir en boisson afin qu il tombe completement...et le pire c'est que le lendemain il revient avec des fleurs comme si de rien était !!! desolee de mon emportement..
et qu aujourd'hui on me dise à moi que je ne sais pas m'amuser et que je plombe l'ambiance sous pretexte que j essaye de ranger les bouteilles quand j'estime que l'apéro a assez durer, j'ai l'impression parfois que c'est moi qui ne tourne pas rond.....
merci de m'ecouter quand meme

Oups, toutes mes excuses, j'ai cafouillé lors du transfert du message et il en manque un bout

J'ai pu récupérer une partie de ma bourde par contre il manque une réponse qui avait été mise

bonsoir et sur onsaide
tu trouvera ici écoute,aide,compréhension
je n'ai pas le même parcourt que toi sur l'enfant mais sache que je comprend se que tu ressent sur l'alcool je suis une futur ex femme de MA
j'ai vécu 14 ans avec lui et je suis en plein instance de divorce a causse de cette maladie
j'ai 2 enfants(10 et 11 ans) avec lui mais ma décision n'a as étais difficile a prendre ou presque
je n ai jamais but d'alcool et on m'appelle SAM dans les soirée
mais je préfère que l'on m'appelle SAM plutôt que de regrette un jour
c'est vrai je ne boit que des jus de fruits mais mes amis(es) le save et en save la raison donc il ne porte aucun jugement sur moi
et puis celui qui le porte il a ça passé son chemin
amitié

Je suis assez d'accord avec Hoedic pour dire que ceux à qui ça pose problème qu'on ne boive pas, c'est précisément ceux qui ont eux-même un souci avec leur propre consommation.
Dans mon cercle d'amis, il n'y a pas de gros buveurs, et l'un d'eux ne boit d'ailleurs jamais... et personne ne l'embête avec ça!
Ma propre abstinence ne leur pose pas davantage de problèmes ;)
Faut dire aussi que j'ai la chance d'avoir des amis très modérés sur la boisson, donc je n'ai pas dû casser des relations qui auraient tourné autour de l'alcool.

Bien au fond, les fumeurs ne forcent pas les autres à fumer, un non fumeur ne dérange pas un fumeur (c'est même plutôt l'inverse ) or les buveurs ont tendance à chercher à faire boire les autres (c'est même un grand classique). Le problème se situe donc, à mon avis, dans l'effet miroir, c'est-à-dire qu'on les renvoit à leur propre consommation pas si "normale" ni anodine que ça.

D'ailleurs en parlant de ça, j'ai revu aujourd'hui un pote avec qui je n'avais quasi plus eu de contacts pendant 5 ans. Il a toujours bien aimé boire un bon coup de temps en temps, ce que je faisais moi-même à l'époque et plus que de temps en temps
Or en se retrouvant aujourd'hui dans une taverne-resto, il lui a fallu presque 2h avant de remarquer que je ne commandais que du Coca ou du jus de pamplemousse ;) Lui était au pinard, ce qui ne m'a pas dérangée, et lui ça ne l'a pas davantage dérangé que je ne boive que du soft.

sevencool7 a écrit:j'ai dejà fait un travail avec un psy durant quelques années concernant mon enfance tres difficile avec mon pere...
celui là meme qui n'a jamais pris conscience du mal qu il a fait autour de lui... je serai tres dure dans mes propos à certaine occasion car j'ai de la haine envers cette "maladie"..
quand à 4 ans tu dois partir tres vite de la maison pour ne pas etre tuée à cause de crise de délirium suite à un taux d'alcoolemie important...
quand à 11 ans tu restes toute une nuit avec une carabine sous la tete et que meme pas un flic ose penetrer pour te sortir de là..et que malheureusement la seule facon pour moi de sortir , a été le fait que j'ai continuer à le servir en boisson afin qu il tombe completement...et le pire c'est que le lendemain il revient avec des fleurs comme si de rien était !!! desolee de mon emportement..
et qu aujourd'hui on me dise à moi que je ne sais pas m'amuser et que je plombe l'ambiance sous pretexte que j essaye de ranger les bouteilles quand j'estime que l'apéro a assez durer, j'ai l'impression parfois que c'est moi qui ne tourne pas rond.....
merci de m'ecouter quand meme

Ne sois pas désolée Sevencool, au contraire ici tu peux sortir ce que tu as sur le coeur, ça fait du bien tu sais!

En lisant tout à l'heure ton premier message, j'ai pensé que toi et moi avions eu un passé assez similaire, mais maintenant je me rends compte que l'aspect violence a été mille fois pire pour toi! Ce que tu cites est carrément extrême, et il y a de quoi en être marquée, on le serait d'ailleurs pour bien moins que ça!

Mon père est également malade alcoolique. La différence c'est qu'il était violent uniquement quand il était sobre. Quand il avait bu, il radotait et "sciait les côtes" mais sans plus. A tel point que je préférais à la limite quand il avait bu, car là je ne risquais pas de recevoir 2 tartes en pleine figure.
Cependant, l'alcoolisme de mon père ne m'a pas empêchée de devenir moi-même malade alcoolique. Mais une de mes copines, plus marquée que moi par l'alcoolisme de son père, a eu la même réaction que toi : du dégoût, elle ne boit jamais, et n'aime pas du tout quand son copain boit.

A propos de ton copain, le fait qu'il ait besoin de prendre quelques verres chaque soir pour décompresser me semble problématique... ou en tous cas potentiellement problématique. Ce ne sera peut-être pas son cas (je l'espère), mais moi c'est ainsi que j'ai commencé : pour me déstresser, pour m'aider à dormir, etc.
Quand il n'y a que l'effet (ou surtout l'effet) qu'on recherche, ça me paraît potentiellement dangereux. C'est du moins très différent des gens qui apprécient un bon verre de vin pour la saveur.

Bref, je ne pense pas que ce soit toi qui ne tourne pas rond. Même si tu sais très bien que ton copain n'est pas ton père, ce n'est pas agréable de voir son compagnon alcoolisé tous les soirs A ta place ça me dérangerait aussi. Que mon compagnon boive à l'occasion, pas de souci, mais si ça devient quotidien et comme un "besoin" alors moi aussi ça me poserait problème.

merci pour vos messages car cela fait du bien effectivement de pouvoir dire ce que l'on a sur le coeur...mais je sais aussi que ce sont les MA qui ont le plus besoin de soutien!! Mais il ne faudrait pas oublier l'entourage qui je le crois en reste marqué à vie..
c'est vrai que pour moi le chemin a été tres compliqué à cause de cette enfance, j'ai tenu bon psychologiquement jusqu à mes 25 ans!! apres j'ai traversé 5 ans de depression alors que je pensais que tout cela etait derriere moi...
Je voulais dire aussi que j'ai eu la chance d'avoir mon fils quand j'ai eu tout juste 20 ans mais que malheureusement cela ne s'est pas passé dans les meilleurs conditions...( j'ai déclaré une toxemie gravidique au cours du 6 e mois de grossesse et il a fallu enlever le petit en urgence) bon je rassure tout le monde aujourd'hui il va tres bien.. Mais quand les medecins ont voulu chercher le pourquoi car j'avais des gammas Gt enorme alors que je ne bois pas!!!! pour les medecins ils n'etaient pas exclu que cela vienne de mon père, je n'ai jamais vraiment eu la solution, mais j'ai du subir une abblation partielle du foie ( d ou le fait aussi que je ne boive aucune goutte d'alcool, car cela me serait fatale) et mon père à qui j'ai voulu expliquer la situation : me dit t'as pas de chance , car moi tout va bien de se coté là....(quel humour)!!! tout ca pour dire que j ai toujours voulu sauver mon pere de ce cercle infernal et devant un denie evident de sa part , j'ai abandonné tout espoir...d'ailleurs aujourd hui encore il boit et je crois bien que le combat de ma vie aura été celui là.....alors c est vrai que si je me suis rendu compte que personne a part le MA ne peut effectivement le décider....
bye à vous

mais je sais aussi que ce sont les MA qui ont le plus besoin de soutien!! Mais il ne faudrait pas oublier l'entourage qui je le crois en reste marqué à vie..

C'est pour cette raison que sur Onsaide, il y a une participation d'entourage de malades, ici nous ne les ignorons pas

J'ai une amie qui a eu le même problème que toi pour son accouchement, gamma GT très hauts, ils pensaient qu'elle buvait, mais non, dans son cas, ça venait des traitements qu'elle avait eu 4 ans auparavant pour soigner le "cancer de tchernoby" qu'elle avait eu

Soit la bienvenue sur onsaide, n'hésite pas à poser tes question, il y aura toujours quelqu'un pour te répondre

Décidément il y a des bizarreries... moi qui buvais, lors de la prise de sang en cure, le psychiatre a cru que je me foutais de sa tronche, car toutes mes analyses étaient normales.

oui c 'est vrai,!! c'est exactement ce que j'expliquai à propos de mon pere qui boit depuis qu il a une vingtaine d'annees et qui aujourd hui en a 60, et des analyses d'un jeune homme..
bon tant mieux , c'est pas que je veuille du mal à qui que ce soit, mais effectivement c'est tres etrange..
bye

:hello: sur Onsaide

Dans une prise de sang, ce n'est pas tant les gammas et les transaminases qu'il faut regarder mais la VGM, volume globulaire moyenne. Actuellement lors des prises de sang liées à un contrôle d'alcoolémie, c'est ce qu'ils regardent car c'est beaucoup plus fiable, mais les toubibs ne le font pas toujours faire.
En cure, il y avait bcp d'alcooliques qui avaient un taux de gamma et de transaminases à peu près normal, mais la VGM elle ne trompait pas.

v= volume

Le volume globulaire moyen ou VGM est une valeur biologique rendant compte de la taille des globules rouges. Il se mesure lors d'une prise de sang sur l'hémogramme ou numération sanguine. La valeur du VGM permet souvent de poser le diagnostic étiologique de l'anémie.
VGM (L) = Hématocrite (nombre compris entre 0 et 1) / Nombre de Globules Rouges par litre
le VGM, généralement exprimé en femtolitres (fL=10^ -15L), est donc le volume moyen des globules rouges.
Sa valeur moyenne est d'environ 82 à 98 fL (de 74 à 91 fL chez l'enfant).
Suis au courant avec le nombre de prise de sang que j'ai fait ...

C'est en tout cas la manière la plus fiable de prouver un alcoolisme chronique.